[Ekhos] [Recommandation] [Libertédecréation] 🔎 📖 👉 Le numéro de Telerama de cette semaine titré « 𝑳𝙚𝒔 𝒄𝙚𝒏𝙨𝒆𝙪𝒓𝙨 𝙚𝒏𝙩𝒓𝙚𝒏𝙩 𝙚𝒏 𝒔𝙘𝒆̀𝙣𝒆 » nous interpelle : « 𝐷𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑐𝑒𝑟𝑡𝑠 𝑎𝑛𝑛𝑢𝑙𝑒́𝑠, 𝑑𝑒𝑠 𝑙𝑖𝑣𝑟𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑑𝑖𝑡𝑠, 𝑑𝑒𝑠 𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒𝑎𝑢𝑥 𝑣𝑎𝑛𝑑𝑎𝑙𝑖𝑠𝑒́𝑠… 𝑎𝑡𝑡𝑖𝑠𝑒́𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑟𝑒́𝑠𝑒𝑎𝑢𝑥 𝑠𝑜𝑐𝑖𝑎𝑢𝑥, 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑒𝑡 𝑙𝑎 𝑣𝑖𝑜𝑙𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑑𝑖𝑣𝑒𝑟𝑠 𝑔𝑟𝑜𝑢𝑝𝑒𝑠 𝑑’𝑒𝑥𝑡𝑟𝑒̂𝑚𝑒 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒 𝑚𝑒̀𝑛𝑒𝑛𝑡 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑚𝑖𝑠𝑒 𝑎𝑢 𝑏𝑎𝑛 𝑑’𝑢𝑛 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑑’œ𝑢𝑣𝑟𝑒𝑠 𝑐𝑢𝑙𝑡𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠. 𝐴 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑑 𝑢𝑛𝑒 𝑝𝑟𝑖𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑐𝑖𝑒𝑛𝑐𝑒 ? » 🚨 Ce sujet est en lien direct avec nos préoccupations du moment. C’est même un enjeu majeur : 📢 Caroline Verdu, vice-présidente du pôle Théâtre de Ekhoscènes s’est exprimée lors du dernier Festival d'Avignon et lors de la conférence de rentrée des théâtres privés à Paris, sur une nouvelle forme de censure qui se développe sur les territoires de la part de programmateurs guidés par leurs élus locaux qui préfèrent éviter de proposer les spectacles portant sur des sujets qu’ils imaginent heurter une partie de leurs administrés. « 𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑠𝑝𝑒𝑐𝑡𝑎𝑐𝑙𝑒𝑠 𝑎𝑢𝑡𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑠𝑢𝑗𝑒𝑡𝑠 𝑠𝑜𝑐𝑖𝑒́𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑠𝑢𝑐𝑐𝑒̀𝑠, 𝑝𝑢𝑏𝑙𝑖𝑐𝑠 𝑒𝑡 𝑐𝑟𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠, 𝑎̀ 𝑃𝑎𝑟𝑖𝑠 𝑜𝑢 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑔𝑟𝑎𝑛𝑑𝑒𝑠 𝑚𝑒́𝑡𝑟𝑜𝑝𝑜𝑙𝑒𝑠, 𝑖𝑙𝑠 𝑝𝑒𝑖𝑛𝑒𝑛𝑡 𝑎̀ 𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑖𝑓𝑓𝑢𝑠𝑒́𝑠 𝑠𝑢𝑟 𝑙’𝑒𝑛𝑠𝑒𝑚𝑏𝑙𝑒 𝑑𝑢 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑖𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒. 𝑂𝑛 𝑠𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑜𝑖𝑛𝑑𝑟𝑒 𝑙𝑎 𝑓𝑟𝑎𝑐𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑔𝑟𝑎𝑛𝑑𝑒𝑠 𝑣𝑖𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒𝑠, 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑠𝑖 𝑢𝑛𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑐𝑖𝑡𝑜𝑦𝑒𝑛𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑟𝑎𝑖𝑡 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑒𝑡 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑒𝑛𝑡𝑒𝑛𝑑𝑟𝑒 𝑒𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑒𝑣𝑟𝑎𝑖𝑡 𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑚𝑖𝑠𝑒 𝑠𝑜𝑢𝑠 𝑐𝑙𝑜𝑐ℎ𝑒, 𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑒𝑟𝑣𝑒́𝑒….𝑀𝑎𝑖𝑠 𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑒𝑟𝑣𝑒́𝑒 𝑑𝑒 𝑞𝑢𝑜𝑖 ? 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝐶𝑢𝑙𝑡𝑢𝑟𝑒 ? 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑑𝑖𝑣𝑒𝑟𝑠𝑖𝑡𝑒́ ? 𝑑𝑢 𝑓𝑒́𝑚𝑖𝑛𝑖𝑠𝑚𝑒 ? 𝑑𝑒 𝑙’ℎ𝑜𝑚𝑜𝑠𝑒𝑥𝑢𝑎𝑙𝑖𝑡𝑒́ ? 𝑑𝑒 𝑙’𝑖𝑛𝑐𝑙𝑢𝑠𝑖𝑜𝑛 ? 𝑑𝑢 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑎𝑔𝑒 ? 𝑑𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑡𝑒𝑠 𝑛𝑜𝑠 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑒𝑛 𝑠𝑜𝑚𝑚𝑒𝑠 ! 