Dans son dernier article chez Le Temps Thomas Borer analyse comment la Suisse a historiquement mieux navigué sous les présidents républicains, tout en faisant face à des risques importants. Une nouvelle présidence Trump pourrait-elle offrir des opportunités ou bien poser des défis à la Suisse sur le plan diplomatique et économique ? Découvrez l’analyse complète: https://lnkd.in/g5Rcf54R #Géopolitique #PolitiqueUS #DiplomatieSuisse #HarrisvsTrump2024 #Économie Romain C.
Post de Dr. Borer Consulting
Plus de posts pertinents
-
Qui va remporter la présidentielle aux Etats-Unis ? Question centrale ce matin autour d’Alexandra de Hoop Scheffer du German Marshall Fund (Institution américaine destinée à promouvoir la relation entre les Etats-Unis et l’Europe) reçue par l’Association de la Presse Diplomatique Française. Un exposé brillant et des réponses argumentées à nos -nombreuses- questions. Selon cette experte des Etats-Unis et de la relation transatlantique, l’élection se jouera sur l’économie et l’immigration. L’économie américaine se porte bien mais l’inflation pèse lourdement sur la vie quotidienne de beaucoup d’Américains et les flux migratoires les inquiètent. En revanche la question de la dette colossale de l’Etat fédéral (près de 35.000 milliards de $) est passée sous silence par les deux candidats. Alexandra de Hoop Scheffer estime aussi que les électeurs se détermineront en fonction de l’actualité (par exemple les conséquences de l’ouragan Hélène ou la guerre au Proche Orient) et la capacité supposée de Trump ou Harris de gérer ces crises. Le cyclone a notamment ravagé deux « swing states » la Caroline du Nord et la Géorgie, dont la reconstruction incombera au vainqueur de la présidentielle. D’où la question essentielle voit-on Kamala Harris comme une future « Commander in Chief » ? Sur ces problématiques, Trump prend l’avantage et surtout sa posture d’opposant s’avère plus facile puisqu’il lui suffit de critiquer l’inertie supposée de l’administration Biden. Un héritage difficile à endosser pour l’actuelle vice-présidente. Sur l’international la candidate démocrate est conseillée par Philip H Gordon qui a déjà servi les administrations Obama et Biden, dirigeants dont la politique étrangère s’est parfois révélée calamiteuse. La présidente du GMF souligne enfin qu’un résultat serré du scrutin pourrait faire durer le suspense bien au-delà du 5 novembre pour des semaines… ou des mois !
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
Amplegest - Point macroéconomique : L’Amérique mène la danse 🗽 👨💼 L’élection de #DonaldTrump à la #présidenceaméricaine, qui bénéficiera en outre d’une majorité dans les deux chambres, a accentué l’effet de balancier en faveur des #EtatsUnis et au détriment de l’Europe. Pourtant, le président Trump devrait garder une approche plus nuancée dans ses rapports bilatéraux que ne le laissent craindre ses déclarations de candidat. La #croissancemondiale devrait globalement bénéficier de cet appel d’air américain et des #politiques monétaires désormais plus conciliantes dans le monde. 👇 #cgp #économie #macroéconomie #géopolitique #politiquemonétaire https://lnkd.in/eD_n979F
Amplegest - Point macroéconomique : L’Amérique mène la danse
patrimoine24.com
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
#representationpolitique #france réflexion avec un Suisse et un Américain ce matin sur la vision de la représentation politique vs la vision d'un peuple. - le Suisse milite pour la démocratie parcipative avec des votations sur des sujets très larges. Les sujets à trancher sont argumentés, parfois le gouvernement pluriel fait une proposition forcément nuancée et le peuple tranche. Les niveaux d'endettement sont votés par le peuple et les mécanismes d'ajustement le cas échéant sont également prévus a l'avance en cas d'accident (hausse d'impôts, réduction des charges publiques etc...sans contestation) conclusion du Suisse : faire confiance à la masse qui est naturellement pondérée et rationelle en moyenne. - l'Américain est représenté en majorité, qu'on aime ou non, par Trump, il épouse ses idées et son charisme. - où en est la France dans sa représentation? les députés vus de l'étranger ne représentent ni la pondération ni les idées du peuple. Ce qui est vrai, nous subissons silencieusement. Nous n'avons ni confiance dans nos voisins car nous n'aimons pas vraiment les référendum, nous n'avons ni leader charismatique pour embarquer le pays dans une vision claire et non à géométrie variable... la force du tissu industriel ne pourra pas être toujours la variable d'ajustement ...
