Version intégrale Les premières caractéristiques du destroyer 13DDX, le nouvel escorteur de la Marine japonaise qui doit entrer en service lors de la prochaine décennie, ont été rendues publiques à l’occasion de la conférence Naval Leaders’ Combined Naval Event 24 (CNE 24), qui s’est tenue à Londres à la fin du mois de mai 2024. Alors que la conception des nouvelles frégates New-FFM, une version allongée et mieux armées des frégates de la classe Mogami, a débuté cette année, la Marine japonaise a présenté son prochain destroyer, qui doit permettre d’achever la transformation des forces navales d’autodéfense nippones, pour répondre à l’évolution de la menace régionale, caractérisée par les flottes chinoises et russes, et par les missiles balistiques et de croisière nord-coréens. Toutefois, bien davantage que de venir compléter la déjà impressionnante flotte de surface japonaise, au sein de la non moins impressionnante force navale d’autodéfense nippone, le destroyer 13DDX sera, en bien des aspects, le premier représentant d’une nouvelle génération d’escorteurs, ayant un coup d’avance sur les prochaines Constellation américaines, les DDx italiens, les F126 allemandes ou encore, les Type 83 britanniques.
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Version intégrale Les premières caractéristiques du destroyer 13DDX, le nouvel escorteur de la Marine japonaise qui doit entrer en service lors de la prochaine décennie, ont été rendues publiques à l’occasion de la conférence Naval Leaders’ Combined Naval Event 24 (CNE 24), qui s’est tenue à Londres à la fin du mois de mai, Alors que la conception des nouvelles frégates New-FFM, une version allongée et mieux armées des frégates de la classe Mogami, a débuté cette année, la Marine japonaise a présenté son prochain destroyer, qui doit permettre d’achever la transformation des forces navales d’autodéfense nippones, pour répondre à l’évolution de la menace régionale, caractérisée par les flottes chinoises et russes, et par les missiles balistiques et de croisière nord-coréens. Toutefois, bien davantage que de venir compléter la déjà impressionnante flotte de surface japonaise, au sein de la non moins impressionnante force navale d’autodéfense nippone, le destroyer 13DDX sera, en bien des aspects, le premier représentant d’une nouvelle génération d’escorteurs, ayant un coup d’avance sur les prochaines Constellation américaines, les DDx italiens, les F126 allemandes ou encore, les Type 83 britanniques.
Avec le destroyer 13DDX, la Marine Japonaise veut prendre une longueur d’avance dans le domaine des escorteurs navals
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Les premières caractéristiques du destroyer 13DDX, le nouvel escorteur de la Marine japonaise qui doit entrer en service lors de la prochaine décennie, ont été rendues publiques à l’occasion de la conférence Naval Leaders’ Combined Naval Event 24 (CNE 24), qui s’est tenue à Londres à la fin du mois de mai, Alors que la conception des nouvelles frégates New-FFM, une version allongée et mieux armées des frégates de la classe Mogami, a débuté cette année, la Marine japonaise a présenté son prochain destroyer, qui doit permettre d’achever la transformation des forces navales d’autodéfense nippones, pour répondre à l’évolution de la menace régionale, caractérisée par les flottes chinoises et russes, et par les missiles balistiques et de croisière nord-coréens. Toutefois, bien davantage que de venir compléter la déjà impressionnante flotte de surface japonaise, au sein de la non moins impressionnante force navale d’autodéfense nippone, le destroyer 13DDX sera, en bien des aspects, le premier représentant d’une nouvelle génération d’escorteurs, ayant un coup d’avance sur les prochaines Constellation américaines, les DDx italiens, les F126 allemandes ou encore, les Type 83 britanniques.
Le nouveau destroyer 13DDX japonais préfigure-t-il une nouvelle génération d’escorteurs navals ?
