État des routes : le déclassement de la France se poursuit
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Qu’il semble loin le temps où la France dominait le classement international réalisé par le Forum économique mondial concernant la qualité des infrastructures routières. C’était pourtant en 2012.
Depuis, la chute est sévère (18e rang en 2019), et rien ne semble en mesure d’endiguer cette dégradation constante de nos routes qui nuit continuellement à la sécurité des usagers, parfois avec des circonstances dramatiques, notamment pour les deux-roues.
Alors que le Gouvernement n’a de cesse d’évoquer la sécurité comme argument en faveur de la mise en place du contrôle technique moto, l’État, qui s’est désengagé de l’entretien du réseau routier français en 1982 avec les lois de décentralisation, ne semble guère se préoccuper de l’état de ses routes.
Un manque d’entretien, qui, combiné aux aléas climatiques (excès de pluie et sécheresse) de plus en plus extrêmes fait souffrir le réseau routier français, parmi les plus longs d’Europe avec 1,1 million de kilomètres.
Outre le manque d’entretien, déploré depuis des années, la dégradation des routes françaises s’explique également par un manque de savoir-faire en ce domaine, comme l’ont précisé nos confrères du Figaro, qui ont donné la parole à Jean-Max Gillet, délégué général du syndicat Maintenance des routes de France (MRF) : « le savoir-faire pour créer et entretenir une route s’est volatilisé. Le point de départ de ce délitement coïncide avec les lois de décentralisation de 1982, quand les collectivités, héritant de routes nationales, ont vu les préfectures réduire leurs effectifs d’ingénieurs. Ces derniers n’ont alors plus, comme ils le faisaient, conseillé les collectivités, notamment les communes, alors qu’elles détiennent la plus grande partie du réseau, soit 705 000 km contre 378 834 km pour les départements et 12 530 km pour l’État. « Or ces communes ne font pas toujours appel à des bureaux d’études car ils sont trop coûteux. Elles s’en remettent à des entreprises juges et parties et ne font pas toujours les bons choix » déplore Jean-Max Gillet. »
Gérant de Gb Mobilités & Énergies Consulting
2 moisQuand on laisse Bercy être fermé alors que c était le pôle majeur des services de car et tout cela sans aucune raison. Aucun investissement ni par le gestionnaire du parking ni par la mairie de Paris ni par les opérateurs On en est encore à considérer que la car n a pas sa place au centre de Paris alors qu il participe à réduire le flux automobile Quand on arrêtera de faire croire qu’un car qui transporte 40 personnes est plus polluant que 40 voitures Après les conditions d accueil sont lamentables et insécurisants honte à la mairie de Paris de faire cela en catimini