Post de Etienne Jamin

Il y a quelques jours, c’était la fête des mères pour de nombreuses mamans en France. C’était aussi le moment pour moi de partager, dans la jolie campagne de talm, un chapitre un peu douloureux de mon histoire. Il y a bientôt 2 ans, j’ai fait une fausse couche. A 3 mois de grossesse. La deuxième au compteur. C’est tristement banal une fausse couche. C’est nul une fausse couche. Ca fait mal au ventre, et ça fait mal au coeur. Ca arrive à 1 femme sur 10. Ma première fausse couche, j’ai un peu pleuré et c’est passé. Ma seconde fausse couche j’ai été hospitalisée, et j’ai été dévastée. Mais pourquoi en parler sur LinkedIn ? Parce que, avant de tourner la page sur ce que j’appelle tendrement « mon petit accident » je voulais partager ici quelques conseils sur la manière de vivre sa fausse couche dans le monde professionnel : Conseil n°1 : Après une fausse couche, on s’arrête ! Pour de vrai. A mon époque, les arrêts de travail n’étaient pas prescrits (même après un curetage eh ouais) et malgré les encouragements de mes boss à me reposer, je suis retournée au travail comme un bon petit soldat en pensant combler le vide. Erreur ! J’étais un zombie à l’intérieur. Je recommande donc de prendre quelques jours pour pleurer, manger du saumon cru et des fromages qui puent, regarder Netflix en continu. Quelques jours pour atterrir. Et un peu, aussi, pour commencer à guérir. Conseil n°2 : Parlez-en au bureau ! Il n’y a aucune honte d'avoir fait une fausse couche. Nous devons tous, ensemble, lever ce tabou imbécile. J’ai été surprise en retournant au travail du nombre de femmes et d’hommes qui m’ont partagé leurs histoires, leurs peines, et leurs victoires. C’était comme avoir, au bureau, des oreilles attentives et chaleureuses et un soutien constant. Conseil n°3 : Soyez patiente avec vous même. Le processus de guérison d'une fausse couche prend parfois du temps. Et les fluctuations hormonales sont sans pitié (aucuuuune). Regardez-vous le nombril et trouvez ce qui vous fait plaisir. Pour ma part, j'ai pris de lonnnngs verres en terrasse avec mes collègues préférés. On a beaucoup beaucoup beaucoup ri, ça m'a fait un bien inouï. Merci talm de m'avoir permis de porter cette voix, et merci ma douce Kenza. Pour moi, pour le petit accident, pour mes filles, pour mes copines d'infortune, et pour l'espoir !

Je suis entrepreneuse, j’ai appris que j’étais enceinte 🐣, voilà ce que j’ai ressenti : 😳 ABASSOURDIE « enceinte 3+ » sur le test je n’y crois pas, c’est arrivé vite, très vite. 😍 LA PLUS HEUREUSE Un immense sourire, des larmes, j’ai une chance incroyable. 🫣 MORTE DE PEUR Comment je vais l’annoncer à mon associée ? Comment va-t-elle réagir ? Est-ce que je vais réussir à gérer enceinte ? Comment je vais faire pour vendre des boissons alcoolisées dans les bars ? Est-ce que ça va être un frein pour nous si on veut lever des fonds ? Et si je suis alitée ? Quand est-ce que tombe mon terme ? Ça nous arrange ou pas ? Et après l’accouchement ? Est-ce que je vais arriver à gérer les deux ? 🙄 CULPABILITÉ Envers mon associée. Elle n’a pas choisi de devoir tenir la baraque seule pendant mon absence, ni de ne pas partir en vacances cet été parce que mon terme tombe en août. J’ai l’impression de l’abandonner, est-ce qu’elle va tenir le coup ? J’ai envie de lui dire que je serai là, est-ce que c’est réaliste ? Envers yoleau. Ce n’est pas le bon moment, yoleau n’a que 2 ans (aujourd’hui d’ailleurs 🥳). Est-ce qu’on va faire moins de CA à cause de moi ? Est-ce qu’on va repousser la levée de fonds à cause de moi ? Est-ce que je suis en train de mettre la boîte en danger ? Envers mon bébé. Je porte un sac rempli de bouteilles sur mon dos à 5 mois, est-ce que je mets mon bébé en danger ? Pourtant je me sens en forme. Est-ce que je vais arriver à le laisser après l’accouchement ? Il paraît que c’est déjà hyper dur de le laisser 2 mois et demi après la naissance et que beaucoup prolonge cette période. Je compte reprendre avant, comment je vais le vivre ? Est-ce que ça fait de moi une mauvaise mère ? 💪 Warrior - Je vais y arriver, on va y arriver ! J’ai envie de croire qu’on peut être entrepreneuse et mère en 2024 et ne pas avoir à s’excuser ou à faire un choix. Et si on recrutait pour me remplacer ? Impossible yoleau est trop jeune pour ça. Alors on va s’organiser, anticiper au maximum, prioriser, & je ferai tout pour être à fond jusqu’au bout et reprendre le plus tôt possible. 🙏 Merci beaucoup à Marion Lebeau, Virginie Bor & Anouk Le Terrier pour leurs précieux conseils de mums entrepreneuses. Ça fait un bien fou d’entendre vos histoires & grâce à vous, à 6 mois et demi de grossesse, j’y vois plus clair. Plus clair sur la manière dont on va s’organiser, plus clair sur les concessions que je suis prête à faire pour yoleau, pour mon bébé. Je n’ai pas toutes les réponses mais je me sens un peu plus sereine qu’au début de la grossesse même si j’ai toujours peur. Et surtout je sais maintenant que ce baby va nous forcer à être agiles et focus, il va nous rendre encore meilleures ! 🫶 Un immense merci à mon associée d’amour Cynthia Biardeau de faire des concessions pour yoleau, pour nous, pour moi & d’être cette associée et amie sur qui je peux compter depuis le début de l’aventure. Je ne serai jamais loin de toi cet été.

