Post de Emeric PILLET

[C'EST LA SCIENCE QUI LE DIT] Selon le Haut Conseil pour le climat, pour diminuer les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) de 50%. Nous devons modifier nos modes de vie : ➡ Diminuer de 30% notre consommation de protéines animales ➡ Diminuer d'au moins 40% la part d’azote minéral apporté aux cultures ➡ Miser sur un développement de l’agroécologie et du bio pour 50% de la surface agricole utilisée Et oui, une alimentation bio et plus végétale c'est bon pour vous et pour la planète ! 🌍 Découvrez le décryptage complet de l'étude dans le post de l'Agence BIO 👇

🌍 Pour votre santé comme celle de la planète, mangez bio : c’est la science qui le dit ! C’est un grand chelem pour l’agriculture biologique ! Pour la santé des sols, la biodiversité, le climat et la santé humaine, manger bio change tout . En diminuant considérablement les externalités négatives (comme les émissions de gaz à effet de serre ou la pollution des cours d’eau) et en augmentant fortement les externalités positives (comme la biodiversité animale et végétale), l’agriculture biologique est toute indiquée pour adapter notre monde aux effets du changement climatique. Voilà les conclusions d’une nouvelle enquête de l'ITAB - Institut Technique de l'Agriculture et de l'Alimentation Biologiques. ➡ Décryptage : https://lnkd.in/exfFZvKF Cécile Détang-Dessendre INRAE natacha sautereau Emeric PILLET Ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire Ministère Écologie Territoires Fédération Nationale d'Agriculture Biologique (FNAB) La Coopération Agricole SYNABIO Chambres d'agriculture Synadis Bio Fédération du Commerce et de la Distribution

Pourquoi faut-il privilégier la consommation de produits issus de l’agriculture biologique ? Amélioration de la santé des sols, de la biodiversité, du climat ou encore de notre santé… Une enquête de l'ITAB (Institut de l’agriculture et de l’alimentation biologique) souligne l’impact positif de consommer bio pour lutter contre le changement climatique. 🌱 Des sols et des cultures plus saines : les sols entretenus de façon biologique contiennent 70 à 90% de moins de produits phytopharmaceutiques (PPP), dangereux pour notre santé et pour la préservation des sols. 🐝 Le retour d’une biodiversité plus riche : l’utilisation des PPP est en grande partie responsable du déclin des populations d’espèces sauvages. Supprimer les PPP pour cultiver biologiquement rendrait les parcelles 32% plus abondantes en espèces sauvages ! ☁️ La réduction des émissions de gaz à effet de serre : selon l’étude, “les émissions de gaz à effet de serre (GES) sont systématiquement inférieures en AB”. Réduire de 40% l’utilisation d’apport d'azote minéral pour les cultures et mieux considérer l’agroécologie peut jouer un rôle dans la diminution des émissions de gaz à effet de serre. Nous pouvons tous considérer l’impact de notre consommation et la repenser. Ce qui se trouve dans notre assiette aujourd’hui impactera les enjeux écologiques de demain ! 👉 Retrouvez l’article complet de l’Agence Bio : https://lnkd.in/exfFZvKF

Nous relayons cet évènement de l'UPL : L'Université Populaire du Lauragais vous invite à sa prochaine conférence : L'Agroécologie par Marc Dufumier, ingénieur agronome, géographe, élève de René Dumont, professeur honoraire d'agriculture comparée et de développement agricole à AgroParisT, expert auprès de la banque mondiale, de la FAO (food and alimentation organisation), membre du conseil stratégique de l'agriculture durable (Ministère de l'Agriculture), c'est un des spécialistes français et international du domaine. Mercredi 5 juin à 20h, au lycée agricole de Castelnaudary. La transition agroécologique pour nourrir correctement et durablement l’humanité toute entière Il nous faut faire en sorte que tout le monde puisse avoir accès à des rations équilibrées en glucides, protéines, minéraux, vitamines, fibres, antioxydants, sans apport exagéré de sel, sucres et acides gras saturés. Et s’assurer de surcroît que chacun des ingrédients fournis par les agriculteurs soit dépourvu de molécules toxiques : sans hormones dans le lait, sans antibiotiques dans la viande et sans résidus pesticides dans les céréales, les fruits et les légumes. A quoi s’ajoute aussi le défi de ne plus engendrer de pollutions majeures dans notre environnement, de s’adapter au dérèglement climatique en cours, de réduire les émissions de gaz à effet de serre, de séquestrer du carbone dans la biomasse et dans les sols, et de n’occasionner aucun dommage pour les générations futures : pas de dégradation des sols, pas de surmortalité des pollinisateurs ni érosion de la biodiversité domestique et sauvage. Fort heureusement, il existe d’ores et déjà des pratiques agricoles capables de répondre à ces enjeux. Economes en énergies fossiles, ces formes d’agricultures artisanales sont par contre souvent très exigeantes en travail. Il nous faut donc tout faire pour que les paysans puissent être correctement rétribués, non seulement pour la qualité de leurs produits, mais aussi pour leurs services environnementaux d’intérêt général. Quitte à ce que le paiement soit assuré par les contribuables et non pas par les seuls consommateurs. Un défi hautement politique ! #marcdufumier #dufumier #agroecologie #agroécologie #conference #castelnaudary #occitanie #aude #alimentation

