Post de Frédérique Galliot

✍ "L’Université des Patient·es : Un exemple de traduction institutionnelle des éthiques du care dans la formation." J'expose dans cet article coécrit avec Lennize Pereira Paulo le dispositif de l'Université des Patient·es au regard des approches conceptuelles du care. Cet article est paru dans le dernier numéro de la revue TransFormations Université de Lille "Prendre soin dans le monde : Perspectives du care et formation d’adultes." 📖 Former et diplômer des patientes et patients à la lumière des théories du care ? - L’attention au sujet malade dans le champ de la formation des adultes - Reconnaitre l’expertise des vulnérables - Les objets concrets d’une pédagogie de l’attention - Quand le care vient guider l’accompagnement des étudiantes et étudiants après l’étape du diplôme - L’absence d’étayage de la pratique par un « genre professionnel » établi - Une master class « animation de groupe d’analyse de pratiques – expertise patient·e » (gap-exp) : la force des pair·es dans la construction d’une légitimité - Coconstruire des dispositifs capacitaires de formation continue - En conclusion : comment intégrer de nouveaux acteurs et actrices du care ? Les questionnements à l’origine de ce numéro thématique, coordonné par Cecilia Mornata et Maryvonne Charmillot : "Comment nos activités d’éducation, de recherche et d’intervention en formation des adultes s’actualisent-elles pour assurer collectivement l’attention à autrui, l’écoute, la responsabilité́ vis-à-vis des vivants ? Dans quelle mesure nos activités contribuent-elles à une critique du système dominant pour participer activement à la construction de façons humanisantes et durables d’habiter notre monde ?" Retrouvez notre article ici : https://lnkd.in/eFA-i96B Le numéro complet à lire absolument est disponible ici : https://lnkd.in/eKz7-JXN Sorbonne Université Faculté de Santé de Sorbonne Université Cnam #éthiques #care, #patients #partenaires #pédagogie #attention #vulnérabilités #formation

💡 [Printemps Pédagogique en Sciences de la Santé] SimUSanté® - Epione 👥️️ Parmi les multiples ateliers sur le thème de la ludopédagogie, cet après-midi, nous étions présentes avec Magali QUILLICO pour co-animer celui sur l'improvisation appliquée. 🗒 Au programme : communication verbale, non-verbale, para-verbale, place du debriefing, jargon médical, cognition incarnée, apprentissages expérientiels, transferabilité.... 💬 Les mots des participants : "Très belle expérience, riche en enseignements, formation dynamique" "Plaisir d'expérimenter et d'avoir des apports théoriques" "Ouverture vers des possibles, à développer" "Je me suis senti en sécurité, écouté, en confiance" "Cela confirme mon intérêt pour la place des arts dans la formation en santé" "J'ai fait des liens avec la pédagogie, avec ma posture de cadre formateur avec ces outils très intéressants" #improvisation #ludopedagogie CHU Amiens-Picardie

Je reprends l'expérience d'enseignement, cette fois-ci dans un établissement différent avec un cours différent : la sociologie, destiné aux infirmiers polyvalents. Une expérience intéressante et enrichissante, surtout lorsqu'il s'agit de la sociologie, qui constitue la base de nombreux domaines, y compris celui de la santé. En effet, la sociologie de la santé permet aux infirmiers de comprendre les interactions sociales, les inégalités face à la maladie, et les déterminants sociaux qui influencent la santé des patients. Cela leur permettra d'adopter une approche holistique dans les soins, en tenant compte des dimensions sociales, culturelles et économiques qui impactent la santé, et ainsi de prodiguer des soins complets, adaptés et humains.

