Post de Drosera Ecologie Appliquée SA

J'ai été invité la semaine passée par Agiro à participer en tant qu'expert en arboriculture à un inventaire forestier sur 2 terrains qui comptent plusieurs écosystèmes différents. J'y ai répertorié près de 50 espèces d'arbres et d'arbustes dont quelques unes possèdent malheureusement le statut d'espèces exotiques envahissantes (EEE), notamment l'Érable de Norvège (Acer platanoides), le Nerprun bourdaine (Frangula alnus), le Robinier faux-acacia (Robinia pseudoacacia), le Chèvrefeuille de Tartarie (Lonicera tatarica) et l'Érable à feuilles composées (Acer negundo). Les EEE sont une réelle menace pour les écosystèmes forestiers et leur présence témoigne de nos erreurs du passé en terme de sélection des végétaux dans nos aménagements paysagers. Svp, plantez indigène, plantez des arbres résistants aux insectes et maladies, des arbres de grand déploiement et qui possèdent une grande résilience et une grande longévité. Bref, plantez de façon durable et écoresponsable :) P.S. La photo est là pour capter votre attention. Il s'agit d'une plante carnivore du genre Drosera répertoriée dans une tourbière lors de nos inventaires forestiers.

📢 Inventaire Agrion de Mercure à Nogent-sur-Vernisson ! 🌿 En 2020, lors de la vidange des étangs de Nogent-sur-Vernisson, l’Office français de la biodiversité a découvert la présence de l’#Agrion de Mercure, une espèce de demoiselle protégée. Cette dernière vit dans des #eaux courantes et ensoleillées, et dépend de milieux ouverts avec très peu de strates hautes (#arbres, arbustes…), mais avec une abondance de #végétation #aquatique comme l’Ache Faux-Cresson ou la Véronique des #Ruisseaux. 📊 Suite à cette découverte, un plan de gestion a été établi afin de préserver l’#habitat de cet #odonate. Dans ce cadre, le bureau d'#études ECOGEE est intervenu hier pour suivre la fin de la période d’émergence de l’Agrion de Mercure ! 🔎 Indice : Cette #demoiselle est reconnaissable grâce au « casque noir » qu’elle arbore sur le deuxième segment de son abdomen !

#LeSaviezvous ? | 🌱Le chou de Kerguelen est une plante vivace présente dans des milieux très divers. Cette espèce est capable de s'adapter aux différentes contraintes. À basse altitude, en côtier, elle présente une forte résistance aux embruns ; en altitude, sa taille diminue et elle résiste au gel. 📏 Le chou de Kerguelen a une croissance lente. Sa taille varie de 20 centimètres à plus d'1 mètre de hauteur en fonction de l'altitude et des conditions du milieu. Il existe ainsi une différence significative de morphologie entre les choux à Crozet et à Kerguelen. Sa longévité peut atteindre 30 ans ! 📸 : © Chou de Kerguelen / Nelly Gravier et Fabrice Le Bouard Réserves naturelles de France | Office français de la biodiversité

Quasi disparu de la plaine du Rhône 🏞️, l'ail anguleux fait l'objet d'un projet de conservation sur mandat du Service des forêts, de la nature et du paysage de l'Etat du Valais, pour préserver une des dernières populations connues en Valais central. Anciennement présent dans les prairies humides de Vissigen à Sion, l'ail anguleux 🌾 y a complètement disparu aujourd'hui. Lors du développement du quartier d'habitations de Vissigen 🏙️, des essais de transplantation avaient été réalisés en 1999-2000, dans différents sites humides 💧 de la région. L'espèce a été retrouvée en 2019 dans un seul de ces sites, en tout petit nombre (une vingtaine d'individus). Il s'agit, selon toute vraisemblance, des dernières plantes sédunoises d'ail anguleux. Le Service des forêts, de la nature et du paysage (SFNP) a donc décidé de mener un projet prioritaire de préservation par multiplication (culture ex-situ) et de transplantation dans un site favorable de la région. Le millier de graines récoltées a été semé dans des bacs ce printemps, par notre collègue Florian Dessimoz, ainsi que par Philippe Quinodoz, paysagiste indépendant valaisan spécialisé dans la culture de plantes riveraines et palustres 🌿🌱. Les semis ont été repiqués cet été dans des pots de plus grande taille. Près de 400 plantules sont actuellement choyées en vue de les réintroduire notamment à Montorge, d'ici la fin de l'année ou l'année prochaine. 👉 https://lnkd.in/enmZwpNC #drosera_sa, #transplantation, #nature, #conservation, #biodiversite

