Post de Florence CAMARET

Pour Olivier De Schutter, contrairement à ce que soutient la doxa libérale, la croissance du PIB ne permet pas de sortir les populations de la misère. 💸 Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits humains et l’extrême pauvreté, Olivier De Schutter a remis à l’ONU en juin 2024 un rapport intitulé « Éliminer la pauvreté en regardant au-delà de la croissance ». 📊 Son constat est clair : le mythe de la croissance à tout prix que les gouvernements s'entêtent à entretenir ne coïncide pas avec une diminution de la pauvreté et il est temps de trouver de passer à d'autres indicateurs que le sacro-saint PIB. 👉 «  Il y a d’autres possibilités, comme l’indicateur de bien-être, ou celui de santé mentale (mental wealth indicator) qui incluent le travail non rémunéré dans les calculs et sont, à cette aune, beaucoup plus justes. Mais sans portage politique, ils ne servent à rien. » déplore-t-il. 📈 Pour Olivier de Schutter, il faut distinguer les bénéfices de la croissance dans les pays riches, qui amène souvent à des dégats environnementaux, de celle dans les pays pauvres qui permet de satisfaire les besoins essentiels de leurs populations. 👉 « Dans le processus de croissance, les bénéfices de la croissance diminuent progressivement tandis que les impacts environnementaux augmentent. À un moment, les courbes se croisent pour ne plus s’inverser : la croissance devient alors contre-productive. » 👶 Dans une perspective d'un monde post-croissance, Olivier de Schutter appelle à réorganiser le travail pour mieux valoriser les métiers du « care » et à revoir le partage du temps de travail pour une meilleur organisation des vies familiales. 👉 « Quand les travailleurs pauvres ont des horaires très flexibles, avec un planning qui change en permanence, ils ont des problèmes de sommeil, d’organisation de la vie familiale, de dépression… La flexibilisation et la précarisation du travail et les phénomènes d’anxiété et de dépression, voire de burn-out, sont directement liés. » Retrouvez notre entretien complet dans le hors-série « Décroissance : Réinventer l'abondance », en ce moment en kiosque, librairie et sur notre boutique ! 👇 https://lnkd.in/eVAEh2De #Pauvrete #Inégalités #Economie #Onu #Ecologie #Decroissance

#Lyonnaise_et_culottée billet 2 𝗦𝗶 𝗹𝗲 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗮𝗶𝗹 𝗻𝗲 𝘀𝘂𝗳𝗳𝗶𝘁 𝗽𝗹𝘂𝘀 Alors que notre président Macron, toujours en quête de trêve enchantée, inaugurait ce mardi soir à Décines-Charpieu l’Olympiade des Métiers, pardon « les Worldskills », le Secours Populaire a publié ce jeudi 12 septembre les résultats de son sondage annuel, coréalisé avec Ipsos, sur la pauvreté et la précarité en 2024. Fruit du hasard, cette promiscuité de calendrier rend plus saisissant encore le constat issu de l’enquête du Secours Populaire/Ipsos : pour vivre dignement en France comme en Europe, travailler ne suffit plus. Si, d’un côté, les Worldskills font valoir à juste titre l’excellence des voies de formation que sont l’apprentissage et l’alternance, portant haut la beauté et la fierté des métiers, de l’autre, le « Secours Pop » présente les chiffres de sa dix-huitième étude annuelle : 35% des Européens déclarent que les revenus issus de leur activité professionnelle ne leur permettent plus de faire face à l’ensemble de leurs dépenses. Année après année, la précarité s’accroît et le sentiment de pauvreté se précise. Interrogés sur leur « seuil de pauvreté subjectif », les Français le placent à 1.396€ … à peine deux euros de moins que le SMIC. Un Français sur deux déclare rencontrer des difficultés à payer ses factures d’énergie, un sur trois diffère dans le temps les soins dont il a pourtant besoin… La pauvreté galope en France comme en Europe. Elle n’est pas le fait de l’immigration ni le fruit de politiques d’assistanat. Elle galope sur les années de renoncement politique au soutien et au développement des services publics (de santé, d’éducation, de culture, …), à l’abandon d’une logique d’aménagement du territoire, à la prédominance des marchés financiers sur l’économie réelle. La pauvreté galope mais elle est toujours honteuse, coupable, suspecte. La pauvreté galope et elle fait des ravages. Sur les femmes, sur les hommes, sur les idées. Elle nourrit les peurs, les haines et fait les beaux jours des nationalismes. L’urgence est là. En France comme en Europe. Sociale et démocratique. Lyon, le 12 septembre 2024 Nathalie Perrin-Gilbert (illustration issue de l'étude annuelle la pauvreté et la précarité du Secours Populaire/Ipsos - édition 2024)