Cher réseau. Dites moi ce que vous en pensez. La crise de l’enseignement en facs de santé doit nous interpeller à plus d’un titre. C’est un cas qui illustre quelques arguments étayés dans un article que j’ai publié récemment dans la presse et intitulé « comment faire de l’enseignement efficace un levier pour réussir les réformes pédagogiques ». Une analyse de cette crise fait ressortir les faits saillants suivants : 1.   Pratiquer la médecine est une chose, l’enseigner en est une autre. Réduire le débat du problème autour d'une « quantité » de volume horaire et d'une polémique sur le nombre d’années requises pour former un médecin est la preuve du dysfonctionnement de la gouvernance académique et d’une méconnaissance de la pédagogie universitaire. La pédagogie de l’enseignement de médecine et de sa bonne gouvernance doivent être au même niveau de priorité que la pratique médicale. 2.   Cette crise est un résultat prévisible de l’absence de la voix de l’étudiant dans le système de gouvernance pédagogique universitaire. C’est cette voix, si bien intégrée en amont du process d’évaluation, qui guidera les universités pour améliorer l’expérience pédagogique des étudiants. C'est aussi un résultat prévisible quand l'université ne joue pas pleinement son rôle d'autonomie et ne responsabilise pas ses enseignants. 3.   Nous critiquons souvent nos médecins car leurs pratiques sont susceptibles d’un manque de pédagogie. Mais quel exemple de pédagogie somme nous en train de donner à ces jeunes étudiants à travers ce bras de fer qui les oppose aux initiateurs de cette reforme?. Comment leur faire aimer leur métier et leur futur patient ? En arriver à ce stade de conflit est tout simplement une reconnaissance de l’échec d’un modèle académique désuète et qu’il va falloir remplacer par un autre bien négocié autour de la réussite de nos futurs médecins. 4.   Un témoignage en direction de nos médecins. Pour avoir enseigné à des médecins et directeurs de structures de santé en MBA, je dois reconnaître à quel point j’ai été impressionné par leurs assiduité(e)s, et leurs désirs et capacités à apprendre les bonnes pratiques de gestion. Donc soyons convaincants, collaboratifs, pédagogues et responsables à l'égard de nos étudiants ! #crisemedecine #reformepedagogique

🌟 𝗡𝗼𝘂𝘃𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗙𝗼𝗿𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗲𝗻 𝗧𝗵𝗲́𝗼𝗿𝗶𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗔𝘁𝘁𝗮𝗰𝗵𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 🌟 𝗜𝗻𝘁𝗲́𝗴𝗿𝗲𝘇 𝗹𝗲 𝗺𝗼𝗱𝗲̀𝗹𝗲 𝗗𝗠𝗠 𝗱𝗲 𝗹’𝗮𝘁𝘁𝗮𝗰𝗵𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝘃𝗼𝘀 𝗽𝗿𝗮𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗰𝗹𝗶𝗻𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗔𝗹𝗲𝘅𝗮𝗻𝗱𝗿𝗮 𝗗𝗲𝗽𝗿𝗲𝘇! 📅 Dates : 𝗱𝘂 𝟮𝟯/𝟬𝟵/𝟮𝟬𝟮𝟰 𝗮̀ 𝟮𝟲/𝟭𝟮/𝟮𝟬𝟮𝟰 (13 classes virtuelles de 9h à 11h, des mardis ou jeudis | 💻 100% en ligne 🔗 Places limitées - 𝗜𝗻𝘀𝗰𝗿𝗶𝘃𝗲𝘇-𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗱𝗲̀𝘀 𝗺𝗮𝗶𝗻𝘁𝗲𝗻𝗮𝗻𝘁 ! https://lnkd.in/d8qZds5V 🔍 𝗣𝗼𝘂𝗿𝗾𝘂𝗼𝗶 𝗰𝗵𝗼𝗶𝘀𝗶𝗿 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗳𝗼𝗿𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 ? Contrairement au modèle ABC largement enseigné, nous vous proposons une immersion dans le Dynamic-Maturational Model of Attachment and Adaptation (DMM) de Patricia Crittenden. Ce modèle, conçu à partir d’études sur des populations cliniques, offre une approche plus complexe et enrichissante, applicable directement dans vos pratiques avec des populations en situation de grande vulnérabilité. 🎓 𝗢𝗯𝗷𝗲𝗰𝘁𝗶𝗳𝘀 𝗽𝗲́𝗱𝗮𝗴𝗼𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 : • Comprendre les origines et les concepts-clés de la théorie de l’attachement. • Intégrer la théorie dans vos interventions, avec un focus sur le développement des sujets à tout âge. • Appréhender l'attachement du normal au pathologique, et utiliser des outils d’évaluation spécifiques. 💼 𝗣𝗼𝘂𝗿 𝗾𝘂𝗶 ? Idéale pour psychologues, psychothérapeutes, pédopsychiatres, psychométriciens, éducateurs spécialisés, et plus. Prérequis : connaissances en santé mentale. 👩🏫 𝗔𝗹𝗲𝘅𝗮𝗻𝗱𝗿𝗮 𝗗𝗲𝗽𝗿𝗲𝘇, Docteur en psychologie, vous guide à travers 45 heures de formation dynamique, riche en webinaires, vidéos et travaux de groupe, réparties sur 60 jours pour une flexibilité totale. 🔗 Explorez plus en profondeur avec cet article : https://lnkd.in/efqy4xgK

