La transition écologique est à l’étape du "regel". À la troisième phase du processus de changement selon la théorie du psychosociologue Kurt Lewin, les actions pour atteindre les objectifs environnementaux doivent se stabiliser. ➡️ Le défi est aujourd’hui de les faciliter. Comment ? 🗞️ Dans une tribune pour Le Monde, les chercheurs Laurence servez, Fabien Blanchot et Pierre Maclouf décortiquent comment des actions de terrain ont réussi ce pari d’aller vers une "économie du bien commun". Un article à lire ici 👉 https://lnkd.in/en468Gjs
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Les défenseurs d’une transition écologique trop ambitieuse sont-ils sourds aux réalités économiques et sociales des territoires ? 🤔 L’urgence climatique impose des objectifs ambitieux de décarbonation. Mais attention, l’écologie ne doit pas rimer avec décroissance forcée et mépris des réalités locales ! ❌ Il ne faut pas oublier les défis sociaux criants, comme la construction de logements abordables et le développement des transports. ➡️ L’écologie ne doit pas signifier punition, mais solutions. Des solutions ancrées dans les territoires, pas dictées de manière technocratique depuis Paris. Chaque région recèle des trésors d’innovation pour une transition écologique et sociale. L’écologie doit se conjuguer au pluriel, celle des solutions concrètes, en phase avec les réalités de chaque territoire. La vérité est sur le terrain, pas dans les tableaux Excel depuis la capitale ! 📊 Alors oui à une écologie des solutions, oui à l’action locale, non à l’écologie punitive déconnectée du réel ! L’urgence impose l’action. Mais n’oublions jamais la dimension sociale, au risque de fracturer durement notre société. 👥 L’équation est complexe, mais la solution est peut-être dans une écologie sur-mesure, qui répond à la fois à l’urgence climatique et aux défis sociaux. 💡 À nous de la mettre en oeuvre, dans un esprit de purengagement, et non de punition. 🌱L’écologie doit-elle s’adapter aux réalités des territoires pour vous ?
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(ter) Comment engager sa transformation écologique ? Découvrez le Centre de Ressources dédié !: Pourquoi faut-il s'engager ? La crise écologique impacte l'ensemble des acteurs économiques, nécessitant une intégration des enjeux environnementaux à tous les niveaux (stratégie, modèle socio-économique, pratiques, activités...) afin de garantir la durabilité de leur organisation face aux enjeux écologiques. Pour les structures de l'ESS, engager sa transformation écologique implique de : Reconnaître l'interdépendance avec la nature et les écosystèmes ; Identifier les vulnérabilités face aux changements environnementaux et sociétaux ; Explorer de nouvelles opportunités de développement et de coopération liées à la transition écologique. "Comment mener la transformation écologique de son organisation ?" Ness a convié deux experts de la transition écologique et de l'ESS pour parler concept, méthode et financement de la transformation écologique de nos (...) - ESS France (Chambre française de l´économie sociale et solidaire) / Développement Durable / Environnement / Pollution, Promotion de l'économie sociale et solidaire, ESS France (Chambre française de l économie sociale et solidaire), réservé aux abonné.e.s
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Redirection écologique. 💡 Retenez le concept. Pierre-Alexandre Cardinal, ami et ancien collègue chez Credo, organisait hier soir un échange avec, entre autres, Alexandre Monnin, qui a écrit le Manuel de redirection écologique. 📃 Le concept de redirection renvoie d'une part à l'idée de développement durable, de responsabilité sociétale et de transition énergétique et, d'autre part, à l'urgence d'aligner les organisations et les entreprises vis-à-vis des limites planétaires. 