Post de Ferrier Marchetti Studio

De la primaire à l'Université (en Métropole), je n'ai jamais appris l'histoire des Antilles. Ce que je sais, je l'ai glané à droite à gauche mais n'ai jamais fait de recherches approfondies (pas encore) Perso, j'ai surtout entendu parler d'Arawaks et de Caraïbes (plutôt que Taïnos et Kalinagos) : De types Amérindiens, ce sont les populations autochtones de la #Guadeloupe et de la #Martinique et partiellement pour la #Guyane Il s'agit donc des premiers habitants des Antilles avant les différentes colonisations comme les #Indiens d'Amérique ou pour faire un parallèle un peu douteux sur les populations d'origine (puisque les peuples d'Europe à ma connaissance n'ont pas connu de colonisation) les populations "blanches" d'Europe. Ensuite donc aux Antilles, survient la colonisation : les Européens arrivent et découvrent des terres dont ils ignoraient l'existence. En règle général, ils ont du mal avec les populations autochtones de ces régions et commencent les grandes déportations d'Africains vers la Caraïbes, puis c'est au tour des Indiens (d'Inde), des Chinois, des Syriens, des Libanais (ces derniers de manière plus volontaire) qui construisent ce nouveau peuple Créole. Pour moi, réflexion personnelle : les peuples autochtones sont des Amérindiens, les Africains sont des Africains, les Européens des Européens On ne peut parler que de peuple Antillais qu'avec les premiers brassages où les cultures propres s'effacent (quelque peu) pour laisser place à une culture commune pour se comprendre, en fait, il s'agit de vivre ensemble (la langue par ex) On parle de nouveau monde. A nouveau monde, nouveau peuple. Nul part ailleurs (sauf erreur de ma part) n'a réussi un tel brassage. Ce qui me surprend toujours, c'est que certes, il ne faut pas se mentir certaines communautés vivent entre elles mais comparées à d'autres pays (où chacun vit et évolue dans son territoire), dans la société civile, on retrouve pour une gde part ce brassage. Ne tombons pas dans l'utopie, bien sûr, il y a du racisme (bien partagé), bien sûr il y a de la haine (bien partagé), bien sûr il y a de la rancœurs mais ces sentiments n'engagent pas la majorité de la population et surtout (à ma connaissance) n'ont pas gangrené les institutions. Je ne peux qu'espérer que cela perdure pour rester fidèles à la Volonté de nos ancêtres qui sont sortis de l'esclavage la tête haute et de cette manière (chez nous, la plupart des phrases d'espérance se finissent avec une locution ) "Grâce à Dieu"

Comme la France Hexagonale, la Martinique et la Guadeloupe sont aujourd'hui devenues Terres d'Accueil, d'abord pour leurs voisins immédiats les habitants de Sainte Lucie et de La Dominique puis de Haïti et de la République Dominicaine. Les iles de la Caraïbe ont beaucoup de points communs et en même temps elles évoluent dans des systèmes politiques, économiques et sociaux différents. Nombreux évoluent dans des systèmes de survie Nos frères et sœurs géographiques occupent volontiers les métiers en tension et je pense que les économies sont heureuses, en retour de les accueillir.

Un passionnant sujet

Une exposition à voir absolument

Avec les expositions Magique et Nous, les fleuves, le Musée des Confluences se classe en 2023 dans le top 10 (6e et 8e places) 🏆 En 2017, nous avons fait le choix d'allonger la durée moyenne de nos expositions à 10 mois afin de permettre notamment un plus grand confort de visite. ➡ Pour une moyenne de 4000 visiteurs/jour pour les expositions les plus populaires en France, la fréquentation est de 1500 visiteurs/jour au Musée des Confluences ... de quoi interroger les critères de la performance. 💡

Pour mieux comprendre le travail de Véronique Barrillot et son parcours artistique.

Pour en savoir plus sur le salon a ppr oc he et sa version augmentée a ppr oc he extended que j’ai accompagné je vous recommande cette interview de Emilia Genuardi 👇

bon à savoir

Le Musée d’Art et d’Histoire de l’Hôpital Sainte-Anne (MAHHSA) présente du 12 janvier au 7 avril 2024 sa nouvelle exposition sur les écrits. À PROPOS DE L’EXPOSITION La Collection Sainte-Anne comporte un dixième d’oeuvres textuelles. Ce nombre significatif d’écrits, au sein d’une collection consacrée aux arts plastiques, est une spécificité attachée à sa nature et intimement liée au contexte de création des oeuvres. Les productions écrites de l’exposition Écrire l’image sont de diverses natures : écrits intimes, écrits d’inventions ou encore écrits techniques. Le concept de l’exposition reflète toute la dualité, mais aussi la complémentarité, qui peut exister entre le statut d’objet d’art et le statut d’objet historique attaché à un écrit. Ainsi, ce sont près de vingt artistes rassemblés dans cette exposition : des anonymes aux corpus d’envergure, des emblématiques de la Collection – Maurice Blin, Auguste Millet, Claude Brun –, des notoires, tel Josome Hodinos qui sera présenté ici pour la première fois. Ils témoignent de périodes diverses : début 1900, années 1920, années 1950 et années 1960 ; de provenances variées, avec de nombreux dons d’hôpitaux français présentés ; de contextes de création différents, entre production spontanée et production en atelier ; de matérialités et de fragilités diverses.