A propos de Musk et de ses réformes du #deepstate. Comme on le voit c'est l'application stricte du #project2025 (900 pages de dénonciation du rôle des agences américaines qui contrôlent l'économie et ont été installés aux US pour limités l'avidité des corporatins depuis les barons voleurs, Musk a le ton chrétien hystérique en moins, reste à voir si cela va durer, après tout Trump avait dit que cet agenda écrit par ses copains ne seraient pas le sien, comme quoi les promesses...) Il s'agit donc d'un projet démantèlement de l'état américain dans ses fonctions régaliennes (pas du tout comme en Europe de diminuer le nombre de fonctionnaires des impôts ou de l'éducation qui sont de toute manière à l'os, par exemple 2,2 millions de fonctionnaires fédéraux aux US contre 5 millions en France, ou de privatiser des activités commerciales qu'aurait encore l'Etat, ce n'est plus le cas depuis Reagan). Pour l'essentiel il va s'agir d'affaiblir ou supprimer les gendarmes de l'économie comme la SEC, la FDA, l'EPA... qui servent de contre pouvoir aux multinationales (et à Musk est ses amis) Un article écrit il y a un mois mais avec pas une ligne à changer:
Post de Fabrice Delaye
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« Musk c’est Trump avec une puissance de feu », nous avait lancé un expert en médias et en politique. Et pour cause, avec sa fortune – la première du monde –, avec ses moyens de communication – un réseau X de 600 millions d’utilisateurs, shooté aux algorithmes – , et avec son incarnation mutante du rêve américain, Musk dit et ose tout à chaque moment, aux Etats-Unis et dans le monde entier. On a rarement vu puissance aussi totale – financière, technologique, communicationnelle –, aussi débridée et s’exerçant dans un déni total et revendiqué de la démocratie. Le tout sans que personne aujourd’hui ne sache comment cadenasser, arrêter, dégoupiller ce Nosferatu des temps modernes qui aurait pour but de créer un désordre planétaire pour in fine plier le monde, parfois déjà séduit, à sa conception fascisante et folle. En quelques jours, « Musk Moi Maitre du Monde » a donné ses ordres aux députés américains pour ensuite vouer les insoumis aux flammes de son enfer, soutenu l’extrême droite allemande et britannique, tenté de mettre le feu à la cohésion allemande en répandant des mensonges sur les motivations de l’auteur de l’attentat de Magdebourg : autant d’actes et de paroles qui en suivent et en précèdent d’autres. « Deux coqs à la Maison-Blanche, c’est un de trop », ces animaux vaniteux ne pouvant vivre ensemble qu’à condition d’avoir suffisamment d’espace dans le poulailler. On peut certes tenter des méthodes pour calmer le coq agressif – le distraire avec des friandises, ou utiliser des techniques de dressage pour lui apprendre à obéir à des commandes simples comme « reculer » ou « descendre » – mais une seule est efficace : il faut séparer les coqs qui se battent. Sinon ? « Ils se battront jusqu’à s’entretuer, car aucun coq n’accepte la position de subordination. » S’en remettre à l’orgueil de Trump pour sauver l’État, voilà qui dit beaucoup de l’impuissance de nos démocraties. -le soir-
Musk, Moi, Maître du Monde. My God !
