Post de 👋 ERIC MESSECA

Un mois que ces quarante skippers du Vendée Globe ont pris le large sur une route chahutée par un nouveau défi : la crise écologique ⚡️ Les collisions entre voiliers et cétacés représentent un enjeu majeur dans les courses au large. Pour cette 10e édition, plusieurs initiatives ont été mises en place pour réduire l’impact sur les écosystèmes marins.   Parmi elles, des zones de protection spécifiques ont été intégrées au parcours afin d’éviter les habitats des mammifères marins. Les skippers bénéficient désormais de technologies embarquées avancées : caméras optiques et thermiques pour détecter les obstacles et prévenir les collisions. Par ailleurs, des dispositifs de signalement en temps réel, collectent et partagent des informations sur les risques marins, renforçant la sécurité pour tous les navigateurs. Ces actions rendent visibles les questionnements jusqu’ici discrets du monde de la voile de compétition sur les limites écologiques qui s’imposent de plus en plus à ces grands événements. La prise de conscience est globale, reste plus qu'à la transformer en action : la performance sportive et la préservation de l’environnement doivent avancer conjointement 🌍 #IMBDX24 #Vendéeglobe #écologie #sport #compétition

Quand la technologie française 🇫🇷 rencontre la mer : le Vendée Globe 2024 redéfinit les limites de la vitesse et de l’innovation. Nouveau record du monde français 🇫🇷 de vitesse en monocoque en solitaire (bravo Sébastien Simon) sur une journée : 615,33 milles nautiques, soit une vitesse moyenne de 25,6 nœuds (47,4 km/h)! À titre de comparaison, en 2000, Dominique Wavre parcourait 430 milles nautiques en une journée, avec une vitesse de 17,9 nœuds (33,1 km/h). Comment expliquer cette progression de 43 % en deux décennies ? • Foils de dernière génération Introduits dans les IMOCA au début des années 2010, ces “ailes” immergées réduisent la traînée en soulevant le bateau hors de l’eau. En 2024, ils sont optimisés pour offrir stabilité et vitesse même dans des conditions extrêmes. • Matériaux composites avancés Les coques et appendices en fibre de carbone allient légèreté et rigidité, améliorant la durabilité et les performances, • Voiles à membrane Fabriquées sur mesure, elles maximisent l’efficacité aérodynamique grâce à des fibres orientées pour résister aux charges spécifiques, • Systèmes de navigation ophistiqués Grâce à des outils (comme Adrena et Squid), les trajectoires sont calculées en temps réel pour exploiter au mieux les systèmes météorologiques, • Conception optimisée des quilles Les quilles pendulaires offrent un couple de redressement idéal, augmentant à la fois la vitesse et la stabilité, • Collaboration avec les équipes à terre Ingénieurs et météorologues analysent les données pour ajuster les choix stratégiques en temps réel. Les France à la pointe de la technologie maritime ! ⚓🇫🇷

De la France au Pôle Nord sans avion ? Ils sont partis en Arctique en voilier, ils nous racontent 🤯 Eux, ce sont Robin, Yvan, Quentin et Baptistin, aka la Team Kahuna. 4 étudiants ingénieurs, qui ont fait le pari fou du rejoindre l’arctique en voilier électrique. Habituellement, les voiliers sont équipés de moteurs diesel pour prendre le relais lorsque les conditions ne sont pas optimales. Eux ont décidé de tester les limites d’une nouvelle technologie : un voilier électrique. Le but ? ➡️ Réaliser un film pour inspirer à un autre rythme de voyage : Celui de la nature. Leur aventure a été rythmée par les tempêtes, les vents et le jour polaire. Il ne s’agit pas de maîtriser les contraintes physiques naturelles, mais de s’y adapter. ➡️ Produire des résultats scientifiques sur les bateaux électriques Ils sont partis sur un voilier électrique prototype, poussé pour la première fois à 1100km du pôle Nord. Outre le record, cela leur a permis d’en sortir des rapports sur ses performances, son coût économique et son impact environnemental. ➡️ Le défi sportif, puisqu’ils ne sont pas arrêtés au challenge à la voile : Une fois en Norvège, ils ont chaussé leurs skis de rando pour affronter les sommets enneigés des fjords, dont la première descente de la face nord d’un des principaux sommets Norvégiens. Bilan : ⛵️12 000km à la voile 🏔️40 ascensions de sommets ⚡️Plus de 500L de diesel économisés 🥇1 record : 80°N, latitude jamais atteinte par un voilier électrique ⛷️La première descente en ski de la face nord du Store Lenangstinden Ils nous racontent tout ça dans un magnifique film de 45min qui retrace leurs doutes, leurs joies et la force du dépassement de soi. Ça vous intrigue ? Plongez dans leur histoire avec « Kahuna, l’arctique au gré des vents » : https://lnkd.in/eKrUmfFb

