Post de Elodie Saman

La construction est un levier puissant pour réduire notre impact environnemental. Selon un article de La Presse, 65 % à 85 % des émissions sont générées en amont de la construction, en faisant référence au carbone intrinsèque. Cela dit, une grande partie de nos bâtiments sont déjà... construits ! Nous devons donc réduire nos émissions opérationnelles si nous souhaitons atteindre les cibles de réduction de GES provinciales (-37,5 % d'ici 2030 par rapport à 1990 et de 80 à 95 % d'ici 2050). Tout gestionnaire de portefeuille immobilier est aujourd'hui confronté au défi de transformer son parc de bâtiments. Les leviers sont multiples : électrification, subventions, nouvelles technologies, etc. La difficulté réside dans la prise de décision et la gestion financière de cette feuille de route complexe. - Comment rendre cette transformation viable financièrement ? - Par où commencer et quand ? - Quelles technologies utiliser ? Habitués à gérer projet par projet, c’est la première fois que nous sommes mis au défi de transformer la totalité de nos bâtiments en très peu de temps. La bonne nouvelle : E-Build, développé par l’équipe d’ingénieurs et de stratèges chez Dunsky Energy + Climate Advisors, est un outil qui peut vous aider à prendre de bonnes décisions rapidement. Par exemple, découvrez avec seulement quelques données quels 20 % de vos bâtiments génèrent 80 % de vos émissions. Apprenez également quelle technologie de remplacement augmentera l’efficacité énergétique de vos bâtiments et surtout, quand investir pour rentabiliser vos efforts. Ensemble, nous pouvons transformer notre patrimoine bâti et atteindre nos objectifs de réduction de GES. Agissons maintenant pour un avenir durable !

Il est grand temps de mettre enfin un grand coup de frein à la construction neuve autant qu'aux opérations de destruction-reconstruction. Ces opérations apportent artificialisation des sols, production massive de déchets, impact majeur des matériaux et des travaux. Et trop souvent maltraitance des ouvriers. Elles apportent aussi in fine un mal vivre généralisé par, d'un côté l'étalement urbain qui provoque une hausse du recours à la voiture, et de l'autre une densification des métropoles privant les habitants de lieux de respiration. Alors que la majeure partie de notre territoire se désertifie, laissant vides suffisamment d'habitations pour nous accueillir tou.tes Redisons-le: notre question de société est bien moins celle du logement que celle de l'emploi. Un emploi de qualité, en quantité suffisante et bien réparti sur l'ensemble du territoire. Et justement, la rénovation de qualité du bâti existant répond à tous les enjeux !

💡 Éclairer la transition écologique du secteur du bâtiment avec les scénarios de l’Ademe 🌱 Les scénarios Transition 2050 de l'ADEME sont des outils de prospective essentiels, et une source de réflexion pour le public, les décideurs politiques et les secteurs économiques concernés. Quelles sociétés sont imaginées dans ces scénarios ? Quels sont les défis, les enjeux ? Quelles opportunités présentent-ils pour le secteur du bâtiment ? 🏗️ Dans les scénarios 1 et 2, l'accent est mis sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Les entreprises du secteur se convertissent à la rénovation des bâtiments existants, et on voit une diminution drastique des nouvelles mises en chantier, notamment grâce à un rééquilibrage territorial qui voit s’inverser la tendance à la métropolisation. 🏙️ À l'inverse, les scénarios 3 et 4 se situent dans la continuité de la situation politique et économique actuelle. L’urbanisation de la société s’accélère, et avec elle l’artificialisation des sols. Dans ces trajectoires, les entreprises du secteur n’ont pas ou peu besoin de s’adapter, mais le principal risque est de ne pas arriver à l’objectif de neutralité carbone, notamment car celui-ci dépend de technologies encore loin d’être matures. 👷 Découvrez l’intégralité de notre article sur le site de BL évolution 👉 https://lnkd.in/eDn_d6kn

