L'enjeu auquel nous faisons face est historique. Je sais combien ces mots peuvent sembler galvaudés. Pourtant, je les maintiens : nous vivons un moment de bascule historique et, pour y répondre avec la hauteur que la situation impose, les partis politiques de gauche mais également les syndicats, le monde associatif, 300 économistes ont choisi de faire front pour porter et protéger les valeurs de notre République que sont la Liberté, l’Egalité et, celle qui m’est la plus chère, la Fraternité. Le choix que nous aurons à faire dès ce dimanche 30 juin c’est un choix de société, un choix qui nous surpasse, chacun d’entre nous à titre individuel. Nous devrons arbitrer entre des mensonges haineux conduisant à l’obscurité et un programme solide pour des lendemains qui chantent. Nous avons la responsabilité de transmettre à ceux qui nous suivront un pays digne des plus grandes pages de son histoire, une république apaisée et un avenir fraternel. Nous avons le pouvoir de tout changer ! L’extraordinaire mobilisation que nous voyons, que nous vivons depuis 2 semaines nous prouve qu’un nouvel espoir est né. Nous avons demandé aux partis de gauche de s’unir, ils l’ont fait. Il nous est aujourd’hui demandé à nous de nous unir : faisons-le ! Partout en France, des gens, des jeunes, des vieux, des engagés, des militants et puis des citoyens ont choisi de rejoindre le Front populaire dans sa campagne. Chacun a voulu distribuer des tracts, coller des affiches, aller à la rencontre de celles et ceux qui n’ont pour patrimoine que leur force de travail et les services publics. C’est une mobilisation sans précédent que nous vivons. Je veux rappeler que notre message s’adresse à tous ceux qui hésitent, à ceux qui, pardonnez-moi l’expression, « s’en fichent ». N’oublions pas que l’extrême-droite ne rend pas le pouvoir quand elle parvient à le voler. Nous n’aurons pas de seconde chance, celle-ci est la nôtre : saisissons-la. Avec vous, tous ensemble, nous sommes la France, nous sommes le nouveau Front populaire et nous devons gagner !
Post de Estelle LORET
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Jean-Marie Le Pen, figure historique de la politique française, est décédé. Ce départ suscite des émotions vives, reflétant les débats passionnés qu'il a nourris tout au long de sa carrière. Pour beaucoup, il restera une personnalité clivante, dont les discours et les positions ont marqué durablement le paysage politique. Ses propos, souvent marqués par des déclarations racistes, xénophobes, antisémites, négrophobes et homophobes, ont laissé une empreinte indélébile et douloureuse pour de nombreuses communautés. Ces paroles ne doivent pas être oubliées, car elles rappellent combien il est crucial de s’opposer à toute forme de haine et d’exclusion. Cet événement peut aussi être l’occasion de réaffirmer des convictions essentielles : celles du refus des idées d’extrême droite, de la lutte contre les discriminations et du respect des valeurs démocratiques. Nous avons la responsabilité collective de tirer des leçons du passé et de travailler activement à construire une société plus juste et inclusive. La mort d'une figure politique ne marque pas la fin d'un combat. Elle nous invite à redoubler d'efforts pour préserver et promouvoir les valeurs qui nous unissent, et à rester vigilants face à toute forme d'exclusion ou d’intolérance. Qu'en pensez-vous ?
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Gouverner, c’est penser une histoire. Les présidentes et présidents des instances de #gouvernance le savent. Elles ou ils pilotent un collectif de parties-prenantes pour œuvrer à la stabilité dans la durée de leur #organisation, en entreprises comme ailleurs. Leur pensée est orientée par le long terme. Ce qui se pratique en #gouvernance est en souffrance en #politique. Raisonner tactique pour conquérir ou exercer le #pouvoir envahit certains esprits jusqu’à neutraliser leur capacité à penser autrement. Je l’ai observé dans les faits. Les mots et les concepts sont instrumentés pour communiquer sans être intégrés, habités voire appropriés. Cette #pathologie du pouvoir empêche d’écrire ou de contribuer à une histoire. Les phases nécessaires de différenciation ou d’opposition lors d’élections ne doivent pas être structurantes. Raisonner n'est pas penser. Penser, c’est construire du sens, connecté aux personnes et à leurs réalités, éclairé de savoirs, porteur de valeurs et inscrit dans le temps. Des remèdes s’imposent donc aujourd’hui : se délester de la seule logique stratégique d’acteurs et d’alliances, retrouver ou découvrir une sensibilité, proposer un avenir, valoriser la culture et s'inspirer des acquis de l’Histoire. Le prochain dirigeant exécutif, à nommer à la fonction de premier ministre, ne peut donc être un leader actuel des partis. Il pourrait être un nouveau visage non politique pour dépasser ces mouvements des extrêmes et rétablir de la stabilité.