C'était difficile de quitter votre enfant devant la porte de sa classe lundi matin ? Imaginez le laisser devant la porte d'un bloc opératoire. Nous comprenons à quel point ce moment de séparation peut être angoissant pour les enfants, leurs parents, et les soignants. C'est pourquoi, chez Les P'tits Doudous, nous mettons tout en œuvre pour que ces instants délicats se passent dans un maximum de douceur. Cette rentrée, nous sommes sur les chapeaux de roue avec une multitude de projets dont le but est de faire grandir l’association et d'atteindre notre objectif : faire en sorte que chaque enfant opéré soit accompagné par Les P'tits Doudous. Mais aussi motivés que nous soyons, aussi forts que nous donnions de nous-mêmes, nous ne pourrons pas atteindre cet objectif seuls. Nous avons besoin de vous. Chaque geste compte ! Vous pouvez devenir mécène de notre projet de voile solidaire, embarquer vos salariés dans des journées solidaires, ou même offrir des produits Les P'tits Doudous à vos équipes. Un don, un like, un commentaire, un partage… Imaginez ce que nous pourrions accomplir si toutes les personnes qui lisent ce post s'engageaient d'une manière ou d'une autre ? La rentrée, c'est le moment des bonnes résolutions. Et si la vôtre était de soutenir Les P'tits Doudous ? Envoyez-nous un message si vous voulez rejoindre cette belle aventure. 🌟

Encore ce syndrome du cordonnier mal chaussé… Hier matin j’animais une Fresque de l’Intelligence Relationnelle, et le soir même, je criais comme une malade après mon fils pour lui faire entendre raison ! Le comble du ridicule. C’est parce que je voulais qu’il m’écoute, alors qu’il me tenait tête du haut de ses 15 ans, au sujet du business qu’il entend développer dès maintenant en faisant fi de mes conseils répétés, que j’estimais pourtant avisés. Monter le ton ne mène à rien, j’en suis parfaitement consciente. La compréhension vient avec l’expérience et le temps, en parcourant le chemin. Je m’en veux de n’avoir pas su garder mon calme et suivre la boussole de ma pédagogie. Cette autorité mal placée est le fruit de mon propre malaise. Mon adolescent précoce improvise et s’impose en businessman, sans peur, sans filtre et sans complexe. Avec peu d’empathie pour sa maman qui tire la langue en cette fin d’année comptable. Sa posture d’enfant gâté challenge mon modèle de réussite en tant qu’indépendante, nichée dans un marché tendu, implantée en rase campagne. Symptôme typique de décalage manifeste. Dissonance cognitive. Désarroi parental. Qu’à cela ne tienne, j’entends démontrer ma bien-vaillance, confiante dans nos capacités de résilience. Mobilisée à ses côtés, pour l’encourager tout en le sensibilisant aux risques. Que la force soit avec moi ! Avec des trésors de patience… D’autant que mon mari vient de se faire opérer du pied et se retrouve bloqué à la maison, immobilisé pendant les 3 prochains mois, rongeant son frein, lui qui s’active sans cesse par monts et par vaux. Haut les cœurs, ce soir les enfants sont en vacances et il me reste toutes les courses à faire pour préparer les fêtes de Noël ! Il me faut demeurer zen, ce sont des problèmes de privilégiés. Car j’ai des souliers de ballerine, quand certains font la route en tongs ou d’autres pieds nus - tandis que mon mari est désormais scotché dans le canapé 😉 Et vous, vous êtes parés pour les fêtes ? --------------------------------------------------------- 👋🏼 Si vous ne me connaissez pas encore, je suis Audrey Brière, consultante et formatrice spécialisée dans la gestion des relations. J’accompagne les managers et responsables RH avec des solutions créatives sur-mesure pour améliorer la qualité de la communication et renforcer la cohésion d’équipe, au service de l’efficacité au travail. Suivez-moi pour cultiver ce champ d’expertise porteur d’avenir.