La Ra&D dans les Hautes écoles suisses. Dès 2005, dans les hautes écoles spécialisées suisses en sciences infirmières, "on désigne par recherche appliquée et développement (Ra&D) l'ensemble des activités qui ont pour but principal de produire des connaissances nouvelles ou de combiner des connaissances existantes de manière nouvelle. Les connaissances nouvelles acquises refluent vers l'enseignement et la pratique et profitent ainsi immédiatement à un ensemble d'utilisateurs et à la société". (Conférence suisse des Hautes écoles (KFH), Document de référence: Recherche et développement dans les Hautes écoles spécialisées, Berne, 21.9.2005, p. 3). #DisciplineInfirmière #SciencesInfirmières #ModèleIntermédiaireCulturel

Former aux multiples dimensions de l’empathie dans le milieu de l’éducation médicale, notre édito publié dans la revue Pédagogie Médicale. #mededucation #santé #pédagogie #santé #psychologie

[FORMATION]👩⚕️👨⚖️ Professionnels de #santé et du #droit, ce diplôme est fait pour vous ! Vous êtes #médecin, #juriste, #psychologue, ou travaillez auprès d'enfants et d'adolescents dans le cadre de la santé, du droit de la responsabilité/réparation ou de la protection ? 🌟 Rejoignez le Diplôme Universitaire "Expertises médico-légales de l’enfant et de l’adolescent", proposé par l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Les candidatures sont ouvertes jusqu'au 6 janvier! 🎯 Pourquoi cette formation ? Dans un contexte où expertise médicale et compréhension juridique sont essentielles, cette formation unique et conçue dans un esprit de pluridisciplinarité tant du point de vue des intervenants que des stagiaires vous permettra de : 👉 Comprendre les spécificités des pathologies et/ou des atteintes subis par les enfants/adolescents 👉 Maîtriser la rédaction d’expertises médico-légales de qualité 👉 Développer un langage commun entre professionnels du droit et de la santé pour une collaboration optimisée. 📅 Dates clés : Formation de janvier à mai 2025, avec un enseignement riche et des modules pratiques! Candidatures ouvertes jusqu’au 6 janvier 2025 ! 👥 Public concerné : Professionnels de santé : médecins, neuropsychologues, kinésithérapeutes, etc., Juristes, avocats, magistrats … 💡 Nombre de places limité à 30 participants, ne manquez pas cette opportunité ! 🔗 Inscription via eCandidat : https://lnkd.in/dUPwKPTs Relevez le défi de l’expertise médico-légale et contribuez à une meilleure prise en charge des enfants et adolescents. 🌍👶 #FormationContinue #ExpertiseMédicoLégale #ProtectionEnfance #SantéEtDroit Anne Guégan Quentin Mahy Igor Bratusek Mounir Kenniche Catherine Sarlandie de La Robertie