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La gauche française, unie dans l’adversité mais profondément divisée sur le fond, se retrouve aujourd’hui confrontée à ses propres contradictions. Les récentes dissensions au sein du Nouveau Front Populaire, coalition hétéroclite née dans l’urgence des législatives, mettent en lumière les lignes de fracture idéologiques qui traversent historiquement ce camp politique. Au-delà des querelles de personnes et d’appareils, c’est bien la question de la cohérence programmatique et de la viabilité d’un tel attelage qui se pose avec acuité. Un agrégat électoral aux équilibres précaires Constitué dans la précipitation d’une dissolution surprise, le Nouveau Front Populaire apparaît davantage comme un cartel électoral que comme une véritable alliance politique. Socialistes, insoumis, communistes et écologistes, réunis par la perspective d’une victoire à portée de main, ont mis entre parenthèses leurs divergences de fond au profit d’un discours se voulant rassembleur et mobilisateur. Mais cette unité de façade, efficace en temps de campagne, se fissure rapidement dès lors qu’il s’agit de passer aux actes et d’assumer les responsabilités du pouvoir. Car si ces différentes composantes de la gauche s’accordent sur un rejet virulent du macronisme et un certain nombre de combats sociétaux et écologiques, elles restent profondément divisées sur des sujets aussi essentiels que le rapport à l’Europe, à la mondialisation, au nucléaire ou encore aux questions régaliennes. Des clivages auxquels s’ajoutent des cultures politiques et des histoires militantes difficilement conciliables, entre la radicalité insoumise, le réformisme social-démocrate et l’écologisme fondamentaliste. La tentation du messianisme Face à ces contradictions, la gauche a souvent cédé par le passé à la tentation du messianisme, masquant ses divergences derrière un discours prophétique et moralisateur censé transcender les clivages. Un réflexe qui n’est pas sans rappeler l’épisode du Front Populaire de 1936, auquel le cartel actuel aime tant se référer, sans toujours en assumer l’héritage. Dès qu’elles sont en campagne, les gauches dissimulent leurs oppositions au nom d’un messianisme illusoire. Arnaud Benedetti, rédacteur en chef de la Revue politique et parlementaire Un messianisme qui se double souvent d’une posture moralisatrice, la gauche s’érigeant en donneuse de leçons démocratiques et en garante autoproclamée du camp du Bien. Une posture qui lui permet de faire l’impasse sur certaines proximités embarrassantes ou dérives radicales en son sein. Un risque d’implosion à terme Mais cette stratégie de l’esquive et de la dissimulation a ses limites. Dès lors que la gauche se rapproche des responsabilités, ses contradictions referont inévitablement surface, menaçant la cohésion de l’édifice. La compétition entre les différentes chapelles pour le leadership et la définition de la ligne, les inévitables compromis et renoncements qu’implique l’exercice du pouvoir, sans parler des éven...
La gauche française, unie dans l’adversité mais profondément divisée sur le fond, se retrouve aujourd’hui confrontée à ses propres contradictions. Les récentes dissensions au sein du Nouveau Front Populaire, coalition hétéroclite née dans l’urgence des législatives, mettent en lumière les lignes de fracture idéologiques qui traversent historiquement ce camp politique. Au-delà des querelles d...
