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Merci pour vos échanges très intéressants lors de cette conférence. Malheureusement, ce sujet est d'actualité mais il est important de pouvoir en parler. La discussion était très enrichissante et a permis d'évoquer plusieurs phénomènes actuels relatif à cette question. Allons voter le 9 juin! 🇨🇵🇩🇪🇪🇺

Sanija Ameti (Opération Libero): "L’indépendance (par rapport à l'Union Européenne) est un mythe. C'est le mensonge de la Suisse. Nous ne sommes plus indépendants depuis les années 1960. Nous adoptons environ 50% du droit européen sans avoir notre mot à dire." Alors ce serait bien que l'Union Européenne lâche un peu la Suisse. L'intégration ne se fait-elle pas toute seule? Non, soyons sérieux. D'abord, d'où viennent ces 50%? Ensuite, la Suisse n'adopte pas le droit européen depuis les années 1960, elle s'inspire librement du droit européen. C'est assez différent. Le droit suisse s'est inspiré bien avant les années 1960 des droits romain, français, américain, allemand, etc. Tous les Etats du monde font cela, sauf peut-être les grandes puissances (et encore). Il n'a jamais été dit que c'était la fin de l'autonomie du droit hors des grandes puissances. Il y a des gens qui ne voient pas la différence entre s'inspirer plus ou moins librement du droit européen, et devoir obligatoirement le reprendre (reprise automatique, ou dynamique selon l'euphémisme consacré). A moins qu'il s'agisse de mensonge ou de désinformation. Mais c'est comme avec le complotisme: mieux vaut se dire qu'il n'y a pas de complot, et s'y tenir le plus longtemps possible. C'est en tout cas mieux pour la qualité des recherches et des débats. https://lnkd.in/eHM6mcUU Dans une interview au journal allemand Zeit en août dernier, Sanija Ameti affirmait: "La Suisse deviendra vraiment libre le jour où l'Europe deviendra sa patrie." Ce genre d'oxymore est très en vogue actuellement: renoncer à la souveraineté pour gagner en souveraineté. C'est plus compliqué lorsqu'il s'agit d'expliquer cela au grand public (et pas seulement en Suisse). @autonomiesuisse @cybersandwich kompasseuropa.c

Merci Pascal Blanchard pour cette publication. Mon compatriote Richard Werly a raison. En #Suisse nous sommes habitués à l’exercice collégial du pouvoir et à la recherche de consensus. Et ça marche! Je n’érige cependant pas mon pays en modèle à reproduire tel quel. D’ailleurs les problèmes ne manquent pas chez nous aussi: taux de participation en berne, sujets des referendums parfois abscons ou encore fragilité intrinsèque de la démocratie élective qui fait que les candidats promettent la lune pour ensuite faire au mieux ce qu’ils peuvent et cela est très déceptif. Par ailleurs, le biotope institutionnel suisse est congénitalement et historiquement adapté à ce mode de gouvernance : fédéralisme, décentralisation, girondinisme, collégialité (comme déjà dit), exercice banalisé du referendum et recherche du consensus voire de la concorde. Ces structures institutionnelles, la #France n’en dispose pas (encore) et sa tradition jacobine rend plus complexe le déploiement de ce mode de faire. Pour parvenir à une gouvernance de compromis, il faudra que le NFP ouvre bien plus sur sa droite. Possible? Affaire à suivre.

DECOUVREZ LE RAPPORT DES ENTRETIENS EUROPANOVA DES CANDIDATS TÊTES DE LISTE AUX EUROPÉENNES ! 📑 EuropaNova après la publication du Rapport du Conclave sur les prochaines priorités « Europe 2040 : Demain se joue dès aujourd’hui », a souhaité interrogé l’ensemble des têtes de listes françaises aux élections européennes 2024. 🗳 Cette élection européenne qui se tient le 9 juin prochain propose aux électeurs 38 listes, ce qui est un record français et européen pour ce scrutin.  Cette année, la France est le pays d'Europe le plus foisonnant en nombres de listes, devant l'Allemagne. En 2019, l'Allemagne détenait ce record avec 41 listes inscrites. 🇪🇺 Ce rapport est le fruit de 24 interviews menées par isabelle NEGRIER de mars au 06 juin 2024, à EuropaNova. Les têtes de listes ont été interrogées sur leurs trois principales priorités, l'harmonisation du droit en Europe, la défense européenne, la gouvernance européenne et leur expérience personnelle de l'Europe. Les candidats ont répondu à six questions identiques. ✍️Il a été rédigé par Emmanuel Rivière, isabelle NEGRIER, Manon Dos Santos 🤝 EuropaNova remercie l'ensemble des 24 candidats têtes de listes qui ont accepté cet exercice démocratique singulier. 🔍 Découvrez le rapport des auditions, sur notre site internet : https://lnkd.in/edGZV9jp Spotify : https://lnkd.in/ep7JAJjY YouTube : https://lnkd.in/eRd3CvZY Ces entretiens ont révélé un malaise démocratique, une montée des sujets sécuritaires et identitaires ainsi que la quasi unanimité sur la volonté d'engager une souveraineté numérique. Guillaume Klossa, Sophie Javary, Julien Anfruns, Vivek Badrinath, Cédric DENIS-REMIS, Jean-Daniel Lévy, Laura De Almeida, Emilie Charles