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
Je sais que ce n'est peut-être pas le meilleur endroit pour exprimer mon opinion sur la situation actuelle en France, mais la politique a un impact significatif sur tous les aspects de la vie, y compris en entreprise. Le résultat des élections européennes a provoqué un séisme, bouleversant les agendas et les partis politiques. La dissolution de l'Assemblée nationale est une aberration aux conséquences lourdes pour les Français et peut-être même pour les Européens. La situation géopolitique est dangereuse et nous avons besoin de stabilité. Que pensent les investisseurs étrangers en voyant ce chaos ? Je comprends pourquoi de moins en moins de personnes croient en nos institutions quand on voit ce que ce président fait de notre république.
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
Bonsoir, Quand Macron et Biden donnent le vertige aux démocrates. Les présidents de la France et des Etats-Unis se sont distingués comme défenseurs des valeurs démocratiques face aux menaces externes. Ils pourraient paradoxalement précipiter leur remise en question dans leur propre pays ❗ L'élection du président des Etats-Unis est plus qu'un scrutin national. Sur les cinq continents, on se passionne pour les candidats à la Maison-Blanche car l'impact du vote des Américains est planétaire. En 2024, le monde est sans doute un peu moins unipolaire -l'a-t-il d'ailleurs été un jour- ❓Mais, dans nombre de crises, Washington reste l'unique puissance en capacité de faire pencher la balance à elle-seule. Cela se vérifie en Ukraine, tristement à Gaza ou encore pour contrer la Chine. Alors à Pékin, à Moscou, dans les capitales européennes et ailleurs, on évalue les bénéfices ou les risques d'un deuxième mandat de Biden ou de Trump. Ce vote pourrait être déterminant pour l'avenir de la démocratie américaine. On en est persuadé aux Etats-Unis aussi bien qu'ailleurs. L'élection d'un président français n'a pas ou peu d'impact international. Le séisme politique hexagonal provoqué par l'effondrement du camp présidentiel lors des européennes (façon puzzle).L'orgueilleuse décision de Macron de convoquer des législatives pourraient toutefois changer la donne. La perspective d'un gouvernement d'extrême droite dans la patrie des Droits de l'Homme est en effet de nature à changer la dynamique du continent. Les législatives européennes n'ont certes renforcé que marginalement le poids des droites nationalistes sans rompre les grands équilibres du parlement. Le basculement de l'un des deux grands pays européens dans ce camp, par contre marquerait une rupture. 🇺🇸 🇪🇺 🇫🇷
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
Harris-Trump : au-delà des outrances verbales , le poids de l’économie dans le débat vise a mettre sous influence les Européens. Le seul responsable politique européen à avoir alerté l’opinion sur le poids des problèmes économiques et de la mise sous influence américaine est Mario Draghi. Et quel que soit le gagnant de l’élection américaine, ce poids-là va encore s’accroître. Le détail et le fond du débat entre Kamala Harris et Donald Trump devraient sérieusement faire réfléchir les dirigeants politiques européens, notamment les dirigeants français. Parce qu’au-delà du spectacle de foire d’empoigne que donnent les candidats à la présidentielle américaine, et qui donne certes une idée des personnalités, il y a le fond des problématiques traitées pendant cette campagne, et ces problématiques sont principalement dominées par les incertitudes économiques et financières, mais aussi par les projets. Le premier débat entre Donald Trump et Kamala Harris l’a montré une fois de plus. Sur la forme, le débat a été lamentable, évidemment. Mais les analystes français de la classe politique sont assez mal placés pour juger et donner des leçons. Que dire du climat à l’Assemblée nationale dans les rangs de l’extrême gauche ? Que dire du cirque auquel on assiste depuis trois mois en France avec les têtes d’affiche de la France insoumise qui piègent toutes les discussions et les équilibres ? C’est insupportable et tellement éloigné de la réalité. Alors on peut certes être choqué par certains propos de Donald Trump quand il affirme que des migrants mangent des chiens et des chats, mais les mœurs politiques françaises ne sont pas mieux. Les Américains n’ont pas le monopole des fake news. En revanche, sur le fond des problématiques, nous avons très certainement des leçons à tirer. 