Pourquoi s’intéresser au marché africain? : Avec plus de 60% des terres arables du monde, un tiers des réserves minérales mondiales, et une population de plus 1,4 milliard d’habitants, dont 60% à moins de 25 ans, l’Afrique est l’un des continents les mieux dotés à la fois en ressources naturelles, minières et de main-d’œuvre. Malgré la pandémie, ce continent comptait en 2020, cinq des dix économies les plus dynamiques au monde en termes de croissance économique : Rwanda +7,9 % Côte d’Ivoire +7,1 % Bénin +6,4 % Éthiopie +6,0 % Tanzanie +5,6 % Alors qu’en 2015, les dépenses annuelles des consommateurs et entreprises africaines étaient chiffrées à 4000 milliards US$, une hausse de 65% de ces dépenses est prévue pour 2030. En effet, la forte croissance démographique du continent cumulée à celle de sa classe moyenne feront passer les dépenses annuelles des consommateurs et des entreprises du continent à 6600 milliards US$ dans les sept prochaines années. En outre, plus de 400 entreprises présentes sur le continent affichent un revenu annuel de plus de 1 milliard US$. Avec la consolidation effective de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf), dont l’accord est en vigueur depuis le 1er janvier 2021, le continent africain est sur le point de devenir la plus grande zone de libre-échange du monde. Une opportunité pour les partenaires commerciaux du continent, qui verront leurs produits librement circuler de Dakar à Mogadiscio ou du Cap au Caire. Toutefois, en dépit de ces avantages, il reste quelques défis et le continent africain n’offre pas les mêmes opportunités d’affaires à toutes les entreprises et pour tous les domaines ou secteurs d’activités. L’émergence de nouvelles opportunités d’affaires dans un continent en pleine expansion Aujourd’hui plus que jamais, l’Afrique offre d’énormes opportunités d’affaires aux entreprises évoluant dans ces différents domaines d’activités : Infrastructures Agriculture et agroalimentaire Fabrication industrielle, Soins de santé Énergie et mines Nouvelles technologies d’information et de communication (NTIC) Éducation Produits de consommation En effet, assurer la sécurité alimentaire du continent, vulgariser et libéraliser les technologies et moyens de communication, ou encore améliorer les infrastructures pour une meilleure circulation à travers le continent, sont autant d’enjeux africains qui favorisent l’existence de ces opportunités. Depuis plus de vingt années, la demande des pays africains en produits agricoles et en aliments transformés n’a cessé de croître, en raison de l’explosion démographique du continent. Malgré sa dotation importante en terre arable, les pays africains ne cessent de compter sur les importations pour combler le déficit d’approvisionnement alimentaire et satisfaire la demande locale. Selon la Banque Africaine de Développement (BAD), les importations alimentaires du continent devront atteindre 110 milliards US$ d’ici 2025.