𝑈𝑛𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑜𝑝𝑢𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑓𝑟𝑎𝑛𝑐̧𝑎𝑖𝑠𝑒 𝑛𝑒 𝑑𝑒𝑣𝑟𝑎𝑖𝑡 𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑎𝑐𝑐𝑒̀𝑠 𝑞𝑢’𝑎𝑢 𝑝𝑢𝑟 𝑑𝑖𝑣𝑒𝑟𝑡𝑖𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡… 𝐶’𝑒𝑠𝑡 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑏𝑜𝑛𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑖𝑛𝑓𝑎𝑛𝑡𝑖𝑙𝑖𝑠𝑎𝑛𝑡, 𝑏𝑒̂𝑡𝑖𝑓𝑖𝑎𝑛𝑡, 𝑚𝑒́𝑝𝑟𝑖𝑠𝑎𝑛𝑡, 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑐𝑒𝑟𝑡𝑎𝑖𝑛 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑐𝑖𝑡𝑜𝑦𝑒𝑛𝑠. » La force du spectacle vivant, c’est son éclectisme, sa diversité, son ouverture. La liberté de création n’a jamais été et ne sera jamais négociable. Vigilance et mobilisation contre ces dérives. 🖌️ Couverture dessinée par Pénélope Bagieu 💫 #ekhoscenes #spectaclevivant #libertedexpression #censure #Télérama
Post de Ekhoscènes
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Pas de bras, pas de chocolat. Cette fameuse réplique du film Intouchable, avec Omar Sy se ressent aussi dans la transition culturelle de l'espace publique. Regarder des street-artistes faire leur spectacle, c'est interressant, et peut susciter de la poésie, de la joie et de l'admiration. Un peu moins quand c'est sous la pluie, quand il n'y a rien pour s'asseoir, ou que le train est prêt à partir. Mais c'est encore plus palpitant quand c'est la participation collective, volontaire, sur des niveaux de technicité homogènes adaptés aux désirs de chacun à prendre contact avec la réalité. Au Kung-Fu, on apprend les figures en gardant en tête l'ancrage au sol. Ici, il est question de sortir la tête des écrans et d'apprendre l'ancrage à la réalité. La diversité des activités culturelles, leur multiplicité, permet de créer une abondance répondant aux divers objectifs en matière d'art de vivre: - de bien-être physique (Taï-chi par exemple..). - de bien-être social (chorégraphies synchronisées...) - de bien-être spirituel (promenade...) - de bien-être d'ambiance (street-art, déplacement en vélo...) Sans forcément recourir systèmatiquement au spectaculaire. Ici, on est pas là pour faire des courses dans les commerces, mais pour profiter du temps libre imparti par la baisse du pouvoir d'achat, par l'industrialisation des processus de production par l'automatisation et l'informatisation, pour être des acteurs de nos lieux de vie et nos destins et de notre dévelloppement personnel via les dynamiques collectives. Un bon street-art, c'est donc une discipline qui est capable de fédérer la participation collective volontaire autour de son art de façon centralisée ou décentralisée, responsable et à échelle humaine pour garantir que la convivialité soit au rendez-vous. En illustration:des sources d'inspirations cinématographiques encore trop focalisées sur les risques et les dangers de la transition culturelle, sur le ton d'un humour qui tend à vouloir les relativiser alors qu'il les met en évidence plus que de raison, avec le risque d'en occulter les bénéfices poétiques et humains pour chacun. S'inpirer de faits réels eux-même inspirés par les polars ou drames contemporains n'est pas une bonne idée pour insuffler la transition culturelle. https://lnkd.in/dkxRa-nA
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Au-delà des polémiques, Thomas Jolly, le metteur en scène des #JO, évoque la dimension politique de son spectacle. 🗣 « Par contre si on utilise notre travail pour régénérer derrière ce moment d’union, à nouveau de la division, de la haine, alors ça serait très dommage ». 🖼 L’auteur ne pensait pas à la Cène de Vinci mais à une scène mythologique (inspirée d'un tableau du XVIIe siècle de Biljert, appelé "le festin des dieux" avec Dionysos et Sequana, déesse reliée au fleuve). 