Post de Dominique Bucas

📷 17 février 2008, l'équipage du patrouilleur La Tapageuse, autour de son commandant, le lieutenant de vaisseau Justin Peltier, dans le Pacifique 🏝 (photo Guillaume Fallourd) 👮♂️ Question pour les plus érudits... Quel est le numéro des tenues portées ce jour-là pour la photo ? ⚓ La Tapageuse est la 10ème unité de la série des dix patrouilleurs de la Marine nationale française du type P400 destinés aux tâches de protection des zones économiques exclusives ou de service public. 🌊 Un patrouilleur de type P 400 est un bâtiment fiable et robuste, capable de conserver une vitesse élevée par mer formée et doté d'une grande endurance. Il dispose d'une grande capacité de transport : un poste de 20 passagers et deux soutes marchandes totalisant 35 m³. Sa vaste plage arrière permet des hélitreuillages ou des embarquements de matériels en pontée. Son armement est adapté à ses missions. 🏝 Son port d'attache a été Papeete pendant son service actif et sa ville marraine Saint-Lô. Le 14 mai 2012, elle quitte la Polynésie française pour être rapatriée à Brest via le canal de Panama pour être retirée du service actif. 🇨🇮 Connaissez-vous la suite complexe de son histoire ? Un indice, elle est depuis peu ivoirienne... 📖 Les P400 : https://lc.cx/jIhUIV . Source Net marine, Wikipedia, Défense

Deux nouveautés philatéliques autour de l’Armée de l’Air et la Sécurité Civile

Celles et ceux qui peuvent faire quelque chose allez y merci Jean-Paul HELLEQUIN COMMUNIQUE CGT DES MARINS DU GRAND OUEST Landerneau le 31 juillet 2024 UNE LUEUR D’ESPOIR POUR LES MARINS DU « SHTANDART » ? Le Syndicat CGT des Marins du Grand Ouest apprend ce 31 juillet 2024 avec une certaine satisfaction : -« que les Marins inoffensifs et de Paix du voilier « SHTANDART » ont pu escaler en Espagne pour une escale technique, le temps de refaire les niveaux, de l’eau et quelques vivres. Puis de ressortir des eaux territoriales Espagnoles, car pas les bienvenus ! La CGT des Marins du Grand Ouest dénonce une fois encore cet acharnement et ces injustices contre le Commandant « Vladimir MARTUS » et son Equipage ! Il faudra bien que tôt ou tard cette décision venue des technocrates de Bruxelles soit remise en cause et que chaque Etat reprenne la liberté de laisser accoster ce navire « SHTANDART » qui ne représente aucun danger ! -« Ces Marins sont-ils responsables de cette guerre » ? -« Ces Marins sont-ils dangereux pour les ports qui les accueillent, et les populations » ? -« Le pavillon des Iles Cook est-il banni lui aussi des eaux Européennes » ? -« Les navires de Sociétés Allemandes sont-ils interdits eux aussi des eaux Européennes, sous prétexte que son Commandant soit Russe » ? Vous trouverez en ligne sur https://lnkd.in/ew8-79X les communiqués sur ce sujet incompréhensible pour un Syndicat Maritime tel que le nôtre qui est aux côtés des Marins du Monde tout au long de l’année, y compris de Marins Russes et Ukrainiens qui naviguent sur les mêmes navires ! –« Serions-nous devenus de simples spectateurs d’un racisme anti-Russe, ce que refuse la CGT des Marins du Grand Ouest , alors que ce navire n’a plus de lien avec la Russie, même pas le Pavillon depuis le printemps 2024 afin de satisfaire quelques excités, qui n’en ont rien à faire des Marins qui se trouvent à bord. -« Aucune Escale ne serait même possible, y compris en cas de besoin d’assistance technique, qui sont celles et ceux qui osent et prennent de telles décisions ? ce seraient-ils enfin aperçus de la gravité de ces déclarations « phantasmatiques » « insensées » et « dangereuses » ! Pour la CGT des Marins du Grand Ouest qui a assisté à la conférence de presse organisée le 16 juillet 2024 par la Commandant du »SHTANDART » Vladimir MARTUS , soutenu par des Equipages de navires présents sur la Fête Maritime de Brest et quelques autres personnes, -« nous avons compris que nous n’avions pas à faire à des Gens dangereux » ! Nous maintenons plus que jamais notre soutien à ces Marins (communique du 11 juillet 2024). Pour la CGT des Marins du Grand Ouest les fêtes Maritimes doivent être ouvertes à tous les Marins, quel que soit leur Nationalité et le Pavillon du navire, serait-il Russe ! Pour le Syndicat CGT des Gens Marins du Grand Ouest Jean-Paul HELLEQUIN Secrétaire-Adjoint et Porte-Parole C/C : SGMer, Secrétaire d’Etat à la Mer