Reconnaissant… Il me paraît essentiel de continuer à se fédérer fermement autour d un projet valorisant enfin notre rôle en tant que physio. Au travers de cette reconnaissance immensément légitime , il s agit de promouvoir un système de santé favorisant au travers des physios comme d autres corps de métiers non moins importants, des retour rapides à la maison ou au travail , des soins appropriés pour nos anciens à domicile, un accent mis sur la prévention, secondaire tout au moins à défaut d oser primaire(…) soit un ensemble de stratégies saines associant santé, qualité de vie et économie des coûts…

🎆 La salle était pleine lors du colloque organisé le 18 mars à l'occasion du cinquième anniversaire de l'Assemblée parlementaire franco-allemande #APFA.   🎤 L'occasion aussi de faire le point sur les travaux du Forum pour l'avenir. Nous partageons ici les principales infos dans le PDF.   ❔ Quelles sont nos conclusions après cette journée ?   🤝 Les #relationsfrancoallemandes sont souvent critiquées dans les médias. Mais si l'on y regarde d'un peu plus près, on s'aperçoit que les échanges sont plus importants que jamais à tous les niveaux de la politique et de la société : au niveau des gouvernements, dans les relations entre les parlementaires, dans l'engagement de la société civile - sans oublier les échanges entre les #villes et les #communes. 👉 L'interaction entre ces acteurs est particulièrement passionnante. C'est pourquoi nous nous réjouissons de continuer à échanger avec vous, les acteurs du #francoallemand : Assemblée nationale OFAJ DFJW Ifri - Institut français des relations internationales Deutsch-Französischer Bürgerfonds Fédération des Acteurs Franco-Allemands pour l'Europe Deutsch-Französisches Institut

La naturalisation EST un privilège. La nouvelle étude de Eidgenössische Migrationskommission EKM / Commission fédérale des migrations CFM le démontre: la naturalisation ordinaire est devenue plus sélective et les marges de manœuvre de la loi fédérale engendrent une pratique inégale. 📣📣L'initiative pour la démocratie Demokratie-Initiative demande que les procédures de naturalisation soient équitables, objectives et exemptes d'arbitraire. ➡️Vers l’étude de la CFM https://shorturl.at/exDfM

Après la bataille de Marignan (13 et 14 septembre 1515), de longues négociations s'engagèrent, qui aboutirent le 29 novembre 1516 à un traité de "paix perpétuelle", conclu à Fribourg entre les XIII cantons confédérés et leurs alliés (l'abbé et la ville de Saint-Gall, les III Ligues, le Valais et la ville de Mulhouse) d'une part et François Ier, roi de France et duc de Milan, de l'autre. Les Confédérés abandonnaient en fait leurs prétentions à exercer un protectorat sur Milan. Chacune des parties renonçait à chercher un soutien auprès d'adversaires de l'autre partie et s'engageait à porter tout conflit devant un arbitre ou un tribunal. La France versait aux Confédérés, à titre de réparations et en vertu des traités de Dijon (1513) et de Gallarate (1515), 400 000 écus pour la campagne de Dijon et 300 000 pour celle de Milan; elle en proposait 300 000 de plus si les Suisses et les Grisons cédaient leurs bailliages italiens (sauf Bellinzone), mais cette offre fut repoussée. Les territoires de l'actuel Tessin restèrent dès lors en mains confédérées (Mendrisio dès 1521). La Paix perpétuelle renouvelait une série de privilèges accordés aux marchands suisses dans le duché de Milan et à Lyon (ville de foires); de manière générale, les deux parties accordaient mutuellement à leurs ressortissants la liberté de commerce. La France assurait des pensions annuelles de 2000 francs: une à chaque canton, une au Valais, une aux III Ligues et une à répartir entre plusieurs autres alliés. Les parties signaient sous réserve de leurs obligations envers d'autres puissances. La Paix de 1516 est comparable, quant à son importance politique, à l'Union héréditaire conclue en 1511 avec l'Autriche (Paix perpétuelle de 1474). Elle annonce le traité défensif de 1521 et, comme celui-ci, exprime la nouvelle orientation de la politique extérieure des Confédérés envers la France (Alliances). L'alliance française restera jusqu'à la Révolution un pilier de la diplomatie helvétique et un important facteur de la politique intérieure suisse.

