Post de Denis COURCOL

L'expert est-il au service de lui-même ou au service du propriétaire ou de l'habitant du bien qu'il est censé expertiser ? Cette réflexion me semble importante, ne jamais, en tant que professionnel, oublier la réalité et le bien-fondé de son intervention, sa finalité réelle. 👉 ici un expert incontestable nous fait part d'une expertise très utile pour sa profession, 👉 cependant il n'est pas fait état des risques pour les propriétaires du bien expertisé, 👉 s'il me semble très important de former très correctement nos experts, ce à quoi le post relayé contribue de façon certaine, merci donc Victor SABET de l'avoir écrit, 👉 il ne faut pas simplement former les experts, ce qui est certes essentiel, mais aussi leur rappeler leur fonction : déterminer si risque il y a , d'où vient ce risque, qui ou quoi en est la cause et quelle en est l'importance, de sorte à pouvoir soit s'en prémunir, soit déterminer la ou les responsabilités. Ceci posé, que m'inspire le post relayé ? Ok pour dire et affirmer que ce n'est pas de la mérule pleureuse, c'est vous, Victor, le spécialiste, donc pas de discussion ! Cependant, prenons un exemple : l'ammoniac n'est pas un COV car ne comportant pas de particule de carbone, mais ce gaz n'en est pas moins létal à haute dose… et donc, sous prétexte qu'on ne s'intéresserait qu'aux COV, on en dirait qu'il serait moins "ennuyeux" qu'un réel COV… Les bonnes questions au sujet du champignon présenté et les bonnes informations seraient, à mon avis : - Quels désordres ce champignon peut-il générer ? - Quels moyens pour l'éradiquer ? - Quels risques présente-t-il pour la pérennité des ouvrages ? - Quelles capacités ce champignon a-t-il de pouvoir progresser via des rhizomorphes ? - Y a-t-il un risque de "contagion" entre bâtiments ou locaux voisins ? - et probablement d'autres… En effet, former et informer les diagnosticeurs est bien, mais au final, si les diagnosticeurs existent, ce n'est pas pour le simple plaisir d'avoir créé une nouvelle profession mais bien pour protéger les particuliers de risques clairement établis, entre autres au moment de l'achat… Pour ma part, si je suis confronté à un cas de présence de ce champignon dans un bien venant d'être acheté, que pourrais-je dire au nouveau propriétaire qui en aurait fait l'acquisition, rassuré par un diagnostic affirmant que le bien acheté était vierge de mérule ?

Attention, piège n°2⚠️ Ceci n’est pas une mérule pleureuse ! Ici, ça pousse dans une cave ✅ mais… aussi Un champignon en croûte (resupiné) ✅ Ça attaque le bois en cubes ✅ Ça forme un sporophore brun, orange ✅ La trame a un aspect méruloïde ✅ Poussière de spores à proximité ✅ Marge blanche autour du sporophore ✅ Rhyzomorphes bien présents ✅ Pourtant, ce n’est pas Serpula lacrymans🚨pire … cela ne fait même pas partie du genre Serpula‼️ Je vous présente Meruliporia pulverulenta ! Dans le cadre de la P03-200, ce champignon (anciennement Leucogyrophana) est considéré comme une mérule. Mais attention, aucune étude ne prouve qu’il a les capacités de la mérule pleureuse. Une erreur d’identification pourrait donc coûter cher. La mérule du genre Serpula effraie souvent les acheteurs et complique les transactions immobilières. Une mauvaise identification de ce champignon peut donc avoir de lourdes conséquences. Amis diagnostiqueurs, soyez vigilants, même lorsque les signes semblent évidents 😉 N’hésitez pas à partager !

Voici une fausse mérule ! Resupinée (en croûte) avec une belle marge blanche, et une allure méruloïde : une trame pleine de plis rappelant une cervelle. Son nom français : Mérule molle et même considérée comme une mérule selon la norme NF P03-200…. Mais scientifiquement ce n’en est pas une ⛔️🤯 Je vous présente Leucogyrophana mollusca! Ce champignon, qui imite à s’y méprendre la mérule pleureuse, s’en distingue par plusieurs caractéristiques importantes. Son mycelium est monomitique (pas d’hyphes squelettiques) et donc moins résistante, et surtout, elle est incapable de traverser les maçonneries ou de transporter de grandes quantités d’eau via son réseau mycélien. Rare dans les bâtiments, ce champignon représente un piège classique de confusion. Et donc confondre ce champignon avec la véritable mérule du genre Serpula peut avoir des conséquences économiques désastreuses ! Restez vigilants, amis diagnostiqueurs !😉 Intéressant ? Hésite pas à partager !

