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Sujet méconnu, mais primordial à prendre en compte dans nos usages de l'IA : l'empreinte écologique 🌿 associée à l'entraînement et à l'utilisation des modèles. S'il est difficile de calculer avec exactitude cette empreinte, les estimations issues de différentes études suffisent à montrer l’ampleur du problème : ➡ 25 questions posées à ChatGPT équivaut à la consommation d’un demi-litre d'eau douce 💧 ➡ l'entraînement d'un modèle d'IA "Transformer » correspond à l'émission de C02 de 205 A/R en avion Paris - New York ➡ selon les prévisions, l’empreinte carbone du numérique devrait tripler d’ici 2050 en France, pour atteindre 50 millions de tonnes de CO2 Bien sûr, les projets d’IA peuvent avoir un impact positif, notamment sur l’environnement. Mais il convient désormais de prendre en compte également cet aspect dans l’évaluation bénéfices / risques des projets : pour certains cas d'usage, d’autres solutions plus sobres peuvent être plus adaptées ! ❓ Et vous, comment évaluez-vous ce facteur dans le choix de vos projets IA ? #IA #environnement https://lnkd.in/ezknip-S

Il parait essentiel d’avoir une vision globale

🌍 Intelligence Artificielle : entre risques environnementaux et opportunités écologiques La croissance rapide de l'IA, avec plus de 200 millions d'utilisateurs hebdomadaires pour des outils comme ChatGPT, soulève des défis environnementaux majeurs. Sa consommation d'électricité et d'eau augmente, générant une empreinte carbone significative. Par exemple, l’entraînement de modèles #IA peut nécessiter l'équivalent en eau de milliers de piscines olympiques, accentuant la pression sur les ressources en zones arides. Cependant, l'#IA peut également devenir un allié puissant pour la transition écologique : - Optimisation des réseaux de transport pour réduire la pollution - Surveillance de la qualité de l'air - Prévision des fuites dans les réseaux d'eau et gestion énergétique dans les bâtiments Le Conseil économique social et environnemental ( CESE ) a émis des recommandations essentielles, encourageant une IA plus respectueuse de l’environnement, incluant la formation à l'éco-conception et la transparence sur l'empreinte carbone des modèles. 💡 Le défi ? Allier innovation technologique et durabilité pour préserver nos ressources 🌱  Voir l'article complet : https://lnkd.in/eqgtAgWH #IA #Durabilité #TransitionEcologique #Environnement #TechResponsable Alice Chanson-Bohème Orlane Aquilina Loona Viciana Sidonie Kombo Elise MOISON Yann Tanguy

https://lnkd.in/eTVYi6n7 Face à l'ampleur et aux conséquences du dérèglement climatique, il y urgence à définir et cadrer l'utilisation de l'IA pour un usage maîtrisé et à bon escient. En tant qu'acteurs du numérique, citoyens, parents, questionnons la finalité d'un usage avant de concevoir, utiliser, et surtout cautionner cette explosion de la consommation de nos ressources. Serait-il juste demain de priver d'eau certaines régions du globe ou que l'approvisionnement en électricité puisse faire défaut à des secteurs clés (hôpitaux, administrations...) au détriment d'usages de l'IA à tendance récréative, gourmande et surtout loin d'être essentielle dans notre vie quotidienne. Certes l'IA fait beaucoup et apprend vite, mais à quel coût pour la planète : est-il juste et raisonnable d'imaginer déléguer partie de nos activités à une IA si consommatrice ? Le cerveau humain fait beaucoup, avec une empreinte écologique faible et maîtrisée. Réservons donc l'usage de l'IA aux activités pour lesquelles nos cerveaux ont su démontrer leurs limites. Soyons acteurs et impliqués, nous ne pourrons plus dire, demain, que nous ne savions pas. Dans ce domaine aussi, chaque geste compte. #greenIT #écologie #numériqueResponsable