#DossierDuJour | 𝐀𝐦𝐞́𝐥𝐢𝐨𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐢𝐧𝐮𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐝𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐯𝐢𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐩𝐮𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 : 𝐔𝐧𝐞 𝐩𝐫𝐢𝐨𝐫𝐢𝐭𝐞́ 𝐚𝐛𝐬𝐨𝐥𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐚𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐠𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐥𝐞 L'accès aux services sociaux de base et les mesures sociales prises permettent au gouvernement de rester au plus près des besoins et des attentes des populations. L’amélioration continue de leurs conditions de vie est une préoccupation essentielle de l’action du gouvernement ivoirien. La Côte d’Ivoire est aujourd’hui la 9e économie du continent africain, la 3e d'Afrique francophone et la 2e économie d'Afrique de l'Ouest. « En 2023, l'activité économique est restée robuste, avec un taux de croissance de 6,5%. Cette résilience de l'économie ivoirienne s’appuie sur un cadre macroéconomique solide et une gestion saine des finances publiques. Cela veut dire que la dette est maîtrisée, les équilibres sont maintenus et la dynamique économique promet des lendemains meilleurs », a rappelé le Président de la République, Alassane Ouattara, lors de son discours, devant le Parlement réuni en Congrès, le 18 juin. Selon le Chef de l’Etat, malgré les chocs au niveau international et sous-régional, le taux de croissance économique devrait s’établir en moyenne à environ 7% par an sur la période 2024-2027. Les performances économiques du pays favorisent la réalisation d’infrastructures sociales et la prise de mesures sociales fortes. Avec un meilleur accès des populations aux services sociaux de base et la mise en œuvre de programmes à fort impact tels que le Programme Social du Gouvernement (PSGouv) qui se veut un intensificateur de l’action sociale de l’Etat et le Programme jeunesse du Gouvernement (PJGouv 2023-2025) qui permet d’offrir des opportunités aux jeunes dans le cadre des programmes d’insertion professionnelle. Il en est de même pour les différents programmes en faveur des couches défavorisées, qui ont permis d’accélérer la mise en œuvre de nombreux projets à caractère social pour réduire le taux de pauvreté en améliorant significativement le quotidien des populations. Pour l’électricité, le taux de couverture est passé de 33% en 2011 à plus de 86% à fin 2023. 2 049 202 ménages ont bénéficié de la baisse du tarif social à fin décembre 2023. Le taux d’électrification devrait atteindre 100% à fin 2025. S’agissant de l’approvisionnement en eau potable, le taux de couverture en hydraulique urbaine est maintenant à 78% et devra continuer de s’améliorer au cours des prochaines années. En savoir plus : https://lnkd.in/gw9yQ-vP hashtag #CICG hashtag #GouvCI #PSGouv2