Post de Esther FOTSE
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Pourquoi s’intéresser au marché africain? : Avec plus de 60% des terres arables du monde, un tiers des réserves minérales mondiales, et une population de plus 1,4 milliard d’habitants, dont 60% à moins de 25 ans, l’Afrique est l’un des continents les mieux dotés à la fois en ressources naturelles, minières et de main-d’œuvre. Malgré la pandémie, ce continent comptait en 2020, cinq des dix économies les plus dynamiques au monde en termes de croissance économique : Rwanda +7,9 % Côte d’Ivoire +7,1 % Bénin +6,4 % Éthiopie +6,0 % Tanzanie +5,6 % Alors qu’en 2015, les dépenses annuelles des consommateurs et entreprises africaines étaient chiffrées à 4000 milliards US$, une hausse de 65% de ces dépenses est prévue pour 2030. En effet, la forte croissance démographique du continent cumulée à celle de sa classe moyenne feront passer les dépenses annuelles des consommateurs et des entreprises du continent à 6600 milliards US$ dans les sept prochaines années. En outre, plus de 400 entreprises présentes sur le continent affichent un revenu annuel de plus de 1 milliard US$. Avec la consolidation effective de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf), dont l’accord est en vigueur depuis le 1er janvier 2021, le continent africain est sur le point de devenir la plus grande zone de libre-échange du monde. Une opportunité pour les partenaires commerciaux du continent, qui verront leurs produits librement circuler de Dakar à Mogadiscio ou du Cap au Caire. Toutefois, en dépit de ces avantages, il reste quelques défis et le continent africain n’offre pas les mêmes opportunités d’affaires à toutes les entreprises et pour tous les domaines ou secteurs d’activités. L’émergence de nouvelles opportunités d’affaires dans un continent en pleine expansion Aujourd’hui plus que jamais, l’Afrique offre d’énormes opportunités d’affaires aux entreprises évoluant dans ces différents domaines d’activités : Infrastructures Agriculture et agroalimentaire Fabrication industrielle, Soins de santé Énergie et mines Nouvelles technologies d’information et de communication (NTIC) Éducation Produits de consommation En effet, assurer la sécurité alimentaire du continent, vulgariser et libéraliser les technologies et moyens de communication, ou encore améliorer les infrastructures pour une meilleure circulation à travers le continent, sont autant d’enjeux africains qui favorisent l’existence de ces opportunités. Depuis plus de vingt années, la demande des pays africains en produits agricoles et en aliments transformés n’a cessé de croître, en raison de l’explosion démographique du continent. Malgré sa dotation importante en terre arable, les pays africains ne cessent de compter sur les importations pour combler le déficit d’approvisionnement alimentaire et satisfaire la demande locale. Selon la Banque Africaine de Développement (BAD), les importations alimentaires du continent devront atteindre 110 milliards US$ d’ici 2025.
L'Afrique, un marché à fort potentiel pour le Québec et le Canada - Excellence industrielle
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🌍🏙 Urbanisation africaine : ce que l’on peut (et ne peut pas) apprendre de la Chine en matière de croissance urbaine ! Les trajectoires de croissance économique des pays d'Asie et d'Afrique sont souvent comparées. En 1987, la Chine était plus pauvre que la plupart des pays africains avec un PIB par habitant de 251 dollars, alors que l'Ouganda avait 392 dollars, la Zambie 319 dollars, et le Ghana 354 dollars. Aujourd'hui, la Chine est la deuxième économie mondiale avec un PIB par habitant de 6 091 dollars, tandis que l'Ouganda reste à 964 dollars. Source : https://lnkd.in/eVmHpD-X 📈 L'Afrique connaît actuellement la transition urbaine la plus rapide jamais enregistrée, avec près d'un milliard de personnes supplémentaires projetées pour vivre dans les villes africaines d'ici 2050. La Chine avait déjà connu un afflux de plus de 700 millions de personnes dans ses villes entre 1978 et 2010. 🔎 Inspirée par le modèle chinois, l'Afrique a mis en place plusieurs zones économiques spéciales, mais avec un succès limité. Le succès de la Chine a été le résultat de réformes économiques audacieuses, vastes et inégales. 💰 La Chine influence directement de nombreuses villes africaines par des investissements massifs dans les infrastructures. Cependant, la dette contractée par certains pays africains auprès de la Chine suscite des préoccupations croissantes. #Urbanisation #Afrique #Chine #CroissanceEconomique #Industrialisation #abonnement #Althiatem #AdaptationClimatique #Sensibilisation 🌍🌡 Pour assurer un avenir urbain durable, l'Afrique doit également relever le défi du changement climatique. L'adaptation et la résilience face aux impacts climatiques, tels que les inondations, les vagues de chaleur et les pénuries d'eau, sont cruciales. Investir dans des infrastructures vertes, promouvoir des pratiques urbaines durables et renforcer les politiques environnementales sont des étapes essentielles pour bâtir des villes africaines capables de prospérer dans un climat en évolution.
