Post de Doctrine

“𝗜𝗔 𝗴𝗲́𝗻𝗲́𝗿𝗮𝘁𝗶𝘃𝗲” 𝘂𝘁𝗶𝗹𝗶𝘀𝗲𝗿𝗮-𝘁-𝗼𝗻 𝗲𝗻𝗰𝗼𝗿𝗲 𝗰𝗲 𝘁𝗲𝗿𝗺𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗱𝗲𝘂𝘅 𝗮𝗻𝘀 ? Probablement pas. Ces technologies seront intégrées dans nos outils du quotidien. On ne s’en rendra plus compte. La réelle tendance de fond c’est surtout celle des assistants personnalisés, une forme d’agent, qui seront des instruments d’aide à la décision et l’organisation de chacun. “𝗝𝗲 𝗹𝗲 𝗷𝘂𝗿𝗲”, ce sont les trois mots de la prestation de serment commune à tous les avocats, quels que soient leur spécialité ou leur mode d’exercice. Cette mini-série a mis rendu hommage à d’éminents Confrères, des grands avocats pénalistes aux ténors du barreau d’affaires, qui ont beaucoup apporté à la profession et la société, par leurs paroles et leurs actes. Pouvoir partager son point de vue dans un cadre où se sont exprimées des personnalités aussi reconnues est pour moi une véritable source d’inspiration. Merci Doctrine de montrer en quoi l’avocat de demain va jouer un rôle clé sur ces sujets de société. A mon sens, celui de veiller à conserver et faire valoir l’irréductible singularité de chaque individu qui ne doit pas être résumé à un agrégat de données.

L'intelligence artificielle atteint tous les metiers. Le conseil constitutionnel vient de definir sa stratagie et va mener aussi des partenariats avec des chercheurs pour voir les apports de ces nouvelles technologies. L'IA va nécessairement interroger la pyramide des normes dont la constitution fait partie. Les sages vont devoir analyser la constitutionalite des regles regissant l'IA. Pour ce faire, il faut aporendre à connaitre les modèles d'IA.

Quand l’Intelligence Artificielle Redessine le Droit. L’intelligence artificielle s’invite dans le territoire du droit comme une force silencieuse et puissante, inaugurant ce que l’on pourrait appeler une “jurismatique organique”. La norme, arrachée à la fixité du texte, se fait mouvante, s’incarne dans la fluidité algorithmique ; elle n’est plus cette parole statufiée, mais une substance vivante, un langage constamment recomposé sous le regard calculateur de l’IA. Certes, le Parlement veille, se pose en garant, mais il devient le curateur plus que le créateur, laissant l’algorithme redessiner la norme au gré des variations sociales, assurant une parfaite hiérarchie des normes là où la main humaine échouait à maintenir une cohérence totale. Cette reconfiguration du pouvoir législatif n’est pourtant pas sans ombre. Dans cette alliance discrète entre l’IA et la loi, s’installe une forme nouvelle de contrôle, un contrôle qui n’exige plus la contrainte, car il anticipe, prescrit, et structure le social avant même qu’il ne se déploie. La norme se fait spectrale, disséminée dans l’architecture invisible de l’algorithme, qui façonne et réécrit la règle sans crier gare, avec une rapidité vertigineuse et une minutie sans faille. C’est la “gouvernementalité cybernétique”, où la souveraineté se dissout dans la logique de l’optimisation, où chaque acte devient une donnée maîtrisée, chaque geste une variable dans la trame serrée du prévisible. Ainsi, le droit se durcit en devenant malléable ; la loi, en cherchant à se conformer parfaitement à elle-même, à tout prévoir, risque de tout enfermer. La dissidence, la dissonance, l’imprévu sont pris au piège de cette normativité sans visage, où la machine efface peu à peu le lieu même du débat, la brèche de l’indécidable. Ce qui se joue alors, c’est la fin de la loi comme espace de l’ouverture, la transformation de la liberté en une silhouette mouvante, parfaitement contenue, cadrée par une rationalité implacable, déliée du politique, où l’humain, paradoxalement, voit sa souveraineté s’effacer devant cette loi trop parfaite, trop complète, qui se retourne contre lui comme un miroir aveugle. #IntelligenceArtificielle #DroitDigital #Légistique #TransformationJuridique #Gouvernance #ÉthiqueDuDroit #SouverainetéNumérique #InnovationsTechnologiques #FutureOfLaw #Réglementation