🌟 Sur cette photo, j’ai 28 ans, et j’ai tout ce dont je rêvais à 20 ans. 🌟 ✅ Jeune mariée ✅Jeune maman ✅Jeune propriétaire ✅Première affaire en duo avec mon mari Tout semblait parfait... et pourtant, je ne souris pas. J'en tire 4 leçons. 🌀 Leçon 1 : On ne peut pas tout avoir en même temps. Nous grandissons avec l’idée qu’il est possible d’avoir tout à la fois : la réussite professionnelle, la maternité, la vie parfaite. Mais on ne nous dit pas à quel prix. Lorsque nous achetons le fonds de commerce, en même temps que l’arrivée de notre premier enfant, je me dis : "Ça va le faire, je suis une battante." 💪 Mais la réalité est toute autre : ❌4 heures de sommeil par nuit, ❌Épuisement total, ❌Bébé de 2 mois gardé 5 soirs par semaine, ❌Larmes au travail parce que je laisse ma fille, ❌Larmes à la maison parce que je ne me sens pas « utile ». Avec mon mari, nous nous croisons à peine. La vie n’est qu’un enchaînement de travail et de « logistique ». C’est un sombre tunnel, sans lumière au bout. Il est important de prendre le temps pour bien faire les choses. 💔 Leçon 2 : Ne rognez pas sur votre protection ! Ce rythme insoutenable entraîne un grave problème de santé pour mon mari. Non seulement je m’inquiète pour lui, mais aussi pour son affaire… et pour nos finances. ❓ Comment allons-nous survivre à 4 semaines de fermeture forcée avec une trésorerie au plus bas ? Nous nous tournons vers nos contrats d’assurances et de prévoyance signés lors de l’achat. Et là, je découvre que ces contrats, trop « légers » pour économiser, ne nous couvrent pas. Résultat : aucune aide. Nous n’avons que nos yeux pour pleurer. Face à cette impasse, nous décidons de liquider avant de crouler sous les dettes. 🤝 Lecon 3 : Entourez vous des bonnes personnes. Nous avons suivi des recommandations pour choisir nos interlocuteurs professionnels (banquier, comptable). Mais en réalité, nous ne les avons pas vraiment choisis. Quand l’épreuve arrive, nous nous sentons abandonnés. Pas d’accompagnement, pas de soutien. Aujourd’hui, je sais combien il est essentiel de s’entourer de personnes de confiance. Choisissez des alliés, pas de simples prestataires. Ils doivent être là pour vous épauler dans les moments difficiles. 🌈 Leçon 4 : Après la pluie, le beau temps revient toujours. Lorsque votre rêve s’écroule, il est dur de garder espoir. Mais la pluie finit toujours par cesser. Il suffit d’un bon parapluie. Le nôtre, c'est notre famille. À peine la liquidation prononcée, mon mari retrouve un poste salarié, et nous décidons d’accueillir un deuxième enfant. Une pulsion de vie, un renouveau. A peine 9 mois plus tard Théo arrive. 💛 🗨️ Et vous, quel conseil donneriez-vous à votre "vous" du passé ? Partagez le en commentaires, je serais ravie de vous lire ! Cette semaine #JeRamenMaFraise, grâce à RamenTaFraise et Nina Ramen 🍓. 👩💻 Moi, c’est Anne-Lise, et depuis 6 ans, j’aide les entrepreneurs à simplifier, optimiser ou déléguer leur gestion administrative.