❓GPT la planète❓ C'est la question ironique posée par Vert, le média qui annonce la couleur. 🤔 Mesurer l'#impact écologique de Chat Gpt est une gageure en raison de sa permanente évolution, et du manque de transparence des acteurs. 🔍 Le media a néanmoins mené une enquête précise... 👉 #ENERGIE L’impact énergétique varie selon la source d’#électricité utilisée, mais l'#IA représente 10 à 20% de celle utilisée dans les centres de données, et pourrait atteindre 70% dans les prochaines années (une requête sur Chat GPT consomme 6 à 10 fois celle sur une recherche classique). D’ici à 2027, l’#IAgénérative pourrait utiliser autant d’électricité que l’Espagne en 2022, anticipe la banque américaine Morgan Stanley dans une étude. 👉 #EAU ChatGPT-3 consomme 500 millilitres d’#eau pour quelques dizaines de requêtes – un chiffre déjà cent fois supérieur pour le passage à ChatGPT-4 👉 #MINERAIS L'IA est également gourmande en minerais (#cuivre, #lithium, #cobalt, etc.) dont l'extraction génère #pollution de l’eau, #déforestation, etc dans les pays concernés et concurrence directement le besoin de secteurs comme l'automobile. 👍 Alors bien sûr, l’IA peut aussi être un outil très utile pour l’#environnement : elle peut améliorer la modélisation climatique, optimiser l’usage des ressources, détecter des fuites de méthane et globalement réduire les émissions de gaz à effet de serre de certaines activités, etc 😳 Le problème est notre utilisation effrénée et parfois inutile, sans aucune idée de son impact. => CONSEQUENCE : en quatre ans, les émissions de #CO2 des géants de la tech ont bondi de 48% chez Google et 30% pour Microsoft, contredisant son objectif d'atteindre la neutralité carbone dès 2030. 💡 SOLUTION? instaurer comme dans le bâtiment une sorte de «DPE» de performance énergetique des différents modèles d’IA... Lou Welgryn Data for Good Amélie Cordier Dr. Sasha Luccioni Justine Prados DIGITAL FOR THE PLANET HOP - Halte à l'obsolescence programmée Institut du Numérique Responsable Nantes Numérique Responsable ASSOC FONDATION INTERNET NOUVEL. GENERAT Point de M.I.R Alliance Green IT (AGIT) La Mêlée ALIPTIC Accecia Agence Bivuak L'Agence Verte

🌎 IA et climat : un amour impossible ? Le régime de l’IA générative n’est un secret pour personne : il est gourmand en énergie, riche en carbone et en minéraux, et il n’y a pas diète à l’horizon. D’ici à 2027, l’IA générative pourrait utiliser autant d’électricité que l’Espagne en 2022 (Vert, le média qui annonce la couleur). Dans une ère où la sobriété est de mise, ChatGPT n’est décidément pas le meilleur élève. D’un autre côté, l’IA générative peut revêtir un costume d’alliée, tant dans notre organisation quotidienne que dans la conception de projets entrepreneuriaux. Elle nous aide à surpasser certaines barrières technologiques, développer des solutions efficaces et faciliter l'accès au savoir (du moment qu'elle ne fait pas d'hallucinations). Alors, entre IA et climat, faut-il choisir ? Pour en débattre, Hélène Binet accueille autour de la table ⚡ Frédéric Bardeau 🚀, fondateur de Simplon.co qui vulgarise l’intelligence artificielle auprès de nombreux publics, et Juliette Nouel, journaliste indépendante spécialisée sur le climat et la biodiversité. 🍻 On se retrouve le 5 février pour un “Débat et des bières” qui fait le bilan carbone de la technologie qui semble avoir réponse à tout. RDV dans les locaux de makesense, avec un verre à la main et des inspirations pour demain. Inscriptions en commentaires !  Cet évènement s'inscrit dans le cadre de notre campagne sur l'intelligence artificielle au service de l'entrepreneuriat social avec le soutien de SAP France. Mathilde Thorel Mélodie Gautrot Céline Caudron Paloma Baumgartner Alexandre B. Hélène Binet