La confiance et le désengagement... fort intéressant... 🤔 Les utilisateurs d'IA conservent la responsabilité de leurs décisions, même dans un contexte d’automatisation. Comment encourager cette prise de conscience ? En favorisant la transparence des algorithmes, en sensibilisant aux limites de l'IA, en clarifiant les rôles et responsabilités, et en cultivant une culture de pensée critique et en développant la compétence éthique. https://lnkd.in/er-kfsjS

La confiance et le désengagement... fort intéressant... 🤔 Les utilisateurs d'IA conservent la responsabilité de leurs décisions, même dans un contexte d’automatisation. Comment encourager cette prise de conscience ? En favorisant la transparence des algorithmes, en sensibilisant aux limites de l'IA, en clarifiant les rôles et responsabilités, et en cultivant une culture de pensée critique et en développant la compétence éthique. https://lnkd.in/eePyuF38

📊La base de données des incidents d'IA - Bugs, dérapages et leçons à tirer Le futur de l’IA ne se fera pas sans règles ni garde-fous. Pour que la révolution intelligente profite au plus grand nombre, elle doit impérativement s’accompagner d’une démarche éthique et responsable. C’est précisément la mission du Responsible AI Collaborative, l’organisation derrière l’AIID, qui rassemble chercheurs, entrepreneurs et experts du monde entier. La base de données des incidents d’IA (AIID), est un véritable mémoire collective répertoriant les bugs, plantages et autres dérapages de l’IA lorsqu’elle est lâchée dans la nature. Tel un Guinness Book des foirages technologiques, elle recense déjà plus de 1000 cas, des plus anodins aux plus tragiques. https://lnkd.in/ddUj_7pt

Peut-on enseigner l’éthique à l’intelligence artificielle ? 🤔 L’article de Slate nous interpelle : OpenAI limite désormais les capacités de ses IA à tricher ou contourner les règles. Une démarche audacieuse, mais qui soulève une question centrale : l’éthique peut-elle être codée ? 👉 Pourquoi cela concerne toutes les entreprises : Dans un monde où l’IA devient omniprésente, les dérives potentielles ne sont pas qu’un problème technique. C’est une question de leadership. Intégrer l’éthique dans vos projets IA, c’est investir dans la confiance, la transparence et la durabilité. 💡 L’opportunité à saisir : Les entreprises capables de marier puissance technologique et responsabilité façonneront l’avenir. Et si l’éthique devenait votre avantage compétitif ? Et vous, comment votre organisation intègre-t-elle ces enjeux ? 💬 Partagez vos idées ! #IA #Éthique #InnovationResponsable #Leadership

Troisième séance de l'école d'été : "Cyberjustice et Intelligence artificielle : perspectives juridiques" Approche européenne de la cyberjustice de M. Harold Epineuse (Institut des études et de la recherche sur le droit et la justice) Cette introduction a permis de comprendre les enjeux et les défis de la cyberjustice en Europe, ainsi que les différentes approches et stratégies mises en place par les institutions européennes pour y faire face. Monsieur Harold Épineuse a également abordé les questions éthiques et juridiques soulevées par l'utilisation de l'intelligence artificielle dans le domaine de la justice, et a présenté les lignes directrices et les recommandations élaborées par les experts et les acteurs du secteur pour garantir un développement et une utilisation responsables de ces technologies. Enfin, il a été question de l'impact de la cyberjustice et de l'intelligence artificielle sur les métiers et les compétences des professionnels de la justice, et des pistes ont été proposées pour accompagner et former ces derniers dans ce contexte de transformation numérique. Karim Benyekhlef Valentin Callipel