Les vents du globe Derrière cet à-peu-près, de circonstance, se cache les premiers jours de navigation des navigateurs du Vendée Globe 2024. Autant enfoncer une porte ouverte immédiatement, une bonne évidence mérite toujours d’être rappelée. Celui qui vous parle n’a jamais navigué. La course à la voile est d’abord et avant tout une question de vent. Ben oui. Alors quand on évoque l’épreuve mythique, quadriennale, qu’est le Vendée Globe, on imagine de suite la mer déchaînée, avec des vents violents, propres à casser du bateau et à rebuter les navigateurs. C’est d’ailleurs cette situation vécue dans les 40e et 50e parallèles qui fait la réputation de cette course en solitaire, sans escale, sans assistance. Mais revenons au sujet. Pour avancer, il faut du vent et pas seulement dans les mers du Sud pour contourner le pôle. Et l’on voit bien durant cette première semaine de course que le vent, les vents devrais-je dire, a joué avec les espoirs des navigateurs. Depuis le départ, la première place a été occupée par plusieurs navigateurs, chaque jour, parfois même plusieurs dans la même journée. La faute à quoi ? Pas de faute dans cette affaire. Mais entre les prévisions météorologiques, le tracé idéal pour descendre au Cap de Bonne Espérance, les aléas techniques du bateau, les paramètres sont nombreux pour choisir la meilleure solution. Des bateaux classés en milieu de tableau ont fait une remontée spectaculaire, avant de redescendre dans le classement. D’autres partis en tête sont à la peine. Et alors que les vents du Cap Finisterre, au large de la Galice, ont secoué la flotte, un certain nombre de marins ont choisi des routes plus à l’Ouest, quand d’autres, imitant Jean Le Cam se sont repliés plus à l’Est, pour trouver des vents porteurs. Ce choix leur a souri et l’on voit sur la cartographie de la course sur le site du Vendée Globe, les caps que suivent quotidiennement les bateaux, et les changements de cap. Mais à ce jeu, les changements de cap, pâtissent parfois des changements de vents, car le vent est instable. Alors que Jean Le Cam a pu se retrouver en tête durant quelques heures avec ce choix oriental, il est à la peine avec une vitesse de 2,71 nœuds quand celui qui le devance, Sébastien Simon avance à 20,25 nœuds, tous deux naviguant sous des longitudes éloignées, ceci expliquant cela. Alors si aujourd’hui, certains peuvent se réjouir de leur position favorable et de l’avance qu’ils prennent, force est de constater que ce qui est vrai un jour peut être remis en cause le lendemain. Et c’est ce qui fait tout l’intérêt de cette course qui nécessite de la persévérance et de la constance dans les choix. Car à changer trop souvent de cap, on prend le risque de perdre beaucoup de temps, malgré des allures intéressantes à certains moments. Et puis, une semaine de course ne suffit pas à déterminer l’ordre d’arrivée, qui aura lieu au mieux fin janvier. Les vents du globe ont le temps de changer.