Le secteur du bâtiment est responsable d'une part significative des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES). En effet, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), le secteur du bâtiment et de la construction représentait environ 39 % des émissions mondiales de CO2 liées à l'énergie en 2020. Ce chiffre se divise en deux parties principales : 1. **Émissions opérationnelles** : Environ 28 % proviennent de l'exploitation des bâtiments (chauffage, refroidissement, éclairage, etc.). 2. **Émissions incorporées** : Environ 11 % sont liées à la fabrication des matériaux de construction et à la construction des bâtiments. ### L'urgence de bâtir des bâtiments bas carbone Face à ces chiffres alarmants, il devient crucial de construire des bâtiments bas carbone pour plusieurs raisons : 1. **Réduction des émissions** : En diminuant les émissions de CO2, les bâtiments bas carbone contribuent directement à la lutte contre le changement climatique. 2. **Efficacité énergétique** : Les bâtiments bas carbone sont conçus pour consommer moins d'énergie, ce qui réduit la demande en énergie et les coûts associés. 3. **Durabilité** : Utiliser des matériaux durables et des énergies renouvelables assure une longue durée de vie des bâtiments et moins de déchets à long terme. 4. **Qualité de vie** : Les bâtiments bas carbone offrent souvent un environnement intérieur plus sain et plus confortable pour les occupants, grâce à une meilleure qualité de l'air et une régulation thermique efficace. 5. **Conformité réglementaire** : De nombreuses régions mettent en place des réglementations de plus en plus strictes en matière de performances énergétiques et d'émissions de GES, incitant ainsi les constructeurs à adopter des pratiques de construction bas carbone. En conclusion’! L'urgence de bâtir des bâtiments bas carbone est dictée par la nécessité de réduire les émissions de GES et de promouvoir un développement durable. En adoptant des pratiques de construction bas carbone, nous pouvons significativement atténuer notre impact environnemental et assurer un avenir plus durable pour les générations à venir.

À l'ère de la décarbonation, il est crucial de se concentrer non seulement sur le carbone opérationnel, mais également sur le carbone intrinsèque, qui représente jusqu'à 50 % des émissions de carbone d'un bâtiment sur sa durée de vie et joue un rôle majeur dès sa construction. Le choix des matériaux est donc d'une importance capitale pour réduire au maximum l'empreinte carbone opérationnelle et intrinsèque des nouveaux bâtiments. Certes, il est difficile de prendre en compte le carbone intrinsèque dans le cycle de vie d'un produit. Cependant, afin de réduire notre impact sur la planète et de favoriser un changement positif, il est impératif de consacrer l'énergie nécessaire à l'évaluation des déclarations environnementales des produits. À l'avenir, les déclarations ESG joueront un rôle essentiel en guidant les professionnels vers des matériaux présentant un meilleur bilan carbone. Ensemble, investissons dans des pratiques de construction durables pour un avenir plus vert et plus durable. #Décarbonation #ConstructionDurable #ImpactCarbone

Le secteur des #bâtiments et de l’industrie de la construction serait responsable de 39 % des #émissions mondiales de CO2. La construction des bâtiments représenterait 11 % des émissions alors que leur opération, 28 % des émissions.     Pour réduire considérablement les émissions liées à l’occupation des bâtiments et atteindre zéro émission nette de carbone, des solutions non technologiques comme la modification des comportements des occupants devront être adoptées.    Pour le moment, ces solutions sont peu explorées dans la littérature scientifique et évaluer leur potentiel et leurs impacts de manière quantitative représente un réel défi.    Pour en apprendre davantage sur les méthodes proposées pour y parvenir, notamment grâce à l’utilisation des outils d’#ACV, consultez cet article que notre étudiante au doctorat Sogand Shahmohammadi a écrit dans le cadre de notre collaboration avec l’Agence Science-Presse. 💻👇    https://lnkd.in/dKTMxhaW

🌍 ÉVÉNEMENT À VENIR : 🏗️ Webinaire sur la rénovation bas carbone Depuis un an, EODD ingénieurs conseils participe activement au groupe de travail sur le sujet de l'équation coût carbone de la rénovation du Hub des prescripteurs bas carbone, piloté par l'Institut Français pour la Performance du Bâtiment (Ifpeb) et Carbone 4. Notre mission 🎯 : Approfondir les enjeux de la rénovation bas carbone et influencer l'évolution réglementaire dans ce domaine.   Le parc immobilier actuel est le contributeur majeur des 25 % des émissions nationales de gaz à effet de serre liées au secteur du bâtiment en France. Avec l'introduction de la RE2020, qui offre une nouvelle méthode pour évaluer l'impact carbone des matériaux, des équipements et de l’exploitation des bâtiments, cela nous incite à tirer parti de ces avancées pour les rénovations bas carbone.  Dans le groupe de travail nous identifions les paramètres qui influencent le bilan carbone des constructions, tentons de définir l’enveloppe carbone à allouer aux opérations de rénovation en réduisant au maximum de Temps de Retour Carbone (TRC).   📅 Rendez-vous le 30 mai pour cette dernière phase de restitution de la série de webinaires sur la rénovation bas carbone. 🔍 Au programme : EODD ingénieurs conseils, aux côtés de Vurpas Architectes, dévoileront les résultats du défi « rénover ou démolir/reconstruire » concernant le projet de la Résidence Service Senior de Saint Étienne. Cette session signe la conclusion de notre série de travaux et proposera une analyse comparative des impacts environnementaux entre rénovation et déconstruction-reconstruction. Elle abordera une question cruciale 🤔 : « La rénovation est-elle moins impactante que la construction neuve ? ».   Rejoignez-nous le 📅 30 mai 2024,  🕑 14h à 16h pour échanger sur ces pratiques qui façonnent l'avenir de la construction durable.

