Post de Gaelle Gaspar

𝐋'𝐮𝐬𝐢𝐧𝐚𝐠𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐮𝐧𝐞 𝐦𝐚𝐫𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐯𝐞̂𝐭𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐢𝐧𝐝𝐞́𝐩𝐞𝐧𝐝𝐚𝐧𝐭𝐞, 𝐜'𝐞𝐬𝐭 𝐥𝐚 𝐠𝐚𝐥𝐞̀𝐫𝐞. ➡ Un jour, vous décidez de franchir le pas et de contacter un atelier pour produire 𝟓𝟎𝟎 𝐭-𝐬𝐡𝐢𝐫𝐭𝐬. ➡ 𝐎𝐧 𝐚 𝐞𝐧 𝐭𝐞̂𝐭𝐞 : des matières certifiées GOTS et OEKO-TEX, du 100% coton & made in France. On est enthousiastes, prêts à donner vie à LYRIS CLOTHING. ⛔ 𝐒𝐚𝐮𝐟 𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐚 𝐫𝐞́𝐚𝐥𝐢𝐭𝐞́ 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐫𝐚𝐭𝐭𝐫𝐚𝐩𝐞, 𝐯𝐢𝐭𝐞. 𝐓𝐫𝐞̀𝐬 𝐯𝐢𝐭𝐞. Le devis arrive, et c'est la douche froide. 🚿 Patronage, prototypage, labels en option, supplément pour les grandes tailles... 𝐋𝐚 𝐟𝐚𝐜𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐠𝐫𝐢𝐦𝐩𝐞 𝐞𝐧 𝐟𝐥𝐞̀𝐜𝐡𝐞, 𝐞𝐭 𝐧𝐨𝐬 𝐫𝐞̂𝐯𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐝𝐮𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐥𝐨𝐜𝐚𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐞́𝐭𝐡𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐜𝐞𝐧𝐭 𝐚̀ 𝐬'𝐞𝐟𝐟𝐫𝐢𝐭𝐞𝐫. S'ensuit un ballet d'e-mails, de négociations. 𝐎𝐧 𝐚 𝐞𝐬𝐬𝐚𝐲𝐞́ 𝐝𝐞 𝐭𝐫𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐥𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬, 𝐝𝐞 𝐫𝐚𝐛𝐨𝐭𝐞𝐫 𝐢𝐜𝐢 𝐞𝐭 𝐥𝐚̀, 𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐫𝐞̀𝐠𝐥𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐫𝐞̀𝐠𝐥𝐞𝐬. ⛔ Le système n'est pas conçu pour les petits acteurs comme nous. 𝐀𝐥𝐨𝐫𝐬, 𝐨𝐧 𝐝𝐞́𝐜𝐢𝐝𝐞 𝐝𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐡𝐨𝐬𝐞𝐬 𝐞𝐧 𝐦𝐚𝐢𝐧. 𝐂'𝐞𝐬𝐭 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐬𝐚𝐥𝐨𝐧 𝐪𝐮𝐞 𝐧𝐚𝐢̂𝐭 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐚𝐭𝐞𝐥𝐢𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐮𝐭𝐮𝐫𝐞. On investie dans des machines, j'apprend les techniques, et je passe désormais mes week-ends et soirées à coudre. 𝐂𝐞 𝐧'𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐟𝐚𝐜𝐢𝐥𝐞, 𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐜'𝐞𝐬𝐭 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐜𝐡𝐨𝐢𝐱 avec Léo Groult. On a décidé de créer une marque à notre image, avec des valeurs qui nous correspondent. La première pièce créée est une victoire. 🏆 ➡ La clé ? La débrouillardises, il n'y a que ça de vrai. ----------------------------------------------------------------- 👋 Je suis Flora, cocréatrice de LYRIS CLOTHING | Une marque streetwear & Made in France | Suivez notre actualité ici et sur notre site #marqueindépendante #madeinfrance #montpellier

