COP16 sur la biodiversité : 5 infos clés ! 👇 Reconnaissance des peuples autochtones, du rôle crucial des arbres, de l’importance de protéger la haute mer… Les débats ont fait écho à nos combats pour la nature 🌿 : 💚 Reconnaissance des peuples autochtones et communautés locales comme gardiens de la biodiversité : création d’un groupe permanent pour les représenter dans toutes les décisions de la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique. « C’est un moment sans précédent dans l’histoire des accords multilatéraux sur l’environnement. » (Camila Romero, représentante des peuples quechuas du Chili) 🌳Les arbres, essentiels et menacés : les arbres ont été au cœur des débats ainsi que leur rôle crucial pour le climat et l’équilibre des écosystèmes. Pour cause ? Plus d’un tiers des espèces d'arbres sont aujourd'hui menacées d’extinction. Dans notre programme Plant for Life, nous continuons d'œuvrer pour restaurer la biodiversité et l’équilibre, de la France à l'international, en soutenant des écosystèmes essentiels à la biodiversité. 🌊 Protection de la haute mer : accord pour mieux identifier et protéger les zones maritimes internationales, en vue de la conférence sur l’océan en juin 2025 à Nice. 🌐 Interconnexion biodiversité-climat-pollution : Prise de conscience accrue de l’interdépendance entre biodiversité, climat et pollution pour une réponse coordonnée. 🌍 Des avancées pour financer la biodiversité : Le Fonds mondial pour la biodiversité a atteint 400 millions de dollars grâce aux engagements de plusieurs pays. C'est un bon début vers l'objectif de 200 milliards par an, même si des discussions sont à poursuivre. 🧬 Partage équitable des ressources génétiques : Un accord historique pour un partage plus juste des bénéfices liés aux ressources génétiques, notamment via le nouveau Fonds de Cali financé par les entreprises. De quoi réaffirmer notre engagement jusqu’à la COP17, prévue en 2026 en Arménie ! #COP16 #COP16Colombia #biodiversité #peuplesautochtones #arbres #hautemer #climat #FondationYvesRocher Groupe Rocher, Rocher Participations, COP16 Colombia, United Nations
Post de Fondation Yves Rocher
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🌿 Retour sur la COP16 : Des avancées pour la biodiversité en demi-teinte ? 🌿 Le week-end dernier a marqué la fin de ce sommet pour la Biodiversité dont l’objectif annoncé était de faire la paix avec la nature (Paz con la Naturaleza). Un nom symbolique qui suscitait de l’espoir, mais aussi de nombreuses attentes, qui n’auront pas toutes été au rendez-vous. Une des grandes désillusions de cette Cop16 ❗: L’incapacité d’augmenter le financement de la protection de la biodiversité, enjeux pourtant clé de cette conférence. En effet, Susana Muhamad, la ministre colombienne de l'Environnement qui présidait la conférence, a constaté l'impasse et suspendu la conférence suite à de vifs désaccords entre les parties et à un quorum qui n’était plus rempli suite au départ d’un trop grand nombre de délégués. Un cadre Mondial inachevé 🌍 : La Cop16 n’aura pas permis d’aboutir à l’opérationnalisation du cadre de Kunming-Montréal afin de stopper et d’inverser la perte de biodiversité d'ici à 2030. Mauvaise nouvelle puisque seulement 44 plans nationaux pour la biodiversité ont été déposés à ce jour sur 196. L’incapacité à finaliser un cadre de suivi robuste et opérationnel est regrettable, car cet outil est essentiel pour mesurer les progrès accomplis par chaque pays. Il y a tout de même de quoi se réjouir avec l’aboutissement de combats de longues dates. En effet, la COP16 a finalement vu plusieurs avancées majeures : ✨✨ - 👥 La création d'un nouvel organe subsidiaire dédié à la représentation des peuples autochtones, modèles de cohabitation avec la biodiversité. Ils seront donc une entité participante à part entière dans les futures négociations. - 🌊 Un texte encadrant la protection et l’identification des zones marines d’importance écologique ou biologique, renforçant la cartographie et la description scientifique des aires marines d'importance écologiques ou biologiques - 💰 L’obligation pour les entreprises utilisant des informations de séquençage numérique sur les ressources génétiques“ (DSI) de partager équitablement les bénéfices issus des DSI et de les reverser à un fond pour la biodiversité géré par l’ONU. Cette COP16 a permis plusieurs avancées et réaffirme le lien entre Climat et Biodiversité. Cela ouvre une porte d’entrée à de nouveaux échanges sur ces deux thématiques lors de la Cop29 qui débute la semaine prochaine. Il faudra tout de même accélérer les processus et les prises de décision pour parvenir à atteindre les objectifs fixés d'ici à 2030. 📈📈. #COP16 #Biodiversité #sommetmondial #ONU #Environnement #PeuplesAutochtones #ZonesMarines #ProtectionDeLaNature #Durabilité #Objectifs2030
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✅Considéré comme l'événement le plus important au monde🌎 pour la conservation de la #biodiversité, la #COP16 se déroule à Cali, #Colombie. Cet événement vise : ➡️ à promouvoir la coopération internationale; ➡️ investir dans la protection des écosystèmes; ➡️ renforcer les politiques environnementales mondiales. 🐠 🌿La #biodiversité, définie par la Convention sur la diversité biologique (CDB) des Nations Unies, englobe la diversité au sein des espèces, entre les espèces et des écosystèmes. Elle est essentielle pour l’équilibre des écosystèmes et la survie humaine, fournissant nourriture, eau potable, médicaments et abri, et agissant comme défense naturelle contre le changement climatique.