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La seule chose dont nous avons besoin, c’est d’exemplarité. Jamais le RN n’aura ma voix, et je continuerai à le combattre partout où pointe son nez. La liste de certains de ses candidats montre sans nuance que ses bases n’ont en rien changé derrière une bienséance de façade. Mais je refuse d’accepter que lutter contre ces idées doive se faire « à n’importe quel prix ». Ce « à n’importe quel prix » a conduit en d’autres temps des pays à se perdre totalement jusqu’aux plus terrifiantes ignominies. Car jusqu’où va le n’importe quel prix ? Non, c’est tout le contraire. Lutter contre les idées de rejet, de racisme, de peurs, doit se faire dans une parfaite droiture, le respect, une inclusion réelle qui ne tolère aucun rejet, du droit. Elle doit se faire sur un programme véritablement commun, un projet exempt de démagogie électoraliste, déterminé, accepté et défendu d’une seule voix, sans lutte d’appareil. Elle doit se baser sur les actes plus que les paroles, et les marqueurs clairs de ce que nous projetons pour l’avenir, pour générer la confiance. Elle doit éviter les mesquineries, les rejets par le fait du prince, les outrances et les vengeances, ou les petits coups de gueule qui sonnent bien, mais ne savent pas rassembler ; refuser l’investiture de personnes condamnées, pour être tout simplement exemplaires là où les autres ne le sont pas. Elle doit comprendre pourquoi tant de monde se porte vers l’extrême droite et offrir des solutions plutôt que d’accuser ou rejeter sans comprendre, que si défendre l’opprimé doit être un phare, cela ne justifie jamais de se mettre du côté d’autres oppresseurs. Elle doit être plus digne, tout simplement. Car sinon elle ne pourra jamais plus accuser les autres d’avoir fait monter pour le RN. Elle en sera responsable. Alors, Front Populaire, donne-nous des actes plus que les paroles de plateau. Montre-nous que tu as changé depuis la Nupes centrée sur LFI-Mélenchon, que tu es désormais vraiment ce Front Populaire rassembleur qui saura être la stabilité vertueuse sur laquelle s’appuiera notre république. Cela ne peut exister qu’en oubliant les petits coups bas, les invectives et, comme cela a parfois été appelé, le bordel. Car de ce bordel, plus grand monde n’en veut. Et à ce jour, nous n’y sommes pas ! Alors ma question est simple. Puisque tu es union et clarté, Front Populaire, pourquoi ne sais-tu pas, aujourd’hui, nous dire qui sera le Premier ministre de ton gouvernement ? Car moi, j’ai besoin de savoir pour qui je vote autant que de savoir pour quoi. J’ai besoin de croire sans l’once d’un doute que cette personne aura pour seul but la grandeur de l’avenir, pour toutes et tous au-delà de tout désir personnel. Car je j’ai vu sur place, dans trop de pays, trop d’endroits, ce que pouvait vouloir dire « à n’importe quel prix ... ».
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Poursuivre l'exemple de Madeleine Riffaud et de tant d'autres, POURSUIVRE LE COMBAT Je suis profondément touché par la réélection d’Alexandria Ocasio-Cortez, avec son impressionnant 69 %. Elle incarne l’énergie d’une jeunesse qui veut du changement et refuse de céder aux désillusions. Cette victoire, dans un contexte difficile, me donne envie de croire qu’il est possible de faire évoluer la société, même face aux vents contraires. À Sarcelles, dans mon mandat auprès des jeunes et des quartiers, je retrouve cette même soif de justice sociale et de perspectives nouvelles. Je le vois dans chaque échange, chaque rencontre : une volonté de faire entendre des voix souvent marginalisées. Comme Alexandria, je crois que chaque victoire, aussi petite soit-elle, compte. Elle symbolise un pas en avant, une lueur pour ceux qui doutent. Les quartiers de Sarcelles me rappellent le Queens, cet espace cosmopolite et diversifié qui brille par sa richesse humaine. Chaque jeune que je rencontre porte en lui un potentiel de transformation. Je m’engage pour qu’ils sentent que, comme elle, ils peuvent avoir un impact réel. Ces derniers temps, la politique est une source de désenchantement pour beaucoup. Mais il me semble vital de montrer que l’engagement porte ses fruits. Oui, les difficultés sont là, et elles sont souvent lourdes. Mais chaque pas vers plus de justice, chaque action pour la solidarité, chaque victoire électorale comme celle d’Ocasio-Cortez me renforce dans mes convictions. Nous avons tous notre part de responsabilité dans la création d’une société plus juste. Mon mandat m’amène à soutenir, jour après jour, cette jeunesse qui veut s’approprier son avenir. À Sarcelles comme ailleurs, je m’efforce de montrer que la mobilisation de chacun peut faire la différence. Alexandria nous montre qu’un espoir est possible. Je m’efforce de porter ce message avec sincérité, pour que les jeunes de Sarcelles sachent que, face aux épreuves, leur voix compte.
