Post de DOMAINE DES FLORETS

Quel constat faire de l'évolution des émissions de gaz à effet de serre en France en 2024 ? Un ralentissement préoccupant à l'aune d'une augmentation de 1,1% des émissions du trafic routier sur le dernier trimestre. D'où la nécessité de développer les transports publics pour décarboner les mobilités, surtout là où les trajets quotidiens en voiture individuelle restent trop fréquents faute d’alternatives, en périphéries et zones rurales. C’est dans ce contexte que les Services Express Régionaux Métropolitains (SERM) doivent prendre toute leur ampleur. Les SERM, une offre multimodale qui renforce la desserte ferroviaire en intégrant des services routiers Cars Express, ont un mantra précis chez Transdev : « le bon mode au bon endroit au meilleur coût ». Prenons l’exemple de ces Cars Express : le décalage entre l'offre ferroviaire et les besoins de nombreux territoires font de ce mode une solution clé des projets de SERM. Ils sont déployables rapidement et relient efficacement les territoires périurbains aux centres urbains, et ce en réduisant les émissions de CO2. Avec des itinéraires optimisés et une complémentarité avec le ferroviaire, ils incarnent une réponse adaptée aux besoins et aux flux de déplacements (notamment périurbains) de chaque territoire. Le choix des SERM fait le pari d'une intermodalité qui s'articule autour d'une transition écologique juste et la cohésion sociale et territoriale. Philippe TABAROT François DUROVRAY https://lnkd.in/egS8hMGa

L'infographie du mercredi 🔎 Les transports : 1er poste d'émissions de gaz à effet de serre en France. La voiture individuelle représente la moitié de ces émissions ! Provenance des émissions de gaz à effet de serre en France (2022) : - Transports : 32% dont les voitures : 68 millions de tonnes en équivalent CO² - Agriculture : 19% - Industrie : 18% - Bâtiments : 16% - Production d'énergie : 11% - Déchets : 4% - UTCATF (Utilisation des Terres, Changement d'Affectation des Terres et Foresterie) : -4% Sources : Haut conseil pour le climat d'après Citepa, Rapport Secten (2023) #debatlithium

Saviez vous que le transport de marchandise représente 10 % des émissions mondiales de CO₂, mais que chaque mode impacte différemment notre planète ? 𝐐𝐮’𝐞𝐬𝐭-𝐜𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐆𝐄𝐒 ? 🤔 Les gaz à effet de serre (GES), principalement issus de la combustion d’énergies fossiles, sont responsables du réchauffement climatique. Leur réduction est cruciale pour limiter les impacts environnementaux. 1️⃣ Répartition des émissions mondiales de l’énergie par secteur Le transport représente 24 % des émissions mondiales de CO₂. Cela inclut les émissions du transport de passagers (55%) et de marchandises (45%). 2️⃣ Répartition des tonnes-kilomètres (t-km) dans le monde Le transport maritime couvre environ 70 % des échanges mondiaux en t-km. Le reste est réparti entre le routier, ferroviaire et aérien. 3️⃣ Répartition des émissions de CO₂ dans le transport de marchandises Bien que 70 % des marchandises mondiales soient transportées par voie maritime, c’est le transport routier qui génère la majorité des émissions de CO₂ dans le fret, avec 66 %. Connaissiez vous ces ordres de grandeur ? Comment optimisez vous vos modes de transport pour réduire les émissions ? #LogistiqueVerte #GES #TransportDurable #TonnesKilomètres #SupplyChain"

Quelques ordres de grandeur supplémentaires, pour bien saisir les enjeux de la décarbonation du transport routier : * 100 km en camion 40 Tonnes Semi remorque => environ 30 litres de Gasoil * pour chaque litre de Gasoil = 2,68kg de CO2 (on a souvent du mal à comprendre que les 850g de gasoil d'un litre puisse générer 3,15 fois son poids en CO2... et oui chaque atome de carbone se combine à 2 atomes d'oxygène de l'air) * 1 km en camion 40 Tonnes Semi remorque => environ 0,8kg de CO2, plus facile de retenir 1kg * Dans un litre de Gasoil on a environ 11kWh (1 aspirateur qui fonctionne pendant 11 heures) * 30 litres de Gasoil => 330 kWh de brûlés * quand on passe à l'électrique, le même semi remorque ne consomme que 100kWh / 100 km, soit 3,3 fois moins. Cela nous rappelle à quel point le moteur à explosion n'est pas efficace. Il n'a existé que grâce aux combustibles fossiles, quasi gratuits.