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C'est aujourd'hui que démarre la #COP16 sur la #biodiversité en Colombie. Les derniers rapports sont tous accablants : 👉 L'Indice Planète Vivante 2024 de World Wildlife Fund signale un déclin moyen de 73 % des populations d'animaux sauvages. 👉 Greenpeace International avertit qu'au rythme actuel des progrès, l'objectif de la COP15 de sauvegarder 30 % des océans d'ici 2030 ne sera pas atteint avant... 2107. (liens en commentaire) LES 4 GRANDES FAMILLES DE SERVICES C'est l'occasion de rappeler les 4 grandes familles de services écosystémiques (voir graphe, ©BL Évolution). Et de souligner que : 👉 La continuité de ces services dépend du bon état de la biodiversité. 👉 Autrement dit, la survie de l'Humanité dépend du bon état de la biodiversité. UN SERVICE ÉCOSYSTÉMIQUE, C'EST QUOI ? 👉 La notion de service écosystémique renvoie à la valeur (monétaire ou non) des écosystèmes qui fournissent à l'humanité des biens et services nécessaires à leur bien-être et à leur développement. (source : Fondation UVED). ZOOM SUR LES ENTREPRISES 👉 72 % des 4,2 millions de sociétés non financières de la zone euro dépendent de manière critique des services écosystémiques et seraient confrontées à des problèmes économiques importants en raison de la dégradation des écosystèmes, selon un rapport tout récent de la Banque Centrale Européenne (lien en commentaire). Source parties du graphe en bleu et vert : https://lnkd.in/evxeepUs Ajouter un s dans le titre à "écosyStémiques"
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📣 C’est le premier jour de la 16e Conférence des Nations Unies sur la biodiversité (COP16) qui se tiendra à Cali, Colombie jusqu’au 1er novembre. Les représentants d'environ 200 pays sont réunis pour discuter des stratégies mondiales face à la crise de la biodiversité, marquée par la destruction croissante des écosystèmes. 📙 Le dernier rapport Planète vivante du WWF fait état d’une perte de 73 % des populations d’animaux vertébrés sauvages en 50 ans, et alerte sur l’urgence de prendre des mesures drastiques pour éviter des points de bascule irréversibles pour l’écosystème mondial. 💰 La crise de la biodiversité a des répercussions économiques importantes. Un rapport récent de la Banque Centrale Européenne (BCE) met en garde contre les menaces que cette érosion représente pour la stabilité financière de l’Europe. En effet, 72 % des entreprises de la zone euro dépendent des services écosystémiques tels que la pollinisation, la filtration de l’eau ou le maintien des sols. La dégradation des écosystèmes pourrait avoir un effet domino sur l’économie, notamment dans l’agriculture et les ressources naturelles, entraînant une augmentation des coûts de production et contribuant ainsi à l’inflation. 📌 Les entreprises sont largement concernées par ces sujets. Elles sont incitées à participer à la préservation de la biodiversité conformément à la cible 15 de l’accord de Kunming-Montréal (2022). 📈 Rappelons que le reporting de durabilité européen (CSRD) impose aux grandes entreprises et entreprises cotées de publier leurs informations sur des sujets tels que la biodiversité et le climat. Celles-ci devront respecter les ESRS, critères spécifiques de reporting de durabilité. Ceux qui concernent la biodiversité sont les ESRS E3 : axé sur l'eau et les ressources marines et les ESRS E4 : consacré à la biodiversité et aux écosystèmes : les grandes entreprises doivent analyser leurs impacts sur la perte de biodiversité, l'état des espèces, la préservation des écosystèmes, ainsi que leur dépendance aux services écosystémiques et devront publier ces informations à partir de 2025. 🦋 Besoin d’y voir plus clair sur les enjeux Biodiversité et Entreprise ? (Enjeux, CSRD, taxonomie, impacts, dépendances, risques, stratégie ...) 🦎 Resilience Lab anime une formation Entreprise et Biodiversité en partenariat avec Être et avoir : https://lnkd.in/eNmzv6nT #biodiversite #cop16 #formation #CSRD Jean-Baptiste Maury Annabelle Prin-Cojan 🧭👌Sidonie laban Sylvie Gillet Tristan Rachline Rodolphe Lamour Frédéric Schorgen Armony Reynaud Nicolas Roesch Felicie Chaume Olivier Rovellotti 🌍