Sortir du #croisssancisme : Dans un rapport largement salué, Olivier de Schutter, rapporteur spécial de l’#Onu sur l’extrême #pauvreté et les Droits de l’Homme, remet en question la croissance comme levier de lutte contre la pauvreté. Il démontre au contraire que cette croyance augmente les inégalités et détruit l’environnement. “C’est l’un des documents les plus importants dans l’histoire des critiques de la croissance”, commente Timothée Parrique, économiste spécialiste de la décroissance et de la #postcroissance. “Il fera date dans l’histoire économique moderne, réagit également Louis Raynaud de Lage, expert Impact Social et Environnemental au sein du cabinet de conseil Bartle. Parce qu’il est le premier rapport d’une organisation internationale unanimement reconnue à dénoncer l’absurde chemin que nous avons emprunté.” Franchement, ça fait du bien à lire et à entendre ! A l'heure où les gouvernements des pays occidentaux cherchent des solutions dans de vieilles méthodes éculées, il faut écouter ces voix de plus en plus nombreuses qui appellent à sortir du #mythe de la #croissance : une croyance délétère, au service des plus riches. A l'heure où ces mêmes gouvernements rognent sur des dépenses capitales pour notre avenir (social, santé, etc.), il est d'autant plus urgent de lire ce rapport spécial de l'ONU. “Il faut abandonner le croissancisme, mirage qui nous empêche de renoncer à des modes de fonctionnement économiques qui, outre qu’ils sont inefficaces et trop gourmands en ressources, ne répondent pas aux besoins essentiels des personnes pauvres“, défend-il. “Des mesures concrètes peuvent être prises dès maintenant pour nous remettre sur la bonne voie : abandonner le PIB comme indicateur de progrès, instaurer une garantie d’emploi, mieux valoriser le travail domestique et les soins non rémunérés, augmenter les salaires minima, limiter les richesses générées par les industries destructrices …”, énumère l'auteur du rapport. Si seulement les media voulaient bien faire leur travail et relayer ce type de publication ! Si seulement ce rapport pouvait avoir un écho auprès des décideurs ! C'est mon vœu de rentrée ... https://lnkd.in/ejtniM9q

#DossierDuJour | 𝐀𝐦𝐞́𝐥𝐢𝐨𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐢𝐧𝐮𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐝𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐯𝐢𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐩𝐮𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 : 𝐔𝐧𝐞 𝐩𝐫𝐢𝐨𝐫𝐢𝐭𝐞́ 𝐚𝐛𝐬𝐨𝐥𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐚𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐠𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐥𝐞 L'accès aux services sociaux de base et les mesures sociales prises permettent au gouvernement de rester au plus près des besoins et des attentes des populations. L’amélioration continue de leurs conditions de vie est une préoccupation essentielle de l’action du gouvernement ivoirien. La Côte d’Ivoire est aujourd’hui la 9e économie du continent africain, la 3e d'Afrique francophone et la 2e économie d'Afrique de l'Ouest. « En 2023, l'activité économique est restée robuste, avec un taux de croissance de 6,5%. Cette résilience de l'économie ivoirienne s’appuie sur un cadre macroéconomique solide et une gestion saine des finances publiques. Cela veut dire que la dette est maîtrisée, les équilibres sont maintenus et la dynamique économique promet des lendemains meilleurs », a rappelé le Président de la République, Alassane Ouattara, lors de son discours, devant le Parlement réuni en Congrès, le 18 juin. Selon le Chef de l’Etat, malgré les chocs au niveau international et sous-régional, le taux de croissance économique devrait s’établir en moyenne à environ 7% par an sur la période 2024-2027. Les performances économiques du pays favorisent la réalisation d’infrastructures sociales et la prise de mesures sociales fortes. Avec un meilleur accès des populations aux services sociaux de base et la mise en œuvre de programmes à fort impact tels que le Programme Social du Gouvernement (PSGouv) qui se veut un intensificateur de l’action sociale de l’Etat et le Programme jeunesse du Gouvernement (PJGouv 2023-2025) qui permet d’offrir des opportunités aux jeunes dans le cadre des programmes d’insertion professionnelle. Il en est de même pour les différents programmes en faveur des couches défavorisées, qui ont permis d’accélérer la mise en œuvre de nombreux projets à caractère social pour réduire le taux de pauvreté en améliorant significativement le quotidien des populations. Pour l’électricité, le taux de couverture est passé de 33% en 2011 à plus de 86% à fin 2023. 2 049 202 ménages ont bénéficié de la baisse du tarif social à fin décembre 2023. Le taux d’électrification devrait atteindre 100% à fin 2025. S’agissant de l’approvisionnement en eau potable, le taux de couverture en hydraulique urbaine est maintenant à 78% et devra continuer de s’améliorer au cours des prochaines années. En savoir plus : https://lnkd.in/gw9yQ-vP #CICG #GouvCI

L'accès limité et inégal à l’emploi, au financement et aux services publics tels que l’éducation et les soins de santé, a accru les inégalités et entravé la réduction de la pauvreté en Afrique subsaharienne.

