[Communiqué de presse] 🌲 Les graines de #pinmaritime gardent en mémoire les températures auxquelles elles ont été exposées pendant leur formation. Cette mémoire persiste après germination lors de la croissance des jeunes arbres pendant au moins 2 ans. C’est ce que montrent pour la première fois des scientifiques d’INRAE, de l’Université d'Orléans, de l’Université de Perpignan, UPVD, France, du CEA, de l’Institut technologique FCBA et de l’Universidade de Lisboa. Cette mémoire est d’origine épigénétique, c’est-à-dire des modifications induites par l’environnement qui n’affectent pas la séquence ADN des gènes mais leur activité. Les chercheurs ont identifié 10 gènes qui accumulent de telles marques épigénétiques, impliqués dans des réponses de défense, d’adaptation et de développement de l’arbre. Cette étude ouvre la possibilité de conditionner très précocement les arbres à des variations de températures et leur permettre de s’adapter au changement climatique. ➡️ Pour en savoir plus : https://lnkd.in/e_-8TagK
Post de Institut technologique FCBA
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[Les inscriptions sont ouvertes !] 🖱 Vous pouvez désormais vous inscrire pour notre Visite d'Essais serre qui aura lieu durant la matinée du jeudi 12 septembre prochain sur le centre CTIFL de Carquefou, en cliquant sur le lien suivant 👉 https://lnkd.in/et27h6EZ Lors de cette visite, nous vous présenterons les expérimentations en cours menées en culture sous #serre. Vous découvrirez les résultats finaux de 2024 pour les conduites économes en #tomate et #concombre ainsi que des informations sur la gestion du #microclimat en abris froids et la #biostimulation en culture de concombre hors sol. 🍅 🥒 Les grandes thématiques au programme sont les suivantes : 📃 Caractérisation des conditions climatiques extérieures 2024 📃 Conduite économe en énergie en culture de concombre : Présentation succincte des résultats de la première culture. 📃 Biostimulation en culture hors sol de concombre sur la période estivale : Quels sont les premiers résultats sur la culture en cours ? 📃 Conduite économe en énergie en culture de tomate 📃 Optimisation de la gestion climatique en abris froids 📃 Séparation en deux sous-groupes pour une visite des essais en serre avec les ingénieurs porteurs des projets. Programme détaillé 👉 https://lnkd.in/et27h6EZ Cc Eric Brajeul #recherche #résultats #expérimentation
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Chasse aux gîtes larvaires 2.0 bientôt en ville ? Même s’ils doivent encore être affinés, les modèles prédictifs développés par Umr Espace-Dev se sont révélés efficaces pour localiser les gîtes larvaires du moustique Aedes. Nous en parlons dans le dernier billet de notre blog (sur lequel nous valorisons les sciences & technologies "made in" #Guyane). Le lien pour lire le post dans le premier commentaire.
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12 septembre 2024 : Vive la rentrée ! Collemboles : des chimistes de haut niveau ! #chroniques Les collemboles sont des bestioles fantastiques… elles sont présentes sur la Terre depuis plus de 400 millions d’années donc bien avant notre irruption humaine… Ancêtres des insectes, ces minuscules bestioles (maxi 3 mm, c’est pour cela qu’on les ignore…) se retrouvent partout dans notre environnement… (une petite visite sur Wikipédia vous donnera plein d’infos très utiles !!). Elles sont un excellent outil de suivi de la pollution et jouent un rôle majeur dans la décomposition des végétaux. Elles sont affublées d’un organe étonnant, la « furcula » qui leur permet de sauter pour s’enfuir… quand je dis sauter c’est à une hauteur de plus de 60 fois leur taille… c’est dire qu’elle est championne olympique depuis… toujours… En plus de sauter en l’air certaines espèces de collemboles fabriquent des produits de défense pour tenter de neutraliser les prédateurs. Parmi eux, un benzène totalement substitué qui est le premier exemple de produit naturel de ce type… Les tests biologiques montrent un effet sur les prédateurs… (voir https://lnkd.in/eNm3tNuy ) Les chimistes sauront sans nul doute apprécier plus que moi l’originalité de la chose. Pour les biologistes la connaissance de ces nouvelles molécules non présentes chez les insectes stimule l’envie d’étudier ces bestioles en collaboration avec des physiciens qui ont désormais les possibilités techniques d’analyser de microquantité d’extraits !! Aucune information précise n’est donnée quant à l’utilisation de ces nouvelles molécules pour une éventuelle application industrielle mais cela devrait apparaître un jour… Le monde des petites espèces animales ou végétales reste largement à découvrir avec de belles surprises à anticiper… Vive la rentrée !