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COP16 : Enrayer la destruction de la biodiversité. 👉 Aujourd’hui 21 Octobre 2024 commence la COP16 à Cali, en Colombie dont l’objectif principal est d’enrayer la destruction de la biodiversité. La 16e conférence des États signataires de la convention sur la biodiversité biologique entend en effet concrétiser les engagements pris deux ans plus tôt, lors de la COP15 : protéger 30 % des terres et océans d’ici 2030, et restaurer 30 % des terres dégradées. 🏝 Selon le rapport mondial de l’IPBES (plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques) en 2019, le taux d’extinction des espèces est aujourd’hui entre 10 et 1 000 fois plus rapide que la moyenne naturelle sur les 10 derniers millions d’années. À un tel rythme, une seule espèce (Homo Sapiens pour les intimes) aura éliminé 75 % des autres représentants du vivant d’ici 500 ans. 🌴 Selon ce même rapport : toutes les causes de l’effondrement actuel de la biodiversité résultent des activités humaines. Leurs conséquences sont déjà ressenties partout par les populations humaines. Elles affectent tous les milieux, tous les pays, toutes les espèces. Les effets sont si marqués que les experts du monde entier se sont réunis pour lister les causes, évaluer les pertes et proposer des solutions. #COP16 #Biodiversité #Climate_change
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Lors de la #COP16, le Réseau des champions de la nature, une puissante coalition de pays lancée par le Canada, a lancé un appel à l'action : nous exhortons toutes les parties à la Convention des Nations unies sur la #biodiversité à faire progresser les plans nationaux qui remplissent les objectifs du Cadre mondial pour la biodiversité. C'est le temps d'agir. La protection de La nature ne peut tout simplement plusattendre . Notre mission est claire : 🌲 arrêter et inverser la perte de biodiversité 🌊 protéger 30 % des terres et des eaux globalement d'ici à 2030 💚 réaliser la vision commune d'une vie en harmonie avec la nature. 🌍 Ensemble, nous pouvons créer la dynamique nécessaire pour sauvegarder notre planète pour les générations futures. Lire la déclaration du réseau des champions de la nature : https://lnkd.in/e-EUP22k
Déclaration du Réseau des champions de la nature
canada.ca
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COP16 : le « moment vérité » de la lutte contre l'effondrement de la biodiversité La grand-messe de l'ONU sur la biodiversité, qui se tient tous les deux ans, s'ouvre ce lundi dans la ville colombienne de Cali. Une réunion aux lourds enjeux, deux ans après l'accord-cadre de Kunming-Montréal. La préservation de la biodiversité est au cœur de l'attention un peu partout dans le monde cette semaine : la COP16 sur le sujet s’est ouverte lundi, pour deux semaines, dans la ville colombienne de Cali. Deux ans après l'accord de Kunming-Montréal (souvent comparé pour la biodiversité à ce qu’a été l’Accord de Paris pour le climat), la grand-messe de l’ONU qui se tient tous les deux ans porte à nouveau de lourds enjeux pour la lutte contre l’effondrement dramatique des écosystèmes naturels. Notre dossier consacré au sujet vous explique les enjeux de cette conférence. Les Etats membres se sont mis d’accord pendant la COP15 sur de grands objectifs et se sont engagés à établir leur propre stratégie pour les atteindre d'ici à la COP16. Il s’agit donc aujourd’hui de faire le point sur l’ambition mondiale à partir de ces stratégies nationales. « C’est un peu le moment de vérité », souligne Juliette Landry, de l’Iddri. Les financements seront aussi, comme dans toutes les COP, au centre des discussions. La question de la création d’un nouveau fonds spécifique pour la biodiversité est revenue sur le tapis, créant de vives tensions entre les pays du Nord et du Sud. Enfin, les Etats membres espèrent trouver un accord sur le partage des bénéfices liés au patrimoine génétique numérisé de plantes, d'animaux ou de micro-organismes locaux. Un sujet crucial, car ce patrimoine génétique est utilisé par les industriels (pharmacie, cosmétique, agro-alimentaire), et les pays d’origine veulent leur part du gâteau. Il y a urgence, car la biodiversité s’effondre un peu partout dans le monde. La chercheuse Tatiana Giraud rappelle dans une interview combien elle est cruciale à nos économies. Vous lirez aussi un portrait de la colombienne Susana Muhamad, ministre de l’Environnement de son pays et présidente très engagée de cette COP16. Enfin, le secteur de la finance s’est également saisi du sujet, même si les banques peinent encore à quantifier l’impact de leurs financement. En France, Mirova a été sélectionné pour gérer le premier fonds de place consacré à la biodiversité.
