Post de Institut d'études et de sondages Gece

LA PREMIÈRE ÉDITION D’UN FESTIVAL : UN PARI RISQUÉ ? Si beaucoup d’événement accueillent des milliers de festivals et célèbrent cette année plusieurs décennies de service, leurs premières éditions étaient, très souvent, bien différentes. Si en 2023, le Festival La Nuit De l'Erdre accueillait plus de 100 000 festivaliers, en 1998 lors de leur première édition, moins de 6 000 personnes étaient présentes, un certain 14 juillet. Le festival, qui a toujours défendu une identité forte, est l’exemple d’un succès grossissant, sur le point de vendre l’intégralité de ses entrées en 2024. Mais alors, comment est né ce succès ? Quelles questions se sont posées les organisateur.ices lors de cette première édition ? Quelle était leur vision ? Chaque année, de nouveaux événements voient le jour. Avec eux, les organisateurs ont le regard tourné vers le futur. Car pour assurer la pérennité d’un événement, il est souvent nécessaire de s’imaginer la deuxième, voire troisième édition. Voici quelques conseils pour assurer la réussite d’une première édition d’un événement ⬇️

PARUTION | 𝗙𝗲𝘀𝘁𝗶𝘃𝗮𝗹 𝗜𝗻𝘁𝗲𝗿𝗰𝗲𝗹𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗱𝗲 𝗟𝗼𝗿𝗶𝗲𝗻𝘁. 𝗤𝘂𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀 𝗿𝗲𝘁𝗼𝗺𝗯𝗲́𝗲𝘀 𝗲́𝗰𝗼𝗻𝗼𝗺𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗲𝗻 𝟮𝟬𝟮𝟯 𝘀𝘂𝗿 𝗟𝗼𝗿𝗶𝗲𝗻𝘁 𝗔𝗴𝗴𝗹𝗼𝗺𝗲́𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 ? 🎶 Le Festival Interceltique de Lorient (FIL) est un évènement emblématique du territoire lorientais et, depuis de nombreuses années, un rendez-vous incontournable du mois d’août.   Parmi les grands festivals français, il a plusieurs spécificités : sa durée de 10 jours, la forte participation de bénévoles, sa localisation en centre-ville, sa combinaison de spectacles gratuits et payants ainsi que de concours de musique bretonne.   Compte tenu de son ampleur, la mesure de ses retombées économiques est un enjeu pour les organisateurs, les collectivités, les partenaires du festival et les usagers du centre-ville. 📈 𝗔𝗽𝗿𝗲̀𝘀 𝘂𝗻𝗲 𝗽𝗿𝗲𝗺𝗶𝗲̀𝗿𝗲 𝗲́𝘁𝘂𝗱𝗲 𝗿𝗲́𝗮𝗹𝗶𝘀𝗲́𝗲 𝗽𝗮𝗿 𝗔𝘂𝗱𝗲́𝗟𝗼𝗿 𝘀𝘂𝗿 𝗹’𝗲́𝗱𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 𝟮𝟬𝟭𝟳, Lorient Agglomération a demandé à l’agence d’𝗮𝗰𝘁𝘂𝗮𝗹𝗶𝘀𝗲𝗿 𝗹𝗮 𝗺𝗲𝘀𝘂𝗿𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗿𝗲𝘁𝗼𝗺𝗯𝗲́𝗲𝘀 𝗲́𝗰𝗼𝗻𝗼𝗺𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹’𝗲́𝗱𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 𝟮𝟬𝟮𝟯 du festival. AudéLor a travaillé avec l'Institut d'études et de sondages Gece, spécialisé dans ce type d’enquêtes pour réaliser cette étude. Une enquête en ligne a notamment été réalisée. Le FIL a également apporté un appui en particulier sur les sujets de fréquentation du festival et de localisation de leurs dépenses. 📊 𝗔̀ 𝗥𝗘𝗧𝗘𝗡𝗜𝗥 - 𝗨𝗻𝗲 𝗳𝗼𝗿𝘁𝗲 𝗵𝗮𝘂𝘀𝘀𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗿𝗲𝘁𝗼𝗺𝗯𝗲́𝗲𝘀 𝗲́𝗰𝗼𝗻𝗼𝗺𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 ◾ 𝟯𝟬𝟲 𝟬𝟬𝟬 𝗳𝗲𝘀𝘁𝗶𝘃𝗮𝗹𝗶𝗲𝗿𝘀 "𝘂𝗻𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀" en 2023, pour un cumul de 𝟵𝟱𝟬 𝟬𝟬𝟬 𝘃𝗶𝘀𝗶𝘁𝗲𝘀 en 10 jours ◾ Une fréquentation en hausse de 12% ◾ Des 𝗿𝗲𝘁𝗼𝗺𝗯𝗲́𝗲𝘀 𝗲́𝗰𝗼𝗻𝗼𝗺𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗹𝗼𝗰𝗮𝗹𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝟯𝟱,𝟲 𝗺𝗶𝗹𝗹𝗶𝗼𝗻𝘀 d’euros (+𝟰𝟴%) ◾ Un 𝗶𝗺𝗽𝗮𝗰𝘁 𝗲́𝗰𝗼𝗻𝗼𝗺𝗶𝗾𝘂𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗶𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝟮𝟯,𝟱 𝗺𝗶𝗹𝗹𝗶𝗼𝗻𝘀 d’euros (+𝟴𝟮%) L'étude est à consulter ici : https://lnkd.in/eTn-ftC4