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Retour en image sur un week-end studieux à l’occasion de la Fête de la Science 2024 ( #FDS2024) à Villeneuve-Loubet. 3 demi-journées consacrées à discuter #agroecologie, #biocontrôle, #lutte_biologique et #agriculture extra-terrestre (mais oui !) autour de parties enthousiastes du jeu « STAL Invasions », jeu éducatif et ludique développé par INRAE Provence-Alpes-Côte d'Azur ! L’occasion une fois de plus pour moi de me laisser surprendre par la diversité des dynamiques qui se mettent en place entre les équipes de joueuses et joueurs et le résultat final de chaque partie. Assurément le résultat d’une curieuse alchimie entre (i) les subtiles variations que j’induis – consciemment ou pas – dans la présentation des règles d’une partie à l’autre, (ii) les comportements des joueuses et joueurs et (iii) le processus aléatoire d’arrivée des bioagresseurs… Quelle que soit l’issue de la partie, un moment j’espère enrichissant pour les joueuses et joueurs et, pour moi, le sentiment d’ « aligner » mon expertise professionnelle, mon engagement citoyen et mes convictions personnelles.
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On sait que la science dépasse de plus en plus souvent la fiction, on est en train d'apprendre que la nature dépasse la science depuis toujours… confer la découverte que des virus donnent des ailes à des insectes qui n’en avaient pas ! 📻 Sur France Info ce matin, un podcast ahurissant et extrêmement précis de Mathilde Fontez qui explique la découverte du virus de la rayure du riz qui déclenche la pousse d’ailes chez les cicadelles, des insectes qui n’en avaient pas. Il n’est d’ailleurs pas le seul, le virus de la mosaïque du concombre fait lui jaunir la plante pour attirer les pucerons, qui en se nourrissant vont subir la modification de certains gènes qui entraînera la formation d’adultes ailés… machiavélique. Ces modifications des organismes animaux sont-ils des accidents de la nature? 🏆 Je cite l’auteure, « Le but pour le virus, c’est de se répandre…en donnant des ailes aux insectes, il augmente évidemment sa propagation » Donc cette découverte a plusieurs implications… 1. Premièrement, elle interroge… la nature elle-même serait-elle une entité capable de créer les conditions de sa propre protection et de son développement, mue par une sorte de DEEP LEARNING de la NATURE ? 2. Seconde implication, si un virus peut faire pousser des ailes à un insecte qui n’en a pas, quelles applications scientifiques POSITIVES peut-on en faire, à commencer par la médecine ? La frontière est mince entre - Le fait de s'appuyer davantage sur la compréhension de la Nature pour optimiser la survie du vivant en général - et le fait de dévoyer la Nature à des fins autres ☘ Question éthique ou philosophique... ou économique? Merci pour ce podcast https://lnkd.in/e2MytQ3A
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#Biomimetisme ça vous parle ? Je retiens de cette éclairante matinée proposée par Antoine Le Duigou et introduite par David Menier à l'Université Bretagne Sud Lorient que c'est "une philosophie prenant la nature comme modèle pour répondre au #développement_durable". Vous allez me dire "solutions fondées sur la nature". OK ! 3,4 milliards d'années de recherche/développement par les écosystèmes marins eux-mêmes sont à considérer pour transférer les mécanismes biologiques du monde marin au développement de matériaux, systèmes, structures pour, entre autres : 👉 protéger nos littoraux, 👉 décarboner l'industrie maritime, Plein soutien au développement d'un lieu collaboratif de recherche fondamentale appliquée porté par Antoine Le Duigou à Lorient ! cc Virginie Dupont, Fabrice Loher
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"Après la chasse aux œufs, Radio Anthropocène part à la chasse aux données. Au programme, une nouvelle ruée vers l’or pour ce matériau indispensable aux intelligences artificielles et algorithmes" Un article qui donne un autre éclairage sur l'IA et les précautions d'utilisation: 👉 utilisation des données 👉impact environnemental 👉prise de conscience des biais potentiels 👉 utilisation et sens des données .....Tout y est! Bonne lecture! Le lien est dans les commentaires #IA #numériqueresponsable #data