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Business Africa : les conséquences économiques de la crise politique au Sénégal se sont fait lourdement ressentir dans tout le pays. Parmi les secteurs économiques majeurs impactés : le tourisme. Quelque 25 à 30% des réservations touristiques ont été annulées depuis le début de la crise. Des projets clés pour le pays, notamment dans le secteur des hydrocarbures, ont été affectés. La question de l'aide internationale se pose également. Le FMI a récemment approuvé un programme d'aide de 1,8 milliard de dollars, tablant sur une croissance de 8,8 % en 2024. Mais les investissements futurs risquent d'être reportés, ce qui pourrait compromettre la croissance économique prévue. Le nouveau président Bassirou Diomaye Faye, qui promet de favoriser le patriotisme économique et renégocier les contrats avec l'étranger, devra faire face à nombreux défis pour restaurer la confiance des investisseurs, stabiliser l'économie et maintenir le cap de la croissance. Les investisseurs préférés de l’Afrique Selon l'enquête "Afrique 2050" menée récemment par l'Institut Choiseul, l'Europe reste l'investisseur préféré de l’Afrique. L'étude a sondé l'opinion de 300 leaders à travers 34 pays sur le continent. Quelque 53% de ces dirigeants ont désigné l'Union européenne au sommet de leurs préférences commerciales. L’Europe conserve sa couronne grâce notamment à l'Allemagne et à la France, plébiscitées respectivement par 69% et 61% des répondants. Toutefois, la Chine, en tant que premier investisseur en Afrique, reste dans la course, malgré une perception ajustée de son influence. Seulement 16% des sondés voient en elle un partenaire de premier plan, les États-Unis et la Russie suivent avec 11% et 3%. L'UE, qui entend renforcer sa présence en Afrique avec son programme ambitieux "Global Gateway" doté de 150 milliards d'euros, se positionne comme un contrepoids sérieux aux "Nouvelles routes de la soie" chinoises. Zimbabwe : recyclage des peaux de bananes Situé à environ 300 km de la capitale zimbabwéenne, un jeune entrepreneur de Wonder Valley a trouvé un moyen novateur d'utiliser les peaux de banane pour produire de la farine, du vin et de l'huile. Ces peaux, souvent considérées comme des déchets inutiles, sont désormais sources de revenus. L'entrepreneur suit une procédure simple : collecte, nettoyage, découpe des bananes sur le terrain, puis séchage solaire, et enfin expédition vers les usines pour emballage. La majorité de ses clients étant internationaux, cette initiative contribue à l'apport de devises étrangères dans la communauté et le pays. L'Afrique australe fait face à une crise alimentaire due à El Nino. Des entrepreneurs comme Brightener Zomba espèrent que de telles initiatives contribueront à atténuer cette crise potentielle. #senegal #europe #zimbabwe #unioneuropéenne
Sénégal : les défis économiques de Diomaye Faye [Business Africa] | Africanews
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“𝐋’𝐀𝐟𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞 : 𝐔𝐧 𝐂𝐨𝐧𝐭𝐢𝐧𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐃𝐞́𝐟𝐢𝐬 𝐞𝐭 𝐝’𝐎𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭𝐮𝐧𝐢𝐭𝐞́𝐬 𝐄́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬” 🌍 En un coup d’œil, cette carte met en évidence les dynamiques économiques contrastées entre les pays du continent. Du PIB par habitant de 22 000 USD aux Seychelles, dix fois supérieur à la moyenne continentale, à celui de 538 USD au Soudan, les contrastes sont saisissants. Mais que reflète vraiment cette disparité ? 