En 2019, je suis intervenu chez Hermès sur le thème de l’#innovation #frugale J’étais nerveux 😟 car Hermès est une maison de #luxe — donc À PRIORI rien à voir avec la #frugalité Néanmoins, comme je l’explique dans mon livre Le Guide de l’Innovation Frugale, une entreprise de luxe peut pratiquer la frugalité en INTERNE (dans ses processus) même si elle vend des produits haut de gamme à un prix non-frugal : https://lnkd.in/gDZak_Ju D’un point de vue organisationnel, la frugalité a une double dimension : - INTERNE (processus et culture frugale de l’entreprise) - EXTERNE (prix abordable des produits vendus — pour satisfaire les consommateurs frugaux) J’ai appris que Hermès pratiquait une forme de « #frugalité #créative » à travers son éthique de travail qu’ils appellent « LE GESTE JUSTE » Depuis que j’ai entendu cette expression, elle m’a fasciné Le mot « juste » est associé à #justice — comme dans « justice sociale » Mais cette notion de justice s’applique aussi à l’artisanat En valorisant MIEUX et en gaspillant MOINS les matériaux (tissu, cuir) avec lesquels ils travaillent, les artisants de Hermès rendent justice aux #ressources #naturelles et #matérielles : ils enoblissent la matière ! Dans le domaine du #design, la pratique du « geste juste » se traduit par la « simplicité élégante », à savoir concevoir des produits élégants et sensusels mais d’une grande simplicité (frugalité conceptuelle) Le « geste juste » c’est aussi employer des personnes en difficulté dans les ateliers car s’il y a une ressource qu’il ne faut jamais gaspiller c’est le TALENT HUMAIN — comme l’explique cet article dans La Dépêche de Louviers👇 Le « geste juste » c’est aussi « réduire, réutiliser, recycler » les ressources, en appliquant les principes de l’#économie #circulaire Hermès a créé Petit H, une unité créative qui surcycle les rébus et chutes issus des manufactures pour confectionner de nouveaux objets élégants. Lisez l’article dans Le Monde sur Petit H: https://lnkd.in/ekXhx7mF . Et vous, pratiquez vous le GESTE JUSTE 🙌🏾 dans votre quotidien ? — L’asiatique en moi voit dans la notion de Geste Juste l’incarnation de la philosophie #chinoise « WU WEI », l’art d’agir sans agir :-) — Je connaissais l’expression anglaise « good enough » qui s’apparente au « geste juste » mais qui s’applique surtout au développement des produits low-cost en évitant la « sur-qualité » Mais, après mon intervention chez Hermès, j’ai réalisé que le « good enough » peut aussi être appliqué aux produits de luxe par des artisans qui sont « sûrs (de la) qualité » de leurs gestes 🤲