👏 Rappelons d’ailleurs que le scientifique suédois Johan Rockström vient tout juste de remporter le prix Tyler, souvent appelé le prix Nobel de l'environnement, pour ses recherches sur les limites planétaires. Ceci dit, parmi les exemples mentionnés lors de conférence hier, il y avait celui de la commune de Fayence (Var), qui a refusé récemment un permis de construire pour cause d’insuffisance de la ressource en eau. Ce qui n’est pas sans rappeler une situation similaire vécue ici (au Québec) et présentée par Le Devoir en 2022 : “Sutton à court d’eau”, alors que la ville annonçait son intention de suspendre tout nouveau développement immobilier à flanc de montagne. Du coup, je trouve le concept de redirection écologique beaucoup plus direct et franc que celui de transition (entendu aujourd'hui à toutes les sauces!), qui donne quelques fois l’impression d’un déni de situation et d’une illusion qu’on pourra préserver tous les acquis en agissant à la marge. 👊 La redirection écologique a l'avantage de poser la question sans détour quant aux arbitrages et aux renoncements à faire. Pour explorer d'avantage le concept - > voir l'excellent entretien de Claire Legros avec Alexandre Monnin 👇🏻
Alexandre Monnin, philosophe : « Compte tenu du réchauffement climatique, le renoncement n’est plus perçu comme un mot repoussoir »
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(bis) Comment engager sa transformation écologique ? Découvrez le Centre de Ressources dédié !: Pourquoi faut-il s'engager ? La crise écologique impacte l'ensemble des acteurs économiques, nécessitant une intégration des enjeux environnementaux à tous les niveaux (stratégie, modèle socio-économique, pratiques, activités...) afin de garantir la durabilité de leur organisation face aux enjeux écologiques. Pour les structures de l'ESS, engager sa transformation écologique implique de : Reconnaître l'interdépendance avec la nature et les écosystèmes ; Identifier les vulnérabilités face aux changements environnementaux et sociétaux ; Explorer de nouvelles opportunités de développement et de coopération liées à la transition écologique. "Comment mener la transformation écologique de son organisation ?" Ness a convié deux experts de la transition écologique et de l'ESS pour parler concept, méthode et financement de la transformation écologique de nos (...) - ESS France (Chambre française de l´économie sociale et solidaire) / Développement Durable / Environnement / Pollution, Promotion de l'économie sociale et solidaire, ESS France (Chambre française de l économie sociale et solidaire), réservé aux abonné.e.s
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Une initiative plus que intéressante à l’échelle d’un territoire. Ils mettent en place ce que j’aurai rêvé de mettre en place. Avoir réussit a avoir une focale commune entre la vision micro des gens et la vision macro de l’écologie. Bien sûr, il faut faire avec les gens si on veut changer les choses, et ce n’est pas facile de faire bouger des comportements culturels rapidement comme l’exigérait la situation avec des moyens limités, pour des enjeux qui ne sont pas à court terme. Espérons maintenant que cela tiennent dans le temps, que l’opposition ne viennent pas tout briser aux prochaines élections. Transitions Limousines
Le Monde met en lumière une perle rare : un territoire rural qui parvient à se fixer une ambition écologique très forte (neutralité carbone en 2040) avec le soutien de ses habitants. La communauté de communes du Clunisois (41 municipalités, dont la plupart des villages ont moins de 350 habitants) a adopté, après 75 réunions de concertation qui auront duré 8 mois, un projet de territoires intitulé « Vivre ensemble dans le Clunisois… dans le monde d’après ». L’objectif fixé est plus ambitieux que le national : atteindre la neutralité carbone 10 ans avant la France, ce qui revient à diviser par cinq l’empreinte carbone des 14 500 habitants, pour passer de 7 tonnes par an et par personne en 2020 à 1,4 tonne en 2040. Les communes sont très dépendantes de la voiture thermique (76% des déplacements domicile-travail), et les habitants ne disposent pas nécessairement