✨️Ce que je propose ✨️ Parmi les choses que je propose comme Accompagnante Professionnelle du deuil, il y a des ateliers "DERNIÈRES VOLONTÉS". Vous amenez à réfléchir à ce que vous souhaiteriez pour vos obsèques est quelque chose qui m'est essentiel. Mais plus que ça, vous permettre d’en discuter avec votre entourage est ce qui fait sens à ces moments que je propose. Mêlant transmission, réflexion et créativité, ces ateliers vous permettent de comprendre ce qui va se passer et quels sont les différentes choses qui sont proposées aux familles une fois le décès survenu. Ainsi, cela vous permet d'y réfléchir tout en prenant éventuellement une décision. Cela va surtout vous permettre d'y voir plus clair et de pouvoir ensuite parler de ce dont vous avez envie, de ce qui vous questionne avec vos proches. Une discussion certes pas facile mais qui peut être tellement aidante lors de votre décès... Je propose ces ateliers aussi bien aux particuliers qu'aux entreprises, associations et collectifs. *** Danièle Cusin Rien que pour vos étoiles https://lnkd.in/dJXUtfEE * Former * Sensibiliser * Accompagner * Célébrer

« On devient adulte quand on a fini de pardonner à ses parents. »   Quand j’ai lu cette phrase d’un sociologue, j’ai tout d’abord compris qu’il nous invitait à nous accepter tel que l’on est : petit, chauve, aveugle par exemple 😊   Puis bien plus tard, j’ai compris un autre sens indispensable de cette citation :   arrêter d’attendre de nos parents ce qu’ils ne sont pas en mesure de nous donner.   Alors au Grand Rex quand mon père m’a pris dans ses bras à la fin de la soirée #NosFuturs « Donnons plus de futurs à nos jeunes », plusieurs personnes y ont vu un symbole fort.   Effectivement, c’était un geste fort qui traduit un certain vécu…   Notre histoire familiale est assez cabossée : décès de ma mère à 57 ans d’une rupture d’anévrisme, décès de mon frère à 35 ans en partie en raison de ses addictions, perte de la vue à 15 ans suite à une tumeur au cerveau pour ma part…   Et face à ces épreuves, il y a forcément eu entre nous des moments de tension, d’incompréhension, de colère…   Je ne vais pas ici faire le laïus sur les phases de la résilience.   Simplement inviter à garder en tête cette idée maîtresse :   Arrêter d’attendre de nos parents ce qu’ils ne peuvent pas ou ne veulent pas nous donner.   Perso, j’ai notamment arrêté de demander à mon père d'essayer de comprendre l’addiction de mon frère.   De temps en temps, il me sort une phrase me montrant que le sujet le titille encore. Et ça me suffit.   Par exemple l’an dernier, il m’a demandé : « Quel métier penses-tu que ton frère aurait dû et pu faire à la place des vignes ? »   Cette question est tellement lourde de sens pour un terrien dont le fils aîné devait forcément reprendre l’exploitation viticole familiale…   Joyeux Noël et belle fin d’année à tous, les plus apaisés possibles 😉   Donnons plus de futurs à nos jeunes 😊  

Bonne année 2025 : version Bipolaire et fièrement debout ! Tout d’abord, je vous souhaite une année 2025 aussi brillante qu’un épisode maniaque sous stroboscopes (en moins fatigant, rassurez-vous). Que cette nouvelle année soit celle où vous offrez la meilleure version de vous-même ! Pour moi, cette période des vœux a une petite saveur particulière. C’est aussi l’anniversaire d’un événement marquant : ma dernière hospitalisation liée à mon trouble bipolaire. Eh oui, cette année, ça fait sept ans. Flash-back : le chaos, épisode 1 à 6 Avant d’arriver à cette phase de calme, il y a eu les montagnes russes… sans ceinture de sécurité. Plus de dix ans après les premiers symptômes, je découvrais enfin un parcours de rétablissement. Mais avant ça : Six hospitalisations, dont deux sous contrainte. Mes enfants ont vu leur père partir avec la police. Mon entreprise, que j’avais fondée avec passion ? Mes associés m’ont gentiment montré la sortie… pendant que j’étais malade. Sympa, non ? Appartement ? Expulsé. Et j’ai même dû squatter chez mon fils pour éviter la rue. Le genre de situation où tu inverses un peu les rôles parent-enfant. Ajoutez à ça une vie au RSA et une dignité en miettes. Autant dire que mon quotidien ressemblait à un concours de malchances où j’avais raflé tous les prix. Sept ans plus tard : le come-back improbable Mais voilà, les sept dernières années ont été une révolution silencieuse. Petit à petit, j’ai appris à connaître ma maladie, à la comprendre, et, surprise : à m’accepter avec elle (oui, même elle). J’ai compris mes limites, mais aussi découvert des opportunités que je n’aurais jamais imaginées. Aujourd’hui, je vis une vie qui me satisfait, alignée avec mes attentes et mes valeurs. Alors non, je ne vais pas vous raconter que ça a été une promenade de santé ou que traverser le deuil et les épreuves, c’est comme une balade dans un champ de fleurs. Mais je peux vous dire une chose avec certitude : le jeu en vaut la chandelle. Pourquoi je continue à témoigner Je suis convaincu d’une chose : on ne peut pas rendre quelqu’un heureux contre son gré, tout comme on ne peut pas forcer quelqu’un à se soigner s’il n’en a pas envie. Cependant, je crois en la force du témoignage. Voir quelqu’un raconter son parcours, ses victoires et ses galères, ça peut faire écho. Cet effet miroir, cette identification, c’est une puissante bouée pour quelqu’un qui se sent en train de couler. C’est pour ça que je continuerai à partager mon histoire, aussi souvent que possible. Pas pour dire que tout est facile, mais pour montrer qu’un chemin existe. Alors, en 2025, que diriez-vous de partir, vous aussi, à la conquête de cette meilleure version de vous-même ? Moi, je reste là, prêt à continuer le combat, avec quelques fous rires en bonus. Après tout, la vie est un terrain de jeu, et je suis bien décidé à y rester. Bonne année ! #rétablissement #troublebipolaire #santémentale #psychiatrie #réhabiliatation

