Post de Fondation pour la Recherche Médicale

On fait Le point. Dans son dernier numéro, paru le 5 décembre 2024, le magazine Le Point consacre une double page au sujet délicat et crucial des blessures psychiques chez les militaires. À travers un article intitulé “Les militaires en première ligne”, le reportage plonge dans le quotidien des soldats en réhabilitation au sein du dispositif ATHOS, et plus particulièrement de la maison ATHOS Bordeaux. Ce reportage met en avant les défis auxquels sont confrontés les militaires blessés dans leur parcours de reconstruction. Les témoignages poignants révèlent l’importance du soutien moral, médical et collectif dans la réinsertion des soldats confrontés à des traumatismes souvent invisibles mais profondément dévastateurs. Le dispositif ATHOS, arrivé tardivement mais essentiel, est présenté comme une véritable bouée de sauvetage pour ces hommes et femmes marqués par leur engagement. Le magazine souligne également la singularité et l’humanité des maisons ATHOS, qui offrent un espace sécurisant et propice à la résilience, où les blessés psychiques (membres) peuvent peu à peu retrouver un équilibre et une place dans la société civile. Cette parution est une reconnaissance importante pour les efforts déployés par les armées à travers le dispositif ATHOS et ceux qui y contribuent au quotidien. C’est aussi une invitation à ouvrir les yeux sur une réalité encore trop méconnue : celle du prix de l’engagement et des blessures invisibles des militaires et des solutions qui, à force d’engagement, permettent de leur redonner un second souffle. Mais cet article met aussi en lumière une vérité cruelle : la triple peine des blessés psychiques. À la souffrance de la blessure elle-même s’ajoute le poids du regard des autres, souvent empreint d’incompréhension ou de jugement. Et comme si cela ne suffisait pas, il faut encore affronter la lourdeur d’un système administratif inadapté, complexe et parfois paralysant. Là où le “vent du boulet” jadis mobilisait ces hommes et femmes, c’est aujourd’hui le poids écrasant des démarches administratives qui vient les accabler. Cette bureaucratie, aussi froide qu’impersonnelle, transforme un combat déjà ardu en un véritable parcours du combattant, où le soldat, isolé, doit encore prouver qu’il mérite de recevoir la reconnaissance qui lui est dû… Merci aux deux journalistes du Point pour leur sympathie à notre égard, leur écoute attentive et la qualité de cet article, qui rend fidèlement hommage à celles et ceux qui œuvrent chaque jour à la reconstruction des membres des maisons ATHOS. François Etourmy René DEBUIRE Arnaud Le Guern Marylise Kasmi Maximilienne GROISE Johanna GYÉ-JACQUOT Bruno Clermont vincent LEROI Charles ORLIANGES Jennifer Lemaire Manon Ré Alice Desnoes Dylan Avogadro Benoit Sanchez Eric CAMPY Igesa Armée de Terre CABAT Blessés de guerre Service de Santé des Armées (SSA) #armee #spt #reconstruction #athos

L’académie de santé des armées (ACASAN) a été inaugurée le mardi 9 avril 2024 et l’école du Val-de-Grâce en prend la direction Guillaume de Saint Maurice . Elle poursuivra le travail de structuration et de coordination de la recherche et de la formation initiée depuis 2018 par la direction de la formation, de la recherche et de l’innovation (DFRI) dirigée par la MGI Nathalie KOULMANN. Très fier et heureux d’avoir pu contribuer à la table ronde sur la recherche et l’innovation aux côtés du MG Jean-Baptiste Meynard de la direction centrale du SSA, de l’IGA Laurent VIESTE de l’AID et du Pr TESNIERES directeur de Paris Santé Campus. J’ai pu rappeler les objectifs premiers de la recherche biomédicale menée par le SSA : produire des connaissances nouvelles pour un soutien médical à nos forces armées qui soit le plus pertinent et efficace possible, un objectif rappelé dans la devise de l’IRBA « La connaissance au service des forces », avoir un temps d’avance, garantir la supériorité opérationnelle de nos armées et l’autonomie stratégique de la France. La recherche et l’innovation sont indispensables, actrices parfois méconnues de la fonction stratégique « connaissance et anticipation ». La recherche peut être, par certains côtés, rapide mais elle doit aussi s’inscrire dans le temps long. Pour l’expertise opérationnelle et le conseil au commandement, il faut souvent savoir aller vite. Le lien avec le monde des opérations est essentiel et est l’ADN de la recherche du SSA. Le chercheur du SSA doit donc savoir traduire en termes concrets ses connaissances scientifiques et les formuler en des propositions pratiques d’utilisation immédiate. Les réponses partielles offertes rapidement ne doivent pas occulter la complexité de certains sujets et le temps de la crise passée, il faut poursuivre ou reprendre la réflexion.  La recherche du SSA doit être agile, réactive, attentive aux évolutions donc à la fois en connexion avec le monde des opérations, le monde académique et le monde industriel au travers de collaborations nationales et internationales. En appui de la DGA et de l’AID nous pouvons donc contribuer à structurer une réponse nationale sur des questions intéressant moins le monde civil comme la recherche en traumatologie de guerre. Le retour possible aux combats de haute intensité nous invite à développer des recherches pour apporter des connaissances nouvelles sur des aspects clés : allonger la « golden hour », prendre en compte les lésions combinées, définir des stratégies novatrices pour le sauvetage des membres et limiter le nombre d’amputés. L’ACASAN se rapprochera notamment des ACADEMIE NATIONALE DE MEDECINE DE FRANCE et Académie nationale de Pharmacie (AnP) et des académies militaires (Académie de défense de l'École militaire…). Je suis donc très heureux d’avoir pu représenter l’AnP dans cette séquence de questions-réponses, académie représentée également par son actuel président P LIEBERMANN. Longue vie à l'ACASAN! https://lnkd.in/eCXNziUX