🐴Avant de se lancer dans la maroquinerie, le fondateur de la maison Longchamp vendait des pipes. Oui. Des pipes gainées de cuir. Paris, boulevard des Poissonnières, fin des années 40. Jean Cassegrain et son épouse Renée tiennent la civette familiale “Au Sultan”. Une civette ? 𝘋𝘦́𝘧𝘪𝘯𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯 : petit établissement commercial spécialisé dans la vente de produits du tabac prêts à la consommation tels que les cigarettes, le tabac roulé, les cigares, etc. Jean veut écouler un stock élevé de pipes et se positionner sur une niche : les pipes à tabac haut de gamme. Pour se démarquer, l’idée lui vient de les gainer de cuir. Mais pas n’importe quel cuir, non, un cuir raffiné de vachette, chevreau ou croco. L’accessoire attire les élégants Parisiens et les soldats des troupes alliés, qui rapporteront d’ailleurs l’objet outre-Atlantique. “Au Sultan” devient la coqueluche de Paris. D’Elvis à Staline, tout le monde veut son brûle-gueule. Doucement, Jeannot commence à s’orienter vers la petite maroquinerie. Mais pour exporter ses produits, il lui faut un nom. Problème : Cassegrain est déjà déposé par un autre membre de la famille. Un jour, alors qu’il se rend dans ses ateliers de production, il remarque un moulin près de l’hippodrome de Longchamp. Une connexion neuronale se fait : moulin > casse grain. Mais une fois encore, l’emblème est utilisé par un de ses proches. 🐎Son regard se porte alors vers le champ de courses, pour aboutir, je suppose, à Longchamp > hippodrome > chevaux > fournisseurs > cuir … Eurêka ! Pour son logo, Jean sollicite le dessinateur Turenne Chevallereau qui lui propose un cheval de course au galop. Notre Longchamp national est né. Son aventure 100% maroquinière sera officiellement lancée en 1955. Quelques années plus tard, une idée folle traverse l’esprit de maroquinier : ouvrir une boutique de bagages à l’aéroport d’Orly. A l’époque, l’aérogare draine plus de monde que la Tour Eiffel. Cassegrain en est certain : vendre des valises dans un aéroport c’est LE filon à exploiter. Et l’entrepreneur a le nez creux ; la marque s’exporte aux 4 coins du monde. Début des années 70, son fils Philippe le convainc d’utiliser la toile de nylon réservée aux usages militaires, pour proposer une gamme de sacs plus légers. Les clients adorent. A partir de cette collection, Philippe imaginera en 1993 le sac “Pliage”, inspiré des origamis japonais. Malheureusement son père ne sera pas là pour le voir. Jean Cassegrain décède en 1972. 🚬Depuis lors, force est de constater que la marque fait toujours un tabac. Image : campagne de marque développée par FRED & FARID et illustrée par la signature “It is not a bag. It is Le Pliage®”

Les vrais intemporels ne se démodent jamais. Paraboot et agnès b., des valeurs sûres pour moi. Paraboot, c’est une de mes marque de cœur. Chaque fois que j’enfile une de mes paires – fabriquées près de chez moi, en Isère – je retrouve tout ce que j’aime : la #qualité, la robustesse, et cette histoire qui habite chaque chaussure. Ces chaussures ne sont pas juste belles ; elles traversent les années, sans jamais faillir. Et puis, il y a agnès b., une autre inspiration. Quand elle a revisité l’iconique "Imbattable" de #Paraboot, elle y a ajouté sa signature : deux lacets – noir et écru –, un logo "b." en cuir embossé, et ce chic naturel qui lui va si bien. C’est le genre de détails simples, bien pensés, qui ne cherchent pas à attirer les projecteurs mais à durer. Parce qu’un vrai classique, ça ne cherche pas à briller, ça tient la distance. Ce qui m’attire chez Paraboot, c’est leur ancrage dans le réel. Depuis 1908, la marque s’est construite sur du solide : du cuir pleine fleur, du caoutchouc naturel, et des techniques artisanales comme le cousu Goodyear et Norvégien. Pas de superflu, pas d’effet de mode. Paraboot et agnès b. partagent ces valeurs d’authenticité, de #durabilité, et de respect du #savoirfaire. Ensemble, ils incarnent une mode qui traverse les décennies, avec des pièces conçues pour durer et fabriquées localement. Paraboot et agnès b., ce sont deux marques qui, comme leurs créations, résistent au passage du temps. Et vous, quelles sont vos marques fétiches, celles qui ne vous quittent jamais ? Partageons nos classiques ! Crédit photographie : Davy Montillet Paraboot agnès b. #Inspirations #Mode #Héritage #Marque #Française