Collectivités locales : Patrimoine et transition énergétique, un double enjeu pour l’Île-de-France (ÎDF) En cohérence avec les engagements pris par la France pour lutter contre le changement climatique, la "Stratégie nationale bas carbone" (SNBC <https://lnkd.in/eFKvNkHV>) fixe l’objectif d’atteindre la neutralité carbone en 2050 et la complète décarbonation pour le secteur du bâtiment. Le levier régional majeur de l’Île-de-France (ÎDF) est l’action sur le bâti existant, résidentiel et tertiaire : ce secteur étant à la fois le plus consommateur d’énergie et le plus émetteur de gaz à effet de serre (GES), puisque représentant 69 % des consommations d’énergie finale et 49 % des émissions de GES régionales en 2020, selon le tableau de bord (<https://lnkd.in/ePy5UZAt>) du Réseau d’observation statistique de l’énergie et des GES (ROSE <www.roseidf.org/>)... 27 % du territoire d’Île-de-France, représentant environ 46 % des surfaces bâties (en m²), sont concernés par une protection reposant sur des avis des architectes des bâtiments de France (ABF) au titre du "Code du patrimoine" (<https://lnkd.in/et3Er5ru>) et du "Code de l’environnement" (<https://lnkd.in/eaPJ8TB9>). En contexte de nécessaire rénovation énergétique, il est donc primordial de favoriser des solutions qualitatives pour l’architecture et permettant d’exploiter tout le potentiel de la conception initiale en termes de performances énergétiques et de durabilité du bâti. En ce contexte, la direction régionale des affaires culturelles (DRAC <https://lnkd.in/evFy4nbv>) et la Direction régionale et interdépartementale de l'environnement, de l'aménagement et des transports (DRIEAT <https://lnkd.in/eeSBgJqK>) d'Île-de-France (ÎDF) réalisèrent conjointement cette étude, dressant un constat chiffré du poids des bâtiments concernés par, a minima, une protection patrimoniale, visant à montrer l’importance de ce parc pour inciter les acteurs à rechercher des solutions de rénovation à la fois qualitatives, pérennes et performantes, dans des conditions de coûts et de délais supportables par les acteurs économiques. Cette publication propose ressources, cartes et statistiques, afin de concilier protection du patrimoine et transition énergétique d'efficace manière durable, fournissant ainsi des informations pour guider les projets d’aménagement durable... https://lnkd.in/eS_tazYK

Alors que le #bâtiment représente 30 % de la consommation énergétique mondiale, l’industrie a développé plusieurs approches pour limiter ces impacts, parmi lesquelles la #construction dite « passive ». Par Pascal CLAIN et Didier Gossard, Pôle Léonard de Vinci Cet article est republié à partir de The Conversation France sous licence Creative Commons. #énergie #environnement ADEME

📢 Chez Elcimaï, nous voyons la démarche de bâtiment durable comme une opportunité de créer des espaces qui répondent aux besoins présents sans compromettre l'avenir 🕊️ ♻️ Détenteur des certifications Envirobat Occitanie (BDO), et Bâtiment Durable Nouvelle Aquitaine (BDNA), nous intégrons la dimension de Haute Qualité Environnementale dans les projets de construction, rénovation ou réhabilitation, dans de nombreux domaines ! Un projet durable intègre les principes de : 🏗️ L’écoconstruction, avec un choix de procédés et matériaux responsables. 📊 L’écogestion des ressources, avec une gestion raisonnée et optimisée de l’énergie, de l’eau, des déchets. 🛋️ ou encore du confort des bâtiments, en matière hygrothermique, acoustique, visuelle et olfactive. En complément des certifications, nos ingénieurs sont aussi formés aux enjeux et aux techniques de réemploi et à l’intégration de matériaux biosourcés lors de la construction. Et parce que nous sommes déterminés à promouvoir les pratiques les plus responsables dans nos projets, nous proposons l’accompagnement bilan carbone. À ce titre, nous sommes membres du Hub des prescripteurs Bas Carbone, initiative de Institut Français pour la Performance du Bâtiment (Ifpeb) et Carbone 4. Du conseil à la maîtrise d’œuvre, en passant par l’assistance à la maîtrise d’ouvrage, nos équipes s’engagent à proposer des solutions de construction qui allient performance et respect de l'environnement. 🌐 Contactez-nous : https://urlr.me/gdCMv #BâtimentDurable #QualitéEnvironnementale #Environnement #HQE #Construction #Réemploi #Biosourcé