𝐂𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞́𝐜𝐨𝐝𝐞𝐫 𝐥’𝐈𝐀 𝐞𝐧 𝟐𝟎𝟐𝟓 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐝𝐫𝐞𝐬𝐬𝐞𝐫 𝐥’𝐚𝐜𝐭𝐮𝐚𝐥𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐞 𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐭𝐞𝐜𝐡𝐧𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐞 𝐞𝐧 𝐯𝐨𝐢𝐞 𝐝𝐞 𝐛𝐚𝐧𝐚𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 ? Des échanges de haute volée nous ont donné quelques éléments de réponse, lors de la conférence qui s’est tenue hier, au Centre de culture numérique de l’Université de Strasbourg. Une fois encore, la complémentarité des visions entre les sciences (techniques, cognitives, et sociales) ont permis d’identifier d’où viennent les systèmes dits d’intelligence artificielle (Jean-Gabriel Ganascia) pour tenter de mieux saisir les transformations disruptives en cours, dans la pratique juridique (Aurélie KLEIN, Frédérique Berrod) et plus globalement dans les rapports individuels et collectifs du nouveau modèle de société qui se profile (Antoinette Rouvroy). Décoder l’IA, c’est surtout l’ancrer dans sa matérialité pour mieux questionner l’ensemble de ces interactions, en ce qui nous concerne, sur le plan de l’hybridation du droit : • La réduction du droit en des instructions traduisibles et exécutables par la machine, sous couvert de neutralité, conduirait inévitablement à la perte de toute sa dimension morale et au déni de son importance sociale (cf. Technoréalisme). • La dénonciation de la réglementation comme un frein à l’innovation, bien que recevable du point de vue de l’inflation normative, demeure critiquable pour celles et ceux qui comme moi, continuent à croire au droit comme l’un des garde-fou les plus précieux, pour contrôler les nouvelles formes de déterminismes qui défient nos démocraties (Sabine VAN HAECKE LEPIC , Ph.D). Mais alors comment opérationnaliser le rapprochement entre « réalité juridique et réalité algorithmique » ? Le droit ne saurait être la seule et unique réponse en ce qu’il trouve déjà ses limites face à un dispositif sociotechnique insaisissable et évolutif par nature (Pascal ALIX). Ce qui devient trop vertigineux pour la temporalité traditionnelle du droit est alors régit par l’intégration d’autres formes de normativité (des guides, recommandations éthiques et autres chartes de bonne conduite), ce qui implique une dissolution de son caractère prescriptif en la matière et interoge sur sa capacité à garantir un haut niveau de protection pour les citoyens de l’espace européen. Ces pistes de réflexion apportent une perspective concrète et bienvenue, notamment pour la jeune recherche, alors que l’intensification des narratifs imposés complique bien souvent notre capacité à faire preuve de discernement sur le sujet. Bref, un réjouissant temps de recul, loin des spéculations et des frénésies, pour inciter à s'adapter avec prudence et agilité. Un grand merci à Yannick Meneceur et à tout les brillants intervenants pour cette indispensable transmission, ainsi qu’à l’Institut des études et de la recherche sur le droit et la justice pour l’organisation et la qualité remarquable de cet événement.

Comparer en 30 secondes les modèles d’IA de Mistral, Anthropic, OpenAI et plein d’autres ✨ Le Pôle d’expertise de la régulation numérique a mis en ligne un comparateur d’ouverture de modèles d’IAG Concrètement, ça permet de comparer 21 modèles de génération de texte et d’images en fonction de leur degré d’Open Source C’est hyper pratique aussi pour se faire une idée du niveau d’éthique et de transparence des modèles d’IA et trouver le meilleur modèle pour son cas d’usage Ca ne remplace pas une analyse juridique mais c’est une première approche à partager avec les équipes tech 🧑💻 Besoin d’aide dans la gestion juridique et éthique d’un projet d’IA ? Contacte Acmai Avocat __ __ 👩⚖️ Je suis Clara, avocate en IA & Data chez Acmai J’accompagne les entreprises dans leur développement et leur déploiement de projets d’IA