👉 𝐃𝐞𝐬 𝐫𝐞𝐬𝐬𝐨𝐮𝐫𝐜𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐞𝐱𝐩𝐥𝐨𝐢𝐭𝐞́𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐭𝐞𝐧𝐭𝐢𝐞𝐥𝐬 𝐥𝐨𝐜𝐚𝐮𝐱 𝐢𝐧𝐞́𝐠𝐚𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐯𝐚𝐥𝐨𝐫𝐢𝐬𝐞́𝐬 : Certains pays, comme le Gabon ou l’Afrique du Sud, montrent comment des secteurs spécifiques (mines, pétrole, tourisme) peuvent être des moteurs de richesse. Mais l’accès à ces opportunités n’est pas uniforme. 👉 𝐋𝐞 𝐫𝐨̂𝐥𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐬𝐭𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭𝐞́ : Les pays ayant des institutions plus solides, comme l’île Maurice, traduisent souvent cette stabilité en croissance durable. 👉 𝐋𝐞𝐬 𝐝𝐞́𝐟𝐢𝐬 𝐬𝐭𝐫𝐮𝐜𝐭𝐮𝐫𝐞𝐥𝐬 : De nombreux pays à faible PIB par habitant doivent encore faire face à des contraintes d’infrastructure, d’éducation, et d’accès aux financements. Et si nous transformions ces écarts en opportunités ? 💡 Les initiatives d'intégration régionale (libre circulation du capital, des marchandises et de la main d'œuvre - les biens et les personnes) la promotion de l’entrepreneuriat local, et les investissements stratégiques dans des secteurs comme la technologie et l'innovation, les énergies renouvelables, l’agriculture, et les infrastructures contriburont à réduire ces écarts. Les diasporas africaines, et les partenariats public-privé ont un rôle clé à jouer pour realiser ce potentiel. ➡️ Que voyez-vous derrière ces chiffres ? Des barrières ou des ponts pour construire “La Promesse Africaine” ?
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Industrialisation de l’Afrique : une étude de cas Alors que la Banque Africaine de Développement (BAD) nous démontre que certaines conditions sont réunis pour le décollage industriel du continent africain, prenons du temps pour parler de l’économie la plus industrialisée du continent…l’Afrique du Sud. Véritable locomotive économique du continent, et ce, malgré un ralentissement sur la dernière décennie, l’Afrique du Sud reste le pays le plus industrialisé du continent : tout pays confondus, il a obtenu le score le plus élevé de l’indice de l’industrialisation en Afrique (IIA). Seul pays africain membre des BRICS et du G20, l’Afrique du Sud est un pays émergent doté d’une économie moderne, relativement diversifiée et qui dispose de nombreux atouts : des ressources naturelles abondantes, une agriculture commerciale performante, une industrie puissante et compétitive (dans l’automobile notamment). « La note de l’IIA, ainsi que ses sous-indices, mesurent le développement industriel des pays africains, qui comprend la performance et la compétitivité de l’activité manufacturière, le potentiel des moyens de production pour le développement du secteur manufacturier, et l’état de maturité de l’environnement général pour l’industrialisation. Cet outil permet à tout pays africain d’évaluer son niveau de développement dans le secteur et de le comparer avec celui des autres pays de la région. » Source : Rapport 2022 Banque Africaine de Développement Si vous voulez en savoir plus sur les enjeux de l’industrialisation du continent africain, ne manquez pas notre prochain rendez-vous à la Salle Gaveau : 🌟 Date : 24 juin 2024, à partir de 15h 🌟 Lieu : Salle Gaveau, 45 rue de la Boétie 🌟 Inscription : https://lnkd.in/eSHjRS5Q Pour aller plus loin : · Mezouaghi, M. & El Aynaoui, K. (2018). L’Afrique sur la voie de l’industrialisation : Économie politique et trajectoires historiques. Introduction thématique. Afrique contemporaine, 266, 11-27. · Le rapport 2022 de la Banque Afrique de Développement