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Nos élus de « gauche » nous ont trahis en signant avec la nupes et son leader la Mélenche. 👿 Nous pouvons comprendre qu’ils aient cherché un moyen pour rester en place, qui n’aurait pas essayé ? Mais les citoyens de confession de gauche vous ont élus pour que vous défendiez d’abord leurs intérêts. Ce qui loin d’être le cas ! C’est tout l’inverse ! 👿 Vous noterez que les villes à tendance « gaucho & écolo» sont devenues les plus dangereuses, les plus dealer de drogues, les plus pauvres, les plus racistes, les plus communautaristes, les plus bêtes intellectuellement …Etc En un mot : UN DESASTRE 😵 L’ancienne Gauche avait des principes, qu’on peut critiquer... Mais elle respectait les français et ses valeurs. Elle était contre une immigration incontrôlée et la conquête des frères musulmans. Une France où il fait bon y vivre en toute sécurité. 🙏 Alors s’il vous plait, n’employez plus ce mot qui a un sens pour d’autres. Prenez les mots « abrutis dangereux » si vous le voulez, ils sont libres et… ils vous vont tellement mieux ! Comme je l’ai écrit, au deuxième degré, Nous allons voter avec Raison Naturellement en vue de la Reconquête de La République ! 😉 Et disparaissez de ma belle France. 💥 Mairie de Perpignan Département des Pyrénées-Orientales CCI Occitanie
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Jean-Luc Mélenchon, le leader charismatique de La France Insoumise, mène une révolution silencieuse mais implacable dans la politique française. Fidèle à son héritage trotskiste, il déploie des techniques d’infiltration et de manipulation dignes des plus grands stratèges pour prendre le contrôle de la gauche et, à terme, du pays tout entier. Mais quelles sont ces méthodes qui lui permettent d’avancer masqué vers son but ultime : l’instauration d’un régime communiste en France ? Le culte du secret, arme fatale du trotskisme Contrairement aux partis traditionnels qui affichent au grand jour leur programme et leurs ambitions, Jean-Luc Mélenchon cultive l’art du secret. Comme l’explique l’historien Stéphane Courtois, spécialiste du communisme : Les trotskistes excellent dans la pratique de la clandestinité et de l’entrisme. Ils avancent leurs pions discrètement au sein des organisations pour les phagocyter de l’intérieur. Stéphane Courtois Cette culture du secret permet à Jean-Luc Mélenchon de dissimuler son véritable agenda révolutionnaire derrière un vernis de radicalité de gauche. Mais son but n’a pas changé depuis ses débuts en politique : abolir le capitalisme et dynamiter les institutions de la Ve République. L’art de la « construction » d’un mouvement Pour parvenir à ses fins, Jean-Luc Mélenchon applique les recettes trotskistes de la « construction » d’une force politique : Imposer une ligne unique en éliminant toute forme de dissidence interne Recruter et former de jeunes militants dévoués corps et âme au chef Tisser des alliances avec d’autres formations de gauche tout en les vidant de leur substance C’est ainsi qu’est né le Nouveau Front Populaire, une coalition hétéroclite rassemblant communistes, écologistes, et socialistes de la tendance Montebourg derrière la bannière des Insoumis. Mais ce rassemblement n’est qu’une façade : tous les partis alliés ont dû se soumettre à la Charte de L’Avenir en commun rédigée par Mélenchon himself. Un parfait exemple d’entrisme idéologique ! L’infiltration méthodique des syndicats et associations Autre terrain de chasse privilégié des trotskistes : les syndicats et le milieu associatif. Depuis plusieurs années, les militants insoumis multiplient les adhésions afin de faire basculer ces structures dans leur orbite. Pôle de radicalité à la CGT, tendance « Front social » à la FSU, collectifs citoyens… La plupart des organisations contestataires sont désormais contrôlées en sous-main par des proches de Jean-Luc Mélenchon. De quoi préfigurer la « grève générale » dont il rêve pour paralyser le pays. La théorie du « grand soir » électoral Fort de ces soutiens, Jean-Luc Mélenchon se croit désormais en mesure de déclencher une révolution par les urnes. Son objectif : remporter les élections présidentielles et législatives de 2027 pour engager immédiatement un processus de changement de Constitution. Inspiré par l’expérience du Venezuela de Hugo Chavez, il entend convoquer une Assemblée co...
