🌳 Protégeons nos érablières en forêt publique : une richesse à préserver 🍁
Nos érables à sucre, qui produisent chaque année le précieux sirop d’érable québécois, sont aujourd’hui menacés dans les forêts publiques. Ces territoires, censés profiter à tous les Québécois, subissent des coupes intensives au profit de l’industrie du bois, mettant en péril les érablières et leur écosystème.
👉 Le contexte :
Depuis quatre ans, 13 500 producteurs et productrices acéricoles du Québec mènent une lutte pour un partage équitable des forêts publiques.
Leurs demandes visent à protéger les érablières, essentielles à la production de notre « or blond », et à garantir une gestion durable et équilibrée des ressources forestières.
Cette situation n’est pas nouvelle. Le documentaire Erreur boréale, réalisé par Richard Desjardins et Robert Monderie en 1999, dénonçait déjà la gestion forestière intensive au Québec. Ce film révélait comment l’industrie du bois exerce une pression immense sur les forêts publiques, souvent au détriment de la biodiversité, des communautés locales et des usages multiples comme l’acériculture. Malheureusement, plus de deux décennies plus tard, peu de changements semblent avoir été faits pour remédier à ces pratiques.
Pourquoi cette lutte est essentielle :
Les érablières publiques jouent un rôle vital pour :
L’économie locale : La production de sirop d’érable, emblème du Québec, soutient des milliers de familles et attire des millions en exportations.
L’environnement : Les érablières contribuent à la biodiversité et à la santé de nos écosystèmes, tout en stockant du carbone.
Notre identité culturelle : L’érable à sucre est un symbole profondément enraciné dans notre patrimoine.
📣 Ce que nous devons exiger :
Une gestion forestière qui respecte l’ensemble des usagers des forêts publiques, incluant les acériculteurs, et qui garantit des retombées économiques, sociales et environnementales pour tous les Québécois.
💡 La forêt publique appartient à chacun de nous. À l’image des avertissements d’Erreur boréale, il est urgent de réévaluer nos priorités avant que ces ressources précieuses ne soient irrémédiablement compromises.
L’état de la forêt publique, 25 ans après « L’erreur boréale » : https://lnkd.in/eRd42G8q
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![Voir la Page de l’organisation de Producteurs et productrices acéricoles du Québec]()
La canne traditionnelle de sirop d’érable change de design pour dénoncer la vision du gouvernement pour l’avenir de la production de sirop d’érable en forêt publique.
Comme vous pouvez le voir, les érables à sucres qui produisent chaque année notre or blond ont été récoltés au seul bénéfice des industriels du bois. Ils ont fait l’objet de coupes intensives dans les érablières en forêt publique, sous la direction de la ministre des Forêts et députée de Rimouski, madame Maïté Blanchette Vézina.
Depuis maintenant quatre ans, les 13 500 producteurs et productrices acéricoles du Québec mènent un combat pour protéger les érablières en forêt publique. Leurs demandes légitimes et raisonnables en faveur d’un juste partage du territoire public entre tous les usagers sont ignorées par le gouvernement du Québec.
La forêt publique appartient à tous les Québécois. Et ses retombées économiques, environnementales et sociales doivent profiter au plus grand nombre.
Lire le communiqué : https://lnkd.in/e9AhrnPS
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