Post de Frédéric Barbin - Dirigeant • Manager • Formateur

🚨 Vendredi, fin de journée, j’appelle mon mari pour coordonner avec lui le repas du soir. Il est à deux arrêts de tramway de là où je me trouve, près du parvis de la gare de notre lieu de résidence. Tout à coup j’entends dans le micro de son téléphone, la voix de quelqu’un qui semble s’adresser à lui : « Contrôle cannabis et trafic de cigarettes, ouvrez votre sac à dos s’il-vous-plaît, pas la peine de courir » « Je te rappelle » reprend mon mari, qui raccroche. Je reste en suspens. J’ai l’intuition de ce qui se trame. La colère monte. 🔎 Mon mari est un homme noir. Ce jour-là, il pleut. Il porte sa capuche et un sac à dos de sport Décathlon qu’il emmène chaque jour au travail. Il est résident français, père de famille, un emploi CDI, mais ça ne se lit pas sur son visage. Dans ce carrefour urbain où le trafic de cannabis et de cigarettes contrefaites est dense, et où les vendeurs sont principalement des hommes sans papiers venus du continent africain, mon mari est facilement amalgamé à l’un d’entre eux. Délit de faciès. La force du stéréotype. Noir + jean-baskets + sac à dos. C’est tout ce qu’il a fallu pour associer mon mari à un trafiquant. Que faire pour aider à décentrer notre regard ? 💡 Dans un autre contexte, le photographe britannique Cephas Williams a eu une idée géniale. Dans son « 56 Black Men Project », il réunit 56 hommes noirs ayant connu le succès professionnel – des chirurgiens, des chorégraphes, des chefs d’entreprises – et les invite à poser avec un sweatshirt à capuche noir. L’objectif ? Déconstruire une représentation sociale associant couleur de peau et tenue vestimentaire comme emblème de crime et de violence. Un stéréotype qui a coûté la vie à de nombreux hommes noirs aux Etats-Unis (et ailleurs), victimes de violences policières, de Daunte Wright à George Floyd. ☣ La comparaison est sans doute malhabile car les contextes sont différents. Mais le processus est le même. Le stéréotype vient invisibiliser les dynamiques structurelles complexes qui  produisent les inégalités et la discrimination. Il s’impose en rendant la réalité « simple » à déchiffrer. Mais à quel prix ? #jenesuispasmonstereotype #radarastereotypes #decentrage Credit photo: Cephas Williams 💻 https://lnkd.in/e5bDbrFw

La prostitution est la plus vieille violence misogyne banalisée. Disposer librement de son corps est un droit fondamental à faire respecter, vendre son corps est dans l'écrasante majorité des cas, de la traite sexuelle, dans une minorité pour celleux qui défendent "le travail du sexe", une violation d'un principe éthique qui devrait être inscrit dans le marbre et au moins dans les Constitutions : le corps n'est pas une marchandise. On peut s'adonner à toutes les pratiques sexuelles que l'on veut, autant de fois que l'on veut dans la journée, avec autant de partenaires différent·es, majeur·es, en capacité d'exprimer librement un consentement éclairé et toujours révisable, pour son plaisir. Sans contrepartie financière et faire une activité différente pour gagner sa vie. Dans cette même logique, louer le corps des femmes pour fabriquer les enfants des autres, est également une exploitation marchande du corps des femmes. Une grossesse engage la santé des femmes. Il y a nombre d'enfants qui espèrent des parents pour les adopter. C'est inégal, c'est vrai. Mais on ne peut traiter l'inégalité des chances en violant les Droits Humains. Respecter les Droits Humains des plus vulnérables, implique des limites à la liberté individuelle des autres : c'est le principe d'une démocratie.

