Post de Frédéric Bretécher

Nous avons signé, Christine Pires Christophe Viscogliosi ✅ et moi, une tribune publiée dans Le Monde afin de réaffirmer, contre ceux qui en douteraient, la place essentielle des CPGE de proximité qui, dans leur maillage territorial, promeuvent, à l'instar de celles que l'on appelle "les grandes prépas", une formation d'excellence tout en favorisant un recrutement souvent plus local. Nos CPGE de proximité se donnent ainsi pour ambition de rompre le cycle de certains déterminismes en garantissant pour tous l'égalité des chances. Un enjeu essentiel et un rôle majeur pour l'enseignement supérieur. APHEC CDEFM - Conférence des Directeurs des Écoles Françaises de Management BNEM - Bureau National des Étudiants en école de Management Major Prépa Thotis Espace Prépas https://lnkd.in/eMKpmKU8

Bien sûr, le modèle de la prépa doit se moderniser pour perdurer. Bien sûr, il est trompeur de dire CPGE = 0 €* et Bachelor = 20 000 €. Mais, il faut le dire : ✅ Oui, « Les classes préparatoires de proximité permettent de garantir l’égalité des chances à tous ». Car « Proximité rime souvent avec mixité ». Les CPGE sont perçues comme étant « trop élitistes » et le « théâtre » de la reproduction sociale. Ce n’est pas faux. Mais ce reproche oublie le rôle décisif des classes préparatoires de proximité. Cette tribune souligne bien une chose : ⛔️La remise en cause des prépas implantées dans des villes de taille moyenne ou en périphérie des grandes villes constitue une erreur politique dépassant le cadre de l’école. Un avis dessus ? #prepa #formation #etudes

Bien sûr, le modèle de la prépa doit se moderniser pour perdurer. Bien sûr, il est trompeur de dire CPGE = 0 €* et Bachelor = 20 000 €. Mais, il faut le dire : ✅ Oui, « Les classes préparatoires de proximité permettent de garantir l’égalité des chances à tous ». Car « Proximité rime souvent avec mixité ». Les CPGE sont perçues comme étant « trop élitistes » et le « théâtre » de la reproduction sociale. Ce n’est pas faux. Mais généraliser, c’est très souvent se tromper. La nuance est le contraire de la tiédeur. Ce reproche sans nuance oublie le rôle décisif des classes préparatoires de proximité. Cette tribune souligne bien une chose : ⛔️La remise en cause des prépas implantées dans des villes de taille moyenne ou en périphérie des grandes villes constitue une erreur politique dépassant le cadre de l’école. Un avis dessus ? #prepa #formation #etudes

Bravo pour cette tribune! Sur ce sujet des prépas comme sur tant d’autres, il est si important de sortir de l’opinion et de s’appuyer sur des faits. Vous avez raison de rappeler que plus de 88% des étudiants passés par la prepa affirment qu’ils referaient ce choix. Toutes les enquêtes convergent sur ce constat. Rappelons également que 95% des étudiants qui passent par une prépa terminent leur diplôme avec un Master 2 en poche. Quelle filière peut en dire autant? Enfin, rappelons qu’après une Grande École de commerce ou une Grande École d’ingénieur, aucun diplômé n’a de difficultés à trouver un emploi qui lui convienne : les taux d’insertion des étudiants après 3 mois sont systématiquement supérieurs à 90%; à 6 mois, ils sont systématiquement supérieurs à 95% ; et tous sont placés dans l’année. Les classes prépas de proximité ont en outre comme vous le rappelez le grand mérite d’offrir un cadre idéal pour réussir ses études, avec un excellent taux d’encadrement des étudiants et une atmosphère stimulante et bienveillante. Elles donnent accès à de Grandes Écoles au rayonnement mondial : parmi les 50 meilleurs masters in management du monde selon le quotidien britannique du Financial Times, 11 sont des programmes français post-classes preparatoires. Le top 15 français des Grandes Écoles de commerce françaises, qui est le débouché naturel après une classe prépa de proximité, est donc ce qui se fait de mieux dans le monde aujourd’hui.

Le problème ne tiendrait-il pas aussi au fait que les filiéres scientifiques ne sont pas prisées des lycéens ? La réforme Blanquer a notamment permi aux élèves de choisir ce qu'ils avaient envie d'apprendre. La baisse des pré-requis nécessaires pour une formation scientifique viendrait plus du choix des élèves que de la réforme. Plutôt que de vouloir (à nouveau) refonder le système de formation, c'est l'attractivité des métiers scientifiques et leur visibilité qu'il faut revoir. https://lnkd.in/d_QZUzf7

📢 Le paradoxe de l'éducation : Pénurie de professeurs, mais manque de reconnaissance pour les contractuelles Chères collègues, amies et partenaires, Je suis profondément touchée par la lettre que mes élèves de la classe de SEGPA m'ont remise, exprimant leur désir de continuer notre aventure éducative ensemble l'année prochaine. Leur sincérité et leur engagement sont la preuve vivante de la relation profonde que nous avons construite au fil des mois. Cependant, derrière cette belle histoire se cache une réalité qui mérite notre attention. Dans un contexte où la pénurie d'enseignantes se fait de plus en plus ressentir, il est crucial de reconnaître les défis auxquels nous sommes confrontées. En tant que contractuelle, je suis confrontée à l'incertitude quant à mon avenir professionnel. Malheureusement, le système actuel ne permet pas de pérenniser le travail des enseignantes contractuelles avec un contrat à durée indéterminée (CDI). Malgré notre investissement, nos projets innovants et notre engagement à valoriser le potentiel de nos élèves, nous ne sommes pas toujours données la possibilité de rester et de construire à long terme. Dans un collège REP, où chaque petit pas en avant compte énormément, il est crucial de maintenir une continuité dans notre équipe pédagogique. Le lien que nous avons tissé avec nos élèves est bien plus qu'un simple enseignement académique. Il s'agit d'un soutien émotionnel, d'un encouragement constant et d'une inspiration réciproque. C'est pourquoi je lance un appel au Rectorat de Bordeaux, et à sa rectrice, pour entamer une discussion sur la possibilité de maintenir mon poste encore une année ou d'obtenir un CDI. J'aimerais avoir l'opportunité de poursuivre notre travail fructueux et de continuer à contribuer positivement à l'éducation de nos élèves. Je vous encourage à partager cette publication pour sensibiliser à cette cause importante et à soutenir nos enseignantes qui se battent pour un avenir meilleur pour nos enfants. ACADEMIE DE BORDEAUX Anne Bisagni Nicole Belloubet Région Nouvelle-Aquitaine Ministère de l'Éducation nationale et de la Jeunesse COLLEGE DU GRAND PARC Education nationale #Enseignement #Éducation #Pénurie #Contractuel #CDI #Investissement #SEGPA #CollègeREP