Suisse-UE: le monde associatif s'inquiète de l'affaiblissement des droits populaires. Actuellement en négociation (sur des points de détail), le principe d'alignement législatif sur Bruxelles réduirait l'influence des ONG à presque rien. L'alignement dynamique de la législation suisse sur la législation européenne va transformer la vie politique suisse en profondeur. Lors de référendums et initiatives, le Conseil fédéral devra faire valoir qu'une décision populaire non compatible avec le droit européen susciterait automatiquement des mesures de rétorsion de la part de l'UE (compensations). Ce sera d'ailleurs déjà le cas au moment d'accepter ou de refuser en vote populaire le principe de subordination (institutionnel+Bilatérales III). Où l'on mesure un peu mieux la différence fondamentale entre s'inspirer plus ou moins librement du droit européen (comme aujourd'hui) et accepter de se le voir imposer en continu. https://lnkd.in/ekh34TpJ @autonomiesuisse

Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste et député de la 20e circonscription du nord, était l’invité d’Hexagone, l’émission de L’Hémicycle TV, animée par la journaliste Valérie Trierweiler. « Amoureux » de la France, Fabien Roussel entretient un rapport « charnel » avec le pays. Il se vit au plus près de ses citoyens, de ses associations et de ses entreprises : « j’adore aller à sa rencontre », confie-t-il. Cette doctrine politique ne s’est pourtant pas imposée à lui, qui avait baigné dès l’enfance dans le communisme, comme une évidence. Ce choix est le fruit d’une réflexion mûrement réfléchie et construite : « Je suis toujours critique vis-à-vis de moi-même et de mon parti. Je pense qu’il ne faut pas être dogmatique en politique, il faut toujours douter et s’interroger », argumente-t-il. « En quoi le Parti Communiste est-il un parti encore moderne ? » À la question posée par Valérie Trierweiler, le secrétaire national répond : « entre une gauche très libérale et une gauche très injurieuse - et vous voyez de qui je parle - il y a largement la place pour une gauche républicaine, progressiste et révolutionnaire », affirme-t-il. Une attaque implicite contre Jean-Luc Mélenchon, dont il a souvent condamné publiquement les prises de position. Sur le choix des partis de gauche de faire cavalier seul pour les élections européennes, Fabien Roussel se recentre sur le principal écueil que révèle selon lui cette stratégie : « le problème est que l’addition de toutes ces forces ne dépasse pas 50% : aujourd’hui, elle fait à peine 30% ! », soulève-t-il. Figurant sur la liste du Parti communiste pour les élections européennes de juin prochain, mené par Léon Deffontaines, le secrétaire national met l’accent sur les deux défis majeurs à relever, selon lui, pour notre pays : la réindustrialisation et l’écologie, qui doivent se construire conjointement. Et de marquer les divergences sur ce sujet avec ses concurrents socialistes (LFI et EELV), qui refusent une « croissance liée à l’industrie et à l’activité économique », et le « productivisme vert », détaille-t-il. Au sujet de la guerre en Ukraine et au Proche-Orient, il se montre critique vis-à-vis du positionnement d’Emmanuel Macron, qui opère un « deux poids, deux mesures » : « La France doit aussi faire respecter le droit international en Palestine », défend-il. S’il était élu Président, Fabien Roussel œuvrerait avant tout sur trois priorités : le pouvoir d’achat ; le système du travail, qu’il faut « réformer » ; et, surtout, la jeunesse, dont il ferait « une priorité nationale ». « Il faut remettre du bleu dans les yeux de nos enfants, qu’ils voient un horizon, un avenir et qu’ils arrivent à se projeter », argue le secrétaire national. David Revault d'Allonnes Éric Revel Manuel Lagny Mathieu Gabai Une émission à voir en intégralité sur notre chaîne YouTube : https://lnkd.in/d8JfTDmd