🎤 Lors d’une conférence de presse samedi, il développe : 💬 « Cette rencontre entre ces deux types d’art – l’art académique, plus institutionnel, et l’art pop, urbain, moderne – pouvait créer de la beauté. Toute la soirée, dans tous les tableaux, j’ai voulu dire : on croit que ça ne va pas ensemble, on veut mettre des choses dans des cases, mais en réalité quand ces cases se rencontrent, ça crée de la beauté, ça crée de l’émotion, ça crée de la joie, ça crée du partage » Il assume la dimension #politique de son spectacle, « pas au sens politicien, au sens du mot grec polis, la cité. On parle de nous, à partir du moment où on parle de nous, pour moi on est politique. Hier soir, c’était des idées républicaines, c’était des idées d’inclusion, c’était des idées de bienveillance, de générosité, de #solidarité dont nous avons follement besoin ». 💡 Parce que oui, l'art est relié à la politique car il permet d'aller au-delà de la réalité (comme les 12 500 personnes précaires expulsées d'Ile-de-France), de travailler notre imaginaire, pour nous projeter dans une société idéale, vers laquelle on devrait tendre. Ne pas oublier que "liberté, égalité, fraternité" sont des valeurs idéales dont on doit se rappeler quotidiennement.
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J'ai évoqué il y a quelques mois l'association "La Possible Echappée" qui rassemble des personnes en situation de handicap et des professionnels du spectacle pour créer ensemble des projets artistiques alliant musique, danse, théatre et arts plastiques. Voici un extrait d'un reportage FranceInfo sur l'association qui va se produire à l'occasion de Paris 2024
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TRIBUNE Non, il n’y a pas trop d’artistes, il n’y a simplement pas assez d’argent Les directeurs de Centres dramatiques nationaux et l’intersyndicale du spectacle vivant déclarent ne plus vouloir défendre la ligne d’un service public devenu la cible d’un néolibéralisme sourd et aveugle qui a favorisé la montée de l’extrême droite. Ils s’engagent à travailler avec les autres lieux et compagnies de théâtre public pour le développement de modèles qui favorisent l’emploi artistique et la création. La crise politique décisive que nous traversons ne tombe pas du ciel. Elle survient au terme d’une lente dégradation des services publics de notre pays, qui a provoqué un sentiment d’abandon et d’injustice dans des couches toujours plus larges de la population, sur lequel l’extrême droite capitalise aujourd’hui. Cette dégradation relève d’une stratégie au long cours : réduire les moyens accordés au secteur public par différents leviers et, en parallèle, soutenir les offres, arguments et outils d’évaluation émanant du secteur privé et de sa logique de rentabilité ; laisser opérer cette forme discrète et efficace de mise en concurrence, tout en assurant aux citoyen·ne·s qu’on ne détruit rien, qu’on améliore le modèle, qu’on continue d’ailleurs à soutenir les lieux de culture, de soin, d’éducation, de recherche, de solidarité, pendant que s’accélère la mise en rivalité de tous contre tous, l’épuisement des forces, le transfert des compétences et de l’argent vers des intérêts privés. 👉 Lire la suite de l'article : https://lnkd.in/eGCiqDfX ACDN / Association des Centres dramatiques nationaux