de l’argent pour en changer. L’écologie crispe donc. Le Monde formule ainsi la stratégie de la collectivité : « Pour contourner les clivages, il a fallu ruser. Exit l’emploi de termes comme « écologie » ou « sobriété ». « On n’a pas honte de ces mots, mais on ne voulait pas braquer les gens,explique Jean-Luc Delpeuch, 65 ans, le président de la communauté de communes et ancien maire de Cluny (sans étiquette). Il y a un effet repoussoir d’une écologie caricaturée comme punitive. Et on peut vite être donneur de leçons. » A la place, l’accent est mis sur la défense des paysages du Clunisois, des bocages vallonnés et verdoyants, mais aussi sur les gains économiques de la transition. » Cela passe par un réseau de bus largement étoffé ou un tissu productif riche de 600 associations doté de moyens plus importants. Nous voici ainsi en pleine plongée dans le réacteur de la transition : dans les stratégies et les innovations sociales permettant d’embarquer sans diviser, pour assurer la longévité des changements. Si la collectivité agit, elle a tout intérêt à ce que ça se sache, pour être entourée d’un réseau de pratiques similaires, et montrer la vertu de l’exemplarité : sa diffusion. Amplifier les innovations fonctionnelles est l’une des manières dont les médias peuvent le plus efficacement agir en faveur de la transition. Cet article de Audrey Garric informe mais surtout inspire en montrant la voie et en défaisant l’impression d’impossible qui règne encore trop souvent. Article : https://lnkd.in/e_vQR3eH
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C'est un bel exemple de ce qu'il est possible de faire lorsqu'on prend la peine de vraiment consulter les populations. La transition doit être nécessairement portée par une acceptation populaire. Mais ici, il faut souligner le rôle du débat public qui ne laisse voir que des caricatures, et le résultat est là : le mot écologie suffit à braquer et à créer une atmosphère de négativité, le comble pour un mot au contraire porteur de tellement de positivité... La réussite du Clunisois est une source de réjouissance, mais elle pointe également une problématique structurelle : comment parler d'écologie de manière franche, sourcée et éclairée dans le débat public ? 🤔
Le Monde met en lumière une perle rare : un territoire rural qui parvient à se fixer une ambition écologique très forte (neutralité carbone en 2040) avec le soutien de ses habitants. La communauté de communes du Clunisois (41 municipalités, dont la plupart des villages ont moins de 350 habitants) a adopté, après 75 réunions de concertation qui auront duré 8 mois, un projet de territoires intitulé « Vivre ensemble dans le Clunisois… dans le monde d’après ». L’objectif fixé est plus ambitieux que le national : atteindre la neutralité carbone 10 ans avant la France, ce qui revient à diviser par cinq l’empreinte carbone des 14 500 habitants, pour passer de 7 tonnes par an et par personne en 2020 à 1,4 tonne en 2040. Les communes sont très dépendantes de la voiture thermique (76% des déplacements domicile-travail), et les habitants ne disposent pas nécessairement de l’argent pour en changer. L’écologie crispe donc. Le Monde formule ainsi la stratégie de la collectivité : « Pour contourner les clivages, il a fallu ruser. Exit l’emploi de termes comme « écologie » ou « sobriété ». « On n’a pas honte de ces mots, mais on ne voulait pas braquer les gens,explique Jean-Luc Delpeuch, 65 ans, le président de la communauté de communes et ancien maire de Cluny (sans étiquette). Il y a un effet repoussoir d’une écologie caricaturée comme punitive. Et on peut vite être donneur de leçons. » A la place, l’accent est mis sur la défense des paysages du Clunisois, des bocages vallonnés et verdoyants, mais aussi sur les gains économiques de la transition. » Cela passe par un réseau de bus largement étoffé ou un tissu productif riche de 600 associations doté de moyens plus importants. Nous voici ainsi en pleine plongée dans le réacteur de la