1er point : l’essentiel des problématiques de la campagne traite de la situation économique et de son évolution, mais jamais les candidats n’en viennent à remettre en cause le système capitaliste libéral. Le système est sanctuarisé parce qu'il existe un consensus dans la culture américaine pour considérer que le système libéral est au cœur de la prospérité et de la puissance américaines. La majorité adhère au mode de fonctionnement du système, c’est-à-dire à la liberté individuelle, à la propriété privée, à la valeur travail. C’est évidemment très différent de ce qui se passe en Europe, notamment en France, où le système économique est sous contrôle et sous influence de l’État, avec un système social hyperdéveloppé qui priorise la redistribution des revenus et des richesses plutôt que leur production…. https://lnkd.in/eTjpd9rR
Harris-Trump : au-delà des outrances verbales, le poids de l’économie dans le débat vise à mettre sous influence les Européens
atlantico.fr
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
Voilà le rappel de quelques faits pour éviter les fausses comparaisons entre la Suisse et la France en quête d'une nouvelle dynamique parlementaire.
Pascal Sciarini: «Le système suisse ne peut pas être un exemple pour la France» - Le Temps
letemps.ch
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
Mr Mélenchon est gêné, car Mr Mauro a montré ce qu'est le vrai visage de l'Extrême Gauche : une dictature nihiliste...qui donc sait détruire, mais sans être capable de construire un monde de prospérité...L'extrême gauche est très loin d'être au pied du mur car comme dans tous les fonctionnements de type sectaire l'adversité, les critiques, et les échecs renforcent la cause car ils ne peuvent être le fait que du complot perfide d'ennemis sans scrupule du bien et du vrai, à combattre de manière encore plus impitoyable pour faire triompher le peuple, le vrai, avec une main qui ne tremble pas. Plus les échecs sont cinglants, plus c'est le fait de l'action ennemie, plus les ennemis sont virulents plus c'est la preuve que la cause est juste et sur le point d'être victorieuse. Comment comprendre l'aveuglement des médias sur le drame du Venezuela ? La population, à part les hiérarques du régime, est tombée dans la misère, un kg de poulet coûte plus du dixième du salaire moyen, le quart de la population s'est exilé. L'absence d'entretien des infrastructures pétrolières et des systèmes d'assainissement a aussi provoqué des catastrophes écologiques, mais on n'en parle que sur BBC Mundo et un peu sur France 24, le reste de la presse française l'ignore superbement. Les vidéo des arrestations et autres exécutions abjectes des sbires de Mr maduro sont sur tweeter. le communisme est un fléau. Conclusion; Il y a-t-il un seul pays au monde avec à sa tête un régime totalitaire de gauche dont le Peuple ne se soit pas appauvrit..et n’ait pas vu ses libertés supprimées…?..Liberté, égalité, fraternité ne font pas partie de leur vocabulaire. Et faire élire des élus LFI pour limiter le nombre d’élus du RN n’est pas la bonne solution..il fallait favoriser les élus du PS et non ceux du LFI..le pire que la France puisse connaître. Le « riche « Monseigneur Mélenchon devrait partir à Cuba ou en Iran ..deux pays où le régime totalitaire de gauche opprime leurs peuples ..à défaut d’avoir le courage d’aller au Venezuela..
