Post de Didier Cayol

Dans le viseur du #PLF2025, 750 radios associatives sont menacées par la réduction de 35% du #FSER (Fonds de Soutien à l'Expression Radiophonique). Autant de lieux où se retrouve la population sans distinction aucune, autour de valeurs communes, telles que la démocratie, la lutte contre les discriminations et l'exclusion sociale, ou encore la médiation culturelle. Ce qui m'alerte, c'est l'uniformisation des voix qui s'opère ainsi que la menace qui pèse sur 800 emplois d'un secteur qui se relèvera difficilement de la chute de ce couperet...

Situation d'une gravité extrême... On parle de pluralisme et diversité de l'info, de l'importance de la proximité pour le lien de confiance aux citoyens, d'éducation aux médias... et on pond une proposition qui aura pour conséquence à terme de rayer tout un pan du secteur des médias..

📻[La Radio Libre en danger de mort !] 📯 Signé POLEMIX ET LA VOIX OFF ⏯ https://lnkd.in/e9jJms_p Il existe 746 radios associatives en métropole et outre-mer. Avec des missions culturelles, d’information, de formation, de cohésion sociale… Nationalement : Près de 3000 emplois. Au moins 2 millions d’auditeurices. Localement : Autant de foyers de vie qui concernent des millions de personnes. Or, nos radios libres sont en danger de mort : Pour le budget Barnier, l’amputation de 40% du FSER, Fond de Soutien à l’Expression Radiophonique versé par le Ministère de la Culture, sans lequel nos radios ne peuvent survivre. Objectif ridicule : « Economiser » 10 millions sur les 35 que coûte le FSER. Quand il manquerait des dizaines de milliards pour boucler le budget. Conséquences si ce budget est voté : 200 radios fermées dès 2025, 800 emplois détruits, avant une hécatombe en 2026. Un appauvrissement économique, localement et nationalement. Et un peu partout, disparition de pôles de vie, de communication, d’échange, de culture… Avec Christophe Betbeder, du SNRL, Syndicat National des Radios Libres. Et Bryan, de Radio Graf’Hit (Compiègne), qui siège au FSER en tant que représentant du SNRL.

🔉#Communiqué I Les radios associatives en péril ! La Scam dénonce la réduction de 35 % du Fonds de soutien à l’expression radiophonique (FSER), prévue dans le projet de Loi de finances 2025. Cette coupe drastique menace directement l’existence de 70 à 80 % des #radios associatives : réduction des programmes originaux, appauvrissement de l’offre radiophonique locale, disparition de nombreux emplois. La Scam, comme le Syndicat National des Radios Libres (SNRL) et la Confédération Nationale des Radios Associatives (CNRA), appelle les pouvoirs publics à réexaminer leur position pour protéger ces radios qui jouent un rôle clé dans la vie démocratique et culturelle. 🔗https://lnkd.in/gRmmaYRJ #PLF2025 Ministère de la Culture

La rigueur budgétaire annoncée, dont personne ne conteste la nécessité mais que je ne m’aventurerai pas à commenter (ni sur ses causes, ni sur les choix annoncés), va mettre à rude épreuve bien des secteurs économiques. La presse privée, associative ou pas, déjà bien fragile, en tout premier lieu. Ce n’est que le début. Il y a pourtant des budgets qui se maintiennent et même augmentent par ailleurs. Ce monde est à géométrie variable. Certains, dont nous faisons partie, échappent à toute forme d’aide. Le zéro subvention nous connaissons bien et nous en acceptons le principe. On ne nous calcule pas dans les hautes sphères. Alors que d’autres sont financés à 100% par nos subsides. Difficile, dans ce contexte, de considérer que tous les acteurs de la presse sont logés à la même enseigne. Mais oups! Pouvons-nous seulement en faire état sans avoir le retour de bâton des champions de la morale publique, qui n’ont jamais eu à se battre pour leur propre survie ? Bourgogne Magazine DBM Le Mag Dijon Capitale