COP16 : le « moment vérité » de la lutte contre l'effondrement de la biodiversité
lesechos.fr
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🐼 Comment convaincre un #DAF de s'engager pour la biodiversité ? 🌍 💡 "Investir dans la nature aujourd'hui plutôt que dans dix ans vous rapporte 8 % d'intérêts annuels" – Andy Purvis, directeur de recherche au Muséum d'histoire naturelle de Londres et professeur à l'Imperial College. (👉https://lnkd.in/dmSAexUr) ⏳ Le temps presse. Andy Purvis ajoute « Il faut agir tout de suite, car si l'on attend dix ans pour lancer des mesures, on pourra certes encore inverser la tendance, mais cela coûtera deux fois plus cher et aura moins de chances de succès. » 🌱La biodiversité s'effondre : en 50 ans, « Au cours des cinquante dernières années (1970-2020), la taille moyenne des populations d’animaux sauvages suivies a diminué de 73 % » selon le dernier rapport du WWF (👉 https://lnkd.in/dzAhf_9t). Or, plus de la moitié du PIB mondial dépend de la nature. ❌ Pas de nature = pas de business 💼 Des KPI biodiversité existent et peuvent être intégrés au reporting extra financier. Par exemple, avec EcoTree France, en soutenant la réhabilitation des zones humides, comme celle de Ploërdut, voici les indicateurs concrets que vous pouvez suivre et rapporter : ➡️ #SBTN : Actions de restauration et gestion des zones humides et autres habitats aquatiques afin d'améliorer la qualité et la quantité de l'eau ➡️ #TNFD : Superficie de l'habitat d'eau douce restauré ; Valeur des investissements dans des projets qui conservent ou restaurent les écosystèmes ou les espèces lorsque les impacts ne peuvent être évités ➡️ #CDP : Nombre total d'activités d'assainissement des bassins versants, de restauration des habitats et de préservation des écosystèmes ➡️ #CSRD : Taille et emplacement de toutes les zones d’habitat protégées ou restaurées ; Surfaces recréées ; Nombre ou % de projets/sites dont l’intégrité écologique s’est améliorée
Biodiversité : la COP16 à l’heure des choix
lepoint.fr
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Sans biodiversité nous ne pourrons pas survivre. Cette chronique parue dans Le Monde est à lire et à partager le plus largement : https://lnkd.in/eZuqGuh7 Comprise dans les 9 limites planétaires, l'intégrité de la biosphère (ou érosion de la biodiversité) fait partie des 6 limites planétaires déjà atteintes et dépassées d'après le Stockholm Resilience Centre. Le taux annuel d’extinctions serait de 100 à 1000 espèces sur un million par an, alors même que la limite fixée pour la biodiversité génétique est à un taux d'extinction de 10 espèces sur un million par an (seuil en dessous duquel l'érosion de la biodiversité est jugée sans effet majeur sur la biosphère). Comme le rappelle WWF dans son rapport Planètes Vivantes 2024, la taille moyenne des populations d’animaux sauvages suivies a diminué de 73 %. Nous assistons à un réel effondrement dans le plus grand des silences. A l'image de la faible couverture médiatique dont a bénéficié la #COP16 pour la #biodiversité qui s'est achevée ce dimanche 3 novembre à Cali (Colombie), la biodiversité n'est pas prise au sérieux et considérée à hauteur de ses enjeux. ⚠️ Les conséquences de sa disparition ne semble pas avoir été comprises. Source d'alimentation, de purification de l'eau, de maitrise de diffusion des agents pathogènes, de résilience du vivant face au changement de l'environnement, de protection face aux inondations ou encore de régulation du climat (humidité, température), la biodiversité nous rend tout un tas de services écosystémiques indispensables, d'autant plus dans ce contexte de crise climatique. La biodiversité est vitale. Elle assure aussi un rôle pivot dans l'équilibre des éléments planétaires et permet de s’adapter aux changements qui se produisent face aux pressions anthropiques (acidification des océans, appauvrissement de l'ozone stratosphérique, ou encore perturbation des cycles biogéochimique). Les causes majeures de la crise de la biodiversité sont pourtant claires : ➡️ le changement d'usage des sols par la destruction des habitats et l'#artificialisation des sols ➡️la pollution de l'air, des sols, de l'eau ➡️ l'exploitation directe des espèces vivantes (#déforestation, #braconnage, #surpêche) ➡️ le réchauffement climatique Quand prendra-t-on mesure de nos actes ? Quand acceptera-t-on de changer nos pratiques pour résoudre le problème ? Encore faudrait-il accepter de voir et de comprendre le problème... La chronique de Stéphane Foucart est donc à lire absolument.