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[Ekhos] [AG] [Élections] (1/2) Olivier DARBOIS a été renouvelé à la présidence d’Ekhoscènes. Félicitations aux Vice-présidents : Caroline VERDU (pôle Théâtre), Philippe LHOMME (pôle Cabaret), et Aurélien BINDER (pôle Musique) pour leurs élections. Félicitations à tous les nouveaux élus du Bureau et du Conseil professionnel et tous nos remerciements aux anciens élus. Pour le premier discours de son nouveau mandat, Olivier Darbois a tenu à affirmer plusieurs principes de l’action d’Ekhoscènes et de son mandat : 👉 Permettre la représentation de tous et partager un socle de valeurs communes entre les différentes filières, désormais réunies au sein d’un grand syndicat du spectacle vivant privé 👉 Revendiquer ce qui fait la spécificité et la force du secteur privé : la prise de risque, à la base de nos métiers dans la musique, les variétés, le théâtre et le cabaret 👉 Défendre une culture populaire accessible et qui rassemble, sans entre soi. Il s’est engagé à porter plusieurs combats : 👉 Défendre le modèle de nos opérateurs, le Centre national de la musique et l’ASTP-Association pour le Soutien du Théâtre Privé, qui jouent un rôle essentiel dans la prise de risque et du soutien à la création. Si ces opérateurs ont parfois besoin d’ajustements, ils doivent se faire dans le respect et l’équilibre de tous les acteurs qui y contribuent. 👉 Instaurer un droit des producteurs. Il y a urgence car ce droit permettra de protéger et de valoriser les investissements de ceux qui prennent les risques, de plus en plus de risques. 👉 Avancer sur le sujet de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles. Les travaux parlementaires avaient été brutalement interrompus après la dissolution. Nous espérons désormais qu’ils pourront vite reprendre. Si le secteur a beaucoup avancé ces dernières années, le chemin à parcourir est encore long pour définir un cadre commun efficace et adapté à chaque situation. 👉 Se saisir de la question de la censure, qui se développe sur les territoires de la part de programmateurs sous pression de certains élus locaux. Ekhoscènes s’engage pour défendre la liberté de la création qui est au cœur de tous nos métiers. 👉 Ouvrir une réflexion collective sur ce que sera le spectacle vivant de demain dans un contexte de crises multiples : climatique, hausse des coûts, et transformation des pratiques culturelles. #Ekhoscènes #AG #spectaclevivantprivé #président
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J'ai la joie d'être invitée à présenter La Permanence Chorégraphique Dans le cadre la rencontre réunissant les acteurs et les actrices du champ social et du champ culturel organisée par Carine ROLLAND Adjointe à la Maire de Paris en charge de la culture et de la ville du quart d'heure - Léa FILOCHE Adjointe à la Maire de Paris en charge des solidarités de l'hébergement d'urgence et de la protection des réfugiés de la lutte contre les inégalités et contre l'exclusion-Aurélie FILIPPETTI Directrice des affaires culturelles de la Ville de Paris - Jeanne SEBAN Directrice des solidarités de la Ville de Paris L'art d'être ensemble Quelles coopérations entre le champ social et le champ culturel ? Lundi 25 novembre 2024 Carreau du Temple 2 rue Perrée - Paris 3e Je suis invitée à la Table Ronde d'Isabelle Devaux, Référente Culture, Solidarité et Handicap Mission Territoires Direction des Affaires Culturelles Quels impacts des projets à dimension culturelle sur les personnes participantes ? De qui parle-t-on : publics, usager·e·s, participant·e·s ? Quels effets sont attendus ou observés sur les personnes en lien avec la participation active à la vie artistique et culturelle ? Quel est le niveau de participation et de co-construction des projets avec les personnes ? À quelles conditions ? Quels sont les facteurs clés de succès ou bloquants ? Quelles sont les recommandations ?