lesoir.be
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« L’efficacité » - c’est-à-dire le principe du « fonctionnement » (plus encore que celui de la croissance et même du profit) - est devenue l’idéologie ultime de notre époque. Nul doute qu’Elon Musk aura recours à l’intelligence artificielle, dont l’efficacité est la raison d’être, pour « déréguler », « simplifier » et « démanteler » la bureaucratie gouvernementale, et pour, partout où il le pourra, « chasser » les dépenses, les gens, les temps et les liens « inutiles » pour rendre le système plus « fluide », plus « agile » et plus « performant ». Quelle société une telle idéologie, appuyée sur de tels moyens, fabrique-t-elle? Sans doute pas une société plus égalitaire. Ni écologique. Ni désirable. #efficacité #efficiency #néolibéralisme #musk #trump #Ai #IA
Donald Trump nomme Elon Musk à la tête d’un ministère de l’«efficacité gouvernementale»
liberation.fr
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ELON MUSK ET LA DÉSINFORMATION : LA GRANDE BRETAGNE ET L’UE RÉAGISSENT, LA FRANCE TRÈS SILENCIEUSE – MÀJ 15 08 24 : L’UE RETROPEDALE MISE À JOUR 15 08 24 : VOIR ARTICLE 4 : La Commission européenne prend ses distances après la mise en garde de Thierry Breton à Elon Musk EXTRAIT : « Bruxelles désapprouve le moment choisi par le commissaire français pour hausser le ton face au patron de X avant son entretien avec Donald Trump. « La Commission européenne ne veut surtout pas être accusée de se mêler de la très tendue campagne présidentielle américaine. L’institution s’est distanciée, mardi 13 août, du rappel à l’ordre adressé par Thierry Breton, commissaire chargé du marché intérieur et du numérique, à X, pile avant la diffusion d’un entretien entre le propriétaire du réseau social, Elon Musk, et le candidat républicain, Donald Trump. » « Pourquoi Elon Musk semble intouchable » TITRE LE MONDE QUI POURSUIT : « Après avoir jeté de l’huile sur le feu des émeutes au Royaume-Uni, le milliardaire, coutumier des sorties agressives, semble échapper à toute répercussion. Le patron de X devait interviewer Donald Trump sur son réseau social, lundi soir. » Elon Musk, acteur politique de la droite extrême, puissance X TITRE PAR AILLEURS LE MONDE : « En deux ans, il a transformé Twitter en instrument de pouvoir au service de ses idées, qui n’en finissent pas de dériver. Le milliardaire sait aussi se montrer conciliant, y compris avec les régimes autoritaires, quand ses intérêts sont en jeu. « VOIR NOS PUBLICATIONS PRÉCÉDENTES ET LE DOSSIER METAHODOS : ELON MUSK ET LA DÉMOCRATIE : LES DÉRAPAGES SUR X – D’AUTRES « TECH » SOUTIENNENT KAMALA HARRIS – L’UNION EUROPÉENNE AVERTIT ELON MUSK ET ANNONCE DES MESURES https://lnkd.in/euEJTnqE …/…
ELON MUSK ET LA DÉSINFORMATION : LA GRANDE BRETAGNE ET L’UE RÉAGISSENT, LA FRANCE TRÈS SILENCIEUSE – MÀJ 15 08 24 : L’UE RETROPEDALE
http://metahodos.fr
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C’était déjà l’homme le plus riche de la planète, avec une fortune de 260 milliards de dollars. C’est aussi désormais l’un des plus puissants. Elon Musk, soutien le plus visible de Donald Trump depuis mi-juillet, est en passe de changer de dimension avec l’accession à la Maison Blanche de son allié. L’entrepreneur n’aura sans doute pas de portefeuille officiel. Par contre, son influence sur la politique américaine et l’économie sera sensiblement renforcée. Selon Olivier Alexandre, «son idée générale, c’est de montrer que le marché fonctionne mieux que la bureaucratie, que l’initiative individuelle doit prévaloir sur l’administration, que des saignées très importantes dans le personnel peuvent rendre le ministère public plus efficace, comme il a tenté d’en faire la démonstration avec PayPal contre les banques, Tesla contre GM, Space X contre la Nasa, puis avec Twitter, devenu X». Dans cet article, John Plassard estime aussi que «L'entrepreneur pourrait devenir une figure clé dans l'administration Trump, pas forcément comme «ministre officiel de l’efficacité», mais en tant que source d’inspiration pour réduire le gaspillage et dynamiser les infrastructures. Son influence est palpable, et, avec son approche radicale, il pourrait bien impulser des réformes stratégiques dans les dépenses publiques, la logistique et