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Alors que la Marine chinoise a terminé l’exercice Joint Sword 2024A simulant un blocus de Taïwan, la production industrielle navale chinoise a atteint des cadences que le monde n’avait plus connues, depuis le début des années 80, et la reconstruction intensive de l’US Navy sous la tutelle du Secrétaire à la Navy John Lehman, et son ambition d’une flotte de 600 navires. Les chantiers navals chinois produisent, en moyenne chaque année, une grande unité aéro-amphibie, qu’il s’agisse de porte-hélicoptères d’assaut, de porte-drones ou de porte-avions, ainsi que plusieurs sous-marins, dont un seul à propulsion nucléaire. C’est, cependant, la flotte de surface combattante de l’Armée Populaire de Libération, qui a concentré le plus de moyens et d’attention de la part de Pékin. En effet, la Marine Chinoise a reçu 7 à 10 nouveaux escorteurs de haute mer par an depuis 2020, soit quatre fois plus que n’en a reçu l’US Navy. L’exercice Joint Sword 2024A, qui a été déclenché en réponse aux déclarations jugées sécessionnistes du nouveau président Taïwanais, Lai Ching‑te, apporte des éclaircissements quant à la doctrine que la Marine chinoise pourrait mettre en œuvre, si les tensions devaient croitre avec Taipei. En effet, la simulation de blocus naval, qui a fait l’objet de cet exercice, repose sur l’utilisation massive de cette même flotte de surface combattante, que les chantiers navals chinois produisent encore plus intensément, aujourd’hui.
La Marine chinoise fait du blocus de Taïwan son fil directeur industriel
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Version intégrale Alors que la Marine chinoise a terminé l’exercice Joint Sword 2024A simulant un blocus de Taïwan, la production industrielle navale chinoise a atteint des cadences que le monde n’avait plus connues, depuis le début des années 80, et la reconstruction intensive de l’US Navy sous la tutelle du Secrétaire à la Navy John Lehman, et son ambition d’une flotte de 600 navires. Les chantiers navals chinois produisent, en moyenne chaque année, une grande unité aéro-amphibie, qu’il s’agisse de porte-hélicoptères d’assaut, de porte-drones ou de porte-avions, ainsi que plusieurs sous-marins, dont un seul à propulsion nucléaire. C’est, cependant, la flotte de surface combattante de l’Armée Populaire de Libération, qui a concentré le plus de moyens et d’attention de la part de Pékin. En effet, la Marine Chinoise a reçu 7 à 10 nouveaux escorteurs de haute mer par an depuis 2020, soit quatre fois plus que n’en a reçu l’US Navy. L’exercice Joint Sword 2024A, qui a été déclenché en réponse aux déclarations jugées sécessionnistes du nouveau président Taïwanais, Lai Ching‑te, apporte des éclaircissements quant à la doctrine que la Marine chinoise pourrait mettre en œuvre, si les tensions devaient croitre avec Taipei. En effet, la simulation de blocus naval, qui a fait l’objet de cet exercice, repose sur l’utilisation massive de cette même flotte de surface combattante, que les chantiers navals chinois produisent encore plus intensément, aujourd’hui.
La Marine chinoise fait du blocus de Taïwan son fil directeur industriel
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Ces dernières semaines, l’actualité du char de combat a été particulièrement riche, avec le lancement du développement du M1E3 Abrams américain, les avancées réalisées concernant le programme MGCS européen, ou encore les détails donnés autour du Leopard 2AX de KNDS. Celle-ci fait naturellement écho au rôle déterminant que joue le char de combat dans la guerre en Ukraine, avec parfois des constats sévères sur certaines certitudes qui avaient cours jusqu’ici en occident. De fait, face aux déboires rencontrés en Ukraine par le M1A1 américains, les Challenger 2 britanniques, et dans, une moindre mesure, les Leopard 2 allemands, les nouveaux programmes occidentaux, comme le M1E3, le MGCS et même le T-14 russe, visent tous une masse au combat plus réduite, de l’ordre de 50 à 55 tonnes, plutôt que 65 à 70 tonnes. La Chine n’était pas, jusqu’ici, en pointe, dans le domaine du char de combat. Ainsi, bien que jugé très capable et performant, le Type 99A, son char le plus performant et le plus moderne, n’a été produit qu’à 600 exemplaires. L’état-major chinois donnait, en effet, la priorité aux forces aériennes et navales, en matière de modernisation. Entré en service en 2011 et parfaitement moderne, on aurait pu penser que ce char aurait représenté le pilier de la réponse chinoise dans ce domaine, pour plusieurs décennies, sous couvert d’améliorations continues. C’est pourtant un char très différent, et, en de nombreux points, sans équivalent en occident, qui a récemment été photographié aux couleurs de l’Armée Populaire de Libération.
