Post de Feuille de vigne

Bonjour à tout mon petit réseau et toutes celles et tous ceux qui voudront prendre le temps de me lire et de m’aider. Pour celles et ceux qui ne me connaissent pas, je vis en Haute-Savoie, à 35 min de Genève, dans une belle petite vallée de moyenne montagne. J’ai fait des études d’économie à Lyon, et je suis diplômée d’un Master 2 en transport de personnes (ainsi que d’une maîtrise d’économie industrielle). J’ai 18 ans d’expérience dans divers postes et domaines d’activités, tous plus différents les uns que les autres. Mis à part mon premier poste qui était en lien direct avec mon Master, chargé de projets au département de l’Ain, j’ai exercé ensuite dans des domaines bien différents: sécurité, banque, immobilier (syndic), coopérative de bois, transports routier, éducation (mon poste actuel, AESH). En 2020 j’ai créé ma micro-entreprise de créations couture. Je réalise principalement des créations zéro dechets et upcycling, notamment en surcyclant des sacs à café en jute et en sisal que je récupère chez les torréfacteurs et chocolatiers. C’est cette démarche de surcyclage qui motive chacune de mes créations, et la satisfaction de permettre à des produits arrivés en « fin de vie » de pouvoir démarrer une autre nouvelle et longue vie grâce à leur transformation en sacs, accessoires de deco ou utile pour la maison etc A mon sens, l’existant obsolète peut et doit trouver une nouvelle utilité par le biais de la transformation, de la réhabilitation, de la modification de son utilité première. L’imagination est la clef de développement durable. En 2021 j’ai créé avec 3 autres créatrices de ma vallée une association pour promouvoir l’artisanat local. Notre association organise donc plusieurs fois dans l’année des marchés créateurs qui rencontrent un francs succès et permettent aux créateurs de se faire connaître. C’est dans cet état d’esprit que j’aimerai intéresser professionnellement des entreprises qui travaillent dans le domaine de l’environnement, de l’écologie, du commerce équitable et durable, dans des filières éco responsables, dans le négoce de matières premières auprès de petits producteurs qui valorisent la population locale de leur région tout en respectant l’environnement, dans le but de trouver un nouveau poste en lien avec mes valeurs et mes aspirations éthiques et écologiques. Je jette donc une bouteille à la mer ! Consciente que professionnellement personne ne m’attends, je n’ai rien à perdre ! J’ai 43 ans, maman de deux garçons, mariée, tous franco-suisses, sauf moi !! TDAH et HPI, passionnée par nature, autodidacte dans beaucoup de domaines…créative, motivée et aimant les chalenges !! J’aimerai idéalement que mon message fasse écho à des sociétés genevoises qui se sont tournées vers l’environnement, le commerce équitable et durable. Merci à toutes et tous de m’avoir lu jusqu’au bout et merci aux personnes qui prendront le temps de me répondre, de m’orienter, de me guider, de me solliciter, de me conseiller, d’échanger avec moi.

Merci Aurélien et Maud pour votre coup de gueule ! 👊 Je le partage à 100% et les solutions que tu proposes, Aurélien, sont les bonnes. Il faut en effet passer d’une approche cosmétique à des pratiques de fond qui changent véritablement la donne. Chez Atelier-Extramuros, créé il y a presque 20 ans, nous avons vu changer nos clients et nos partenaires. Nous étions probablement des « martiens » au tout début et nos premiers clients des visionnaires courageux. 🌟 Depuis une dizaine d’années, le sujet de l’économie circulaire et de l’upcycling en particulier s’est diffusé, mais à petits pas, sans répondre aux enjeux que vous mettez en évidence dans vos posts. Nous constatons aujourd’hui non seulement que le changement d’échelle n’est pas là, mais aussi que des contre-courants se renforcent (désengagements de certains partenaires, approche unique par le prix, préférence pour des solutions dégradées, absence de clauses environnementales et sociales dans les marchés...). Aux quatre propositions que je partage totalement, Aurélien, je rajoute, en direction des acheteurs et dirigeants, qu’il est essentiel de fixer des objectifs ambitieux à vos organisations, car c’est l’unique possibilité de dépasser les bonnes intentions souvent mises de côté pour des raisons d’habitude, de facilité ou faussement économiques. 🏆 Et puis, n’hésitez pas à solliciter Atelier Extramuros pour vos meubles de bureau. 🪑 Ils participent de façon puissante au changement de regard. Atelier Extramuros peut aussi répondre aux enjeux de la formation et de la sensibilisation avec une approche pédagogique très concrète et même du faire. Ne traînons plus, il y a urgence ! ⏳ #ÉconomieCirculaire #Upcycling #DéveloppementDurable #MobilierdeBureau #Recyclage #RSE #AtelierExtramuros #AchatsResponsables #Inclusion ---