Découvre ma fiche pratique OFFERTE pour lutter biologiquement contre la piéride du chou ! Ce joli papillon blanc a pour "mauvaise" habitude de pondre ses oeufs dans...les choux. Lorsque les oeufs se transforment en chenilles voraces, ce n'est pas drôle du tout...ni pour les choux...ni pour le jardinier ! Il existe de nombreux moyens biologiques pour lutter contre les chenilles dans les choux. Ecris "POTAGER" en commentaires, et je t'enverrai ma fiche pratique consacrée à la piéride du chou.

C'est le bon moment pour établir un "plan de bataille " pour lutter contre la piéride du chou ! Kesako ? C'est le ravissant papillon blanc qui pond ses œufs dans tes choux ( dans tous les choux !). Œufs qui se transforment rapidement en chenilles voraces...qui mangent tes choux. Dès la plantation, tu peux associer les choux avec les plants de céleris pour servir de répulsif au papillon. Découvre dans ma fiche pratique OFFERTE tous les moyens pour éliminer biologiquement ces chenilles voraces. Mets en commentaire "Potager" et je t'envoie ma fiche pratique.

Comment protéger les palmiers des attaques du papillon palmivore. Notre entreprise de jardiniers paysagistes : Julien jardinier bio est entrée dans la lutte biologique dès sa création. A la base, Le fondateur de JJBIO ; Julien est maraîcher bio de plein champ et sous abri. Pas question d’utiliser des produits dangereux qui malheureusement se trouvent sur le net. Repérer une attaque sur un palmier Il pond ses œufs qui ressemblent à des grains de riz sur les palmes. A ce stade il faut être averti pour les déceler. Par la suite, des trous ovales apparaissent sur les jeunes palmes qui naissent du stipe. En fait, c’est la larve du papillon qui pénètre dans le stipe par des galléries qu’elle creuse. Elle dévore le cœur du palmier : les palmes jaunissent et dessèchent, entrainant la mort inévitable de l’arbre. Elle laisse derrière elle de la sciure amalgamée. Période d’attaques sur palmiers Aux printemps et l’automne, le papillon palmivore s'attaque à la plupart des espèces de palmier. A Capbreton, dans le jardin de mon père, ils ont attaqué deux gros Phoenix des canaries (voir notre vidéo sur notre chaine You Tube JJBIO). Quelle est notre méthode ? Il s’agit d’intervention mécanique dans un premier temps. Également, d’action de lutte bio intégrée. Première action curative Dés l’apparition des trous ovales sur les jeunes palmes, il faut agir. En nettoyant le palmier vous repérerez rapidement ces amalgames bruns de sciure de forme plus ou moins ovoïdes. Ils sont mécaniques. Il vous suffit d’avoir une tige de fer d’environ 4 à 5 mm de diamètre et de 40 cm de long minimum. Vous pouvez arrondir un des bouts pour faciliter la pénétration dans la galerie. En fouillant, nettoyant derrière les amalgames de sciure et en sondant vous trouverez sans problème la galerie. Il suffit alors d’enfiler la tige jusqu’au bout. Notre record est 30 cm. En la ressortant elle sera blanchâtre, ce sera la preuve que vous aurez atteint la larve. Seconde action curative Une deuxième solution naturelle est la pulvérisation de nématodes puis de glue adaptée. Mais pas seulement, il faut maintenir également les surfaces traitées humides pendant plusieurs jours. En effet, les nématodes sont des vers microscopiques, invisibles à l’œil nu qui se déplacent plus facilement en milieu humide. Puis, ils parasitent et tuent les larves d’insectes ravageurs. Leurs actions sont spécifiques est ciblées. Donc, leurs actions sont respectueuses des insectes utiles, des cultures et des vertébrés et de nous-même. Vous trouverez les nématodes en jardinerie conservés au frais. Surveillance: Si vous avez des questions, pour tout ce qui touchent à la lutte contre ce papillon, mais aussi sur nos amies les plantes, n’hésitez pas à nous contacter, nous vous répondrons avec plaisir. #jjbio #jardinier #paysagiste #vegetal #capitolevegetal #paysage #natureenville #welovepaysage #formationagricole #toulousemetropole