transition : dans les stratégies et les innovations sociales permettant d’embarquer sans diviser, pour assurer la longévité des changements. Si la collectivité agit, elle a tout intérêt à ce que ça se sache, pour être entourée d’un réseau de pratiques similaires, et montrer la vertu de l’exemplarité : sa diffusion. Amplifier les innovations fonctionnelles est l’une des manières dont les médias peuvent le plus efficacement agir en faveur de la transition. Cet article de Audrey Garric informe mais surtout inspire en montrant la voie et en défaisant l’impression d’impossible qui règne encore trop souvent. Article : https://lnkd.in/e_vQR3eH
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📢 [Rapport Annuel 2023… ou comment créer des lieux qui créent des liens] Découvrez notre rapport annuel éco-conçu, présentant les actions que nous avons menées en 2023 : https://lnkd.in/e5B-aAFD 💻 Nous avons choisi de repenser notre stratégie pour faire de la transition écologique un moteur essentiel de notre avenir, visant à devenir une entreprise régénérative d'ici 2030. Nous ne sommes qu'au début de ce chemin, mais les actions présentées dans ce rapport sont autant de preuves concrètes de notre engagement et de notre ambition de faire, dès aujourd'hui, partie de la solution pour préserver le vivant et renforcer le lien social. #TransitionEcologique #RapportAnnuel #Durabilité #Engagement #Domanys
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Une écologie teintée de bon sens dans ce territoire auquel je suis attaché
Le Monde met en lumière une perle rare : un territoire rural qui parvient à se fixer une ambition écologique très forte (neutralité carbone en 2040) avec le soutien de ses habitants. La communauté de communes du Clunisois (41 municipalités, dont la plupart des villages ont moins de 350 habitants) a adopté, après 75 réunions de concertation qui auront duré 8 mois, un projet de territoires intitulé « Vivre ensemble dans le Clunisois… dans le monde d’après ». L’objectif fixé est plus ambitieux que le national : atteindre la neutralité carbone 10 ans avant la France, ce qui revient à diviser par cinq l’empreinte carbone des 14 500 habitants, pour passer de 7 tonnes par an et par personne en 2020 à 1,4 tonne en 2040. Les communes sont très dépendantes de la voiture thermique (76% des déplacements domicile-travail), et les habitants ne disposent pas nécessairement de l’argent pour en changer. L’écologie crispe donc. Le Monde formule ainsi la stratégie de la collectivité : « Pour contourner les clivages, il a fallu ruser. Exit l’emploi de termes comme « écologie » ou « sobriété ». « On n’a pas honte de ces mots, mais on ne voulait pas braquer les gens,explique Jean-Luc Delpeuch, 65 ans, le président de la communauté de communes et ancien maire de Cluny (sans étiquette). Il y a un effet repoussoir d’une écologie caricaturée comme punitive. Et on peut vite être donneur de leçons. » A la place, l’accent est mis sur la défense des paysages du Clunisois, des bocages vallonnés et verdoyants, mais aussi sur les gains économiques de la transition. » Cela passe par un réseau de bus largement étoffé ou un tissu productif riche de 600 associations doté de moyens plus importants. Nous voici ainsi en pleine plongée dans le réacteur de la transition : dans les stratégies et les innovations sociales permettant d’embarquer sans diviser, pour assurer la longévité des changements. Si la collectivité agit, elle a tout intérêt à ce que ça se sache, pour être entourée d’un réseau de pratiques similaires, et montrer la vertu de l’exemplarité : sa diffusion. Amplifier les innovations fonctionnelles est l’une des manières dont les médias peuvent le plus efficacement agir en faveur de la transition. Cet article de Audrey Garric informe mais surtout inspire en montrant la voie et en défaisant l’impression d’impossible qui règne encore trop souvent. Article : https://lnkd.in/e_vQR3eH
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De bons conseils !