Une conversation avec ChatGPT (environ 50 prompts) c’est ½ litre d’eau consommé. A la fin de la journée, ChatGPT aura certainement bu plus d’eau que vous…   Certes, l’IA est consommatrice d’eau mais l’IA peut aussi nous aider dans la gestion de l’eau, de nos ressources en général.   Par exemple, dans la gestion des eaux souterraines (comme l’explique la startup Agora), un sujet clé quand on sait que les pertes liées à la sècheresse sont projetées à 43 milliards en France sur la période 2020-2050.   C’est toute la complexité du sujet…   Comment concilier l’utilisation de l’intelligence artificielle et préserver l’environnement ?   Numeum et ses partenaires, ont réuni 72 professionnels de 45 sociétés différentes, de toutes tailles et de secteurs variés*, pour plancher et partager sur la question.   Morceaux choisis de cet atelier Planet Tech'Care animé par l'Institut G9+, Numeum et le Cigref :   ▪️ « En France, + de la moitié de l’impact environnemental du numérique (52%) est constitué par un impact matière** ( C’est-à-dire les minéraux utilisés pour la fabrication des écrans et les équipements) On parle beaucoup de l’impact du numérique sur les GES mais ils ne représentent que 11 % de l’impact total. Attention à ne pas piloter le mauvais indicateur et se focaliser uniquement sur les GES. » Lise Breteau, Avocate Tech & Environnement   ▪️ « L’IA en 2027 consommera l’équivalent de la Belgique en électricité et de la France en eau. L’IA va peser sur le changement climatique/ le stress hydrique/ la déplétion des ressources/ l’artificialisation des sols. Mais soyons positifs ! Des solutions existent. Il faut maintenant les déployer. » Et Grégory Lebourg, Global Environmental Director, OVHcloud de les détailler dans son intervention.   ▪️ L’IA peut aussi nous aider sur les sujets environnementaux, comme l'explique Laurent Verhoest de Transdev, opérateur de transport : « Quand on gère une flotte de transport en commun électrique, se pose la question du nombre et de la puissance des batteries du parc. L’IA nous a permis de gérer toutes les datas et de déterminer une gestion prédictive et proactive des ressources et des besoins."   Une approche écologique de l’IA pour une performance accrue est possible et indispensable. 👉 Retrouvez l’atelier ici : https://lnkd.in/ge3kxWfN   👉 Retrouvez notre étude « IA for green et green for IA » réalisée avec l'Institut G9+ et avec le soutien du Cigref et du Hub FranceIA, basée sur des entretiens avec 72 experts * https://lnkd.in/eznQ6R2k Merci à tous les participants pour leur intervention de grande qualité : Ana Semedo, Sheila O’Hara, Florent VERRIERE, Nathalie CHARBONNIAUD, Kevin Duval, Floriane Fay, Hugues Ferreboeuf, Fabrice Bonnifet, Yves Nicolas, Sarah Oury, _____ *(startups/ PME/grand groupes - transport/service informatiques/industrie/Aéronautique/banque&assurances **Etude 2023 ADEME Arcep

