Post de Fondation Tara Océan

Vous ne comprenez rien à ce qui se joue sur ce Traité plastique ? Feuilletez ce policy brief concoté par la dream team Fondation Tara Océan et si vous n’avez pas le temps, allez directement aux dernières pages… où vous trouverez un résumé de nos recommandations.

💡 À la recherche d'informations sur le traité mondial contre la pollution plastique, actuellement en discussion en Corée du Sud ? Découvrez le Policy Brief réalisé par Fondation Tara Océan pour des détails essentiels sur cet enjeu crucial. 🌍

La 5ème session de négociations pour le traité mondial contre la pollution plastique s'est achevée le 02/12/2024 sans accord. Néanmoins, les discussions seront prolongées, avec des États pétroliers de plus en plus isolés. On reprend depuis le début... Début 2022, un accord de principe a été trouvé pour stopper la #pollution #plastique dans le monde, visant à élaborer un traité juridiquement contraignant, sous l'égide de l'ONU, à l'issue d'un programme de 5 sessions de négociations (en Uruguay en 2022, France et Kenya en 2023, Canada et Corée du Sud en 2024). Dès les premières sessions, les lobbies du pétrole et du plastique, accompagnés par certains États, sont à la manœuvre pour saboter les négociations : la production de plastique ne doit pas fléchir, le salut viendra par le recyclage. Rappelons que la fausse solution du recyclage est problématique pour plusieurs raisons : d'abord, le recyclage n'est pas une boucle d'utilisation infinie (il ne permet même pas le même usage du plastique dès son 1er cycle), ensuite il permet de s'affranchir de la réduction d'utilisation, et donc de continuer l'extraction pétrolière et la production avec toutes leurs conséquences néfastes, et enfin il n'empêche pas la pollution aux plastiques partout sur le globe, lié aux dépôts sauvages et à l'émission des micro-plastiques, avec également les effets sur la santé associés. Le problème vient avant tout de la production de plastique elle-même. A Busan ce 2 décembre, les États se sont quittés sans texte commun. La version brouillon du texte s’est enrichie mais contient encore énormément d’options. En revanche, l’équilibre des forces s’est nettement modifié au cours de la semaine, les pays favorables à un traité ambitieux sont de plus en plus nombreux. Cette dynamique pourrait s'expliquer par la stratégie de pourrissement des défenseurs de la pétrochimie qui aurait provoqué l'agacement des négociateurs. Le modèle du consensus est remis en cause, car il profite aux États pétroliers peu ambitieux. Le principe des discussions à huis clos a également été critiqué, les ONG en étant exclues, profitant également aux producteurs de pétrole et leurs alliés. Tout espoir de traité n’est cependant pas perdu : les discussions devraient reprendre dans le cadre d’un INC-5.2 en 2025, à une date qui reste à définir. Espérons que la dynamique vers un texte ambitieux ne retombera pas. Avec le pouvoir des lobbies, tout reste possible. Article de Reporterre 🌍 | Le média de l'écologie (Fabienne Loiseau 🌍) : https://lnkd.in/eYXSBppK Les 1ères sessions : https://lnkd.in/e5AUbiSw Voir également https://lnkd.in/e5z-bDBv

Hier, 25 novembre, s’ouvrait à Busan, en Corée du Sud, la dernière session de négociations de l’ONU visant l’établissement d’un traité mondial de lutte contre la pollution plastique. Comme l’a rappelé le diplomate équatorien, Luis Vayas Valdivieso, qui préside les débats : « Cette conférence est bien plus que la rédaction d’un traité international. C’est l’humanité qui se mobilise face à une menace existentielle ». La pollution plastique est dévastatrice – on retrouve les micro-plastiques partout dans le corps humain, jusque dans le lait maternel ! Un consensus sera probablement difficile à trouver, sur la base du texte de M. Valdivieso qui tente de concilier les camps opposés autour d’une approche visant le cycle de vie global du plastique. Un traité mondial serait pourtant historique pour lutter contre ce fléau planétaire. Nous devons évidemment agir sur tous les leviers : réduire la production de plastique, mais aussi recycler, par tous les moyens et technologies à notre disposition. Savez-vous que vous pouvez jouer votre rôle dans ce changement de paradigme ? Soutenez l’entreprise qui propose une solution innovante pour circulariser l’économie du plastique, à l’image de celle du verre par exemple. Contactez-moi pour en savoir plus. https://lnkd.in/eZfCD9s4 https://lnkd.in/exyNKfE4 https://lnkd.in/eZW_HxSc