🤔 Quel est le point commun entre un Imoca participant actuellement au Vendée Globe (longueur 60 pieds, hauteur de mat : 30m environ) et Baluchon, bateau de Yann Quenet (4 m de long et 7 m de hauteur de mat) en route pour un second tour du monde ? ⛵ Eh bien c’est la quille ! La quille est un élément essentiel d’un voilier monocoque car elle permet de redresser le bateau en cas de rafale violente et surtout de maintenir une bonne stabilité latérale, quelles que soient les allures. La quille est réellement un élément essentiel des bateaux et sa rupture brutale entrainerait immédiatement le chavirement du bateau. D’un point de vue mécanique, que ce soit sur un Imoca ou sur Baluchon, la quille et spécialement le voile de quille est soumis en permanence à des vibrations dues aux mouvements de l’eau et aussi potentiellement à des risques de collisions brutales avec des objets flottants non identifiés voire le fond. Dans le cas de Baluchon, qui est un bateau biquille, il est également prévu que le bateau puisse se poser sur ses quilles pour un entretien ou un hivernage. L’ensemble de ces contraintes, nécessite un matériau de voile de quille qui soit bien sur assez résistant pour le contraintes statiques (poids du bulbe de quille, poids du bateau en cas d’échouage) mais aussi résistant aux contraintes dynamiques. 🌊 Dans le cas des Imoca et de Baluchon, le voile de quille est en acier. Et pour résister aux contraintes dynamiques, cet acier doit être particulièrement résistant aux phénomènes de fatigue (fatigue : c’est un phénomène physique qui peut conduire à la rupture d’un matériau sous l’effet d’efforts répétitifs même sans effort supérieur à ses caractéristiques statiques). La résistance à la fatigue dépend énormément de la structure, de la propreté et de la méthode d’élaboration des aciers, et à propriétés statiques équivalentes, la résistance à la fatigue peut varier du simple au double. A la fois pour Baluchon et pour certains Imoca du Vendée Globe, les aciers utilisés élaborés par Industeel et sont caractérisés en fatigue avec des excellentes performances permettant de supporter les sollicitations dynamiques les plus élevées. 🔍 Pour plus de détails techniques sur les aciers pour quille : https://swll.to/MP33 et https://swll.to/SP300 ainsi que https://lnkd.in/e2iDKvBM ⛵ Pour suivre les aventures en cours : - Vendée globe : https://lnkd.in/eBFqV5C6 - Visitez la chaîne Youtube de Yann Quenet et Baluchon : https://lnkd.in/ex-hDnNy, et pour ceux qui n’auraient pas suivi le début de l’aventure de Baluchon : https://lnkd.in/eubFgpTA

🌐⛵ Le Vendée Globe, emblème de la voile en solitaire, dépasse les frontières du sport. Cette course légendaire s'impose également comme un moteur pour la recherche scientifique, grâce à l'engagement des skippers et à une collaboration inédite avec l'Ifremer. Source : https://lnkd.in/gZ5pZss9 🔬 En 2024, dix skippers volontaires ont pris à bord des flotteurs Argo, des instruments technologiquement avancés capables de collecter des données essentielles sur les océans. Pesant plus de 20 kg et mesurant jusqu'à 1,8 mètre, ces flotteurs sont conçus pour sonder les profondeurs, jusqu'à 2 000 mètres. Tous les dix jours, ils transmettent des informations par satellite : température, pression, salinité... Des indicateurs cruciaux pour décrypter la circulation océanique, souvent comparée à un tapis roulant global reliant pôles et tropiques. 🌊 Comprendre les courants océaniques, comme le Gulf Stream, c’est mieux anticiper des phénomènes météorologiques extrêmes et évaluer l'impact des changements climatiques, notamment la fonte des glaces. Les données collectées dans des zones stratégiques – parfois difficiles d’accès pour des raisons de sécurité – alimentent des travaux à l’échelle mondiale. 🤝Les défis n’étaient pas seulement techniques, mais aussi humains. Où et quand larguer ces flotteurs, sans compromettre la performance des skippers ou leur sécurité ? Le résultat : un compromis ingénieux, avec un déploiement ciblé dans l'Atlantique Sud, une zone encore peu étudiée. #VendéeGlobe #Océans #RechercheScientifique #Althiatem #abonnement #AdaptationClimatique #Climat #Innovation #DéveloppementDurable 🌐🌡️ Grâce à cette initiative, ce sont près de 4 000 flotteurs Argo qui, aujourd’hui, sillonnent nos océans et contribuent à une meilleure compréhension de notre planète. Une preuve que chaque geste compte, même en pleine compétition.

