Post de Dominique BURGUIERE

#OseraiJe ? « Rien n'est plus puissant qu'une idée dont l'heure est venue. » #VictorHugo Avons-nous conscience des transferts de #consommation en cours ? Le chiffre d’affaires réalisé en France par les « #GAFA », comme par les leaders américains de l’#alimentaire, croît sans discontinuer, nourrit par une consommation soutenue elle-même, par la #dépensepublique de moins en moins financée et de plus en plus coûteuse. Ces vainqueurs contribuent très peu au financement de notre système de #solidarité, qui pour subsister, asphyxie de plus en plus les acteurs économiques nationaux. Notre #pays qui a délégué à #Bruxelles le soin de réguler ces dérives, ne peut quasiment plus décider de se protéger, d'une façon ou d'une autre. Pire nous assistons impuissant au dépeçage régulier de nos #fleuronsindustriels. Pour compléter ce lugubre tableau les #centralesd’achats s’internationalisent et s’expatrient, amplifiant les phénomènes de #concentration, trop rarement au bénéfice des #groupesindustrielsfrançais. Pourtant la conséquence de cette logique économique est simple, la consommation de valeurs importées, financées par de la #dette également étrangère de plus en plus coûteuse nous conduit inexorablement dans une impasse #sociale dramatique. La situation exige un tel courage pour en modifier la spirale infernale que seul un sursaut #populaire peut en modifier le cours ! Le #Politique ne précède pas l’#opinion, il l’accompagne… Plusieurs initiatives naissent ainsi pour contrecarrer cette néfaste perspective, que ce soit des #marques telles « C'est qui le Patron ?! La Marque du Consommateur » ou des réseaux comme le nôtre ; écomiam. Mais le plus important demeure la dynamique portée par le #consommateur lui-même qui décide par ses choix de participer ou non à cette nécessaire reconquête de #souveraineté. Cher réseau, ne pensez-vous pas que l’heure est venue ? ! Christophe Vasseur Kim Le Tallec Cédric Bouchend'homme Arnaud FERELLEC Hélène MORIN Pauline Sauvaget Ministère de l'Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt Ministères Économiques et Financiers Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères

SÉNÉGAL: LA DÉCISION DE SUSPENDRE L'EXPORTATION DES GRAINES D'ARACHIDE EST-ELLE VRAIMENT OPPORTUNE? Selon le Ministre en charge de l'agriculture, à compter du 15 Novembre 2024, toute exportation de graines d'arachide est suspendue jusqu'à nouvel ordre. Pour l'économiste que je suis pourtant convaincu de la nécessité d' industrialiser nos economies, cette décision est discutable pour deux raisons 1 Les capacités industrielles dans le secteur semblent pour le moment insuffisantes pour traiter toute la production estimée officiellement à 1 million de tonnes. Des corrections techniques et managériales sont nécessaires pour rendre compétitives des unités longtemps paralysées par une gestion gabégique truffée de politique. 2 Il faut, dans une phase transitoire et ce en attendant de réhabiliter l'outil industriel, permettre aux millions d'agriculteurs sénégalais de vendre une partie de leur production au plus offrant Les stratégies de lutte contre la pauvreté en milieu rural l'exigent. LES MESURES D'ACCOMPAGNEMENT 1 En fonction des capacités industrielles effectivement réhabilitées, il peut être envisagé la possibilité de réserver dès cette campagne des quotas à l'usinage national 2 L'État pourrait relever le prix d'achat officiel au producteur quitte à envisager la possibilité de subventionner les industriels performants sur la base cependant d'un cahier de charge exigeant notamment la vente des quantités d'huile produites sur le marché national 3 Vivement un État responsable qui actionne ses réseaux diplomatiques pour déclencher des commandes extérieures CHANGER ENFIN DE VISION Force est de constater que les contraintes sont nombreuses. Un pays comme le Sénégal a vu depuis les indépendances son secteur industriel péricliter au point de devenir marginal. Plusieurs facteurs expliquent cette désindustrialisation 1 L'absence d'accompagnement des pouvoirs publics 2 Le peu d'intérêt accordé par le secteur privé à une activité de transformation pénible, capitalistique et peu rentable à court terme. 3 Le déficit de financement causé par un système financier peu tourné vers les activités à risques. 4 Dans 25 % des pays du continent, l'existence d'une monnaie forte qui gêne considérablement les exportations 5 Les sempiternelles problématiques de gestion exacerbées par un environnement culturel local inquisiteur et par l'impunité. Beaucoup de réformes sont nécessaires pour garantir une industrialisation de qualité L'option d'une industrialisation coûteuse pour la société tend à privilégier une petite classe de managers politico-bourgeois incompétents et peu sensibles à l’intérêt général au détriment de millions d'agriculteurs Les précisions faites sur la question par le Premier Ministre sont rassurantes. Il ne s'agit pas en effet de stopper net les exportations mais de mieux organiser celles-ci au travers de la SONACOS en ayant en perspective de satisfaire d'abord les besoins nationaux. Magaye GAYE Économiste Ancien Cadre de la BOAD

𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐕𝐈𝐋𝐋𝐄 𝐀𝐔 𝐂𝐇𝐀𝐌𝐏 : 𝐔𝐧𝐞 𝐫𝐞𝐟𝐥𝐞𝐱𝐢𝐨𝐧 𝐬𝐮𝐫 𝐥‘𝐚𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫 𝐚𝐥𝐢𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐂𝐨̂𝐭𝐞 𝐝‘𝐈𝐯𝐨𝐢𝐫𝐞 𝑷𝒂𝒓 Karim_Ouattara, 𝑫𝑮𝑨 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑳𝑶𝑵𝑨𝑪𝑰 ᴘᴜʙʟɪᴇ sᴜʀ ғᴀᴄᴇʙᴏᴏᴋ ʟᴇ 12 ᴀᴏᴜ̂ᴛ 2024 La question de la cherté de la vie est souvent débattue, mais combien d'entre nous se demandent réellement qui doit produire ce que nous consommons quotidiennement ? Alors que la population se concentre de plus en plus dans les villes et sur les réseaux sociaux, une interrogation s'impose : 𝐪𝐮𝐢 𝐯𝐚 𝐧𝐨𝐮𝐫𝐫𝐢𝐫 𝐪𝐮𝐢 dans ce contexte d’exode numérique et urbain ? L'Afrique, et plus particulièrement la Côte d'Ivoire, doit impérativement poser les bonnes questions face à cette tendance. Au lendemain du défilé grandiose marquant le 64e anniversaire de l’indépendance ivoirienne, il est utile de se rappeler les paroles du président Alassane Ouattara. Lors de son discours, le président a insisté sur la nécessité d’augmenter la production, notamment en ce qui concerne les produits vivriers. Il a également souligné l'importance de renforcer la chaîne logistique et de favoriser la mise sur le marché de produits transformés localement, comme partie intégrante de la lutte contre la vie chère. Alors que les débats font rage sur les réseaux sociaux et les plateaux de télévision, une réalité s’impose : les propriétaires de plantations façonnent l’avenir économique du pays. Dans dix ans, alors que la population ivoirienne atteindra 37 millions d'habitants, ceux qui auront investi dans les terres agricoles pourraient bien être les nouveaux riches de la Côte d'Ivoire. 𝐀̀ 𝐛𝐨𝐧 𝐞𝐧𝐭𝐞𝐧𝐝𝐞𝐮𝐫, 𝐬𝐚𝐥𝐮𝐭 !

🌾 L’agriculture est toujours largement soutenue par les gouvernements / Les prix élevés font pourtant qu’il est moins nécessaire d’aider le secteur Les niveaux records de soutien au monde agricole ne sont plus, l’OCDE (OECD-OCDE) avance néanmoins dans une étude portant sur 54 pays sur la période allant de 2021 à 2023, que la pandémie a modifié la donne. Les transferts à ce secteur ont certes diminué depuis le pic de 2021, ils n’en demeurent pas moins largement plus conséquents qu’avant la crise sanitaire. ➡ https://lnkd.in/exP2_gAd

La RDC est très connu dans le monde comme étant l’un des pays spectaculairement riche dans le sol et le sous-sol à cause des ces différentes ressources, avec des terres inexploitées mais seulement à cause d’un PIB faible, un taux d’importation très élevé au taux d’exportations, le secteur qui même devrait fructifier ces riches ce secteur est casi inexistant à savoir le secteur d’agriculture, par manque d’industrialisation beaucoup se voient dans l’obligation d’exporter rendant ainsi l’économie congolaise dépendant de ce flux. En effet c’est en tenant compte de tous ce ces écueils qu’en jeune congolais conscient du grand danger qui nous penance prends l’initiative de rendre industrielle ce secteur en ayant comme cheval de bataille la transformation et la fusion des épices d’où la naissance de l’entreprise Relish Industry. Une entreprise au cœur des défis majeurs , tel que le défi sociale, économique et même sanitaire mais grâce au savoir et savoir-faire de son fondateur, un tout premier produit est le fruit d’un travail intense, Le MasterMix qui est un assaisonnement purement bio et polyvalent quant à son usage ( viande, poisson et volaille). Ce produit répondras au problème principal lié à la santé de l’Homme car notre société est bombardé par des produits avec des additifs chimiques utilisé au quotidien de service culinaire nuisibles à notre santé qui en soit sont des bombes à retardement , ce produit (MasterMix) est le mélange de 10 épices bio produit localement.