l’HGGSP a été choisie par 26% des élèves de Terminale générale en 2023. Cela en fait la 4e spécialité la plus choisie par les lycéen·nes, autant attiré·es par la possibilité de mieux comprendre l’état du monde et d’identifier les leviers permettant d’y trouver leur place – voire de le transformer – qu’hésitant·es sur leurs projets d’avenir, se rassurant avec une spécialité apparemment familière. Mais que peut devenir l’HGGSP si ses résultats demeurent aussi médiocres ? Comment maintenir l’attractivité d’un enseignement dont la moyenne nationale officieuse est de 10/20 en 2023 –

Article très intéressant, de nombreux professeurs de l'Education nationale seraient partants pour adapter leurs pratiques afin qu'elles répondent mieux aux enjeux actuels et aux besoins des enfants, mais ils se heurtent à un système très rigide. Il est temps que la France s'ouvre à d'autres manières de faire. Soutenir les écoles alternatives et l'instruction en famille serait déjà un bon début, et permettrait aux familles de faire le choix du type d'éducation qui conviendrait le mieux au profil de leurs enfants...

Sciences Po Paris, l’une des grandes écoles les plus renommées de France, s’apprête à vivre une petite révolution. Pour la rentrée 2025, l’établissement a décidé de revoir ses modalités d’admission, suscitant de vives réactions. Zoom sur ce changement qui ne passe pas inaperçu dans le monde de l’enseignement supérieur. Un concours d’entrée repensé Chaque année, ce sont plus de 15 000 candidats qui tentent leur chance au très sélectif concours d’entrée de Sciences Po Paris. Mais dès 2025, les règles du jeu vont changer. L’oral, souvent redouté, va prendre plus de poids dans la note finale. À l’inverse, les résultats scolaires, jusqu’ici prépondérants, verront leur importance légèrement réduite. Derrière cet ajustement en apparence technique se cache un véritable enjeu : rouvrir les portes de Sciences Po aux lycéens issus des établissements les plus prestigieux. Car depuis quelque temps, une grogne montait du côté de ces lycées d’excellence, ceux affichant des taux de réussite au bac frôlant les 100%. Leurs proviseurs accusaient Sciences Po de “boycotter” leurs meilleurs éléments. Le spectre de la discrimination positive Le cœur du problème ? La volonté affichée de Sciences Po Paris de diversifier son recrutement et de favoriser une plus grande mixité sociale. Un objectif louable, mais qui se serait fait, selon certains, au détriment des élèves les plus brillants issus des lycées d’élite. On a l’impression d’être pénalisés pour avoir fait le choix de l’excellence. C’est injuste ! – Un proviseur de lycée parisien La réforme du concours apparaît donc comme un rééquilibrage subtil, visant à apaiser les tensions sans renier l’engagement de Sciences Po en faveur de l’ouverture sociale. Un véritable numéro d’équilibriste. Quel impact pour les futurs candidats ? Si la réforme peut sembler favorable aux lycéens des établissements les plus cotés, elle soulève aussi des questions. L’oral renforcé ne risque-t-il pas de favoriser les candidats les plus à l’aise à l’oral, souvent issus de milieux favorisés ? La pondération revue des résultats scolaires ne va-t-elle pas encourager une forme de bachotage ? Les lycéens devront travailler plus spécifiquement leurs qualités d’expression à l’oral La pression sur les notes pourrait s’accentuer dans les “grands lycées” Les établissements moins réputés craignent d’être encore plus marginalisés Une chose est sûre : la course à l’admission à Sciences Po Paris promet d’être plus disputée que jamais. Les lycées d’élite y voient l’occasion de briller à nouveau, quand les autres redoutent d’être laissés sur le bord de la route. La réforme aura-t-elle l’effet escompté ? Réponse en 2025. Sciences Po face au défi de la diversité Au-delà de la seule question du concours, c’est toute la politique d’ouverture sociale de Sciences Po qui est en jeu. Depuis plusieurs années, l’école multiplie les initiatives pour attirer des profils variés : programmes dédiés aux lycées de ZEP, bourses, accompagnement renforcé…...

« Écoles normales du XXIe siècle » En pleine crise du recrutement des professeurs, comment attirer et former les plus brillants candidats à l’enseignement ? Comment articuler au concours la part théorique et pratique du métier (par des épreuves d’enseignement en établissement scolaire) ? Comment offrir des perspectives stimulantes aux étudiants telles une grande liberté académique à l’ÉNSP, une ou deux années d’enseignement à l’étranger, des évolutions pléthoriques de carrière ? CONTRIBUTION ET PROPOSITIONS autour des prochaines « Écoles Normales Supérieures du Professorat » #ENSP #Exigence #Praxis