Bio, agriculture de conservation... ne serait-il pas temps de s'unir ? 🤝🌱 J'ai toujours été en recherche de trait d'union entre les contraires... Même si c'est difficile, je m'efforce de trouver la "Voie du milieu" dans les trajectoires d'évolution vers des systèmes agricoles durables pour que les changements s'ancrent dans la durée Les postures idéologiques fabriquent de la ferveur... mais souvent au détriment de l'intelligence et de sens critique Les débats sont bons, les combats sont improductifs car aucune partie ne sait s'écouter La question du bio = durable Agriculture de conservation = glyphosate = pas durable Font partie de ces combats desquels il faut absolument sortir ! Dans cet extrait avec Marc-André SELOSSE nous abordons le sujet de la transition agroécologique et des modèles avec ou sans pesticides... Sujet clivant, suscitant les passions, mais qui doit être traité avec un sens pratique Le bio ou pas bio n'est pas la bonne approche La bonne approche c'est de savoir quel système permet ou ne permet pas un progrès significatif Nous mesurons avec BIOSPHERES, agriculture régénératrice l'impact des pratiques sur le sol, la biodiversité etc... et les résultats peuvent être étonnants Il y a des pratiques qui assurent une restauration du système sol-plante et dans la priorisation on retrouve sur le podium la gestion des matières organiques, la perturbation mécanique et chimique des sols Les pesticides ne sont donc pas LE sujet, mais un sujet parmi d'autres La gestion des matières organiques étant au centre de la restauration des sols par exemple La question fondamentale réside dans le respect de l'écosystème dans lequel on produit Et il y a plusieurs chemins... Extraits à découvrir (lien en commentaire) avant la vidéo complète fin Août ! 👍

Pourquoi j’ai participé aux 20 ans de l’association Bioconsom’Acteurs les 19 et 20 octobre 2024 à Lorient et pourquoi j’ai signé l’Appel de Lorient « La #bio pour la vie ». Je suis un consommateur de produits biologiques et je soutiens l’agriculture biologique depuis longtemps. J’ai eu cette chance de participer activement au projet de recherche BioNutriNet piloté par l’INRAE/INSERM sur les impacts d’un « régime biologique » sur notre #santé et notre #environnement. Même si j’étais déjà convaincu des bienfaits de l’agriculture, le prouver scientifiquement ne fait que vous conforter et vous donne l’énergie pour informer.  Un consommateur qui mange régulièrement des produits biologique (en moyenne 70% de son alimentation) réduit ses risques d’attraper un #cancer de 25% (tous cancers confondus), il réduit son empreinte carbone de 37% et son empreinte surface de 23% (la surface pour se nourrir). Et on pourrait ajouter la baisse du risque de surpoids et d’obésité ou du #diabète de type 2. Les travaux prospectifs menés par Solagro traduit dans le scénario Afterres2050 montrent qu’il est possible de sortir des énergies fossiles, de réduire de 90% l’usage des #pesticides en massifiant les principes de l’agrocécologie avec 70% des surfaces agricoles en bio et en évoluant vers un régime alimentaire plus biologique et plus végétale. Outre ces bienfaits sur la santé des gens et sur les ressources de notre planète, je ne supporte plus de voir la biodiversité s’éteindre à petit feu dans nos compagnes que ceux soient les oiseaux des plaines, les plantes messicoles qui cohabitent avec nos céréales depuis 10 000 ans ou nos insectes pollinisateurs. Je ne supporte plus non plus de voir nos nappes phréatiques et notre eau potable polluées par les pesticides et notamment les herbicides souvent très rémanents occasionnant une augmentation du prix de l’eau inacceptable pour les plus pauvres. Pourquoi le principe pollueur-payeur inscrit dans notre constitution ne s’applique pas ici. L’agriculture biologique est à un pallier où les semeurs de doute tendent à nous faire croire que les OGM sont bénéfiques (alors que ceux sont majoritairement des plantes résistantes aux herbicides), que le glyphosate (un anti bactérien et herbicide) est bénéfique pour nos sols et sa microflore, que les pesticides n’ont pas d’impact sur notre santé, il y tellement d’autres risques ! L’état est lui incapable de mettre en place les politiques qu’il a lui-même initiées, tout simplement parce qu’il ne met pas les moyens. Alors agissez et signez cet appel. Mais mieux, consommez des produits bio, locaux et cuisinez. Si vous êtes élu.es donnez cette chance à nos enfants et à nos vieux de consommer dans les restaurants collectifs des produits bio, locaux et fait maison. Et ne vous contentez pas des 20%, visez les 100%. L’association les Pieds dans le plat sera là pour vous accompagner. https://lnkd.in/eKVhVe9t