LES ERREMENTS DES POLITIQUES ÉCONOMIQUES EN AFRIQUE ILLUSTRATION Regardez ce bonhomme sur la photo, il a l'air très préoccupé. À force de labeur, il a développé ce verger de mangues qui produit abondamment mais hélas, il n'a pas les moyens de les transformer pour nourrir correctement sa famille et assurer l'éducation de ses enfants. La faute à de mauvaises politiques économiques et à un accès difficile au financement. Sans transformation, ses mangues pourrissent et le privent de revenus essentiels Voilà un exemple de problématique liée à la  transformation des matières premières en Afrique. Les pertes post-récolte atteignent au Sénégal parfois 40 % soit un manque à gagner de plus de 100 milliards de FCFA. . Pourtant une bonne politique de conservation et de transformation aurait pu permettre de relever les défis liés à l'insécurité alimentaire, au chômage en milieu rural et à la faiblesse des exportations.. Les rapports économiques estiment le coût d'installation d'une unité moyenne de transformation à environ 70 millions de francs CFA (environ cent mille euros ) ce qui est largement à la portée du secteur privé, à fortiori de l'État Nos préoccupations 1 Que fait le secteur privé devant une situation aussi inacceptable? Pourquoi préfère t-il investir dans des secteurs de rente comme le foncier, la construction, le placement financier et les spéculations à court terme? 2  Où est l'État, si fier de son budget chiffré à des milliers de milliards de francs CFA et qui se complait toujours dans un rôle irresponsable de simple organisateur administratif de la vie économique? Sans la moindre compassion par rapport à cette détresse humaine? Clamant haut et fort partout que son rôle n'est point de s'investir dans le financement de l'activité Économique? 3 Pourquoi continuer à importer des jus de fruits venant du Moyen-Orient et de l'Europe fortement constitués de produits chimiques et vendus chers en Afrique alors que cette dernière dispose de produits naturels riches au plan sanitaire comme la mangue, l'orange l'ananas, le bissap, le bouye, le ditakh, qui gagneraient à être transformés et exportés 4 Comment comprendre que des dizaines de millions d'euros soient versés chaque année sous forme de bourses familiales d'assistance à des populations démunies  alors que ces dernières ne demandent qu'à être soutenus dans leurs activités économiques? L'Afrique doit se ressaisir Pour le Sénegal on peut envisager ce qui suit: 1 L'Etat amène temporairement  en portage de l'argent frais en attendant que le secteur privé "se réveille" 2 Gestion logistique confiée à l'armée 3 Gestion d'entreprise par appel à candidature 4 Obliger les multinationales qui investissent dans le pays à contribuer au financement des activités de conservation et de transformation 5 Réorganiser le secteur privé autour des vrais hommes d'affaires er le soutenir 6 Appeler la Banque Centrale à plus de souplesse dans la politique monétaire et de financement des PME Magaye GAYE

Oserai Je ? La bonne conscience n’y suffira pas ! Toute la classe politique française contre les accords avec le #Mercosur…. Ma modeste expérience m’a appris, souvent à mes dépends, que les #Politiques ne gèrent pas les problèmes en tant que tels, mais leur image par rapport à ces problèmes… Les #agriculteurs resteront à nouveau bien seuls face aux effets délétères des flux d’#importation exonérés de droits de #douane à venir. Au risque de plomber encore un peu plus l’ambiance, je voudrai alerter sur l’effet désastreux que produira cette offre sur les #marchés lorsqu’elle se combinera avec les appels d’offre à l’échelle #européenne. Qui pourra rivaliser avec des #nuggets de poulet produits à partir de #viandebrésilienne transformée en Roumanie ? Qui peut croire une seconde que nos #Distributeurs nationaux résistent longtemps à la possibilité de massacrer les #prixdevente des produits en optimisant ces « convergences » de destruction de valeurs ? Nous pouvons compter sur les talents de #communicant des uns et des autres pour pleurer sur le sort des acteurs économiques sacrifiés, sur les plateaux de télévision. Décidément la #criseagricole nous donne l’occasion de penser sérieusement sur l’évolution de notre société. Plus particulièrement de faire le tri entre les errements des décisions idéologiques de nos représentants politiques, prises au nom de l’écologie et leurs effets: L’électricité européenne de plus en plus émettrice de CO2 avec la réouverture des centrales à charbon et bientôt de la viande qui fera le tour du monde avant d’arriver dans nos assiettes. Alors ne nous trompons pas, le combat des agriculteurs est le nôtre et celui des #générationsfutures, simplement parce que le bon sens est de leur côté pas des #élites obsédées par leur image ! Comme la bonne conscience n’y suffira pas, écomiam s'emploie concrètement et quotidiennement, modestement, à défendre les intérêts des #filièresagricolesfrançaises. Je vous joins la chronique d’Emmanuelle Ducros sur Europe 1 de ce jour qui présente parfaitement la situation agricole à date. https://lnkd.in/eeE9dWR8