📢 Il reste encore quelques places pour le DIU « Sciences infirmières – Fondements et applications » qui débute en octobre 2024 🌐 https://lnkd.in/e3nB4XJ4 👉 Vous avez envie d'approfondir vos connaissances en sciences infirmières et en sciences humaines et sociales pour enrichir vos pratiques ? Vous vous demandez comment mobiliser concrètement des théories et des modèles issues de ces disciplines dans votre activité ? Vous avez envie de mener un projet dans votre structure et vous souhaitez pour cela vous appuyer sur des bases théoriques ? Vous avez envie de développer des interventions innovantes au service des personnes, des familles, des communautés, des étudiants, des professionnels ? Vous avez à cœur de mettre du sens à vos pratiques et de mieux comprendre les phénomènes ? Que vous soyez infirmier·e en soins généraux, infirmier·e spécialisé·e, infirmier·e en pratique avancée, formateur·trice, cadre de santé, chercheur·se, cette formation est faite pour vous ! 💪Les points forts de cette formation : -   Des formateurs·trices ayant des expertises diversifiées (sciences infirmières, sociologie, anthropologie, sciences de l’éducation, santé publique) -   Des cours théoriques en distanciel et des séminaires en présentiel pour travailler avec vous sur vos projets -   Des temps d’échanges entre étudiant·e·s belges et français 🇧🇪🇫🇷 -   Un accompagnement individualisé pour vous accompagner sur l’application de modèles et théories dans un projet concret que vous souhaitez mettre en œuvre ☝ Organisation : 119 heures réparties en deux semestres Un premier semestre en distanciel (57h) pour comprendre l’histoire, les principaux courants de pensée, les théories, les modèles et les concepts centraux en sciences infirmières et sciences humaines et sociales Un second semestre en présentiel (72h) pour travailler vos projets à la lumière de théories et/ou modèles ✉ Pour en savoir plus et/ou vous inscrire : fcsante@univ-fcomte.fr 💻 Je compte sur vous pour partager ce post dans vos réseaux Aline Chassagne Jean MAILLET-CONTOZ Dan Lecocq Stéphane Moriconi Pascaline Herpelinck université de Franche-Comté Ecole de Santé Publique de l'ULB CREA - HELB Université libre de Bruxelles

Je reviens sur l'intervention de Thierry Pelaccia sur les Mythes dans l'éducation médicale pour rebondir sur les 6 items évoqués dans la séquence: https://lnkd.in/eaHUPKzK Il me semble intéressant de saisir les nuances dans la définition de chaque proposition. 1/Les étudiants apprennent mieux avec un bon enseignant, qui n'est pas un communiquant, ni un transmetteur passif de savoirs, mais un médiateur qui mobilise les ressources des apprenants par le biais de leviers utiles à l'apprentissage. 2/La place du cours magistral: principale modalité utilisée car effet "enseignant" qui reste incontournable, mais présente des lacunes par rapport à d'autres formules comme la Méthode d'Intégration Guidée par le Groupe (MIGG) assimilée à l'APP, ou d'autres outils en petit groupe. La difficulté reste la mobilisation du groupe si il est supérieur à 25 apprenants. 3/La théorie précède la pratique: sujet évoqué lors de nos masters en Sciences de l'éducation, qui pose vraiment l'importance de l'équilibre et l'alternance entre 2 supports indissociables surtout dans un contexte de soins. Par contre, dans un métier basé sur la pratique manuelle, il semble plus judicieux d'alterner également l'apprentissage bidirectionnel: pratiquer pour mieux comprendre, comprendre pour mieux pratiquer, puis retour réflexif sur la contextualisation des ressources mobilisées. 4/Un bon étudiant est non stressé: comme le confirme T. Pelaccia, c'est faux car le stress est omniprésent, mais sous forme d'obstacle (Distress) ou sous forme de défi (Eustress). Il faut donc apprendre aux apprenants à gérer cet environnement pour poser des objectifs clairs face à la finalité de la formation. 5/Les notes sont importantes: héritage de notre système scolaire qui persiste car principale modalité de classement, avec une rétroaction peu efficace, une validité faible voir non productive, et une fiabilité médiocre. 6/Les bons étudiants font de bons soignants ? Il semble qu'aucun système de sélection universelle soit fiable pour prédire la qualité des futurs professionnels. Je trouve que le débat mérite d'être exposé au plus grand nombre car quand on discute avec plusieurs formateurs, l'état des lieux n'est pas réjouissant.