La Chine développerait un char moyen de nouvelle génération sans équivalent en occident
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version intégrale Ces dernières semaines, l’actualité du char de combat, allant du char léger au char lourd, avec le retour du char moyen, a été particulièrement riche, avec le lancement du développement du M1E3 Abrams américain, les avancées réalisées concernant le programme MGCS européen, ou encore les détails donnés autour du Leopard 2AX de KNDS. Celle-ci fait naturellement écho au rôle déterminant que joue le char de combat dans la guerre en Ukraine, avec parfois des constats sévères sur certaines certitudes qui avaient cours jusqu’ici en occident. De fait, face aux déboires rencontrés en Ukraine par le M1A1 américains, les Challenger 2 britanniques, et dans, une moindre mesure, les Leopard 2 allemands, les nouveaux programmes occidentaux, comme le M1E3, le MGCS et même le T-14 russe, visent tous une masse au combat plus réduite, de l’ordre de 50 à 55 tonnes, plutôt que 65 à 70 tonnes. La Chine n’était pas, jusqu’ici, en pointe, dans le domaine du char de combat. Ainsi, bien que jugé très capable et performant, le Type 99A, son char le plus performant et le plus moderne, n’a été produit qu’à 600 exemplaires. L’état-major chinois donnait, en effet, la priorité aux forces aériennes et navales, en matière de modernisation. Entré en service en 2011 et parfaitement moderne, on aurait pu penser que ce char aurait représenté le pilier de la réponse chinoise dans ce domaine, pour plusieurs décennies, sous couvert d’améliorations continues. C’est pourtant un char très différent, et, en de nombreux points, sans équivalent en occident, qui a récemment été photographié aux couleurs de l’Armée Populaire de Libération.
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⚠️ Première campagne de tirs pour le lanceur modulaire polyvalent (LMP) de Naval Group. ⚠️ Naval Group et Thales, associés à leurs filiales belges respectives, ont procédé aux premiers tirs du module munition dédié aux roquettes de 70mm produites par Thales en Belgique. Le lanceur modulaire polyvalent (LMP) est conçu pour mettre en œuvre de multiples armes en minimisant la surface occupée à bord, tout en permettant une capacité d’emport élevée pour la défense rapprochée des bâtiments de surface. Fruit de notre constat d’une intensification et d’une prolifération des menaces de tous types, le LMP poursuit son développement accéléré. Il pourra embarquer, à titre d’exemple, jusqu’à 80 roquettes ou 16 missiles ou un panachage de roquettes et missiles, selon les configurations appliquées – avec une capacité de reconfiguration « à la volée » novatrice grâce à ses modules munitions, apportant une souplesse tactique inédite. Cette campagne d’essais s’inscrit dans le cadre de la préparation des premiers essais du système d’arme attendus dès 2025. Pour en savoir plus le lanceur modulaire polyvalent de Naval Group 👉 https://lnkd.in/gSyVGTqZ Pour en savoir plus sur les roquettes de Thales 👉 https://lnkd.in/gS3hC-Bz
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Chars légers et blindés de reconnaissance Analyses Défense Que nous disent les performances de l’AMX-10RC en Ukraine sur l’EBRC Jaguar ? Sommaire : 1- L’AMX-10RC, un véhicule blindé de reconnaissance mal compris et mal employé par les Ukrainiens ? 2- La fonction reconnaissance armée face aux drones et une guerre de position : l’AMX-10RC a-t-il sa place dans le conflit ukrainien ? 3- La guerre de position est-elle consubstantielle de l’engagement de haute intensité moderne ? 4- L’EBRC Jaguar, successeur de l’AMX-10RC, a-t-il encore une utilité opérationnelle ? 5- Conclusion Par Fabrice Wolf du 30 juillet 2024
Que nous disent les performances de l’AMX-10RC en Ukraine sur l’EBRC Jaguar ?
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