Le Monde met en lumière une perle rare : un territoire rural qui parvient à se fixer une ambition écologique très forte (neutralité carbone en 2040) avec le soutien de ses habitants. La communauté de communes du Clunisois (41 municipalités, dont la plupart des villages ont moins de 350 habitants) a adopté, après 75 réunions de concertation qui auront duré 8 mois, un projet de territoires intitulé « Vivre ensemble dans le Clunisois… dans le monde d’après ». L’objectif fixé est plus ambitieux que le national : atteindre la neutralité carbone 10 ans avant la France, ce qui revient à diviser par cinq l’empreinte carbone des 14 500 habitants, pour passer de 7 tonnes par an et par personne en 2020 à 1,4 tonne en 2040. Les communes sont très dépendantes de la voiture thermique (76% des déplacements domicile-travail), et les habitants ne disposent pas nécessairement de l’argent pour en changer. L’écologie crispe donc. Le Monde formule ainsi la stratégie de la collectivité : « Pour contourner les clivages, il a fallu ruser. Exit l’emploi de termes comme « écologie » ou « sobriété ». « On n’a pas honte de ces mots, mais on ne voulait pas braquer les gens,explique Jean-Luc Delpeuch, 65 ans, le président de la communauté de communes et ancien maire de Cluny (sans étiquette). Il y a un effet repoussoir d’une écologie caricaturée comme punitive. Et on peut vite être donneur de leçons. » A la place, l’accent est mis sur la défense des paysages du Clunisois, des bocages vallonnés et verdoyants, mais aussi sur les gains économiques de la transition. » Cela passe par un réseau de bus largement étoffé ou un tissu productif riche de 600 associations doté de moyens plus importants. Nous voici ainsi en pleine plongée dans le réacteur de la transition : dans les stratégies et les innovations sociales permettant d’embarquer sans diviser, pour assurer la longévité des changements. Si la collectivité agit, elle a tout intérêt à ce que ça se sache, pour être entourée d’un réseau de pratiques similaires, et montrer la vertu de l’exemplarité : sa diffusion. Amplifier les innovations fonctionnelles est l’une des manières dont les médias peuvent le plus efficacement agir en faveur de la transition. Cet article de Audrey Garric informe mais surtout inspire en montrant la voie et en défaisant l’impression d’impossible qui règne encore trop souvent. Article : https://lnkd.in/e_vQR3eH
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Cette mise en oeuvre locale est la preuve qu'il est possible de se mettre d'accord sur des objectifs ambitieux et sobre pour cultiver un monde plus résilient, pour demain.
Le Monde met en lumière une perle rare : un territoire rural qui parvient à se fixer une ambition écologique très forte (neutralité carbone en 2040) avec le soutien de ses habitants. La communauté de communes du Clunisois (41 municipalités, dont la plupart des villages ont moins de 350 habitants) a adopté, après 75 réunions de concertation qui auront duré 8 mois, un projet de territoires intitulé « Vivre ensemble dans le Clunisois… dans le monde d’après ». L’objectif fixé est plus ambitieux que le national : atteindre la neutralité carbone 10 ans avant la France, ce qui revient à diviser par cinq l’empreinte carbone des 14 500 habitants, pour passer de 7 tonnes par an et par personne en 2020 à 1,4 tonne en 2040. Les communes sont très dépendantes de la voiture thermique (76% des déplacements domicile-travail), et les habitants ne disposent pas nécessairement de l’argent pour en changer. L’écologie crispe donc. Le Monde formule ainsi la stratégie de la collectivité : « Pour contourner les clivages, il a fallu ruser. Exit l’emploi de termes comme « écologie » ou « sobriété ». « On n’a pas honte de ces mots, mais on ne voulait pas braquer les gens,explique Jean-Luc Delpeuch, 65 ans, le président de la communauté de communes et ancien maire de Cluny (sans étiquette). Il y a un effet repoussoir d’une écologie caricaturée comme punitive. Et on peut vite être donneur de leçons. » A la place, l’accent est mis sur la défense des paysages du Clunisois, des bocages vallonnés et verdoyants, mais aussi sur les gains économiques de la transition. » Cela passe par un réseau de bus largement étoffé ou un tissu productif riche de 600 associations doté de moyens plus importants. Nous voici ainsi en pleine plongée dans le réacteur de la transition : dans les stratégies et les innovations sociales permettant d’embarquer sans diviser, pour assurer la longévité des changements. Si la collectivité agit, elle a tout intérêt à ce que ça se sache, pour être entourée d’un réseau de pratiques similaires, et montrer la vertu de l’exemplarité : sa diffusion. Amplifier les innovations fonctionnelles est l’une des manières dont les médias peuvent le plus efficacement agir en faveur de la transition. Cet article de Audrey Garric informe mais surtout inspire en montrant la voie et en défaisant l’impression d’impossible qui règne encore trop souvent. Article : https://lnkd.in/e_vQR3eH
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