🌍Vers une Technologie #IA ➕ Responsable et ➕ Durable 🌱 L’IA arrive à grand pas dans nos vies, et cela a un coût environnemental et social important. Il est indispensable dés aujourd'hui de penser à une IA responsable pour éviter de tomber dans le chaos. Voici des chiffres qui révèlent les défis et les opportunités d'une IA responsable : 1️⃣ Impact Environnemental Entraîner un modèle complexe de #deeplearning peut émettre jusqu'à 626 000 livres de CO₂, soit l'équivalent de cinq voitures sur leur durée de vie ! Les centres de données qui alimentent l'IA représentaient environ 1 % de la demande mondiale d'électricité en 2021, un chiffre qui pourrait tripler d'ici 2030. 2️⃣ #Sobriété Numérique avec la "Low IA" Optimiser les modèles d'IA peut réduire leur consommation d'énergie jusqu'à 90 % pour des tâches spécifiques comme la reconnaissance vocale. Dans la logistique, cette optimisation permettrait d'économiser 25 % en coûts de carburant et de réduire les émissions de CO₂ de 15 % par livraison. Un grand pas vers une IA plus respectueuse de l’environnement ! 3️⃣ #Biais Algorithmiques Des études montrent des biais importants dans les systèmes IA. Par exemple, la reconnaissance faciale est correcte à 99 % pour les hommes à peau claire mais chute à 65 % pour les femmes à peau foncée. Dans les applications financières, les biais peuvent coûter en moyenne 7 % du capital investi en raison d’erreurs de prévision. L’IA éthique est essentielle pour prévenir de telles discriminations. 4️⃣ #ROI et Valeur de l'IA Éthique Adopter des pratiques d'IA éthiques réduit de 20 % les coûts liés aux litiges pour discrimination et protection de la vie privée. Et 73 % des consommateurs sont plus enclins à rester fidèles à une marque qui promeut des valeurs éthiques. 5️⃣ Adoption de l'IA Responsable En 2023, plus de 500 millions de dollars ont été investis dans des outils et services d'IA éthique, avec une croissance prévue de 45 % par an. Aujourd’hui, 56 % des grandes entreprises technologiques disposent de comités d'éthique pour surveiller l'utilisation de l'IA. 🌐 L’Europe mène aussi le changement avec la Directive Européenne sur l’IA, qui pourrait éviter environ 1 million de tonnes de CO₂ par an en restreignant les applications IA les plus énergivores et invasives. Plus de 200 entreprises dans 40 pays s'engagent à promouvoir une IA éthique. Ces chiffres montrent l’urgence et les possibilités d'une IA éthique et durable Comment votre organisation intègre-t-elle ces principes dans le développement de l'IA ? #IAÉthique #LowIA #TechResponsable #InnovationDurable #Transparence #TechnologieÉthique

Sommes-nous témoins d'un amour impossible entre IA et environnement ? L’essor de l’IA s'accompagne d’une réalité qui ne peut plus être ignorée : son impact énergétique croissant. Derrière le concept de « frugalité », aujourd’hui au centre des discours des fournisseurs de technologies, se cache l’idée d’une IA moins énergivore et plus économiquement viable. Les entreprises espèrent ainsi concilier performance et durabilité, tandis que les data centers, souvent montrés du doigt, s'engagent dans une course pour optimiser leur empreinte énergétique. Les initiatives sont nombreuses : densification des racks pour limiter l’espace au sol, systèmes de refroidissement innovants comme l’immersion cooling, récupération de l'énergie pour chauffer des bâtiments… Mais alors que ces mesures semblent répondre à l’urgence, elles ne dissipent pas totalement les doutes. Suffiront-elles à rendre l’utilisation de l’IA véritablement soutenable à long terme ? Peut-on espérer des résultats concrets et mesurables, ou ces efforts relèvent-ils encore d'une ambition inachevée ? La question se pose : sommes-nous prêts à faire face aux compromis nécessaires pour que l'IA devienne un levier de transformation respectueux de notre planète, ou est-ce simplement une adaptation imposée aux acteurs du numérique pour répondre aux pressions environnementales croissantes ? Un peu des deux il me semble, non ? #IA #environnement #datacenter #frugalité #lafresquedelia

Interview et article grotesques... Arés l'IA n'existe pas, décidément, Luc Julia n'a toujours pas digéré le fait d'être arrivé avant l'IA générative, avant les LLM, avant le RL... Et le fait que les performance de SIRI étaient "préhistoriquement" faibles par rapports aux agents conversationnels modernes s'appuyant sur des LLM amplifie le courroux de Luc Julia... Dans cette période d'HyperBuzz sur l'IA on doit naviguer entre les position extrêmes, radicales et objectivement fausses : - La Position de Luc Julia qui voudrait mettre l'IA générative à la poubelle car il a manqué cette révolution à l'époque de SIRI et le regrette. - La position de Sam Altman, qui, pressé par ses investisseurs, nous annonce une AGI la semaine prochaine avec un GPTk (k>4) Ces positions extrêmes alimentent l'effet de future bulle sur l'IA et ce n'est pas bon du tout pour l'écosystème. Ajoutez à cela, des agences ou instances nationales dans lesquelles on nomme des directeurs qui n'ont pas le niveau requis en IA... La France n'a pas fini de ramer en retard du peloton.