🌐📜♻️ Vers un traité mondial contre la pollution plastique, épisode 4 sur 5 👉 Dernière ligne droite avant d'aboutir à un #traité international sur le #plastique ! Alors que les parties prenantes sont rentrées de la quatrième et avant-dernière session de négociation, Parangone fait le point sur cet ambitieux projet qui pourrait apporter la solution contre le fléau de la #pollution plastique. 👉 Si la promesse du traité contraignant en matière de #production et d’#usage du plastique est tenue, les entreprises devront anticiper l’entrée dans une nouvelle ère sans plastique. Il sera question pour elles de décupler les investissements en recherche et innovation, notamment sur le plan des emballages, de réviser les processus de production et collaborer avec des partenaires pour réduire leurs impacts environnementaux. ⭕ Pour décrypter le sujet, Alix Bustarret a échangé avec Muriel Papin de No plastic in my sea et avec Marie-France Dignac, directrice de recherche à l’INRAE et partie prenante des dernières discussions à Ottawa. 👓 Bonne lecture ! Vanessa LOGERAIS Amélie FOULON Elodie Binet Filippo Rannou Marie Muchova Martin Kriz Charlotte G. Flora Grand Céline Puff Ardichvili ⏲️ Matthieu Caron Bertrand DESMIER Noel BAUZA 🎄

🌍 Dernière ligne droite pour un traité contre la pollution plastique ! Aujourd'hui débute à Busan, en Corée du Sud, les négociations pour finaliser un traité mondial contre la pollution plastique. 192 négociateurs internationaux se retrouvent jusqu'au 1er décembre pour en déterminer les contours. Ce rendez-vous marque l’aboutissement d’un processus lancé en 2022 par l’Organisation des Nations Unies ONU. 💡 Les enjeux clés au cœur des débats : ✅ Réduction de la production de plastique : Avec des propositions comme celle du Rwanda et du Pérou visant -40 % d’ici 2040. ♻️ Cycle de vie complet : Un focus sur la production, l’utilisation et la fin de vie des plastiques. 🛡️ Santé globale : Réduction des substances toxiques et promotion de matériaux plus sûrs. Le Ministères Territoires Écologie Logement, en soutien à ce traité ambitieux, porte plusieurs objectifs clés : 1️⃣ Intégrer une approche couvrant l'ensemble du cycle de vie des plastiques. 2️⃣Réduire la production de plastiques vierges. 3️⃣Interdire les plastiques problématiques et évitables, ainsi que leurs substances chimiques nocives. 4️⃣Rendre les plastiques non-évitables plus durables, réutilisables et recyclables. 5️⃣Soutenir le principe de pollueur-payeur, notamment via des filières REP (Responsabilité Élargie du Producteur). 6️⃣Développer un mécanisme financier robuste autour du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM). Les divergences restent nombreuses, entre ONG appelant à des mesures fortes et producteurs prônant une approche sectorielle et régionale. Mais une chose est sûre : l’urgence environnementale et sanitaire exige des solutions ambitieuses et globales. 👉 Et vous, quelles sont vos attentes vis-à-vis de ce traité ? Partagez votre vision dans les commentaires ! #TraitéPlastique #PollutionPlastique #Environnement #ÉconomieCirculaire #Gestiondesdéchets #RSE

Un traité international contre la pollution plastique 🇺🇳 À Busan, en Corée du Sud 🇰🇷, une délégation de six membres d’Objectif Zéro Plastique (OZP) participe à la 5ème session de négociations pour un traité international contre la pollution plastique. C’est notre quatrième participation à ces discussions, après Paris 🇫🇷, Nairobi 🇰🇪 et Ottawa 🇨🇦. L’objectif reste inchangé : un accord ambitieux et contraignant qui couvre tout le cycle de vie du plastique, comme décidé il y a déjà 1 000 jours à l’Assemblée des Nations Unies pour l’Environnement (UNEA). Pourquoi un traité est indispensable ? Parce que le plastique, ce n’est pas juste une histoire de déchets. Aujourd’hui, 16 000 substances chimiques entrent dans la production des plastiques. Parmi elles, 4 000 sont reconnues comme dangereuses pour la santé humaine et l’environnement : ▶️ Risques accrus de cancers. ▶️ Dérèglements hormonaux. ▶️ Menaces sur la reproduction humaine (et pas que!) Ces dangers sont invisibles, mais bien réels. Même les meilleurs efforts de collecte et de recyclage ne suffiront pas à régler ce problème. Comme l’a dit la ministre française Agnès Pannier-Runacher : « On ne réglera pas le problème de la pollution plastique si on ne réduit pas la production de plastiques vierges. » Vers une réduction mondiale de la production ? 📉 Avec OZP, nous soutenons une proposition forte : 📌 Réduire la production mondiale de plastique de 40 % d’ici 2040, un objectif porté par le Rwanda, le Pérou et même les petits États insulaires du Pacifique depuis ce matin ! Cela nous ramènerait au niveau de production d’il y a 10 ans. Un premier pas décisif. Mais nous pensons qu’il faut aller encore plus loin. 📌 OZP plaide pour une réduction de 75 %, ce qui nous ramènerait à la production des années 1990. Le monde peut-il s’unir autour de ces objectifs ? C’est tout l’enjeu de ce traité international. Car sans mesures contraignantes, nous ne ferons qu’accompagner une crise qui ne cesse de s’aggraver. La pollution plastique est une urgence mondiale. Et c’est ici, à Busan, que nous espérons voir des engagements concrets pour inverser la tendance. Nous sommes déterminés avec Orléans Zéro Plastique La Fresque du Plastique !