[#Flore]🌿 La flore et les #végétations aquatiques des rivières picto-charentaises ont été très peu étudiées jusqu’à présent ; seules de rares #rivières ont fait l’objet de prospections et de suivis botaniques alors que ces cours d’eau hébergent pourtant des enjeux floristiques forts.☝️ 🔎 Face à ce constat Vienne Nature mène depuis 2023, sous l’égide de Poitou-Charentes Nature, un programme d’inventaire de la flore et des végétations des cours d’eau (programme financé par la Région Nouvelle-Aquitaine et le FEDER). 🌺 Dans ce cadre un guide de reconnaissance des principales #hydrophytes de Poitou-Charentes a été réalisé en 2023 👉 https://lnkd.in/e4Wdj6Z8 En savoir plus 👉 https://lnkd.in/e8mbx_bi France Nature Environnement #Biodiversité #NouvelleAquitaine

Inventaire amphibiens en milieu agricole, 03/05/24 : 🐸 Dans les cultures au centre de la France, il est aussi possible de faire quelques rencontres sympathiques. Le 3 mai, dans des ornières de champs cultivés (blé et colza), j’ai observé 3 espèces d’amphibiens : 🔹Crapaud calamite (Epidalea calamita) 🔹Rainette verte (Hyla arborea) 🔹Triton crêté (Triturus cristatus) Une dizaine de Rainettes vertes et un Triton crêté ont été contactés dans le champ de blé et environ 70 adultes de Crapauds calamites ont été recensés dans le blé et le colza. 🌾La biodiversité est présente partout, elle colonise parfois les endroits perturbés et peu naturels, et à première vue peu favorables. Alors, concernant ces 3 espèces protégées, pourquoi est-il possible de les retrouver en pleine culture ?🌾 Le Crapaud calamite apprécie les milieux peu profonds pour sa reproduction, comme les prairies inondées ou les milieux pionniers et temporaires. Il est donc fréquent de le voir dans des ornières. La Rainette verte fréquente les eaux stagnantes ensoleillées et souvent riches en végétation. Elle est régulièrement observée dans les étangs, les mares et les marais, et parfois dans les prairies humides, les canaux ou les zones calmes des cours d’eau. Elle a une grande capacité à s’adapter à des environnements variés. Ainsi, dans les secteurs agricoles où les étendues d'eau peuvent être limitées, les ornières des champs sont quelquefois utilisées. Le Triton crêté privilégie généralement des habitats aquatiques permanents, stagnants, relativement profonds et ensoleillés. Il s’agit bien souvent de mares ou d’étangs, mais il n’est pas impossible de le rencontrer dans des dépressions inondées, des fossés ou des ornières. Les mares demeurent néanmoins son habitat de reproduction de prédilection. Après analyse d'anciennes cartes de l’IGN, il est probable qu’il y ait eu une mare à cet endroit dans le champ de blé il y a quelques années. Cela expliquerait davantage la présence du Triton et de la Rainette. 🚜 La reproduction du Crapaud calamite a été avérée dans ces champs (mâles chanteurs entendus, couples en amplexus et pontes observées), mais sera-t-elle fructueuse ? Comment font-ils pour prospérer malgré le passage des engins ? 🚜 Les Crapauds calamites ont des périodes de reproduction courtes mais intenses. Leur stratégie de reproduction repose sur l'exploitation rapide de points d'eau peu profonds, mais qui présentent l'avantage de se réchauffer rapidement et de ne contenir que peu de prédateurs. Une ponte contient 1500 à 7500 œufs. L’éclosion est très rapide : 4 à 7 jours. Les têtards aussi se développent rapidement (3 à 7 semaines). Ce comportement reste soumis aux perturbations extérieures : à la circulation de véhicules ou encore aux conditions climatiques. En effet, certaines ornières s'assèchent avant la fin du développement des têtards. Avec de la chance, sur l’ensemble, ce sont des milliers de minuscules crapauds qui parviennent tout de même à la métamorphose.