Polène : la nouvelle marque tendance. Après avoir rédigé plusieurs posts sur des sacs des plus grandes marques de luxe, il m’était impossible de ne pas parler des sacs Polène Paris. Polène est une marque de maroquinerie française qui a été fondée en 2016 par trois frères et sœurs. La marque a connu une grande popularité après avoir fait son apparition dans la série Netflix “#EmilyinParis” qui portait différents sacs. Depuis, Polène est connue à l’international pour ses sacs #minimalistes et de #hautequalité. En effet, ses sacs sont fabriqués à la main en #cuir pleine fleur qui provient de tanneries #italiennes renommées. Ils sont travaillés avec des matériaux nobles et leurs finitions sont impeccables, ce qui témoigne du savoir-faire #artisanal français. En 2021, Polène s’est fait peau neuve avec son nouveau #logo plus épuré et moderne. Cette volonté de changer d’image monte qu’ils souhaitent se positionner comme un acteur du luxe accessible. Ses prix varient entre 300€ et 600€ ce qui fait d’elle une marque accessible par rapport aux grandes maisons de #luxe. Sur les #réseauxsociaux, la marque est devenue virale et beaucoup de personnes travaillant dans le monde du luxe témoignent de la qualité haute gamme du cuir de Polène. Il est même comparé au cuir des plus grands sacs de luxe pour son rapport qualité-prix. Personnellement, j’ai beaucoup aimé les modèles - Numéro 9 mini - Numéro 10 mini Et vous, qu’en pensez vous ?

👌🏻Ici, rien ne se perd, tout se transforme et se réimagine… ♻️ Vous le savez (ou pas), il est très important pour moi de limiter au maximum mon impact environnemental dans ma pratique de maroquinerie/couture, en plus d’avoir un processus créatif spontané et inspiré. 😅 C’est pour cela qu’en plus de chiner et de racheter des chutes de grandes maisons, j’adore aussi récupérer les « indésirés » chez d’autres artisanes et amatrices d’étoffes… 🔍 Cette récolte-ci était aussi à la hauteur : une fois le tri effectué parmi les sacs qui allaient partir en déchèterie, entre les grands coupons tissés ou tricotés et les pépites dénichées sous les petites chutes, je me retrouve avec une chouette sélection de doublures et d’extérieurs variés pour vos prochaines créations… 💪🏻 Et ce qui ne m’inspire pas ? Ça part chez une autre couturière amatrice d’étoffes ! C’est comme ça que j’aime travailler ! 🧵👜👛 Je suis Marie Alhomme, Raconteuse d’Histoires Textiles. Le châle de mamie, le pull de papi, votre robe de mariée, une écharpe de portage... chaque objet a une histoire. Dans mon atelier de maroquinerie haut-de-gamme, je confectionne des pièces uniques, sur mesure ou à l’inspiration, pour vous permettre de porter vos histoires avec fierté. Visitez mon site web, et discutons ! #maroquinerie #modelente #faitmain #revalorisationtextile #upcycling #madeinfrance #accessoiresdemode #unique #ooak

❓ Pourquoi parer le cuir ? ℹ️ Parer, kezaco ? Petit point technique aujourd’hui, pour vous parler d’une étape importante du travail du cuir : le parage, autrement dit l’action d’affiner en retirant de la matière par en dessous, du côté appelé « croûte ». 🤏🏻 Celui-ci permet d’obtenir une finesse nécessaire à la création de plis nets et élégants, indispensable quand on fait des montages « retournés » (mes préférés). 🤩 Ainsi, on obtient un rendu sophistiqué qui est l’apanage des pièces haut de gamme. 🔪 Pour se faire, on peut utiliser des couteaux à parer, ou des machines motorisées comme la pareuse à cloche que je vous montre ici. J’aime sa régularité (épaisseur et largeur), et bien sûr sa rapidité. 🥳 J’en ai cherché une dans mon budget assez longtemps et j’étais ravie quand un sellier local a mis la sienne en vente ! Ça a été mon cadeau d’anniversaire et de Noël prochain réunis 🤭 🗣️ Connaissiez-vous cette étape ? Que pensez-vous du résultat obtenu ? 🧵👜👛 Je suis Marie Alhomme, Raconteuse d'Histoires Textiles. Le châle de mamie, le pull de papi, votre robe de mariée, une écharpe de portage... chaque objet a une histoire. Dans mon atelier de maroquinerie haut de gamme, je confectionne des pièces uniques, sur mesure ou à l’inspiration, pour vous aider à porter vos histoires avec fierté. Visitez mon site web, et discutons ! #maroquinerie #cuir #artisanatfrancais #savoirfaire #leatherwork #leather 