Attention : témoignage éprouvant Ecoutez les signes de votre corps et ceux de vos proches.

J’aurais pu baisser les bras ! Il y a près de 13 ans, j’ai pris un premier risque en quittant ma famille et ma Côte d’Azur natale pour rejoindre celle qui allait devenir ma femme sur Lyon. Ce changement de vie marquait le début d’une nouvelle aventure. Mais c’est peu après, à 23 ans, qu’on m’a diagnostiqué le syndrome d’Ehlers-Danlos. Une maladie rare, d’ordre génétique héréditaire (mon père l’avait aussi), nommée ainsi d’après les recherches du Danois Edvard Ehlers et du Français Henri-Alexandre Danlos au tout début du XXᵉ siècle.  Causée par un défaut de production de collagène dans le corps, elle affecte tous le tissus conjonctif, entraînant des difficultés articulaires, entorses, luxations, douleurs chroniques, et d’autres défis physiques. À ce moment-là, j’ai cru que mes ambitions professionnelles, ainsi que le sport, étaient sur le point de disparaître. J’aurais pu baisser les bras ! D’ailleurs, sur le moment, j’ai cru que le monde s’écroulait. Mais la résilience est devenue mon moteur. Plutôt que de me laisser abattre, j’ai décidé de me réinventer. Bien que passionné par les chantiers et le monde de la construction, où j’avais obtenu un BP en peinture et revêtement, j’ai fait le choix de me former à un nouveau métier compatible avec ma maladie. Marié et père d’un enfant à l’époque, j’ai obtenu mon diplôme en relation clientèle. Et je ne le regrette pas, bien au contraire ! Aujourd’hui, je suis fier de ce parcours et d’avoir pris ces risques. Fier d’avoir créé mon entreprise en tant qu'assistant administratif et commercial. Bien sûr, ce n’est pas facile tous les jours et je n'ai pas encore assez de travail pour avoir une équipe !😌 Mais j’ai toujours aimé la compétition.  Avant, je la vivais à travers le sport.  Aujourd’hui, j’ai la chance de pouvoir continuer à travers mon travail. ✅Le chemin n’est pas fini et mon ambition est simple. Offrir des services d’administration des ventes, de prospection, de gestion des commandes et achats, de relance, et d’accompagnement aux marchés publics. Mais surtout, mon objectif est de bâtir une agence d’assistance commerciale adaptée, une entreprise où inclusion et performance commerciale se rejoignent. Une structure où des personnes en situation de handicap peuvent pleinement s’épanouir et se sentir valorisées en accompagnant les chefs d'entreprises. Ce projet à moyen terme n’est pas seulement une aventure entrepreneuriale, c’est un défi.🥁 Prouver que résilience, inclusion et réussite peuvent non seulement coexister, mais aussi se renforcer, afin de donner confiance à toutes les personnes qui souhaitent obtenir un avenir professionnel comme tout le monde. Et si ce projet vous parle, je suis preneur de conseils. 🤩 #Résilience #Entrepreneuriat #Inclusion #SyndromeDEhlersDanlos #EntrepriseAdaptée #AssistanceCommerciale