https://lnkd.in/e-_9UCn9 C'est écœurant de voire le comportement de certaines femmes dans 4 mariages pour une lune de miel, et en particulier celui des femmes noires. beaucoup d'hommes noirs aujourd'hui ne veulent plus sortir ni se marier avec nous femmes noires; n'ont pas parce que nous sommes plus moches par rapport au autres femmes; mais parce que nous n'avions pas un bon comportement. Que ce soit à la maison ou ailleurs dans la société ce là s'explique quand t-on regarde cette émission la plupart des femmes noires crient forts, notes très mal; leurs xn--collgues-40a.font des grimaces lorsqu’elles mangent; ce qui n'est pas très avantageux pour notre image. Qu'es ce qu'on renvoi de nous? des femmes hystériques, et méchantes comment voulez que les autres nous voient avec nos attitudes exécrables? nous avons donc un travail à faire sur nous même. parce que la guérisons commence lorsque on comprend qu'on est malade et qu'on doit se faire soigner. quel exemple nous montrons à nos enfants? même si 4 mariages pour une lune de miel reste un jeux ou il faut jouer tous les stratèges pour gagner en tant que femme; nous ne devrions cependant pas oublier nos valeurs morales. Car c'est ce qui nous définit. Quelqu'un vous invite à sont mariage, évitez de donner des notes en dessous de la moyenne sur ce que vous n'aviez pas aimé. Un 10/20 ou un 11/20 suffisent ne faite pas de grimaces sur le gout de la nourriture en penchant votre lèvre d'un coté, évitez des commentaires irrespectueux genre (ha: les plats de la réception étaient en plastiques, la salle de réception ressemblaient à une salle d'anniversaire) sachez que organiser un mariage n'est pas une chose simple, soyez respectueuse envers vous même et envers autrui. ❤️ ❤️ ❤️ ❤️ ❤️ ❤️ ❤️ ❤️ 💋 💋 💋 💋 💋 💋 💋 💋 💖 💖 💖 💖 💖

🎄Dernier post avant de tout couper pour vous parler des ateliers résistance critique de DAMES OISEAUX qui ont beaucoup tourné en cette fin d'année avec leur édition spécial Noël. 💔 [Oui j'aurais voulu raconter ça vendredi une fois mes factures finies mais jeudi il y a eu le rendu de verdict Mazan et j'ai eu zéro productivité comptable et vendredi nous avons été cambriolées (joyeux Noël, adieu cadeaux, bijoux, pc) donc depuis on dort mal c'est pour ça le post à 6h du matin un dimanche] 🎄Bref, la résistance critique c'est apprendre à gérer ses émotions et privilégier, aux non dits ou à la violence physique ou verbale, des techniques pour s'affirmer et se défendre. 🎄Chaque année, beaucoup de gens anticipent les retrouvailles familiales avec un artichaut dans l'estomac en songeant à toutes les remarques pénibles sur l'apparence physique, le statut matrimonial, l'éducation des enfants, le travail, etc. 🎄Ces ateliers sont demandés tout au long de l'année et le gros du public est féminin, mais pas que. 🎄Ils sont particulièrement appréciés en décembre, où dans une ambiance rigolarde on affronte des situations qui peuvent être une vraie souffrance pour qui les reçoit. 🎄Pour chaque remarque, on travaille en groupe à la réponse la plus adaptée : faut-il recadrer de façon formelle et exprimer son ressenti ? (tristesse, colère, etc) et dans ce cas poser les bases de la communication non violente ? Faut-il privilégier l'évasion et dans ce cas utiliser les statistiques, la culture générale ? L'humour est-il adapté à telle situation ? Comment demander de l'aide à des proches quand on est attaquée ? 🎄C'est par ailleurs une gageure supplémentaire d'être fonctionnaire car être femme (présomption d'incompétence) + fonctionnaire (présomption de fainéantise) dans ce contexte budgétaire où ils sont pointés du doigt comme un coût inutile à la société. Donc cette année j'ai eu des demandes axées sur l'attaque des fonctionnaires. 🎄🎄🎄Quelques chiffres utiles : - il y a 18 millions de célibataires en France - 6 % des grossesses actuelles ont lieu après 40 ans - la taille moyenne des françaises est le 42 (et regarde toi dans la glace Jean-Bernard, avant de critiquer les hanches de ta nièce, parce que la calvitie et le ventre à bière on est polies nous, et on a rien dit). - 5, 7 millions de fonctionnaires c'est peu en ratio dans un pays où la population générale aussi a augmenté. La France est très très très loin derrière les pays du Nord de l'Europe notamment scandinaves. - la région et le département gèrent en vrac : collèges, lycées, santé routes, handicap, personnes âgées. C'est pas rentable mais c'est indispensable. ✨Bisous, joyeux Noël pour celles et ceux qui le fêtent, bonne trêve pour les autres en congés malgré tout, et profitez bien du bureau vide les autres ✨