🔍 Mettre fin à la pauvreté : Une approche au-delà de la simple croissance économique 🌍 En tant que professionnelle de la santé, je suis profondément convaincue que l'accès équitable aux soins de santé est un droit humain fondamental. C'est pourquoi je souhaite partager avec vous un rapport très intéressant rédigé par Olivier De Schutter, le Rapporteur spécial sur les droits de l’homme et l’extrême pauvreté, intitulé "Éliminer la pauvreté en regardant au-delà de la croissance". 🌐 Principaux points du rapport : Critique de la croissance économique traditionnelle 🌍📉💸 : La croissance mesurée par le PIB ne profite pas toujours aux plus pauvres et peut exacerber les inégalités. Importance des droits humains 🏅👩⚕️🏠 : Garantir l'accès à des services essentiels comme la santé, l'éducation et le logement. Inégalités et justice sociale ⚖️💔🤲 : S'attaquer aux causes profondes de la pauvreté pour promouvoir une plus grande équité. Développement durable ♻️🌱🌐 : Adopter des modèles de développement inclusifs et respectueux de l'environnement. Participation des personnes concernées 🗣️👥🤝 : Inclure les personnes vivant dans la pauvreté dans la prise de décision. Recommandations politiques 📜🏛️🛠️ : Promouvoir des politiques inclusives et équitables. 💬 Pourquoi ce rapport est-il crucial pour la santé ? : Accès aux soins de santé : La pauvreté limite souvent l'accès aux soins. Améliorer les conditions de vie est essentiel pour la santé des populations. Équité en santé : Les politiques de santé doivent être conçues pour réduire les inégalités et garantir que chacun ait accès à des soins de qualité. Démocratie en santé : La participation des communautés dans les décisions de santé est cruciale pour créer des systèmes de santé plus équitables. Je vous encourage vivement à lire ce rapport et à réfléchir aux moyens par lesquels nous pouvons contribuer à une société plus juste et équitable où chacun a accès à des soins de santé de qualité, indépendamment de sa situation économique. 📘 https://lnkd.in/gbfSpE98 Rapport dans d'autres langues : https://lnkd.in/gr9kD_cs #SantéPourTous #JusticeSociale #DroitsHumains #DéveloppementDurable #DémocratieEnSanté #Équité #LutteContreLaPauvreté