Thymelicus lineola - Hespérie du dactyle -- L'Hespérie du dactyle est un Rhopalocère fréquentant une large gamme d'écosystèmes prairiaux. Elle est présente sur les prairies sèches et mésophiles, ainsi que les clairières herbeuses. Elle marque cependant une affinité envers les milieux secs et thermophiles. En été, on peut observer de grands rassemblements d'individus au bord des flaques ou sur des sources de sels minéraux. -- Il s'agit d'une espèce commune, présente dans une grande partie de la France, n'étant absente que d'Île-de-France. Elle occupe les prairies d'Eurasie et d'Afrique du Nord, et a été introduite en Amérique du Nord où elle est considérée comme envahissante. Cette espèce est favorisée par le maintient des paysages agricoles en mosaïque, conservant une part importante de prairies de fauche et de pâture. -- L'Hespérie du dactyle n'est pas une espèce protégée en France, où elle est considérée comme en bon état de conservation (LC). Elle est de même considérée comme en bon état de conservation (LC) dans toutes les régions où elle est présente. -- ©Jean Andrieux -- #écologie #écologiedelaconservation #prairies #bocage #agroécologie #parc_naturel_régional_du_vercors --

TmFO est un réseau d’observatoires unique au monde. Il fédère tous les dispositifs de suivi de la dynamique forestière tropicale après exploitation du bois et fournit des données cruciales pour connaitre l’impact à long terme des pratiques sylvicoles. Retour sur une histoire de la sylviculture tropicale « moderne » dans ce second article d’une série publiée à l’occasion des 40 ans du Cirad dans The Conversation. https://lnkd.in/ewpcBjYG

Connaissez-vous Misumena vatia ? 🌿🔍 Misumena vatia, également appelée Misumene variable, est une araignée de la famille des Thomisidae mesurant entre 4mm (mâle) et 10mm (femelle). Cette espèce excelle dans l'art du camouflage en changeant de couleur en quelques jours. Cette capacité unique lui permet de se fondre harmonieusement dans son environnement, démontrant une adaptation évolutive impressionnante. De plus, elle est dotée d'un venin rapide et efficace, faisant d'elle une chasseuse redoutable. Son attaque précise est une réponse à la nécessité d'éviter d'être emportée par des insectes butineurs beaucoup plus gros. Afin de préserver cette richesse fonctionnelle et l'ensemble de la biodiversité, il est essentiel de mettre en œuvre des mesures de conservation des espaces naturels et des méthodes de gestion respectueuses de la Nature. Crédit photo : ©Colindre L. Plus d'informations sur http://adepentomo.fr/ #MisumenaVatia #Araignée #Conservation #Environnement #Biodiversité #Nature #Spider #Conservation #Environment #Biodiversity #Picardie #ADEP #AssociationDesEntomologistesdePicardie

Un passionnant projet de recherche financé dans le cadre du Plan de Relance "Générer des connaissances en matière de biodiversité" (fiche 123) et suite à un premier appel à projet lancé par Céline Tellier. L'objectif est de faire collaborer des institutions scientifiques avec des organismes de conservation de la nature pour répondre à des questions concrètes et prioritaires pour la Wallonie en matière de biodiversité. Financé pour deux ans, il cible la chevêche d'Athena et le moineau friquet, deux espèces liées aux vieux vergers hautes-tiges. Il est coordonné par le Parc Naturel Burdinale-Mehaigne, en collaboration avec l'Université de Liège et Natagora et avec l'aide de l'Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique. La chevêche va faire l'objet d'un suivi par balise GPS qui permettra de mieux connaître l'utilisation de son territoire. Des premières données ont pu être récoltées en 2023 qui feront l'objet d'un autre post. Quant au friquet, des analyses écotoxicologiques seront réalisées afin de mesurer la présence de pesticides dans l'organisme. Les recensements menés en 2023 ont permis de montrer que la chevêche a maintenu ses effectifs au sein du parc, à l'inverse du moineau friquet dont il ne reste que quelques individus...! https://lnkd.in/eeQiBVAU