Quelle energie

Les gens qui organisent des festivals et qui connaissent pas leur Histoire, non mais ça va pas ? 😅 Depuis l'antiquité à aujourd’hui, comment les festivals sont-ils devenus des rendez-vous incontournables pour des millions de passionnés ? Des Saturnales à Woodstock, leur histoire est fascinante… et souvent méconnue ! Que vous soyez un simple festivalier ou que vous organisiez ces événements, comprendre l’évolution des festivals, c’est mieux anticiper leurs tendances futures. Si vous ne connaissez pas le passé, comment innover dans le futur ? 🎥 Découvre la vidéo complète ici 👉 https://lnkd.in/d6QU93eS Il n'est jamais trop tard pour apprendre. Enrichis ta culture et deviens un vrai expert des festivals ! 👇

Je fais le festival d’Avignon cette année ! Comme on me le demande souvent, je précise : c’est Avignon OFF (car je joue habillé et mon spectacle dure moins de huit heures, dirais-je, plein d’a priori) Ce sera au Théâtre Le Paris Avignon à 14h55 : https://lnkd.in/dE3tJiX3 Information que je serai souvent amené à répéter pendant le festival (le fameux créneau), même si cette année je m’offre le luxe (au risque de moins remplir ma salle) de ne pas distribuer de tracts dans la rue. Non par suffisance, mais parce que “faire le festival” c’est aussi en profiter, notamment rencontrer des gens et aller voir des spectacles. C’est ma 6ème participation à Avignon, et je me rends compte que lors des éditions précédentes, occupé à essayer d’avoir plus de (ou juste des) gens en salle : d’une je me suis beaucoup fatigué et ça s’est ressenti sur scène (cernes, veine sur le front qu’on dirait la Seine qui traverse Paris) ; et surtout (surtout) je suis passé à côté de toute la magie du festival ! Avignon est une île, une terre d’exil au pays des histoires, de la culture, de l’imaginaire, de l’improbable ; une multitude de genres, de styles, de registres ; un concentré d’idées, d’émotions, de beau, d’idées (au milieu d'effluves de frites et de steak hâché et de granités bleu radioactif, et entre Orange et Vitrolles et entre deux tours d’élection, pourtant) … J’aimerais bien en retenir un peu plus que : “aujourd’hui c’était complet” ou “on a fait 57 personnes en moyenne” ou “aujourd’hui j’ai annulé parce qu’il y avait moins de monde en salle que sur scène”. Oui, c’est un luxe que je m’offre parce qu’Avignon est une énorme prise de risque financière pour les compagnies et productions, et la meilleure manière de les soutenir est de venir découvrir leur travail. Bref, moi aussi je veux être une bulle de l’ébullition, une vibration dans la vibration. Un foison du foisonnement. ENCORE UN TOUR