🚨 Je vous dévoile mon chiffre d'affaires 2024 ! 🚨 ⬇️⬇️⬇️ Non, vous n'aurez pas les euros , mais des tonnes de CO2e calculées à travers les Bilans Carbone réalisés 😜 Cet indicateur me paraît plus pertinent pour suivre "l'impact" de mon activité. En la matière, 2024 est une très belle année pour moi, avec près de 50 000 tonnes de CO2e calculées. 50 000 tonnes, c'est beaucoup ? ➡️L'équivalent de l'empreinte carbone annuelle moyenne de 5 000 Français ➡️Environ 25 000 AR Paris New York en avion ➡️L'équivalent de 5 500 tours du monde en voiture Rêvons un peu et imaginons que mes clients réussissent à réduire leurs émissions de 5% en 2025, et notre travail commun aura permis la réduction de 2 500 tonnes de CO2e. On garde le cap pour 2025 ! 💪🏻

📣 "Les émissions de gaz à effet de serre liées au transport ont elles augmenté de 2,9 Mt CO2e en 2022, soit une hausse de 2,3% entre 2021 et 2022 : en cause, le transport routier et le secteur aérien repartis à la hausse suite au Covid [...] " Re découvrez l'article dédié à la mobilité durable 👇

🚛 "Le transport est le secteur le plus polluant en France. Malgré l’urgence climatique, ses émissions de gaz à effet de serre peinent à baisser durablement." 🚚 "Pour les entreprises spécialisées dans le transport et la logistique, réaliser une transition bas-carbone tout en restant compétitif est un défi majeur." 🌍 "Au sein des sous-secteurs pris en compte, le transport routier est de loin le plus gros émetteur de GES. Les gaz émis par les véhicules particuliers représentent notamment plus de la moitié des émissions totales des transports." 🔎 "Pour atteindre les objectifs nationaux de réduction des émissions, différents chantiers doivent être menés conjointement à des progrès importants en matière de sobriété énergétique" 🎯 "La décarbonation de l’énergie consommée par les véhicules et l’adaptation des infrastructures associées ; L’amélioration de la performance énergétique des véhicules ; La maîtrise de la croissance de la demande ; Le développement du report modal ; L’optimisation de l’utilisation des véhicules." #RSE #PME #durable #mobilité

La #logistique représente aujourd'hui 10% des émissions de CO2 en France. C'est l'activité qui a connu la plus forte hausse de ses émissions depuis 1990 et cette tendance se poursuit avec +13% de hausse de la demande entre 2019 et 2050. Il est donc nécessaire de structurer les actions pour atteindre la décarbonation via la nouvelle feuille de route dévoilée à l'occasion d'un comité exécutif logistique le 21 novembre 2024. Tout comprendre de feuille de route logistique et transport de marchandises 🚢⤵️ François DUROVRAY | DGITM - Direction générale des infrastructures, des transports et des mobilités

Le report modal, une priorité dans la feuille de route de l'État : 🎯 Objectif à 5 ans : - Doubler la part du ferroviaire 🚆 - Augmenter celle du fluvial de 30 % 🚢

Le secteur des transports est le deuxième pôle d'émission de gaz à effet de serre en France, après les produits importés (les émissions desquels proviennent surtout de leur production, bien davantage que du fait de les importer). Il s'agit donc d'un sujet central lorsqu'on parle de décarbonation. Si l'électrification de la mobilité représente une élément de solution, ça ne suffira pas à aligner le secteur des transports sur l'objectif de neutralité carbone que la France s'est fixé. En effet, les véhicules électriques ne sont pas "zéro carbone" même s'ils émettent significativement moins de gaz à effet de serre sur le cycle de vie que leurs équivalents thermiques. Ensuite, leur déploiement massif peut entraîner des tensions sur certains métaux (l'industrie minière ayant une grande inertie) : lithium, nickel, cuivre, cobalt... Pour décarboner la mobilité, une action concertée sur plusieurs plans est donc nécessaire : - réduire le besoin de mobilité : cela passe par plusieurs leviers comme la promotion du tourisme local, des modifications d'urbanisme visant à rapprocher les lieux de vie, de travail et de consommation, des efforts de la part des entreprises présentes partout sur le territoire pour optimiser l'implantation géographique de leurs salariés, etc. ; - développer les mobilités alternatives à la voiture : transports en commun, pieds, vélo, etc. tout en ayant conscience que sur ce plan, les solutions sont nécessairement locales. Ce qui est envisageable dans une grande ville ne l'est pas nécessairement dans une ville petite ou moyenne, ou à la campagne par exemple ; - améliorer l'efficacité énergétique de la mobilité (par la réglementation, des incitations économiques, etc.) : allègement des véhicules, amélioration de leur aérodynamisme, promotion du covoiturage, etc. - changement de vecteur énergétique : électricité pour l'essentiel de la mobilité routière, biogaz pour certaines applications de mobilité lourde (bus, navires...), biocarburants et carburants de synthèse (aviation)... Notons qu'il ne s'agit pas d'une carte au choix mais d'un menu. L'ensemble de ces pistes doivent être poursuivies en parallèle. Ainsi, en prenant l'exemple du transport aérien, on peut décarboner certains vols par des carburants de synthèse, mais le coût de ces carburants et la disponibilité de l'électricité bas carbone nécessaire pour les produire contraint très fortement les volumes qui seront disponibles dans les prochaines décennies. Développer des carburants aéronautiques bas carbone est nécessaire mais cela ne suffira pas (et de loin) à décarboner le secteur aérien, qui ne pourra l'être qu'en réduisant parallèlement la demande de mobilité, en développant les alternatives, et en continuant à améliorer l'efficacité des avions. Graphique : CGDD