Jean-Luc Mélenchon, le leader charismatique de La France Insoumise, mène une révolution silencieuse mais implacable dans la politique française. Fidèle à son héritage trotskiste, il déploie des techniques d’infiltration et de manipulation dignes des plus grands stratèges pour prendre le contrôle de la gauche et, à terme, du pays tout entier. Mais quelles sont ces méthodes qui lui permettent ...
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L’accusation est devenue un classique à gauche : pointer du doigt le « mépris de classe » dont souffriraient certains députés ou militants issus des classes populaires. Dernière cible en date : Sébastien Delogu, nouveau député insoumis des quartiers nord de Marseille. Moqué pour son élocution approximative à l’Assemblée, l’ancien chauffeur de taxi serait victime selon LFI d’une « campagne dégueulasse de mépris de classe ». Un argument qui revient systématiquement pour balayer toute critique. Le peuple, alibi commode Sous prétexte de représenter le peuple, tout serait permis aux élus issus des milieux modestes : fautes de français, attitude menaçante, injures… Comme si l’origine sociale pouvait excuser les insuffisances. C’est oublier que la République ne fait pas de distinction selon la classe. Un député se doit d’être à la hauteur de sa fonction, quelle que soit son histoire personnelle. Quand la gauche dénigre ses propres électeurs Mais au-delà du cas Delogu, c’est toute une partie de la gauche qui semble coupable du mépris de classe qu’elle dénonce par ailleurs. En adoubant des profils atypiques sans considération de leurs compétences, LFI en fait des caricatures du peuple taillées pour le buzz. Une forme d’instrumentalisation des classes populaires qui ironiquement les réduit à leur origine sociale. En exaltant systématiquement la vertu du « peuple » contre les élites, la gauche insoumise finit par dévaloriser l’idée même d’élévation sociale et d’émancipation par le savoir. Alexandre Devecchio, journaliste L’élitisme de gauche, l’autre mépris de classe Autre paradoxe de LFI : tout en faisant l’apologie des « gars de la rue », le parti cultive un entre-soi idéologique élitiste, comme en témoignent les propos méprisants de Jean-Luc Mélenchon envers les « fachos » qu’il assimile au petit peuple de droite. Une vision binaire typique de la gauche bobo qui rejette la France périphérique jugée ignorante et réactionnaire. Le mépris de classe version bourgeois bohème. Pour une gauche de l’émancipation sociale Plutôt que d’attiser les clivages sociaux et culturels, la gauche gagnerait à promouvoir une forme d’élévation républicaine. C’est tout le sens du combat mené par certains élus atypiques comme l’insoumis François Ruffin, issu d’un milieu modeste mais détenteur d’un solide bagage intellectuel qu’il met au service des oubliés. Encourager l’accès au savoir et à la culture Récompenser le mérite et l’effort, quelle que soit l’origine Dénoncer tous les mépris de classe, d’où qu’ils viennent C’est à cette condition que la gauche pourra réconcilier l’impératif de justice sociale et l’ambition émancipatrice de la République. Et ainsi tourner la page d’un mépris de classe qui n’épargne personne. The post La gauche dénonce le mépris de classe tout en le pratiquant first appeared on ViralMag.fr.