Tout le monde mérite une chance à la santé. C’est pourquoi nous travaillons 24 heures sur 24 pour proposer des médicaments qui changent la vie des personnes du monde entier. Qu’il s’agisse de mises à jour de sites existants ou de construction de nouvelles installations de pointe, les investissements continus dans la fabrication augmentent notre capacité à répondre à la demande et à fournir des médicaments de nouvelle génération. Les pays les plus pauvres du monde souffrent de guerres civiles et de conflits ethniques et sectaires. Le COVID-19, la flambée de l’inflation et la guerre en Ukraine ont aggravé leur situation difficile. Le monde dispose de suffisamment de richesses et de ressources pour garantir à l’ensemble de la race humaine un niveau de vie décent. Pourtant, les habitants de pays comme le Burundi, le Soudan du Sud et la République centrafricaine continuent de vivre dans une pauvreté désespérée. Pour d’autres prétendants probables au titre indésirable de pays le plus pauvre du monde – l’#Afghanistan, la Syrie et l’Érythrée – des années d’instabilité politique et de conflit rendent impossible même toute tentative d’évaluation en raison du manque de chiffres économiques fiables. Les ménages défavorisés du monde entier ont subi les conséquences sociales et économiques les plus graves de la pandémie de coronavirus. Dans les pays les plus pauvres du monde, où prévalent également des niveaux élevés d’emploi informel, il n’existait pas de filets de sécurité sociale ni de prêts temporaires pour maintenir les entreprises ouvertes et les travailleurs employés. La Banque mondiale prévoit que dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, la génération actuelle d’étudiants pourrait perdre jusqu’à 10 % de son futur revenu annuel moyen. Avant le Covid-19, la part de la population mondiale vivant dans l'extrême pauvreté, c'est-à-dire avec moins de 1,90 dollar par jour, était tombée en dessous de 10 %, contre plus de 35 % en 1990. La pandémie a non seulement stoppé, mais inversé cette progression : depuis le début de l'urgence sanitaire jusqu'à la fin de 2022, lorsqu'en réponse à l'augmentation du coût de la vie, le seuil international de pauvreté (IPL) a également été révisé à 2,15 dollars, a indiqué la Banque mondiale. On estime que 198 millions de personnes supplémentaires seraient probablement entrées dans les rangs des personnes extrêmement pauvres. Plus récemment, l’institution a également déclaré que la moitié des 75 pays les plus vulnérables du monde sont confrontés, pour la première fois au cours de ce siècle, à un écart de revenu croissant avec les économies les plus riches. #Madagascar #Libéria #Malawi #Niger #Togo #Vanuatu

L’Insee a publié hier soir son dernier indicateur annuel sur le taux de pauvreté en France. Ce taux est de 14,4% des Français. Il est en très légère augmentation sur les toutes dernières années mais en réalité cela fait 25 ans qu’il tourne autour de 13-14% avec simplement des petits yoyos. En 1996, c’est le tout début de la série historique, il était même pile au même niveau qu’aujourd’hui. Donc, pas de flambée. De quoi parle-t-on ? Il faut toujours rappeler qu’être statistiquement pauvre en France, c’est vivre avec moins de 60% du revenu médian (celui qui partage la population en deux). C’est une valeur relative. Pour le dire mieux, ce n’est pas un indicateur de revenu mais d’inégalité, de comparaison. Par exemple, quand tous les revenus doublent, le taux de pauvreté reste le même. C’est trop statistique et pas très concret, tout çà ! Oui, Soyons concrets : les pauvres sont à 40% des familles monoparentales ou avec trois enfants. Être pauvre, c’est ne pas pouvoir se payer certaines choses. Chauffer son logement à la bonne température, s’acheter des vêtements neufs, manger de la viande tous les deux jours, avoir accès à Internet, faire face à une dépense imprévue de 1.000 euros, se payer une semaine de vacances dans l’année etc. https://lnkd.in/efFPhmYp

« Les pouvoirs publics élaborent des discours et des plans sur la #pauvreté . Des paroles qui restent trop souvent lettre morte. Pourtant, en 20 ans, le taux de pauvreté a augmenté de 7 % à 8 %, le nombre de pauvres de quatre à cinq millions [4]. Ceci alors que le chômage diminue depuis dix ans. Les associations caritatives procurent des logements, de la nourriture, des vêtements, mais elles atteignent aujourd’hui leurs limites. Cette sous-traitance de l’action sociale est justifiée dans certains cas, quand elle permet de combler des besoins d’urgence locaux grâce à une connaissance plus fine du terrain. Elle ne l’est plus quand l’État se défausse de ce qu’il devrait faire et qu’il faut agir à une large échelle partout ». N’omettons pas une santé qui se dégrade dans un contexte écologique dramatique et une malbouffe généralisée qui pèsent sur le dynamisme, la capacité à rebondir alors même qu’en 2025 nous pourrions tous espérer des améliorations plutôt que des dégradations, dans des contextes politiques qui veulent leur « guerre » et le contrôle, plutôt que la paix et la qualité de vie. Combien de temps tient on en bonne santé quand on dort dans sa voiture ? Quand on ne se chauffe pas ? Quand on mange mal ? Peut on ensuite traverser la rue pour tenir ses 7 à 8 h à la chaîne ? #justicesociale #argentpublic #pauperisation