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𝟑𝟎 𝐉𝐮𝐢𝐧 𝐞𝐭 𝟕 𝐉𝐮𝐢𝐥𝐥𝐞𝐭 𝟐𝟎𝟐𝟒 𝐅𝐀𝐈𝐓𝐄𝐒 𝐂𝐎𝐑𝐏𝐒 : 𝐕𝐎𝐓𝐄𝐙 ! Communiqué de presse édité le 26 juin 2024 Chorégraphes Associé.e.s est mobilisé et prend la mesure des conséquences désastreuses à long terme qu’impliquerait l’extrême droite au pouvoir. Nous, auteur·es chorégraphes, sommes les garant·es d’une culture de la relation ; par notre métier nous mobilisons l’ensemble des acteur·trices de la société. Cette conscience fine des publics renforce la conviction d’une mobilisation durable pour faire société commune dans un monde en mutation. Le choix nous est donné de prendre position, nous nous associons à l’ensemble des citoyens, comme les garants d’une pluralité de tons, de langages et d’actions par le corps. Il est encore temps de prendre position avant la perte des libertés essentielles d’un monde qui se veut connecté et moderne. L’extrême droite au pouvoir c’est : ▪ TUER la liberté de création, de programmation, de diffusion, la liberté de la presse. ▪ REMETTRE en question les services publics et l’audiovisuel. ▪ DESTRUCTURER le ministère de la Culture. ▪ PRENDRE autorité sur la régulation de l’audiovisuel et du numérique par la nomination de l’ARCOM. ▪ IMPOSER des règles aux théâtres, aux opéras, aux orchestres en changeant à dessein les directions. ▪ REDUIRE de façon aléatoire des financements publics sur fond de clientélisme. ▪ DETRUIRE le régime d’intermittence du spectacle, les droits sociaux vitaux pour les populations paupérisées, fragilisées et immigrées. ▪ ATTISER la haine par le racisme, la xénophobie, contre toutes minorités (LGBTQIA+ ) qui font la richesse d’une société moderne. ▪ EMPECHER la liberté de réunion, le droit fondamental du syndicalisme et des associations. Alors, si nous voulons faire société commune, il est temps de nous impliquer par le vote et de prendre notre responsabilité pour un monde plus respectueux des humains et de leur environnement.
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Que cela soit la première fois, la trentième fois ou la cinquantième fois, ce week-end, il faut se mobiliser 🗳 Le monde de la culture, comme l'ensemble de la société, doit être conscient de ce que représenterait l'arrivée de l'extrême-droite au pouvoir. Argumentant qu'il existerait une culture "woke" dangereuse pour la population, et notamment le jeune public, l'extrême-droite, c'est : 🔸 le fait d'écarter certains produits culturels du Pass Culture, notamment le manga, jugé moins intellectuel et moins "utile" ; 🔹 la privatisation de l'audiovisuel public ; 🔸 la coupure de subventions à des spectacles jugés contraires aux valeurs défendues par le RN. Alors qu'il suffit de quelques minutes, de sa carte électorale (ou sa carte d'identité, ou sa carte vitale) pour inverser les tendances. --- Quelques ressources : 🔸 https://lnkd.in/eyXDR8E7 🔹https://lnkd.in/edA4D-PE
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DRH Temps Partagé ✦ Coach Professionnel ✦ Accompagnement RH des équipes engagées : Structuration, Développement, Performance
3 moisMerci Ekhoscènes pour vos engagements et votre action.