« A la différence du réchauffement, la crise de la biodiversité n’est pas comprise comme un risque par les classes dirigeantes »
lemonde.fr
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En marge de la COP16 sur la biodiversité qui se tient actuellement en Colombie, un événement historique vient de se produire : la création d’un “G9 des peuples autochtones d’Amazonie”. Cette alliance inédite, réunissant les chefs traditionnels des neuf pays se partageant le bassin amazonien, a pour ambition de parler d’une seule voix pour peser sur les décisions mondiales en matière de protection de la nature. Une coalition pour faire entendre les voix autochtones Représentants du Brésil, de Colombie, du Pérou, de Bolivie, d’Équateur, du Venezuela, du Guyana, de Guyane française et du Suriname, les membres de ce “G9” comptent préparer un programme commun de mesures pour la biodiversité et le climat, qu’ils présenteront lors de la COP30 prévue fin 2025 au Brésil. Leur première exigence est claire : Les gouvernements du monde entier doivent reconnaître que les peuples traditionnels sont les principales autorités morales pour la conservation des écosystèmes, la protection de la biodiversité et la régulation du climat. Communiqué du G9 de l’Amazonie autochtone Des revendications légitimes mais encore peu entendues Historiquement en première ligne pour préserver leur environnement, les peuples autochtones d’Amazonie demandent notamment la conservation de la biodiversité, le respect de leurs droits territoriaux et un financement direct en reconnaissance de leur rôle de gardiens de la nature. Des revendications légitimes mais encore trop peu prises en compte, la majorité des aides internationales passant par les États sans leur parvenir suffisamment. Pourtant, comme le souligne l’ONG 350.org, c’est en grande partie grâce aux peuples autochtones qu’environ 80% de la forêt amazonienne, l’un des plus grands puits de carbone à l’échelle mondiale et l’une des zones les plus riches en biodiversité, reste préservée. Un rôle crucial mais encore trop méconnu et sous-estimé. Amazonie : un écosystème fragile sous pression Malgré leurs efforts, les peuples amazoniens font face à de multiples menaces pesant sur leur habitat naturel et leur mode de vie traditionnel, fondé sur la chasse, la pêche et la cueillette. Persécutions, tentatives d’effacement, vulnérabilité aux crises climatiques et de biodiversité… Les défis sont immenses pour ces populations. Et les signaux d’alarme se multiplient, entre sécheresse exceptionnelle, pires incendies depuis 20 ans et déforestation massive menaçant de faire basculer l’Amazonie vers un “point de non-retour”. Un contexte préoccupant qui rend plus que jamais nécessaire de soutenir et d’écouter ceux qui en sont les meilleurs protecteurs : les peuples autochtones. La COP16, une lueur d’espoir ? Dans ce contexte, la naissance de ce “G9” pendant la COP16 fait naître un espoir : celui de voir enfin aboutir les négociations sur la création d’un organe permanent mondial chargé de reconnaître les droits des peuples autochtones. Une instance cruciale pour donner plus de poids à ces voix encore trop souvent ignorées. Mais...
En marge de la COP16 sur la biodiversité qui se tient actuellement en Colombie, un événement historique vient de se produire : la création d’un “G9 des peuples autochtones d’Amazonie”. Cette alliance inédite, réunissant les chefs traditionnels des neuf pays se partageant le bassin amazonien, a pour ambition de parler d’une seule voix pour peser sur les décisions mondiales en matière de...
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