Un nouveau projet de recherche débute à l'IREDU :
Le projet #ANR EAU-CC (Entrée A l’Université -Croyances et Contrats), dont l’IREDU est partenaire, débutera en janvier 2025, pour une durée de trois ans. Il est porté par un consortium de quatre laboratoires : l’UR EST (Études sur les Sciences et les Techniques, Université Paris-Saclay), le CREAD (Centre de Recherche sur l’Éducation, les Apprentissages et la Didactique, @Université de Brest, l’IREDU (Institut de Recherche sur l’Éducation, Université de Bourgogne) et le LISEC (Laboratoire Interuniversitaire des Sciences de l’Education et de la Communication, Université de Lorraine).
L'objectif de ce projet est de contribuer à la compréhension des #difficultés rencontrées par les #étudiants arrivant à l'#université dans les cours #scientifiques (mathématiques, biologie, chimie et physique).
A l’entrée à l’université, en l'absence de normes clairement définies, des malentendus peuvent surgir entre les étudiants de première année et les enseignants sur les pratiques d'étude et d'enseignement, entraînant des difficultés. Ces malentendus portent à la fois sur des aspects indépendants des savoirs en jeu, comme l'attitude des étudiants pendant les cours magistraux, et des aspects fortement liés aux étudiants dans leurs pratiques d'étude, ou leur travail personnel. Les étudiants novices entrent à l'université avec des croyances et des attentes façonnées par l'institution secondaire. Ces croyances et attentes diffèrent de celles des enseignants universitaires. L'expérience des étudiants au cours de leur première année à l'université conduit à une évolution de leurs croyances et de leurs attentes en matière d'études et de pratiques d'enseignement. Le projet visera à répondre aux questions suivantes : Quelles différences entre croyances et attentes des étudiant.es et des enseignant.es, concernant les pratiques d’étude et d’enseignement susceptibles de favoriser les apprentissages, apparaissent dans le cas d’étudiant.es en début de première année ? En fin de première année ? Peut-on identifier des populations spécifiques selon le genre et la filière ou la discipline, relativement à ces différences ? Quels facteurs expliquent les différences qui subsistent en fin de première année pour certaines populations ?