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La Tunisie classée comme pays pré-emergent: Évolution globale : Parmi les pays ayant enregistré les plus fortes hausses figurent le Congo, le Maroc, l’Égypte et l’Ouganda. À l’inverse, quelques contre-performances sont notées en Mauritanie, Zambie, Afrique du Sud et Tunisie. L’Institut de l’Émergence, à travers une analyse rigoureuse, évalue chaque année la progression des pays vers l’objectif d’émergence économique. L’Indice Synthétique d’Émergence Économique (ISEME), outil central de cette évaluation, mesure le développement des pays à travers quatre dimensions : la richesse inclusive, la croissance économique durable, la transformation structurelle et l’intégration dans l’économie mondiale. En 2022, les pays classés comme émergés (score supérieur à 0,75) incluent l’Irlande (0,985), la Chine (0,904), la République Tchèque (0,886), la Malaisie (0,882) et la Hongrie (0,875). Ces nations affichent des performances économiques solides dans tous les aspects de l’indice. Sur le continent africain, le Maroc (0,663), l’Égypte (0,659) et l’Afrique du Sud (0,615) dominent, rejoints par l’Île Maurice (0,600). Ces pays accèdent au statut de pays émergeants, grâce à des progrès constants en termes de croissance économique et de diversification. Ils sont suivis par des pays classés comme pré-émergeants, notamment : – Gabon (0,595), – Tunisie (0,567), – Botswana (0,553), – Guinée Équatoriale (0,525). En troisième position, la catégorie des pays potentiellement émergeants regroupe 31 des 43 pays africains étudiés. Les plus performants dans cette catégorie sont : – Sénégal (0,498), – Algérie (0,485), – Congo (0,477), – Côte d’Ivoire (0,467). Enfin, les pays classés comme sous-développés comprennent la Gambie, le Tchad, le Soudan, le Malawi, le Burundi et la Sierra Leone. Analyse comparative des continents L’évolution des scores ISEME par continent sur 22 ans révèle des tendances contrastées : – Europe de l’Est et Centrale : Une progression régulière de 0,645 (2000) à 0,742 (2022), grâce à la stabilité économique et à des politiques favorables au développement. – Asie : Une montée en puissance économique, avec une augmentation de 0,587 (2000) à 0,670 (2022), portée par la Chine, l’Inde et d’autres économies émergentes. – Amérique : Une progression marquée, passant de 0,556 (2000) à 0,660 (2022). – Afrique : Une amélioration plus modérée, de 0,353 (2000) à 0,425 (2022), traduisant des efforts progressifs mais encore insuffisants. Méthodologie de l’indice ISEME L’indice, également appelé Indice Moubarack LO de l’Émergence, repose sur 22 indicateurs répartis en quatre dimensions principales : richesse inclusive, dynamisme économique, transformation structurelle et intégration mondiale. La construction de cet indice suit les recommandations méthodologiques garantissant une évaluation fiable et rigoureuse. https://lnkd.in/dyCS3s-V
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L’Afrique peut s’inspirer de la Chine en matière de croissance urbaine. La transition urbaine dans de nombreux États africains est plus rapide que celle de la Chine, mais largement découplée de l'industrialisation. Les trajectoires de croissance économique des pays d'Asie et d'Afrique ont souvent été comparées. La Chine, avec un produit intérieur brut par habitant de 251 dollars en 1987, était alors plus pauvre que la plupart des pays africains. Le PIB par habitant en Ouganda était de 392 dollars cette année-là, celui de la Zambie de 319 dollars et celui du Ghana de 354 dollars. Pourtant, aujourd'hui, le PIB par habitant de la Chine est de 6 091 dollars. Et elle est la deuxième économie mondiale . En Ouganda, le PIB par habitant n'est toujours que de 964 dollars. L’Asie et l’Afrique se sont urbanisées à des rythmes similaires. Aussi l’Afrique connaît la transition urbaine la plus rapide que le monde ait connue à ce jour.