En 1992, les associations de défense des paysan.nes et des syndicats agricoles s’unissent pour créer Solidarité Paysans. 🌱 La raison ? À partir des années 1970, les premières crises énergétiques pèsent sur les coûts de production des agriculteurs alors même que leurs prix de vente ne cessent de baisser 📉 Le modèle d’une agriculture industrielle pousse toujours plus à l’endettement par l’achat de matériel nouveau et l’agrandissement des fermes alors que leur revenu ne cesse de baisser. ✊Les premières luttes paysannes explosent dans toute la France afin de contester ce système et ses conséquences sociales et environnementales. 🔊 Des luttes paysannes à l’émergence du droit, les agriculteurs prennent enfin la parole.

Les revendications paysan.nes sont compatibles avec les limites planétaires : ep 1, le commerce international 🌍 Le malaise est réel dans un métier où les revenus et les conditions de travail sont bafoués par un système dysfonctionnel qui les empêche de vivre dignement. ❌ Contrairement à ce que veulent faire croire les dirigeants de certaines organisations bien plus éloignées des agriculteur.ices que ce qu'ils veulent laisser croire, peu des revendications sont liées aux normes écologiques... L’une est intéressante pour le #climat : l’abandon des projets d’accord de libre-échange, au premier rang desquels l'accord en discussion entre l’UE et les pays du #MERCOSUR. Cet accord faciliterait les exportations vers l’Amérique du Sud de produits agricoles (vins, fromages, produits laitiers…) en échange d’ouvrir le marché européen au bœuf, sucre et volailles sud-américains. Problème, ces #importations ne sont pas soumises aux mêmes #normes qu’en Europe 🚜 Combiné au coût du travail moins cher de ces pays, nos agriculteur.rices font face à une concurrence déloyale également mauvaise pour notre santé et l’environnement : 46% de notre empreinte carbone alimentaire est liée aux importations alors qu’elles ne représentent que 20% de nos assiettes ! 🌱 Un autre exemple criant est la mise en concurrence de la filière #BIO, notamment avec d'autres pays européens, avec des imports de fruits et légumes qui ont des empreintes carbones et en eau bien plus grandes. Pire, leurs cultures sous serre chauffée effacent les contraintes des saisons. Mais est-ce un uniquement la faute aux accords de libre échange ? Non, la responsabilité incombe aussi à l’offre alimentaire proposée par l’industrie #agroalimentaire et la restauration commerciale. L’offre doit s’adapter, tout comme nous qui avons été habitué.es à une baisse du coût de l’alimentation. 👨🏻🌾 Oui, le dumping social et environnemental joue dans la dégradation de la condition paysanne en France. Mais une #agriculture résiliente ne peut pas reposer sur des chaînes de valeur mondialisées pour assurer des revenus stables et suffisants pour le bien vivre des travailleurs. Dans un premier temps, certaines solutions sont à prioriser 👉🏻 - imposer des prix planchers au niveau des prix de revient actualisés avec mécanisme d'ajustement à la frontière - répartir de façon juste les marges de la grande distribution, notamment en amont de la chaîne - abandonner les négociations pour les accords de libre échange Jachère, pesticides et affaiblissement des normes, Attal a trouvé l'ennemi de la FNSEA, mais pas des agriculteurs. Niveler par le bas ne fait que retarder l'action et rendre plus abrupte une transition nécessaire.

Bien qu'on attend à ce que les dépenses en intrants de culture diminuent par rapport aux sommets en 2023, elles resteront élevées. La gestion de l'exploitation sera clé pour assurer la réussite de 2024 dans un contexte de marges serrées. #AgCan #AgQC #PerspectivesFAC