Jeudi dernier, je bouclais ce qui est jusqu’à présent le plus gros dossier de la jeune vie de Lucid 🥵 Après de longues semaines et de courtes nuits de travail (j’ai fini, dans le rush évidemment, à 8h du mat le jour de la remise), j’appuyais sur “soumettre la candidature” à l’appel à projets BeCircular 🫡 Celui-ci a pour but d’aider les entreprises favorisant la transition vers l’économie circulaire ♻️ et la production locale 🇧🇪 Au premier tour, on était 139 projets. Au deuxième, il n’en restait plus que 39. Les places sont chères. Pour mettre toutes les chances de mon côté, j’ai décidé d’y demander le financement de 2 de nos activités circulaires/locales phares de l’année 2025 : 🌾 Développement de notre chemise en lin français, tissé en Belgique et confectionnée à Anderlecht dans un atelier de réinsertion 🐑 Développement de notre pull en laine 100% recyclée en France et produit dans un atelier familial belge existant depuis 1920 Avec un dossier à rendre équivalent à un mémoire de fin d’études, ce fut énormément de travail mais quand on aime l’impact, on ne compte pas 🫶 Surtout que ça en vaut la peine : jusqu’à 200.000€ de financement à la clé et un max de visibilité. Autant de dire que si on convainc le jury, on paie notre tournée 🍻 (si des membres du jury lisent ces lignes : pas avec l’argent du subside évidemment) Bref : réponse en Décembre, d’ici la croise tous tes doigts pour nous 🤞et pour tout.es celleux qui y ont aussi participé Sophie Jacquemin Anastasia Luyckx Jerome Derycke Stéphanie Dellicour Merci a Savinien Domken Fany Ramadier et Quentin de Crombrugghe pour leur précieuse aide 🙏 Ps : si tu es intéressé par nos 2 vêtements en développement, on est intéressé d’avoir ton avis sur comment les rendre parfait (liens en commentaires).

Nous n’avons plus le temps de l’errance, nous connaissons les solutions, agissons ! 🚀🌍 #ActionClimatique #DéveloppementDurable #SolutionsDurables #Changement #Innovation #ÉconomieCirculaire #Environnement #UrgenceClimatique #RSE #ImpactPositif #Upcycling #AchatsResponsables

" J'ai du mal à me dire qu'on est dans le mauvais sens de l'histoire 😊" Nous en avons beaucoup parlé avec M6 dans #ZoneInterdite 📺 . Il y a quelques mois, l'émission phare du dimanche soir présentait un doc dans lequel le #madeinfrance et l'#industrie française étaient mis à l'honneur. Nous y occupions une belle place avec Atelier Tuffery. 📣 J'ai choisi de partager cet extrait (filmé chez Virgocoop) car il lève un sujet magistralement d'actualité (et important) : le rapport au prix des produits 💰 ❓ Dans cette période de contraction économique et de difficultés pour bon nombres d'entreprises textiles françaises, le sujet du prix de vente des produits occupe une place centrale. Toute une partie d'acteurs du secteur prône pour une nécessité de baisser drastiquement le prix final des produits aux consommateurs. L'objectif étant de grapiller des parts de marché face aux produits confectionnés loin (très loin, trop loin) et ainsi aller chercher des leviers de développement par les volumes. ❎ Je suis plutôt partisan de l'école d'en face : " celle qui travaille pour obtenir des marges et une rentabilité active" (Par rentabilité active, j'entends la retrésorisation par sa propre activité des entreprises afin de financer durablement leurs transitions. Générer un maximum de valeur pour réinvestir massivement). Nous sommes aux devants de défis colossaux, comment les aborder (vraiment & durablement) sans générer suffisamment de ressources financières? ✔ Transformer continuellement nos manufactures pour en faire des lieux d'avenir, qui plaisent aux jeunes, qui donnent du sens, et qui place l'humain au centre = ça coûte très cher. ✔ Valoriser grandement les salaires des équipes manufacturières pour permettre de remplir nos lieux de production en France et se dire qu'on anticipe l'avenir = ça coûte très cher. ✔ Former notre personnel à des métiers d'excellence plutôt que des tâches à réaliser et introduire de la polyvalence à haute dose = ça coûte très cher. ✔ Re-bâtir des filières françaises entières de fibres, de fils, de toiles, de coloration pour anticiper cette fameuse souveraineté d'approvisionnement = ça coûte très cher. ✔ Confectionner des jeans avec de la Laine de Lozère, du chanvre d'Occitanie ou du Lin français et faire en sorte que toute la filière soit bien rémunérée = ça coûte très cher. ✔ Réduire l'empreinte carbone de nos produits, baisser l'impact écologique de la mode et s'inscrire dans une véritable filière d'avenir en France = ça coûte très cher. Etc... 🇲🇫 Nous, jeunes entrepreneur de la #modefrançaise, si notre mission sociétale est de réaliser cette feuille de route pour les 40 prochaines années... Alors il ne faut pas se tromper de combat, la guerre du volume est sournoise (et déjà perdue...) allons sur celle de l'excellence pour proposer de véritables alternatives (sincères & durable) à cette mode qui ne fait qu'abimer la planète depuis 50 ans. Pour ça; il faut gagner de l'argent à réinvestir 🤷♂️