𝐏𝐨𝐮𝐫 𝐮𝐧𝐞 𝐟𝐞𝐦𝐦𝐞, 𝐮𝐧 𝐡𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐢𝐧𝐜𝐨𝐧𝐧𝐮 𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐦𝐞𝐧𝐚𝐜̧𝐚𝐧𝐭 𝐪𝐮'𝐮𝐧 𝐨𝐮𝐫𝐬 ! ⬇️ Ce n'est pas juste un buzz sur TikTok aux États-Unis. Les millions de réactions à la question "Préférez-vous rencontrer un ours ou un homme inconnu dans les bois ?" soulignent les violences et les comportements nuisibles subis par les femmes au quotidien. Aujourd'hui, un ours semble moins imprévisible et dangereux qu'un homme. Des raisons telles que "𝐴𝑢 𝑝𝑖𝑟𝑒, 𝑢𝑛 𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑚𝑒 𝑡𝑢𝑒𝑟𝑎𝑖𝑡" ou "𝑈𝑛 𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑛𝑒 𝑐ℎ𝑒𝑟𝑐ℎ𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝑎̀ 𝑚𝑒 𝑛𝑢𝑖𝑟𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑝𝑙𝑎𝑖𝑠𝑖𝑟" illustrent cette perception. Cette réalité dépasse la sphère personnelle. Pour les femmes dirigeantes, cadres supérieures et entrepreneures, le milieu professionnel ressemble souvent à un "𝑏𝑎𝑠𝑠𝑖𝑛 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑞𝑢𝑖𝑛𝑠", où la compétition est impitoyable et les menaces, permanentes. Les conséquences de cette pression constante pour les femmes sont multiples et notamment : ⚠️ Une vigilance constante qui épuise leur énergie. ⚠️ Le sacrifice de leurs ambitions pour se protéger. 𝐕𝐢𝐯𝐫𝐞 𝐞𝐧 "𝐦𝐨𝐝𝐞 𝐬𝐮𝐫𝐯𝐢𝐞" 𝐧𝐞 𝐝𝐞𝐯𝐫𝐚𝐢𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐞̂𝐭𝐫𝐞 𝐮𝐧𝐞 𝐧𝐨𝐫𝐦𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐟𝐞𝐦𝐦𝐞𝐬. Voici quelques conseils pour mieux gérer ce sentiment de menace permanente : 1️⃣ Identifiez et fréquentez des "safe places" pour relâcher régulièrement la pression et préserver votre énergie. 2️⃣ Créez ou rejoignez des réseaux de femmes inspirantes et solidaires. Ne restez pas isolée. 3️⃣ Il est crucial de discuter de ces enjeux avec des hommes capables de comprendre et d'agir sur leur rôle dans cette dynamique. 𝐀𝐥𝐨𝐫𝐬, 𝐟𝐚𝐜𝐞 𝐚̀ 𝐪𝐮𝐢 𝐩𝐫𝐞́𝐟𝐞́𝐫𝐞𝐫𝐢𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐫𝐞𝐭𝐫𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐮𝐧 𝐥𝐢𝐞𝐮 𝐢𝐬𝐨𝐥𝐞́ : 𝐮𝐧 𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐨𝐮 𝐮𝐧 𝐡𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐢𝐧𝐜𝐨𝐧𝐧𝐮 ? Partagez votre réponse et vos solutions en commentaire 👇

➡ [ÉDITO] Comme un sentiment d’insécurité : sans doute « en raison du contexte actuel » Par Georges Michel - BV On va dire que c’est la faute aux réseaux sociaux, que d’aucuns qualifient d’« égouts » de notre société. Cela dit, les égouts ne font pas que transporter et évacuer ce qu’on leur a déversé en amont. Des réseaux sociaux qui se concentrent sur les turpitudes de notre société en mettant de côté tout ce qui va bien. Parce qu’on est bien d’accord : tout ne va pas si mal. On va nous sortir les statistiques « qui vont bien » pour nous démontrer que, finalement, la violence n’augmente pas tant que ça, notamment depuis 2017 (année prise à tout hasard…) et que, si l’on prend le carré de l’hypoténuse divisé par le nombre d’habitants, rapporté au nombre de condamnations prononcées dans les juridictions pénales, on devrait même être rassuré. Qu’on trucidait - et pas de la plus jolie manière - à tous les coins de rue, au Moyen Âge, que des bandits de grand chemin, au coin d’un bois, faisaient la peau des colporteurs allant de ville en ville. Bref, faudrait relativiser. Et surtout, surtout, ne pas « faire le jeu de l’extrême droite ». Ça, c’est important. C’est même essentiel. Il n’empêche. Il n’empêche qu’il n’y a pas besoin de plonger son nez dans ces « égouts sociaux ». La bonne vieille presse quotidienne régionale suffit. On est bien d’accord, une « PQR » qui n’a pas spécialement la réputation d’être vendue à l’extrême droite. Ou alors, on a raté un truc. En moins d’une semaine, la chose ne serait pas dramatique, on serait tenté de dire que c’est un véritable festival.   . Crier « Allah akbar » dans une cathédrale   On va commencer gentiment. La petite touche « festive », si vous voulez. Dimanche dernier, concert de musique sacrée dans la cathédrale de Metz. Des jeunes d’origine turque interpellés après que l’un d’eux a crié « Allah akbar ». « Mauvaise blague et fin d’une polémique », titre Le Républicain lorrain. Le chanoine de la cathédrale relativise et ne porte pas plainte « en raison du contexte actuel ». C’est-à-dire ? Il nous semble que, justement, « en raison du contexte actuel », une plainte n’aurait pas été du luxe. Mais bon. De jeunes blondinets se seraient pointés, un vendredi matin, dans une mosquée en gardant leurs baskets et en criant « Sus aux Sarrazins », on imagine qu’on en aurait un peu plus entendu parler et qu’« en raison du contexte actuel », Gérald Darmanin aurait fait spécialement le déplacement. Mais relativisons encore. Jadis, les galopins jetaient des crapauds dans les bénitiers. Le coup du « Allah akbar » n’est que la version remasterisée « pour notre temps », comme dit la dame chargée de lire la prière universelle à la messe. Surtout ne rien voir d’autre. Dans ces colonnes, Marie-Camille Le Conte revient sur cette affaire. (...)