Saviez-vous que plus de 170 pays se réunissent en Corée du Sud pour négocier un traité mondial contre la pollution plastique ? Cette semaine, des acteurs du monde entier se réunissent dans le cadre de la 5ᵉ session de négociations pour un traité mondial contre la pollution plastique, un accord qui pourrait révolutionner la manière dont nous produisons, consommons et gérons les plastiques. L'objectif ? Mettre fin à une crise qui menace la santé humaine, les écosystèmes et notre climat. Pourquoi ce traité est-il si important ? Chaque année, des millions de tonnes de plastique terminent dans nos océans et cela représente une menace grave pour la biodiversité marine et terrestre. De plus, les plastiques, issus majoritairement d'énergies fossiles, contribuent à hauteur de 3,4 % aux émissions mondiales de gaz à effet de serre, avec des projections alarmantes pour 2040. Le traité vise une approche intégrée qui couvre l’ensemble du cycle de vie des plastiques, depuis la production jusqu’au recyclage, tout en limitant les produits plastiques problématiques et les additifs chimiques dangereux pour la santé et l’environnement. Quelles avancées sont attendues ? - Réduction de la production plastique : Des pays comme le Pérou et le Rwanda poussent pour une réduction de 40 % de la production mondiale de plastique vierge d’ici 2040, une cible soutenue par de nombreuses ONG. - L’élimination des produits plastiques évitables et des substances toxiques, avec des réglementations renforcées pour une meilleure transparence des compositions chimiques. - Favoriser le réemploi, le vrac et les systèmes rechargeables pour réduire la dépendance aux plastiques à usage unique. - Introduire des mécanismes comme le principe du pollueur-payeur pour responsabiliser les entreprises. Au-delà des objectifs mondiaux, le traité représente une opportunité pour les communautés locales d’améliorer leurs pratiques et d'adopter des modèles durables. Après ce traité, nous attendons avec impatience ses conclusions et espérons qu'il marquera un tournant historique dans la lutte pour un environnement sain et durable. #StopPollutionPlastique #ÉconomieCirculaire #ActForChange

L'avant-dernière conférence (INC-4) avant la publication du traité international visant à éradiquer la pollution plastique s'est achevée a Ottawa sur une note optimiste. La question n'est plus de savoir si nous réussirons, mais plutôt comment nous procéderons et quels seront les impacts pour les acteurs clés, tels que les pays et les entreprises pétrochimiques. Ces derniers, déjà confrontés à d'importants défis de décarbonation de l'énergie, devront également relever le défi de réduire la production de plastique et de minimiser ses impacts environnementaux. Le traité final, prévu pour fin 2024, marquera le début d'une phase de ratification internationale et touchera tous les secteurs économiques, le plastique étant omniprésent. À noter que sur les 460 millions de tonnes produites annuellement, 9 à 14 millions de tonnes finissent dans les océans et rivières, un chiffre qui pourrait atteindre plus de 35 millions de tonnes d'ici 2040 si aucune mesure n'est prise. Rendez-vous à Busan, en Corée du Sud, en novembre pour la dernière conférence https://lnkd.in/e8jiUP7a

C'est l'heure ! Un traité mondial sur les #plastiques se trouve en discussion finale, du 25 novembre au 1er décembre, à Busan, en Corée du Sud. D'ores et déjà, on peut au moins connaître cet état des lieux sur les coûts liés à la #pollution #plastique, restitué ici par Mateo Cordier, maître de conférence en économie UVSQ Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines : "Ça ne plane plus pour le plastique. Alors que les pays du monde entier s'apprêtent à discuter d'un traité mondial sur le plastique à Busan en Corée du Sud, certains font valoir une crainte : celle du coût économique causé par une réduction possible de la production de plastique. Mais ne rien faire coûterait bien plus cher en nettoyage de la pollution marine, impacts sur la santé publique et gestion des déchets. Etonnamment, le comité intergouvernemental de négociation du traité ne dispose pas d’interface science-politique. Une coalition de chercheurs s’est donc formée pour peser dans les négociations et y faire valoir des arguments scientifiques, expliquent plusieurs universitaires français présents lors du dernier cycle de négociation en avril 2024 à Ottawa..." Source : The Conversation, newsletter du 23/11/2024