On ne le dira jamais assez Le Made in France c’est l’avenir…. Les impacts que les industries ont, notamment sur le climat, au travers des émissions carbone des produits qu’ils fabriquent devra être calculé à mesure que la CSRD va s’appliquer. C’est bien, mais c’est une mesure européenne. Les jeans qui te concurrencent n’y seront certainement pas soumis puisqu’ils viennent d’au delà de ces frontières. Le prix ne peut pas être le seul élément de comparaison. - salaire des employés - modèle social - impact carbone - impact biodiversité - impact matières brutes Tant que les industries fabriquant ailleurs, selon des méthodes peu scrupuleuses pourront vendre en 🇫🇷 sans contrainte, alors que la France et l’Europe se sont emparées de ces sujets depuis des décennies pour protéger l’être humain et le vivant, il y aura concurrence déloyale. Une prise de conscience générale des impacts sur - la biodiversité, - le modèle social, - le climat, - l’épuisement des matières premières monte un peu partout, les réglementations se densifient et c’est encourageant. Tes combats sont à soutenir, le modèle que tu défends; avec des fibres cultivées ou collectées, tissées, tramées, confectionnées, teintées localement, mérite d’être comparé objectivement à celui de ces concurrents venus d’ailleurs. Qu’ils aient ce courage.

Onlfait s'engage dans le projet WOOLSHED : Une nouvelle ère pour la laine alpine ! Nous sommes ravis de participer à ce projet ambitieux qui vise à révolutionner l'industrie lainière alpine.  Avec plus de 2 millions de moutons en Europe, notre objectif est de valoriser une ressource trop souvent sous-utilisée. Avec notre approche combinant l’innovation numérique et le respect du patrimoine culturel, nous allons pouvoir : -Concevoir des produits en laine innovants grâce aux machines numériques, -Soutenir les petits ateliers locaux dans leurs méthodes de transformation, -Créer des réseaux intersectoriels, -Organiser des ateliers de sensibilisation. Notre mission : transformer l'industrie lainière de manière durable et inclusive ! #WOOLSHED #Innovation #Durabilité #Onlfait #FabLab #AlpineWool