Oh le joli papillon !!! Ne vous y méprenez pas, la larve de ce beau papillon aux ailes orangées, dénommé Paysandia archon, ou plus communément Papillon du palmier, est un redoutable ravageur qui dévore les tiges et les feuilles de nos palmiers (tout comme le charançon rouge). Importé d’Amérique Latine, on ne lui connait pas encore de prédateurs sur le continent européen et, malheureusement, il continue sa progression puisqu’il remonte tout doucement la vallée du Rhône (jusqu’à Lyon !). Amateurs de Trachycarpus fortunei, Chamaerops humilis ou encore de Washingtonia robusta, soyez vigilants et gardez un œil sur vos palmiers tout au long de l’année et notamment en période estivale, pendant la période de reproduction, où l’on observe plus facilement le vol de ces énergumènes aux heures chaudes. Il existe des traitements biologiques de plus en plus efficaces, préventifs (pièges à phéromones) ou curatifs (bactérie Bacillus, spores de champignons, nématodes). Le maître-mot étant la surveillance, alors n’hésitez pas à demander conseil auprès d’experts (paysagiste, jardinerie…).

Laissez-vous guider par des gestes simples pour reproduire la légèreté et la fluidité des herbes sauvages. Grâce à des coups de pinceau précis et naturels, apprenez à préserver l’esprit organique de chaque tige et fleur, en évitant la symétrie tout en respectant le mouvement naturel de la plante.

Le Canard pilet (Anas acuta), aussi appelé "pilet", est un oiseau élégant et svelte, plus élancé que le Canard colvert, se distinguant notamment par sa longue queue effilée. Son nom scientifique "acuta" fait d’ailleurs référence à cette caractéristique. Le mâle en plumage nuptial est facilement identifiable. Sa tête brun-chocolat présente un trait blanc à l'arrière qui remonte le long du cou. Ses longues plumes scapulaires noires, bordées de blanc, retombent gracieusement sur les flancs, suivies des tertiaires bicolores qui couvrent le dos et le croupion. Le cou, la poitrine, et le ventre sont blancs, et les flancs arborent un motif finement vermiculé de gris. La queue, à la fois longue et pointue, est bicolore, blanche avec des filets noirs. Le mâle possède un miroir vert-émeraude sur les rémiges secondaires, visible en vol ou pendant le toilettage. Son bec est gris bleuté avec du noir, et ses pattes sont grises. La femelle, quant à elle, affiche un plumage plus discret et brunâtre, typique des femelles de canard, avec une tête roussâtre et un bec gris-acier. Bien que moins spectaculaire, elle garde la silhouette élancée du mâle, avec un cou fin et une queue pointue. Les canards pilets, comme tous les anatidés, sont adaptés à la vie aquatique grâce à leurs pattes palmées, leur plumage imperméable, et leur bec filtreur. Il fréquente les milieux aquatiques, notamment les zones humides et les deltas, où il trouve les conditions idéales pour se nourrir. Dans le Delta du fleuve Sénégal, cet oiseau migrateur se joint à d’autres espèces d’avifaune aquatique, profitant des eaux peu profondes et de la végétation aquatique pour se nourrir. Cette région, riche en biodiversité, offre un refuge essentiel pour le Canard pilet, surtout durant l'hiver, où il migre pour échapper aux rigueurs du climat des zones nordiques.

Pourquoi le papillon a-t-il une longue trompe ? Voici "la belle dame" (Vanessa cardui), qui rivalise avec les abeilles autour de certaines fleurs qui s'épanouissent par temps hivernal, notamment celles du basilic. La durée de vie d’un papillon est généralement courte. Son rôle principal est de s'accoupler et de pondre des œufs. En réalité, il survit grâce aux réserves de nourriture accumulées dans le corps de la chenille avant la métamorphose. Il complète également son alimentation avec certains liquides, en particulier le nectar des fleurs. Ce nectar, riche en sucres, fournit l’énergie nécessaire pour permettre au papillon de vivre les quelques jours indispensables à sa reproduction. La trompe est une adaptation à ce type d’alimentation : le papillon l’utilise comme une paille, à l’image de ce que fait un humain pour boire un jus. Cependant, les fleurs sécrètent généralement leur nectar au fond de glandes situées à la base de leurs corolles. Cela oblige les insectes à entrer dans la fleur, ce qui leur permet en même temps de toucher les organes mâles et de transporter le pollen. Les papillons, avec leurs grandes ailes, ont souvent du mal à pénétrer dans les fleurs. C’est pourquoi ils ont besoin d’une longue trompe pour aspirer le nectar sans avoir à entrer complètement dans la fleur. La longueur de la trompe varie selon les espèces de papillons et les types de fleurs qu’ils visitent. De plus, pour protéger leur trompe et faciliter le déplacement, celle-ci est enroulée en spirale lorsqu’elle n’est pas utilisée, et se déploie sous l’effet de la pression du l'hémolymphe. #Vanessa_cardui