Voilà qui est fait ! Le Parlement néerlandais a avalisé, ce 11 juin, l’acquisition des quatre sous-marins de type Blacksword Barracuda du Français Naval Group, pour remplacer les sous-marins de la classe Walrus actuellement en service dans la Marine néerlandaise. Le dernier obstacle pour que la commande officielle, est dorénavant le recours juridique porté par TKMS devant la cour de La Haye, et qui doit être jugée le 26 juin. Si les parlementaires bataves font majoritairement confiance à l’offre française, il n’en demeure pas moins vrai que certaines des interrogations qui ont émergé lors des débats, méritent une prise en compte proactive de la part de Paris, et de l’industriel français. En particulier, la question du partage de l’activité industrielle avec l’industrie navale néerlandaise, et plus spécifiquement avec Damen, représente un point particulièrement sensible et clivant, qu’il conviendrait de traiter avant que le nouveau gouvernement de La Haye, prenne les manettes du pays. À ce sujet, la Marine néerlandaise a lancé, il y a peu, l’étude préalable d’une nouvelle frégate antiaérienne lourde, inscrite sur un calendrier proche de celui qui va s’imposer à la Marine nationale pour remplacer les frégates Horizon de la classe Forbin. Dans ce contexte, serait-il pertinent, et efficace, pour la France, comme pour Naval Group, de rejoindre le programme néerlandais confié à Damen, pour réduire les couts de developper d’une nouvelle frégate de defense aérienne française, et pour donner aux autorités néerlandaises, des garanties de coopération pertinentes pour son industrie navale, sur le moyen et long terme ?

Dans les années 90, la marine britannique était encore la 3ème mondiale avec, en particulier, 2 porte-aéronefs et 30 sous-marins. Elle n’est plus aujourd’hui que la 5ème révélant une modification des équilibres géostratégiques même si le tonnage sur lequel se basent ces « classements » ne traduit nullement la capacité opérationnelle de chacune des marines. Pour autant, la crise budgétaire de 2008 et les baisses de budget (- 8% en 2011) avaient déjà conduit aux premières « ruptures capacitaires » britanniques, avec l’arrêt de son programme de renouvellement des aéronefs de patrouille maritime. La période 2018-2020 avait pu apparaitre comme une forme de renouveau, avec le retour dans le club des marines dotées de nouveaux porte-aéronefs, malgré un format de la flotte sous-marine arrêté entre temps à 7, dont 4 dédiés à la dissuasion. Mais, dans le même temps, avaient commencé à se faire jour les difficultés de recrutement et de fidélisation, conséquences des choix budgétaires précédents. A ces difficultés RH qui perdurent, se sont ajoutées progressivement celles attachées à l’entretien des flottes sous-marine, de surface et d’hélicoptères. Aujourd’hui les conditions économiques entrainent des inquiétudes, sur l’avenir des « Prince of Wales » et « Queen Elizabeth » (que leurs noms protégeraient peut-être si la décision ne devait être prise par des britanniques). Il faut leur souhaiter que l’incendie sur le chantier naval de leurs sous-marins survenu hier n’ait également pas de conséquences pour leur flotte sous-marine. https://lnkd.in/dj4nSBJ3 Dans le contexte aujourd’hui avéré (annoncé depuis longtemps…) d’une remontée brutale des tensions en mer, de l’importance des flux maritime pour l’Europe, il est utile de rappeler qu’une marine se construit, quel que soit son format, par des choix de long terme…sur les équipements comme pour ce qui concerne le personnel (une décision pèse empiriquement une dizaine d’années dans ce domaine). C’est l’intérêt d’une programmation militaire qui, hors quelques ajustements annuels, doit donner la feuille de route et les ressources pluriannuelles pour construire et entretenir l’outil militaire de l'Etat, au service de l'action du politique. #espritdequipage #leadership #management

#éphéméride 📷 24 septembre 1916, marin du cuirassé Courbet, observant le compas de navigation tribord. (Photo Amédée Eywinger) ⚓️ Notez la présence de sa baïonnette au ceinturon, baïonnette française Berthier 1892 améliorée model 2 ? 🌊 Dans le port de Toulon, lieu de transit de matériel militaire et de troupes à destination ou au retour du front d’Orient, des navires des forces navales françaises sont en cale sèche pour réparation, d'autres à quai en attente de chargement ou dans la rade pour s’entrainer au combat. Le cuirassé "Courbet" mouille dans la rade. A bord, des matelots vont et viennent sur le pont. "Embarquement des obus". Une péniche vient faire le ravitaillement en obus. Ceux-ci sont hissés par palan à bord du cuirassé. "Le départ". Les cuirassés quittent la rade pour effectuer un entrainement au combat. "Tirs sur but fixe". Les navires font des exercices de tir en mer. 📷 Bien plus : https://lnkd.in/e8Hk7j9C . Réf. : SPA 32 E 1389 Sources : ECPAD/Défense, Mg Ministère des Armées Marine nationale