📻 🚨Le projet de loi de finances 2025 prévoit de retirer 29 % des aides au Fonds de soutien à l’expression radiophonique locale (FSER), le faisant passer de 35 millions d’euros en 2024 à 24 millions en 2025. 👉 Chaque année, près de 700 radios associatives bénéficient des aides FSER, créé en 1982, qui représente en moyenne 40 % de leurs ressources. Il s’agit d’une subvention. Les radios associatives sont diffusées principalement en mode analogique (FM), et bénéficient depuis 2018, du déploiement de la radio numérique terrestre (DAB+) qui leur a permis d’accroître leur couverture et de toucher de nouvelles audiences. Sources : Ministère de la Culture 🔗 https://lnkd.in/ezcfeXJZ 🔘 Association Les Locales, Confédération nationale des radios associatives (CNRA) https://lnkd.in/emGX64EP 🔘 Syndicat national des radios libres (SNRL) https://lnkd.in/ezgcQJp9 #radiosassociatives #medias

Projet de Loi de finance 2025, qui veut la mort des radios associatives ? Les radios associatives se voient menacées d'être amputées de 35% de la subvention accordée aux radios associatives par le Ministère de la Culture (Fond de soutien à l'expression radiophonique). Nos radios sont plus que des lieux de diffusion, elles sont des lieux de médiation, de lien social dans les quartiers, de culture, de lutte contre toutes formes de discriminations. Elles sont aussi des lieux d'accueil et de formation. Cette baisse drastique, comme vous pourrez le comprendre, représente une véritable menace pour la survie de nos radios associatives et des emplois de ceux qui les font vivre. Plus que jamais, nous avons besoin de votre soutien. En partageant cette publication, nous joindrons nos forces dans le combat pour la sauvegarde de la liberté d'expression. CNRA - Confédération Nationale des Radios Associatives

📢 Le Spiil apporte son soutien aux radios associatives après la baisse annoncée de leur dotation Le Spiil apporte son soutien aux radios associatives et à leurs organes représentatifs, en particulier au SNRL - Syndicat National des Radios Libres et à la CNRA Confédération Nationale des Radios Associatives. Leur combat est aussi celui du Spiil, qui s’engage depuis sa création en faveur d’un écosystème d’information viable pour tous les acteurs. À l’instar des radios associatives, les médias représentés au sein du Spiil ont consenti beaucoup d’efforts pour renforcer leur modèle économique en développant leurs sources de revenus. Néanmoins, dans un secteur aussi économiquement fragile, pauvre en investissements, les aides publiques soutiennent le pluralisme et la qualité de l’information. 👉 https://lnkd.in/eBtRSXiB

🧐 À lire les communiqués des instances "représentatives" des radios non commerciales, il faudrait saluer une "victoire" après l'annonce d'un maintient des crédits du #FSER au niveau de 2024. ⁉️ Quelles "modalités" devraient s'appliquer dans ce contexte ? 🎗️ On rappelle qu'il s'agissait de lutter contre une coupe de 10 millions d'un budget déjà à minima sans grandes perspectives de développement 1) des radios elles-mêmes 2) du nombre de radios non commerciales. ❌ S'agit-il d'acquiescer à la posture facho compatible de la ministre de la Culture lors de son audition (rapportée par Telerama) en commission des affaires culturelles et d'aller négocier le poids des chaines ? ✊🏼 En attendant "une clarification", Radio Cause Commune et plusieurs autres représentant·es du tiers-secteur de l'audiovisuel clarifient leurs exigences dans ce texte publié par #RadioCanut (Lyon) Le lien du communiqué (et l'appel à le signer) en commentaire

[Communiqué] Nous, Graffiti, radio associative implantée au cœur de votre territoire, tenons à vous faire part de notre profonde inquiétude face au Projet de Loi de Finances 2025, présenté jeudi 10 octobre par le gouvernement. Celui-ci prévoit une réduction de près de 30 % du Fonds de Soutien à l’Expression Radiophonique (FSER), soit une coupe budgétaire de plus de 10 millions d’euros, pour des crédits alloués à plus de 770 radios associatives en France. Cette diminution inédite, menace directement la pérennité des radios associatives, qui jouent un rôle essentiel dans la vie démocratique, culturelle et sociale de nos territoires. Ces médias de territoire et du lien social sont souvent les seuls à offrir une plateforme d’expression aux citoyens, à garantir la diversité des opinions, et à mettre en lumière les acteurs locaux, qu’il s’agisse des élus, des associations ou des initiatives citoyennes. https://lnkd.in/e__8Dmw4