Cette vidéo diffusée mettant en lumière une pratique ancestrale Corse utilisée par les bergers pour soigner la sciatique,m’interroge. Ces récits, empreints de mystère, nous plongent dans un passé où la médecine traditionnelle côtoyait le sacré, et où les gestes, parfois impressionnants, étaient portés par une foi indéfectible en leur efficacité. En tant que professionnel de santé, je prends régulièrement en charge des patients souffrant de sciatique, avec des approches modernes et basées sur des preuves scientifiques. Pourtant, je suis frappé par la persistance de ces croyances dans notre société contemporaine. Pourquoi, encore aujourd’hui, certains préfèrent se tourner vers ces pratiques anciennes ou vers d’autres formes de soins non conventionnels, plutôt que vers la médecine fondée sur la science ? Ces traditions Corses, souvent transmises de génération en génération, sont généralement pratiquées de manière bienveillante, sans aucune demande de paiement. Elles font partie intégrante du patrimoine culturel et de l’identité insulaire, reflétant des valeurs de solidarité et d’entraide qui méritent respect. Cette question ne devrait donc pas nous pousser au jugement, mais plutôt à la réflexion. Que disent ces choix de nos prises en charge actuelles ? Si les patients cherchent parfois ailleurs, est-ce parce qu’ils perçoivent une froideur ou une distance dans notre approche scientifique ? Ou est-ce parce qu’ils ressentent le besoin de se reconnecter à des pratiques qui, au-delà du soin, touchent à une forme de spiritualité ? En ce jour de Noël, symbole d’espoir et de lumière, il est essentiel de reconnaître que la guérison ne passe pas uniquement par des traitements physiques. Elle mobilise aussi des dimensions émotionnelles, sociales et spirituelles. Peut-être est-ce ce besoin de sens et de lien qui explique pourquoi certaines traditions perdurent malgré les avancées de la science. Et si ces croyances populaires, bien qu’incompatibles avec la science, nous invitaient à réinterroger notre façon de soigner ? À retrouver une prise en charge plus humaine, qui écoute et intègre, sans renoncer à la rigueur scientifique, ces besoins immatériels si souvent ignorés ? En ce Noël, souhaitons que chacun trouve, dans la science ou dans la spiritualité, des réponses à ses souffrances et une paix pour avancer. La santé est une quête, et elle mérite que nous la prenions dans toute sa complexité, avec respect et humilité. ✝️ Bon’Natale a tutti! #noel #corse #croyance #corsica #sante #sciatique #bastia

Retour au Patriotisme ?

Voici le premier épisode de notre web série. N’hésitez pas à partager.

Le sens de l’intérêt général au-delà de mes intérêts personnels, l’excellence et la solidarité. Motivation citoyenne pour la ligue contre le cancer.

Attestation de libération de l’existence de mémoires karmiques akashiques et de réactivation de la quête de transformation conforme aux attentes de votre corps de lumière

Vous pouvez aussi lire dans ce N° mon article : « L’universalisation par Freud de son complexe d’Œdipe », où il est question de la façon dont Freud est arrivé à son fameux complexe et ce qu’en disent des recherches scientifiques

Tellement ouf cette présentation 😉 A vos agendas 👍