L’accusation est devenue un classique à gauche : pointer du doigt le « mépris de classe » dont souffriraient certains députés ou militants issus des classes populaires. Dernière cible en date : Sébastien Delogu, nouveau député insoumis des quartiers nord de Marseille. Moqué pour son élocution approximative à l’Assemblée, l’ancien chauffeur de taxi serait victime selon LFI d’une « campagne...
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Prendre nos responsabilités, c’est comprendre ce qui s’est joué et ce qui se joue encore. La responsabilité du cirque médiatique qui se prétend neutre et fait de la haine une base politique acceptable est un drame. Nous, et les médias indépendants aux côtés desquels nous évoluons, sommes clairement positionnés politiquement, transparents. Voir le danger en nos paroles situées fait constamment l’effet de l’idiot qui regarde le doigt. Nous, médias indépendants, comme tant d’autres défenseurs de la dignité, subissons la précarité, la vindicte, et les lendemains incertains. Pourtant, notre rôle de contre-pouvoir, il n’y a plus que nous pour le jouer, et il pèse déjà si peu. Nous en faisons le constat douloureux. Nous nous en servirons du mieux que nous pourrons. La responsabilité médiatique est immense, mais aussi celles des mépris politiques d’une gauche qui se pense supérieure moralement sans besoin de l’expliquer, et se donne l’air de ne pas y toucher. Il va falloir se salir les mains, parler normalement, et arrêter le mépris social. En tant que média, et média de gauche, nous n’abandonnerons pas cette campagne à cet entre-soi. Nous aussi, on se met en ordre de bataille. On se parle, on s’active. Et on se met dès aujourd’hui à disposition des organisations qui auraient besoin de notre aide, à n’importe quelle échelle. Il ne suffit pas d’appeler à un front populaire, il faut le construire. Pour cela, il faut faire campagne. Tout le monde n’en a pas l’habitude. Mais ici, nous avons l’habitude de nous réapproprier ce qui nous était confisqué. Réinvestissons les champs politiques, hors des réseaux sociaux, aux repas de famille, aux pauses café, aux parties de foot entre potes. Notons bien les dates des élections : 30 juin et 7 juillet 2024 Prenons et faisons des procurations. Interpellons les partis de gauche, rendons-nous aux rassemblements, pour appeler à des candidatures uniques à gauche et maintenir une pression qui ne laisse pas le choix. Sinon, c’est le fascisme. Rapprochons-nous de nos député·es pour savoir comment nous mobiliser. Cela ne veut pas dire qu’on abandonne nos idées sur l’autel du compromis. Rien de tout cela n’est un chèque en blanc. Le compromis c’est l’élection, et s’il ne tient pas, nous n’y verrons plus rien. Ce sera la nuit. L’important maintenant, c’est de protéger nos possibilités de militer, de nous soulever, d’exister. Avant la nuit. L'équipe de Motus & Langue Pendue
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Dans une exhortation insensée, un ex-député de la gauche radicale (que je ne nomme pas afin de ne pas lui donner une visibilité qu'il ne mérite pas) menace d'une 'marche populaire en direction de Matignon' si le nouveau front populaire échouait à prendre le pouvoir, rappelant ainsi l'insurrection du Capitole de 2021. Cette déclaration est profondément irresponsable et dangereuse pour nos démocraties. Il est crucial, en ces temps de tensions politiques, où que ce soit, de toujours privilégier le dialogue et la raison plutôt que l'escalade verbale. Les leaders politiques, quelle que soit leur orientation, ont le devoir moral de promouvoir la stabilité institutionnelle et le respect du processus démocratique. Plutôt que d'attiser les braises de la division, ne devrions-nous pas œuvrer à construire des ponts entre les différentes sensibilités politiques ? La grandeur d'une nation se mesure à sa capacité à transcender les clivages pour œuvrer au bien commun. Dans ce contexte, il est impératif que tous les acteurs politiques, majorité comme opposition, s'engagent dans une voie de responsabilité et de modération, garantissant ainsi la pérennité de notre contrat social et la vitalité de nos démocraties. 🇫🇷 🇪🇺 🕊️ ☮️ Source : https://lnkd.in/dryDbdS4
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