les technologies.» De son côté, Olivier Lascar affirme que «le programme martien va connaître une forte accélération. Elon Musk veut envoyer des humains sur Mars, parce qu’il est persuadé que c’est le destin de l’humanité; Trump est partant, pour être le président qui aura décidé de ce voyage. Ce sont des décisions très mégalo dans les deux cas».» Enfin, «il y a fort à parier que le réseau social X ne soit plus la cible de l’administration et que SpaceX gagne plus facilement des contrats. Tesla a mis en pause en milieu d’année son projet de giga factory au Mexique à cause du risque de taxes douanières. Il est difficile d’imaginer un traitement particulier mais le projet a peut-être des chances de renaître», estime Gaël Combes. Merci aussi à Marielle Morerod, Isabelle Lueder et Sherif Mamdouh pour leur contribution à cet article dans Le Temps
Dans l’ombre de Donald Trump, plus puissant que jamais, Elon Musk pourra mettre en œuvre son agenda caché - Le Temps
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Alors, Thierry Breton ou Elon Musk, qui perd les pédales ? Suite à un tweet insultant de Musk à l'égard du chancelier allemand, ce dernier n’ayant pas pris suffisamment au sérieux, selon lui, l’attaque du marché en Allemagne, Thierry Breton, commissaire européen et entrepreneur (ou administrateur de grands groupes) s’est fendu d’un tweet dénonçant l’ingérence américaine dans les prochaines élections allemandes, ayant lieu en février. Aussitôt, la réponse de Musk a été cinglante et sans filtre. Celui-ci, depuis l’élection de Trump, est tout feu tout flamme et semble intenable. Au point d’inquiéter certains républicains, craignant de le voir prendre une place trop grande à la Maison Blanche. Trump a même été obligé de rappeler que les naturalisés américains ne pouvaient pas accéder à la présidence. En plus de son nouveau rôle d’optimisateur de l'efficacité des institutions (qui pourrait nous inspirer), Musk se permet des interventions en politique étrangère, et cela semble faire le jeu de Trump, qui en paraît plus sage et pondéré. Nous entrons dans une phase où il va bien falloir se poser la question de nos relations avec les États-Unis : Un allié depuis plus de 100 ans, très envahissant et dont nous sommes dépendants, qui pourrait s’avérer très toxique dans les prochaines années, si l’agressivité économique, à l’égard de l’Europe, promise par Trump se confirme. ----- Le week end je post sur la géopolitique, l'innovation, l'économie et la semaine sur la stratégie de contenus pour attirer et closer plus de leads qualifiés
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Les récents agissements d’Elon Musk sur la scène politique internationale soulèvent des interrogations majeures quant à l’influence grandissante des milliardaires technologiques. Aux États-Unis, ses prises de position sur la plateforme X (anciennement Twitter) ont pesé sur l’opinion publique et contribué à faire rejeter un projet de financement gouvernemental, rapprochant dangereusement le pays d’un « shutdown ». Cette intervention, sans mandat officiel ni véritable contrôle démocratique, met en lumière le pouvoir de nuisance d’une figure entrepreneuriale capable de mobiliser à volonté. En Europe, le constat est tout aussi alarmant. En Allemagne, Musk a publiquement soutenu l’Alternative für Deutschland (AfD), un parti d’extrême droite connu pour ses positions nationalistes, tandis qu’au Royaume-Uni, il a rencontré Nigel Farage, leader du parti Reform UK, offrant potentiellement une aide financière destinée à affaiblir les partis établis. Dans ces deux cas, un magnat technologique use de sa fortune et de sa notoriété pour influencer le cours politique, contournant les voies institutionnelles. Finalement, la question qui se pose est la suivante : en quoi diffère-t-il d’un oligarque russe ou chinois cherchant à remodeler le paysage politique international à son avantage ? Sans garde-fous, l’ingérence de tels acteurs, dotés d’une audience massive et de ressources illimitées, risque de fragiliser les démocraties occidentales. Il est urgent de repenser les régulations afin d’empêcher que ces nouveaux « faiseurs de rois » ne détournent durablement les processus électoraux et ne menacent la stabilité institutionnelle des nations.