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Hyper intéressant! Voici un "micro à vers de terre"...! En pratique c'est l'objet d'une recherche menée en Grande Bretagne, dont le but est de simplifier la mesure de la vie du sol. En écoutant ce qu'il s'y passe, on pourra quantifier et qualifier les invertébrés, cloportes et autres bestiaux qui y vivent, et donc qualifier la performance d'une pratique régénérative par rapport à une autre... Notre adhérent SENSEEN développe lui aussi des outils d'analyse de sol (sur les mêmes types de technologies, avec des capteurs différents) - à terme le but est de croiser des informations satellite, terrain, d'itinéraires techniques, afin d'améliorer les performances de nos agriculteurs ! A suivre ! NB : le papier de recherche : https://lnkd.in/ekeK2yJF
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VERS LE #MAMMOUTH 2.0 ? 👨🔬 🐘 (par Joffrey Lebourg, journaliste indépendant 🖋) C’est un gigantesque puzzle en 3D qui dura six ans. Un consortium international de scientifiques (notamment un chercheur d’Harvard et un autre du muséum d’Histoire Naturelle de Suède) a révélé ce 11 juillet à la revue Cell être parvenu à reconstruire l’ADN d’un mammouth laineux, d’après un fossile exceptionnellement bien préservé par déshydratation et découvert en 2018. Fait unique, son génome – bien qu’en miettes – avait conservé sa structure tridimensionnelle ! Cela conduisit à identifier deux groupes de gènes jouant un rôle majeur : celui de sa fourrure et celui de l’adaptation au froid. Ils pourraient permettre, à partir de l’ADN d’éléphant asiatique, la production d’hybrides viables. Un pas de plus vers la dé-extinction, octroyée par les outils génétiques modernes (surtout les « ciseaux » CRISPR). Malheureusement, si la résurrection d’espèces disparues est l’objet de travaux dans plusieurs pays, aucune entité ne cadre encore le processus. Et recréer un animal juste car il est « amusant » à étudier relèverait d’une éthique très douteuse, surtout pour un être sociable comme le mammouth. Certains avancent un intérêt écologique avec le projet Pléistocène, fantasme de l’entreprise américaine Colossal Biosciences, où réintroduire les grands herbivores d’antan aurait pour effet la prolifération des graminées des steppes, dont la couverture offre un fort albédo et, à terme, enrayerait la fonte du pergélisol russe (un énorme puits de carbone). Étant admis que l’humanité ne fera pas assez pour endiguer la crise climatique, autant trouver des mandataires pour œuvrer à sa place. Hélas, les races éteintes ne sont pas protégées par les traités de conservation de la faune. Et surtout, de quel droit pouvons-nous décider de sauver une créature plutôt qu’une autre, surtout quand nous ne sommes pas coupables de son extinction ? Quelles limites donner à cette pratique ? Avec ce fort soupçon : la dé-extinction n’ouvrirait-elle pas un boulevard pour continuer à trucider en toute bonne conscience des espèces vulnérables ? Pas grave, tant que nous pouvons les reconstituer… ------------------------------------------ Pour aller plus loin, retrouvez sur notre blog des dossiers et articles consacrés à la technique CRISPR-Cas9 avec notamment les propos d'Axel Kahn, Hervé Chneiweiss, Bernard Chevassus-au-Louis, Peter Rogowsky, Jean-Philippe Pierron, Léonie Varobieff et bien d'autres encore ! https://lnkd.in/dcuJeDU2
Vers le mammouth 2.0 - Revue SESAME
https://revue-sesame-inrae.fr
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Le Laboratoire ESCAPE de l’URCA et l'association Objectif Sciences International (OSI) unissent leurs forces et compétences pour développer un projet de recherche participative. Cette alliance a pour but de permettre à des non-scientifiques de collaborer avec des chercheurs autour des phlébotomes, insectes vecteurs du parasite Leishmania, responsable de la leishmaniose. Un enjeu scientifique et social L’objectif final de cette aventure est de créer une carte de surveillance des phlébotomes et du parasite Leishmania en France métropolitaine. En effet, le réchauffement climatique permet à ces insectes sensibles au froid de gagner du territoire vers le nord et l'ouest. Il devient crucial de les suivre à la trace ! Mais avant de cartographier leur progression, il faut d'abord les capturer et les identifier. Pour en savoir plus : https://urls.fr/uvJjLb
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Directrice générale chez CNDB / Ambassadrice Plantons Pour l’Avenir / Partenaire Concours Archi’Bois #RSE #ESS #Associations #Nonprofit #Decarbonation #Foret #Bois #Batiment #Vulgarisation #Communication #Plaidoyer
1 sem.Merci pour le partage et surtout l'expertise et le travail quotidien