[#applications #randonnées] Je partage car il eût été sympa de nommer également l'application mobile, récente, française et émanant d'un opérateur public, de l' #IGN (IGNrando'). "Qui aurait parié, il y a cinq ans, sur le triomphe de la randonnée ? En assignant la population à domicile, la crise sanitaire a eu cette drôle de conséquence : donner aux personnes confinées des envies de nature et de grand air. Et leur insuffler, une fois les sorties à nouveau autorisées, le goût de la marche. En montagne, à travers champs, le long du littoral et même  en milieu urbain, les Français chaussent leurs baskets et partent à la découverte du territoire. Le secteur de la tech s'empare de cet engouement et multiplie les dispositifs pour accompagner les marcheurs dans leurs sorties ou encourager les performances : montres connectées, batteries externes de plus en plus légères, gourdes filtrantes et... applications. L'offre est de plus en plus conséquente, révèle le site d'actualité high-tech Clubic. De Visorandoà Komoot, de OpenRunner à Hika, de AlpineQuest à Fatmap ou Strava, les marcheurs ont l'embarras du choix. Leader dans le domaine, la plateforme internationale AllTrails, créée en 2010 en Californie, s'est invitée sur le marché français en 2019. Elle réunit aujourd'hui plus de 60 millions de marcheurs à travers le monde. "Nous proposons plus de 400 000 itinéraires, dont 34 000 en France, détaille Juliana Ead, directrice des relations publiques d'AllTrails. Sur chacun d'entre eux, les utilisateurs vont trouver des informations qui vont les guider dans leur randonnée. Notre ambition est vraiment de rendre les activités en extérieur accessibles à tous." Avec 1 milliard 368 millions de kilomètres parcourus, la plateforme a été certifiée application iPhone de l'année en 2023, ajoute le média canadien Newswire."

Une trentaine des quarante bateaux engagés dans la 10e édition du Vendée Globe est équipée du LibertyKite, une voile de traction imaginée par le navigateur Yves Parlier qui peut être d'un grand secours en cas de démâtage. Loin des terres habitées et sans possibilité de secours à certains endroits des mers traversées, les navigateurs du Vendée Globe croisent tous les doigts pour que leur monture ne leur fasse pas défaut. Privés de mât ou de moteur, ils peuvent se retrouver à la merci des éléments. Pour assurer leur propulsion et se signaler en cas d'avarie, une trentaine des 40 marins engagés dans la 10e édition de la course autour du monde en solitaire a embarqué un kite de secours. Imaginée par le navigateur Yves Parlier , coureur au large au palmarès bien étoffé, cette aile a été conçue et adaptée pour tracter les voiliers en cas de problème. Son usage comme celui du moteur est cependant synonyme de disqualification pour les skippers. Baptisé LibertyKite, ce cerf-volant est le résultat de 10 années de recherche et développement menées par l'équipe du navigateur, accompagnée d'universitaires et d'écoles d'ingénieur. « C'est le seul kite au monde qui travaille en laminaire c'est-à-dire perpendiculairement au vent sans être piloté », revendique le navigateur. Cette aile de 20 m2 reliée au bateau par deux cordages est capable de déplacer un bateau du Vendée Globe (des Imoca de 18 mètres) jusqu'à 5 noeuds (9 kilomètres heure). Elle tient dans un petit sac de 2,4 kg « qui sert d'oreiller à Giancarlo Pedote », s'amuse Yves Parlier. Décarboner le transport maritime mondial : ... https://lnkd.in/eVzkaxAn