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Elon Musk, déjà l’homme le plus riche du monde avec une fortune de 260 milliards de dollars, renforce sa position politique et économique avec le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, auquel il a apporté un soutien décisif. Il s’est engagé financièrement, investissant 110 millions de dollars de sa fortune et utilisant intensivement sa plateforme X pour défendre Donald Trump. Le rôle d’Elon Musk pourrait se concentrer sur un audit des finances fédérales, visant à optimiser les dépenses. Cependant, selon Olivier Alexandre chercheur au CNRS, Elon Musk est plus influent que jamais dans un contexte de tension internationale accrue, notamment avec la guerre en Ukraine et la situation à Taïwan, et dans une Amérique où la Silicon Valley joue un rôle central. Ce chercheur rappelle qu’Elob Musk, qui avait quitté le comité de conseil de Donald Trump en 2017 à cause du retrait des États-Unis de l’Accord de Paris, trouve désormais un environnement plus favorable à ses idéaux d’efficacité économique, valorisant l’initiative privée et la réduction de la bureaucratie. Les perspectives pour les entreprises d’Elon Musk, comme SpaceX, Tesla et Neuralink, s’annoncent positives sous une administration Trump. John Plassard, chez Mirabaud, estime que les sociétés d’Elob Musk, notamment dans les secteurs de l’énergie et des technologies, pourraient bénéficier d’une politique « America First ». Gaël Combes, dela banque Syz, souligne que l’influence d’Elon Musk pourrait favoriser des coupes budgétaires significatives et un cadre réglementaire allégé pour ses entreprises. Pour Tesla, par exemple, qui avait suspendu un projet de gigafactory au Mexique, l’administration pourrait lever certains obstacles. Olivier Lascar, auteur d’une enquête sur Elon Musk, Elon Musk : l’homme qui défie la science, décrit l’entrepreneur comme un « conseiller officieux » plutôt qu’un responsable officiel. Selon lui, Elon Musk cherche avant tout à avancer ses ambitions industrielles, notamment avec SpaceX, et à promouvoir un cadre favorable à l’IA. Sa nouvelle société, xAI, équipée du supercalculateur Colossus, ambitionne de rivaliser avec des leaders comme OpenAI, ajoutant une dimension stratégique à son influence. Sur le plan international, Elon Musk a bloqué temporairement les services de son réseau Starlink pour éviter une escalade militaire, et a défendu publiquement l’idée d’une réunification de Taïwan avec la Chine, marquant son intérêt pour le marché chinois. Selon John Plassard, cette stratégie pourrait avoir des répercussions géopolitiques importantes.
Dans l’ombre de Donald Trump, plus puissant que jamais, Elon Musk pourra mettre en œuvre son agenda caché - Le Temps
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Des le début du mandat de #Elon Musk comme Ministre de l'efficacité gouvernementale j'ai un souci d'équilibre des pouvoirs Au point que le sujet des étudiants (cc Sarah Navarro ) pour leur examen de conformité était sur "la modération et le risque de la liberté d'expression Vs contrôle de l'information" au menu ? modération prédictive/ IA et la donnée comme essence à des rouages plus grand / les risques pour la démocratie Et bien nous y voilà. Faute de budget (ou grâce à l'optimisation gouvernementale) Global Engagement Center 1er agence (logique puisque SEULE) a contrer la désinformation étrangère a fermé ses portes le 24 décembre il manque 68millions de budget qui servait selon Musk à financer "la pire agence de censure américaine" Cette agence avait commencé à alerter sur les budgets de communication de la Chine et sa Désinformation mondiale ainsi que les pratiques russes de malversation en lien avec la Guerre en Ukraine. Avec en trame de fond l'utilisation donc du numérique comme outil de désorganisation pour ne pas parler des données et de l'avantage concurrentiel. Bref ce n'est pas un cadeau mais ça rappelle donc ma thèse habituelle sur la place et la portée de la communication (numérique), la data et leurs gestions. (pas informatique - stratégique 2 choses totalement différentes ) A l'aune du retour de Donald à la Maison Blanche. C'est un signal d'alarme fort qui vient d'être envoyé. les travaux de l UE sur la sécurité numérique (#DSA) et sur une utilisation propre de la donnée ( #RGPD - #RIA) viennent de prendre un plomb non négligeable dans l'aile. Thierry Breton n'est pas à son coup d'essai mais à clairement du pain sur la planche. Stat tuned 🎧🪛 en commentaire l'article du Le Monde