L’entretien : Mathieu Besème, président des Manufactures Tissel 🏭 Avec ses 2 associés, il est à la tête de cette ruche industrielle unique en son genre, devenue en 1 an un modèle économique dans les secteurs du réemploi et de l'éco-conception. 👉 Je m'inscris à l'Essentiel Lille, notre newsletter brève, gratuite et factuelle : lille.lessentiel.fr Comment est né le projet ? 💡 ◾ « Avec mon associé, Matthieu Régnier, on cherchait un lieu pour y implanter un collectif autour de la production durable. » ◾ « Il y a 2 ans, la Ville de Roubaix a acheté l'ancienne usine de textile et nous a donné comme mission de prouver, en 18 mois, qu’on peut redévelopper une économie locale et circulaire. » ◾ « On a rénové le bâtiment de manière frugale, en pensant les travaux selon nos besoins : en 3 mois, on avait déjà investi 50 % des zones utilisables. » ◾ « Notre projet est de montrer qu’à travers Tissel, on peut ramener du “faire”, de la production, en cœur de ville. » Quelles sont les entreprises présentes ? 🧶 ◾ « On a 8 “habitants”, ça représente 63 CDI. Sur site, entre les employés et les apprentis, on est entre 100 et 150 toutes les semaines. » ◾ « On est à Roubaix qui est un vivier du textile, donc on a des acteurs de ce secteur. Parmi eux, Les Trois Tricoteurs, qui relance le tricot en France, Juin fait le lin, qui fait des vêtements de sports, Anti_Fashion qui milite pour la réinsertion mais aussi La vie est Belt, qui réemploie des roues de vélo pour en faire des accessoires de mode. Hors textile, on a aussi ReCycle-Moi 🚲 ou Parpaing, qui sont dans la réparation de vélos et le réemploi de matériaux de construction. » ◾ « Nous mettons également en avant la formation pour les jeunes du territoire, on héberge d'ailleurs une antenne du BTP CFA. » ◾ « Aujourd’hui sur les 11 000 m2 des Manufactures, il y en 1 600 qui sont encore en travaux, mais dans 4 mois ils seront utilisables et utilisés immédiatement. » Quel bilan au bout d’un an ? 📊 ◾ « Notre objectif au départ était d’animer le lieu et de le faire rayonner. Ça fait déjà plus de 6 mois qu’on sait que ça marche et que tous les indicateurs sont au vert. » ◾ « On n'a même pas fini notre mission qu’on commence à faire des petits ! Aujourd’hui des collectivités, comme la ville de Soissons, viennent nous voir et veulent lancer des projets similaires. Le succès nous a dépassé : on a eu presque 4 000 visites en moins d’un an. » ◾ « Au début, on a touché un 1er cercle de personnes sensibles à l’économie circulaire et aujourd'hui de grands groupes industriels nous contactent pour organiser des séminaires afin de sensibiliser leurs collaborateurs et trouver des solutions pour leur production. » ◾ « La friche commence à être trop petite, donc notre rôle maintenant est de réfléchir à quel autre collectif pourrait être créé, qui ait du sens… Et aller chercher peut-être un nouveau lieu, pour lancer un Tissel 2, puis 3. » Crédit photo : Les Manufactures Tissel #réemploi #écoconception #roubaix

🧥“ Aujourd’hui, on pourrait habiller 5️⃣ générations avec tous les vêtements disponibles sur Terre”👕🗻 🌍💡 Face à ce constat, comment une entreprise familiale bretonne peut-elle réinventer l’industrie textile grâce à l’économie circulaire? Dans cet épisode les équipes du #podcast #EnTouteTransparence, se sont délocalisées dans les locaux d’Audencia, partenaire académique de RéussirAvecUnMarketingResponsable, et ont rencontré Maxime Dalmard, gérant de l’entreprise Dalmard Marine. ♻️ Devant les étudiants de Florence Touzé-Rieu, membre de notre comité de sélection, ils ont pu discuter d’un programme national de recyclage récompensé lors de notre #Palmarès2023. 🪡 Lancé par l’entreprise en 2021, il permet de transformer des vêtements usagés en accessoires ou matériaux, tout en intégrant des ateliers d’insertion sociale.   Tout cela pour un résultat remarquable :  5️⃣t de vêtements transformés et recyclés et une évolution des ventes sur les accessoires en cabans recyclés entre 2023 et 2024 de +1️⃣5️⃣% 🎙️ Dans cet épisode, découvrez : 🚨L'impact de la fast fashion sur l’industrie textile 🚨Les actions concrètes de Dalmard Marine pour réduire son empreinte carbone et promouvoir un approvisionnement local et durable 🚨Les projections de développement de l’entreprise pour renforcer sa responsabilité environnemental et sociétale sur les prochaines années 🏆 Quand David Garbous a demandé à Maxime Dalmard quelle entreprise il verrait candidater pour notre #Palmarès2025, ce dernier a répondu Voiles & Traditions pour son fort engagement à l'échelle locale. 👉 Voiles & Traditions, prêts à nous envoyer votre dossier? En fin d’épisode, 6 étudiants prennent le micro et enrichissent la discussion grâce leurs questions et mises en perspectives. 🔑 Vous souhaitez savoir comment une entreprise locale peut impacter positivement l’industrie textile? Ne manquez pas cet épisode ! 🎧 👉 Retrouvez le lien en commentaire Merci à Audencia pour votre acceuil 🛋️, à Agence Nolha pour le montage🎧 et à Cat & Butterfly📻 pour son accompagnement sur cette belle aventure.

👉🏼 Dalmard Marine bouscule les codes de l’industrie textile en s’extirpant de ce système d’hyper consommation pour proposer des vêtements durables, que l’on estime et que l’on valorise. Merci Maxime Dalmard de nous avoir partagé votre vision. C’est un vent d’air frais face à cette industrie de vêtements éphémères, qui nous pousse à repenser notre consommation : moins mais mieux ! 👀