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En marge du 23e Sommet des Chefs d'Etat(COMESASummit2024), le 17e forum commercial des 21 pays membres du Marché commun de l'Afrique Orientale et Australe(COMESA) a vécu ce 28 octobre dans la capitale Burundaise. Plusieurs thématiques liées à l'avenir du continent et de la Région ont été abordées. Pour ma part, l'Afrique devrait évacuer plusieurs peurs dont les plus urgentes sont: LA PEUR DE COMMENCER, LA PEUR D'INVESTIR, LA PEUR DU PRENDRE UN CRÉDIT. Il s'observe que l'Afrique aurait été sortie délibérément de la vraie trajecroire de son développement pour l'amener à embrasser tout(fourre-tout) sans construire les fondamentaux. A mon humble avis, je pense que l'Afrique devrait se concentrer sur 4 priorités: LA SÉCURITÉ, LES INFRASTRUCTURES, L'AGRICULTURE ET L'ÉNERGIE. Les effets multiplicateurs de celle-ci constitueraient des réponses aux "sous-priorités". Des idées discutables bien entendu.( JPK). SE Julien PALUKU KAHONGYA, Ministre du Commerce Extérieur RDC
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L'Afrique face aux défis mondiaux de l'industrialisation Ce 20 novembre coïncide avec la Journée de l'industrialisation de l'Afrique qui met l'accent sur le développement industriel du continent. En effet, cette journée est cruciale pour les pays africains, car elle souligne l'importance que l'industrie a dans l'économie et la croissance de l'Afrique. Selon l'Organisation des Nations Unies
Revue de presse de l'Afrique Francophone du 21 novembre 2024
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KHALIL ✍🏿 Lorsque les regards se tournent vers les pays africains, il est fréquent que l'on évoque immédiatement le spectre du sous-développement, de la misère et de la pauvreté, ainsi que celui de la sous-scolarisation et d'autres défis persistants. Toutefois, au-delà de ces perceptions parfois réductrices, il est impératif de reconnaître une réalité bien plus profonde : l'Afrique recèle d'immenses potentialités qui pourraient la propulser au premier plan mondial dans les années à venir. Pour catalyser cette transformation, un élément clé émerge : la logistique.Dans les lignes suivantes nous allons parler de cette logistique souvent sous-estimée, mais qui est en réalité un pilier essentiel pour favoriser la croissance économique et sociale de ces nations africaines. Nous allons simplement survoler trois aspects parmi de nombreux autres. 🫴🏿La logistique comme moteur de croissance économique :La logistique joue un rôle déterminant dans la croissance économique des pays africains en facilitant le transport efficace des biens et des services. En optimisant les processus de transport, de stockage et de distribution, elle contribue à réduire les coûts, à accroître la compétitivité des entreprises et à stimuler les échanges commerciaux, tant sur le plan national qu'international. 🫴🏿Réduction des obstacles au commerce :Dans de nombreux pays africains, les infrastructures logistiques sont souvent sous-développées, ce qui entrave le commerce et l'investissement. En investissant dans l'amélioration des routes, des ports, des aéroports et des réseaux ferroviaires, les gouvernements peuvent réduire ces obstacles et favoriser un environnement propice aux affaires. 🫴🏿L'impact sur le développement social :En outre, une logistique efficace peut avoir un impact significatif sur le développement social en permettant un accès plus facile aux services de santé, à l'éducation et aux biens de première nécessité. Elle peut également favoriser l'accès aux marchés pour les agriculteurs et les petites entreprises, contribuant ainsi à réduire la pauvreté et les inégalités. L'Afrique est un continent qui couvre 6 % de la surface de la Terre . Sa superficie est de 30 415 873 km2 et représente en 2020 17,2 % de la population mondiale. Ces données illustrent la richesse et le potentiel humain que renferme ce continent, confirmant ainsi l'importance cruciale de développer des stratégies logistiques efficaces pour catalyser son développement futur.En investissant dans la logistique et en exploitant pleinement les ressources disponibles, l'Afrique peut non seulement améliorer ses indicateurs économiques et sociaux, mais aussi jouer un rôle de premier plan dans l'économie mondiale. Il est donc impératif de reconnaître et de valoriser le rôle stratégique de la logistique dans la transformation de l'Afrique en un moteur de croissance et de prospérité durables. Khalillogistique : "l'art de la logistique redéfini " #Afrique #Logistique #logistics #devellopement #transport
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