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Elon Musk peut-il tout se permettre du haut de sa puissance financière et de son empire à dimension planétaire qui le rendent maintenant incontournable ? NON ! Ses réussites dans les secteurs clés à l'échelle planétaire, là où les #Etats eux-mêmes sont à la peine, ne l'autorise pas à s'immiscer furieusement dans la vie politique des pays grâce au puissant réseau social X qu'il contrôle, c'est inacceptable. L'offensive de Thierry Breton contre Musk n'a pas beaucoup de sens, ce dernier ayant quant à lui un bilan comme homme politique et chef d'entreprise bien moins glorieux, notamment après 10 ans à la tête d' #Atos, ancien fleuron aujourd'hui en miettes. Il est loin le temps où Thierry Breton était glorifié de toute part, la Havard Business Review l'ayant même, 3 fois de suite, classée parmi les 100 patrons les plus performants du monde. Il ne suffit pas d'être prétentieux pour être puissant face à un Elon Musk sans limite. Les ingérences de Poutine semblent bien modestes comparées à celles, non dissimulées, d'Elon Musk. C'est à un autre niveau et avec d'autres armes que les déclarations de Thierry Breton qu'il faut calmer voire combattre Elon Musk, car ils ne combattent pas dans la même catégorie. C'est au niveau des Etats que cela doit se régler, d'autant qu'il est un des bras armés de Donald Trump, car il est clair que l'arrogance d'Elon Musk n'est possible que parce qu'elle est autorisée voire voulue par les #USA... On verra qui en a le courage en #Europe ! Au final, si Elon Musk est réllement devenu incontournable, est-il également intouchable ? Les mois à venir nous le diront... #politique #économie #reseausocial #spacex
Quand Thierry Breton et Elon Musk se clashent sur X à propos de l'Allemagne
lesechos.fr
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Regards croisés sur les contradictions du libertarianisme d’État aux Etats-Unis entre Bruno Verbeek et moi-même dans Le Soir, à l'initiative de Dominique Berns. A la tête de la DOGE, Elon Musk et Vivek Ramaswamy ont précisé leur programme d’action: ➡️ Coupes de 2000 milliards de dollars (sur un budget total de 6 700 milliards en 2024) ➡️ Déréglementation ➡️ Licenciement de 50 à 75% des 2 millions de « federal workers » ➡️ Publication de noms et postes leur semblant incarner la gabegie publique. Face à cette politique, plusieurs questions se posent. D’abord, sa légitimé. Les libertariens de la Tech accusent les bureaucrates d’exercer un pouvoir dépourvu de légitimité démocratique. Outre l’ironie de cet argument (puisqu'ils n’ont pas été élus), il repose sur la confusion entre deux modes d'organisation, la démocratie et la bureaucratie. Cette dernière s'avère plus ancienne que la démocratie américaine et repose non sur l’élection mais sur le concours, la compétence et la poursuite d'une mission d'intérêt public. Deuxièmement, les potentiels effets. C’est près d’1% de la population active aux États-Unis que la DOGE ambitionne de licencier. Cela peut sembler relativement peu à l’échelle du pays. L’administration fédérale reste toutefois le premier des employeurs aux États-Unis et un pilier de son économie. De plus, ses employés sont certes concentrés à Washington DC, mais représentent également une part importante de la population active en Alabama, Oklahoma, Wyoming, Montana, Nouveau Mexique, etc. La DOGE fait peser une menace sur le futur économique de ces États. Par ailleurs, le risque d'une dégradation des services est dans de nombreux esprits. Certains départements s'avèrent politiquement sensibles pour le gouvernement Trump, tel que le Département des anciens combattants qui, avec 487 000 salariés, est le premier employeur fédéral. Enfin, les potentiels recours. Les syndicats d'employés fédéraux s’activent depuis la nomination de Musk et Ramaswamy, qui ont mis une équipe de juristes au travail pour faire basculer les employés vers le "Schedule F status" (absence de protection de l'emploi). Les syndicats comptent sur l'intercession au Congrès des élus Républicains des États les plus exposés pour défendre leurs droits. A ce jour, aucun recours individuel en diffamation contre Musk n’a été engagé. Il serait logique que les cas se multiplient à l'avenir, de même qu'une possible "class action" d'envergure à l'initiative des personnes déchues de leur statut. Enfin, la concentration des pouvoirs par Elon Musk, non élu et non encadré en tant que directeur d’une agence autonome, pourra également à terme faire l'objet de procédures. L'entrepreneur pourrait notamment tomber sous le coup de la loi antitrust. Comme l’affirmait le sénateur John Sherman (qui donna son nom à l'act) en 1890: « si nous refusons qu'un roi gouverne notre pays, nous ne pouvons accepter qu'un roi gouverne notre production, nos transports ou la vente de nos produits ».
Les patrons de la tech, derrière Donald Trump, promettent le « meilleur des mondes »
lesoir.be
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