📸 Un regard dans les coulisses de notre passion : des milliers de tissus, des histoires couture françaises 🇫🇷 Voici un aperçu de ma photothèque, où chaque image raconte une histoire unique : chaque métrage de tissu que nous avons récupéré des plus grandes maisons de couture en France. Du coton raffiné aux soies délicates, ces tissus sont bien plus que des matières premières : ils sont le fruit du savoir-faire de nos artisans et symbolisent notre mission de revalorisation des stocks dormants. Nous travaillons sans relâche pour donner une seconde vie à ces trésors oubliés. Chaque responsable produit, chaque directeur des achats tissu avec qui nous collaborons est un partenaire clé dans cette mission, et nous avons besoin de vous pour aller encore plus loin ! Vous êtes sur la ligne de front avec nous, à la recherche de nouvelles opportunités, de nouveaux stocks. Ensemble, nous pouvons continuer à valoriser ce patrimoine textile. 👉 Vous avez des stocks dormants ? Vous connaissez quelqu’un qui pourrait nous aider ? Contactez-nous et surtout, partagez ce post ! Ensemble, faisons passer le mot et continuons à faire vivre l’héritage de la couture française. ✨ #Tissus #CoutureFrançaise #Revalorisation #Artisanat #StockDormant #ModeResponsable #Couture

La Toulousaine de la semaine : la maroquinière Alexia Ludwig 🎂 Pour fêter le premier anniversaire de son atelier toulousain, la maroquinière Alexia Ludwig, formée chez Louis Vuitton, accueille le public dans le cadre d' une semaine de promotions où elle offrant des conseils, des diagnostics et des devis gratuits. 👉 Je m'inscris à l'Essentiel Toulouse, notre newsletter brève, gratuite et factuelle : https://lnkd.in/e25qSEgZ Le cuir, une matière noble 👜 ◾ Alexia Ludwig propose ses services sur l'entretien, la réparation et la rénovation d'objets en cuir. « J'interviens sur le cuir abîmé et les problèmes de coutures, pour raviver la couleur d'un sac, nettoyer le cuir, réparer une bandoulière cassée, des pièces métalliques, la boucle d'une ceinture... Sur la couleur des vestes noires Perfecto, le résultat est époustouflant ! », explique la jeune femme. ◾ Pour elle, travailler le cuir, une matière noble, a d'autant plus de sens s'il s'agit de redonner de la valeur à des objets abîmés par le temps : « Grâce à un travail minutieux, au souci du détail, on peut les sublimer. Au-delà de la valeur financière des articles de luxe, je prends en compte la valeur sentimentale. Réparer l'objet, c'est aussi réparer la personne, ça fait sens ». L'enjeu environnemental 💚 ◾ Après des études en finances et stratégies d'entreprise à Sciences Po Paris, Alexia Ludwig se reconvertit dans la maroquinerie en 2020 : « J'ai été recrutée et formée à la maison Louis Vuitton pendant 2 ans, puis j'ai ouvert mon propre atelier il y a un an. Je voulais sortir de la production et me rapprocher de mes valeurs, comme les enjeux environnementaux. D'où le choix d'un atelier axé sur la réparation et la rénovation ». ◾ Boutique cachée au 9, rue Tripière, dans l'hyper-centre, l'atelier se situe dans une belle cour intérieure aux bâtiments classés monuments historiques. ◾ Au process standardisé et répétitif de la production, Alexia Ludwig préfère donc le challenge de la réparation, dans son propre atelier : « La 1ère année est très positive, le bouche-à-oreille fonctionne très bien. Mon challenge est de démocratiser, de rendre accessible la réparation et l'entretien. J'aimerais aussi proposer mes services aux conciergeries d'entreprises », conclut-elle. Crédit photo : Laetitia Soula #maroquinerie #réparation #environnement #portrait #toulouse