Les Origines du défrisage ! L'UNESCO a classé le défrisage parmi les séquelles psychologiques liées à la traite négrière, soulignant ainsi les origines historiques de cette pratique. Le défrisage, souvent perçu comme un simple choix esthétique, porte en réalité les lourdes séquelles psychologiques de la traite négrière. Dans le cadre de la loi contre la discrimination capillaire, la série documentaire "Cheveu Afro" réaliser par Rachel kwarteng a été diffusée à l'assemblée nationale en France.Cette vidéo poignante a mis en lumière les conséquences profondes des normes de beauté imposées par la colonisation et la traite des esclaves sur les personnes afro-descendantes. Cette série a également révélé comment ces normes de beauté continuent d'influencer, de génération en génération, les femmes et hommes afro-descendants descendants, leur imposant une transformation de leur apparence pour être 'acceptés' dans des sociétés qui ont trop longtemps rejeté leur identité. Ce n'est pas simplement un acte individuel, mais le reflet d'un héritage douloureux, d'un besoin de conformité façonné par des siècles de domination et d'oppression. Aujourd'hui, il est temps de déconstruire ces normes et de célébrer pleinement notre beauté naturelle, telle qu'elle est, libre de toute contrainte extérieure. Si je me défrise aujourd'hui, ce sera parce que je le veux 🌹. Je vous propose ici un extrait de ce documentaire Ensemble impactons positivement nos communautés ! #CheveuAfro #DécolonisationMentale #BeautéNaturelle #DiscriminationCapillaire #HéritageAfricain #EmpowermentAfro

Ce matin je suis parti courir en forêt et j'ai pensé à cette femme qui faisait du vélo en forêt. Comment le faible pourcentage d'agression peut dissuader de faire du sport. Oui parce que le nombre de femmes qui fait du sport est beaucoup plus important. C'est typiquement le sentiment d'insécurité qui prédomine. Il faut prendre en compte certaines règles. La première : - ne pas mettre de musique directement dans les oreilles afin de permettre d'être à l'écoute des bruits environnants. Pour le reste des conseils, chacun peut y mettre de sa valeur et les compléter en commentaires. Nous connaissons tous les bonnes pratiques de sûreté, que tous peuvent partager, notamment l'avis des femmes qui pratiquent un sport.

« La sorcière », « la folle au chat », « trentenaire, mal dans sa peau et incapable d’être seule ». 🤯 Les stéréotypes autour du célibat — notamment féminin — ont commencé à se propager à partir du XVIIIème siècle. Mais récemment, des tendances comme la « nomance » ou la « sologamie » ont commencé à émerger. Si ces phénomènes ne vous disent rien, on vous donne rdv sur le lien en commentaire pour découvrir l’article d’Alizée Le Diot, dans lequel elle revient sur le célibat à travers les âges, les genres et les classes sociales, et les mouvements féministes qui y sont liés. Finalement, le célibat volontaire ne serait-il pas un moyen de lutter contre le patriarcat et la pression sociale autour du couple et du mariage ? Partagez-nous vos réflexions en commentaire ! ⬇ #ILAMagazine #SlowJournalism #Celibataire #Feminisme #Stereotypes #EgaliteDesSexes #EgaliteHommeFemme #Société

A suivre