[#GrandOralCESM ] 🧠 Vous avez planché sur la question : « Quels étaient les principaux défis auxquels la marine française a dû faire face au début de la Première #Guerre mondiale ? Comment la marine française a-t-elle contribué à la victoire de la bataille de la Marne en 1914 ? » 🔎 Voici nos éléments de réponse : Au début du conflit, la Marine française a dû faire face à plusieurs défis de taille : ➡ Un déclin relatif par rapport aux flottes britannique et allemande, en raison d'hésitations dans la politique navale française et d'un retard industriel. ➡ Un manque d'homogénéité dans ses navires, ce qui affectait sa capacité opérationnelle. ➡ Un engagement sur deux fronts : en Méditerranée face à la menace austro-hongroise en Méditerranée et à terre en appui des opérations terrestres avec ses canons d'artillerie. Cependant, la Marine française a joué un rôle crucial dans la victoire de la bataille de la Marne en 1914 : ➡ Grâce à l'utilisation de ses canons à longue portée, réaffectés pour des opérations terrestres : la Marine a renforcé la défense de Paris. ➡ Ces canons marins ont contribué à repousser les troupes allemandes lors de la bataille décisive, devenant un élément déterminant pour la défense de la capitale et la victoire alliée. ⚓ Il faut aussi évoquer le rôle des fusiliers marins dont la brigade nouvellement formée, en août, sous les ordres de l’amiral Ronarc’h, a été aussitôt engagée dans la protection de la capitale au moment de la #bataille de la Marne avant de rejoindre en urgence le front des Flandres. Les fusiliers marins s’y sont notamment distingués dans la bataille de Dixmude du 16 octobre au 10 novembre durant laquelle 6 500 #marins avec 5 000 Belges et 1200 tirailleurs ont vaillamment tenu face à 40 000 #soldats allemands. Cette bataille a démontré le courage et la détermination des fusiliers marins, qui ont contribué à ralentir l'avancée allemande sur le front occidental et dans la « Course à la mer ». Sources : Etudes Marines Hors série n°11 "La Marine dans la Grande Guerre » 👉 https://lnkd.in/efD6Rc6P « Les Demoiselles aux pompons rouges », Benjamin Massieu chez Pierre de Taillac #Histoire #Dixmude #bataille #guerre #brigade #combats   Marine Nationale Ministère des Armées Musée de la Grande Guerre

#defense / Marine Nationale L’outil de veille du groupe Ouest France #panorapresselemarin permet de suivre l’actualité maritime. Contactez-moi pour le découvrir

J'avais dit qu'un jour ou l'autre, ce format allait cesser d'être consacré à tailler des croupières aux Anglais, c'est désormais chose faite avec cette "Unpopular opinion" : "les Anglais ont bien fait de couler la flotte française à Mers el-Kébir le 3 juillet 1940", que j'assume et que je défendrai mordicus. Il ne s'agit évidemment pas de remettre en cause le drame que ça a été pour la Marine française et pour les 1300 morts de l'attaque, mais de déboulonner un peu le mythe encore prégnant de "la trahison anglaise", quand il est manifeste à l'observateur honnête que les Anglais n'avaient pas vraiment le choix, quand on met sur la balance l'attitude incertaine des Français (notamment pour de très bonnes raisons, le moment était incertain), et le risque démentiel qu'aurait été le fait de voir passer la flotte française aux mains de l'Axe. J'ajoute que cette idée d'une trahison, ou au moins d'une attaque inutile, s'ancre sur deux éléments plus que discutables : - La conviction de la Marine française non seulement de ne pas avoir été défaite en 40, mais qu'elle aurait pu largement faire face et donc de ne pas avoir à se comporter en vaincus — ce qui est plus que discutable, et surtout hors de propos - L'histoire rétrospective qui postule que puisque la flotte s'est sabordée en 42 à Toulon, elle l'aurait fait sans doute en 40 aussi si les navires allaient passer aux mains allemandes, ce qui est tout à la fois incertain (c'est donner beaucoup de crédit à un corps des officiers qui était loin d'être très clair), absurde (le contexte n'était pas le même) et hors de propos si on se place du point de vue anglais du moment. Le format est là pour créer du débat, donc on peut y aller — mais ce que je viens de pointer (en plus de ce qu'il y a dans l'épisode) me paraît difficilement discutable.