L'article du Le Figaro met en lumière une perte de confiance progressive du monde des affaires envers Sciences Po, liée à une série de crises internes et à une perception d'une dérive idéologique et académique. Ces événements ont suscité de l'inquiétude parmi les milieux d'affaires, au point que certains acteurs ne considèrent plus les diplômes de Sciences Po avec la même valeur qu'auparavant. Comme ancien Président des Alumni HEC Lausanne, j’ai été confronté à des discussions sur la valeur de notre Master de la Faculté HEC Lausanne - The Faculty of Business and Economics of the University of Lausanne. Evidement nous sommes à l’ombre de HEC Paris et des grandes écoles comme SciencePo, mais la problématique est la même. De plus, modèle Suisse oblige, la collaboration entre les Alumni et la Faculté permet au monde académique de garder un pied dans l’économie. L’advisory board est un outil collaboratif comme la collaboration pour l’obtention d’accréditations comme «European Quality Improvement System» (EQUIS). Le fait de dire que nous soyons plus de 15'000 membres dans la communauté des Alumni qui soufflera bientôt ses 50 bougies m’apparaît aujourd’hui aussi puissant que la perception de l’Université dont le statut public a finalement permis de la stabilité.
La crise de gouvernance au sein de l’institution et les secousses à répétition inquiètent les milieux d’affaires. Jusqu’à porter atteinte à la valeur du diplôme ?