Bien sûr, il y a la mer que l’on ne se lasse jamais de contempler. Sur toutes les plages de France, elle offre le spectacle de ses vagues qui dansent, de ses marées pleines de surprise, de ses couleurs qui passent sans prévenir du bleu au gris puis à l’émeraude… Mais pas seulement. L’oeil se pose aussi sur les voiles qui, au large ou tout près du rivage, évoluent sur l’eau et participent à la fête. Il y a les minuscules Optimist destinés aux enfants, les planches à voile et leurs cousins germains les kite-surfs amateurs de vitesse, les wing-foils qui volent, et puis les catamarans, les dériveurs et, bien sûr, les voiliers. Les pratiquants comme les novices, avec ou sans moniteurs, investissent les plans d’eau en quête de ce sentiment de liberté unique que procure le nautisme à voile. À bord d’un voilier, la nature reprend ses droits : le vent et la mer sont les seuls maîtres. Il faut jouer avec. Sur l’eau, ce sont les éléments qui décident : le temps prend une autre dimension… Les écoles de voile enseignent, au-delà de la technique, le respect de la mer et de son écosystème. Les Français s’approprient leur patrimoine maritime enraciné à l’histoire locale des territoires. Le succès des fêtes nautiques ne se dément pas, une centaine de musées maritimes jalonnent les côtes françaises, le public se déplace par milliers lors des plus grandes courses au large, prenant plaisir à rêver sur les pontons d’où s’élanceront des marins aguerris pour un tour du monde ou une traversée de l’Atlantique. Sur le littoral, toute occasion est bonne pour une sortie en mer sur un « vieux gréement ». On participe aux manoeuvres, on s’initie au vocabulaire nautique, et pourquoi pas, aux chants marins. La voile est un art de vivre spécifique, ouvert et accessible à tous les terriens. Il y a tant à apprendre et à recevoir de la mer… Alors, larguons les amarres ! © La Poste - Fabienne Azire - Tous droits réservés

Vendée Globe : Une course avec ou sans assistance ? Quand on va sur la 1ʳᵉ page du site internet du Vendée Globe, on tombe sur cette définition du Vendée Globe : « C'EST QUOI LE VENDÉE GLOBE ? Le Vendée Globe est un tour du monde à la voile en solitaire, sans escale et sans assistance, qui a lieu tous les quatre ans. » Eh bien, on n’est pas très à l’aise sur le « sans assistance ». Je pense sincèrement que les organisateurs devraient enlever cette abréviation de la course. Oui, quand la course a été créée par Philippe Jeannot, il n’y avait clairement pas d’assistance, mais aujourd’hui, avec les antennes Starlink et WhatsApp en live sur les bateaux, les skippers reçoivent des tutos de réparations sur toutes les pannes possibles et inimaginables à bord. Donc certes, il n’y a pas d’assistance dans le sens où aucune personne extérieure n’a droit à monter sur le bateau, mais par contre tu as droit à toute l’assistance possible et imaginable par visio, sauf pour la météo ! ! Certes, on sait que c’est avant tout un sport mécanique et que le classement se fait aussi par la course à l'armement, mais il y a quelque chose qui me dérange dans le sens où, une fois le départ donné, là encore, les équipes qui peuvent se permettre d’avoir tous les spécialistes possibles à leurs dispositions donnent à leur skipper un avantage monstrueux quand on sait qu’en moyenne, il y a une panne par jour sur les bateaux et que le numérique n’a jamais été aussi important dans l'aide à la performance. Attention, les skippers doivent quand même savoir bricoler avant tout, mais quand tu reçois un tuto parfaitement détaillé avec toutes les étapes réalisées en atelier par l’équipe à terre, alors oui, on imagine parfois que même un enfant de 12 ans pourrait le faire ! ! Cette ouverture à la vidéo sur les bateaux est surtout présente depuis la dernière édition en 2020 grâce à tous ces satellites que M. Musk a décidé de mettre en place. C’est très difficile pour les organisateurs d’interdire toute cette aide et de contrôler la triche. Par contre, ils pouvaient largement faire évoluer le concept de la course en arrêtant de signifier que c’est une course sans assistance. Cela n’enlève en rien la capacité des skippers à mener des machines de plus en plus complexes. Certes, ils ont le droit d’être un peu moins bricoleurs que les générations précédentes en étant super assistés, mais nos marins restent quand même des hommes et des femmes extrêmement complets qui savent gérer des centaines de difficultés comme le physique, la météo, les réglages du bateau, la gestion du sommeil, l’informatique avec des logiciels très sophistiqués, l’hydraulique, l’électricité, le composite, la couture, etc. Dans quel sport peut-on retrouver autant de compétences réunies ? C’est aussi une des raisons pour laquelle il y a moins d’abandons, avec aussi un meilleur suivi à distance des révisions, des réparations ; les équipes à terre s’affèrent pour tout anticiper au maximum à la place du skipper.