✊🔴 Les manifestations récentes des agriculteurs ont remis à la une de l'actualité les difficultés auxquelles le monde agricole fait face aujourd'hui (rémunération des agriculteurs et des autres travailleurs, crises sanitaires ou encore difficultés d'adaptation aux impacts des changements climatiques). 🌾❌ D'autre part, le manque de durabilité de certains systèmes agri-alimentaires et leurs impacts néfastes sur la santé humaine, les écosystèmes et le climat ont été démontrés et les appels des scientifiques comme de la société civile pour une transition agroécologique ambitieuse sont de plus en plus pressants. 🧐Face à ces problématiques, les politiques publiques portées jusqu'à présents ne semblent pas apporter de réponse satisfaisante : sommes-nous face à une impasse ? 💡Dans ce contexte, Le Lierre s’associe à AgroParisTech Alumni en proposant une conférence s’intéressant aux voies à imaginer pour renforcer l’action de l’Etat en faveur d'une transition agroécologique à la fois ambitieuse, juste et acceptée par les acteurs des secteurs agricoles & alimentaires. 🗓️ Rdv le mercredi 4 décembre 🕓 De 18h30 à 20h30 - un pot convivial est prévu à l’issue de l’évènement pour poursuivre les échanges !  📍À l’Académie du Climat - Ville de Paris  Avec :  🟢 Stéphane Le Foll, Ancien ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt de 2021 à 2017, actuel maire de la Ville du Mans 🟢 Prunelle Besson, ancienne agent public de l’administration agricole 🟢 Viviane Trèves, Ingénieure des Ponts, des Eaux et des Forêts et autrice d'une thèse en management sur la gestion par l'Etat des transitions agroécologiques 🟢 Christian HUYGHE, Directeur scientifique Agriculture à l’INRAE 🟢 Pierre Cornu, Professeur d’histoire contemporaine et des sciences à l’Université Lumière Lyon 2, chercheur associé à l’INRAE, directeur de l’UMR Territoires 👉 Lien d’inscription en commentaire ! 

Comment renforcer l'action de l'Etat en faveur de la transition écologique? A réécouter en replay ici https://lnkd.in/e_dF3766

Les experts Karbon Ethic s’arrêteront à Reims le 26 juin pour animer une table ronde " Une agriculture pour une société bas-carbone : biocarburants et biomatériaux en action, rêve ou réalité ? " 🌱 L'agriculture de demain sera-t-elle libérée des énergies fossiles ? Ce sera probablement plus proche de la privation que de la libération......c'est pour cela que nous devons nous y préparer ! De plus, #agriculture est une des seules activités capables de capter et stocker l'énergie solaire. Grâce à la photosynthèse. 🌍 A Karbon Ethic, nous pensons que réfléchir pour anticiper le bon usage des ressources dans un monde bas-carbone est indispensable. 🚜 C'est dans ce cadre que nous nous interrogeons sur l'agriculture de demain, au croisement de nos besoins #alimentaires, des #bioressources et autres #agrocarburants. Et le tout dans un climat qui ne ressemblera plus à celui d'aujourd'hui, et probablement moins favorable aux cultures ! Cette conférence est organisée en partenariat avec la CCI Marne Ardennes. Assistez et participez aux échanges entre les acteurs locaux de la bioéconomie et de l'alimentation. Ces prises de parole seront suivies d'un moment de convivialité. RDV le mercredi 26 juin à 19h dans les locaux de la CCI Inscrivez-vous via ce lien (obligatoire): https://lnkd.in/db3cQHdQ #mettreenoeuvre #bioeconomie #agriculture #carbone

Des transitions radicales et structurelles sont effectivement nécessaires: « sortie des énergies fossiles, baisse drastique des usages de pesticides et d’intrants azotés, sobriété des modes de consommation, baisse de la consommation de protéines animales… » Plus que jamais nous avons besoin de chercheurs compétents et indépendants !