Crise au Venezuela : le Brésil et la Colombie appellent à de nouvelles élections, l’opposition refuse et réclame le pouvoir
lemonde.fr
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
“Quelques milliers de voix dans sept Swing states vont trancher entre #KamalaHarris et #DonaldTrump pour la conquête de la Maison Blanche : 📍 Pour la première fois depuis 1996, l'#Arizona a basculé démocrate en 2020, lorsque Joe Biden est arrivé avec une avance de seulement 11 000 voix devant Donald Trump. Dans cet État, la question du droit à l'avortement joue un rôle crucial : les électeurs se prononceront également le 5 novembre sur un amendement à la Constitution pour garantir ce droit fondamental. L'#immigration est également un enjeu majeur pour l’Arizona, qui partage une frontière de 600 kilomètres avec le Mexique. 📍 Depuis 1976, la #CarolineduNord a été remportée par le candidat républicain à chaque présidentielle, sauf en 2008, où Barack Obama l’a emporté avec une avance de moins de 1 %. Un sondage récent indique que le scrutin de 2024 pourrait se solder par une égalité statistique. La situation se complique encore plus si l'on considère que l'État compte un nombre important d'électeurs non affiliés, représentant 36 % de l'électorat, dépassant ainsi ceux inscrits les blocs des partis politiques traditionnels. 📍 En 2020, Joe Biden a remporté de justesse la #Géorgie, devenant le premier démocrate à gagner cet État depuis Bill Clinton en 1992. Sa victoire s'est jouée avec seulement 0,2 % d'avance. Depuis cet été, Donald Trump considère la Géorgie comme un État incontournable. La bataille y est féroce pour remporter les voix des Afro-Américains, qui représentent un tiers des électeurs. 📍 Le #Michigan a créé la surprise en 2016 en élisant Donald Trump avec seulement 10 000 voix d'avance. Joe Biden l’a ensuite reconquis en 2020. Dans cet État historique de l'#industrie automobile, l'électorat ouvrier, fortement syndiqué (près de 13% du nombre de salariés de l'État), est un acteur politique incontournable. Le Michigan compte également la plus grande communauté arabo-américaine du pays, et a été un des foyers principaux de la contestation contre la guerre à #Gaza. 📍L'#économie est au cœur des préoccupations de nombreux électeurs du #Nevada, où le taux de #chômage est l'un des plus élevés du pays, avec 5,5 % en août 2024 et même 6,7 % à Las Vegas. 📍 La #Pennsylvanie, avec ses 19 grands électeurs, est probablement l'État le plus convoité de l’élection. Le droit à l'#avortement, un sujet qui favorise généralement les démocrates, occupe une place importante dans l'esprit des électeurs de Pennsylvanie. Kamala Harris pourrait tirer parti d'une forte différence de soutien entre les hommes et les femmes dans cet État, où elle devance Donald Trump de près de 20 % auprès des électrices. 📍 Le Parti républicain a fait du #Wisconsin une priorité de sa campagne. Après avoir rompu avec la tradition en votant pour Donald Trump, l'État a de nouveau basculé en faveur de Joe Biden en 2020, mais de très peu.” #géopolitique #élection #USA2024 #trump #harris #veille #prospective #démocratie #USA #politique #société #stratégie #international #election
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
-
TIRS DE BARRAGE La démocratie prend un curieux visage, dans notre pays. Depuis quelques décennies l'intelligentsia politique nous explique que par le vote, il faut certes choisir, mais en fin ce compte, surtout « faire barrage », en l'occurrence à l'extrême-droite. Et voici que des voix s'élèvent à présent pour demander que l'on fasse barrage également à l'extrême-gauche. Barrage par ci, barrage par là, finalement je vais devoir voter Macron... Je ne marche pas dans ce jeu qui a un faux air de guerre civile. Je ne fais confiance ni au Rassemblement National ni au « Front populaire » - dont l'appellation aujourd'hui, soit dit en passant, est un véritable affront au Front populaire de 1936 - pour apporter des réponses aux préoccupations du pays. Quant à Macron, filleul politique de François Hollande, il n'est même plus besoin de montrer la faillite de son action. Le capitalisme financier tient la barre, solidement la barre. On peut penser ce qu'on veut, la démocratie est au monde financier ce que les dividendes sont aux actionnaires. Le monde politique français n'est pas prêt de lui faire barrage. C'est en organisant des résistances, loin des agitations, dans les quartiers, les communes, les associations – singulièrement les associations sportives et culturelles -, dans tous ces lieux où des citoyens peuvent se rassembler et se donner de la force, que l'on pourra commencer à revoir la démocratie pointer le bout de son nez.
Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire
531 abonnés