[OBSERVATION] 🔍 Saviez-vous que les créateurs et créatrices de festivals sont le plus souvent des conjoints ? 🌾 En effet, plus d'un tiers (38,3%) des membre des équipes de créations sont des conjoints. La proportion des liens familiaux augmente plus on se rapproche des milieux ruraux. Elle est ainsi de 58,3% pour les festivals implantés dans les communes les plus rurales mais de 21,5% seulement pour ceux des communes les plus urbaines. France Festivals a mis en ligne une nouvelle étude sur les festivals en ruralités 👉 https://lnkd.in/esRYtQwv France Festivals a initié il y a 5 ans le projet SoFEST !, une étude qui cherche à connaître les effets durables des festivals sur les territoires et la société. Forte des travaux menés avec ses adhérents autour des festivals en ruralités, France Festivals a confié à Julien AUDEMARD, AURELIEN DJAKOUANE, Edwige MILLERY et Emmanuel Négrier, la réalisation de ce nouveau volet.

[Deauville - Des millions : les retombées insoupçonnées du Centre International de Deauville / CID - Palais des Congrès] Le QUOTIDIEN Ouest-France, le 25/10/2024 Une étude inédite rend compte de ce que les congrès, salons et autres festivals accueillis par le C.I.D Centre International de Deauville ont généré, en termes de retombées économiques, en 2023. Les montants sont colossaux. 115 millions d’euros Une étude exceptionnelle qui permet de mesurer les retombées du Centre International de Deauville / CID - Palais des Congrès pour la filière événementielle et la Ville de Deauville. Le développement d’événements attractifs dans des équipements de grande qualité est la stratégie développée à Deauville avec audace. Ville de Deauville | Centre International de Deauville / CID - Palais des Congrès | Les Franciscaines - Deauville | Pole international du Cheval Longines - Deauville | inDeauville | CCI Seine Estuaire | Région Normandie | Normandie Tourisme | Département du Calvados | Calvados Attractivité #culture #sport #affaires #economie #événements #attractivité

[OBSERVATION] 🔍 Saviez-vous qu'un tiers des festivals se déroule en milieu rural ? 🌾 La dernière analyse SoFEST ! s’appuie sur le recensement des festivals français ayant connu une édition en 2019, soit près de 7 300 événements. Un tiers de ces 7 300 festivals se déroulent dans des espaces ruraux (bourgs ruraux, rural à habitat dispersé et rural à habitat très dispersé). France Festivals a mis en ligne une nouvelle étude sur les festivals en ruralités 👉 https://lnkd.in/esRYtQwv France Festivals a initié il y a 5 ans le projet SoFEST !, une étude qui cherche à connaître les effets durables des festivals sur les territoires et la société. Forte des travaux menés avec ses adhérents autour des festivals en ruralités, France Festivals a confié à Julien AUDEMARD, AURELIEN DJAKOUANE, Edwige MILLERY et Emmanuel Négrier, la réalisation de ce nouveau volet.

[📝 ARTICLE] 𝗗𝗲́𝘃𝗲𝗹𝗼𝗽𝗽𝗲𝗿 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗷𝗲𝘁𝘀 𝗰𝗼𝗹𝗹𝗮𝗯𝗼𝗿𝗮𝘁𝗶𝗳𝘀 𝗮̀ 𝗹’𝗲́𝗰𝗵𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗱’𝘂𝗻 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗶𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲 : 𝗹𝗮 𝘁𝗿𝗮𝗻𝘀𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗳𝗲𝘀𝘁𝗶𝘃𝗮𝗹𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗣𝗿𝗼𝘃𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗩𝗲𝗿𝘁𝗲 Le 21 mars dernier, le COFEES co-organisait un atelier sur le territoire de la Provence Verte avec le concours de ses membres Encore Encore Festival et le Festival de Néoules et en collaboration avec la direction des affaires culturelles du territoire (antoine Dunan). Dans le cadre de cette rencontre, nous avons déployé une méthode de travail spécifique pour accompagner la mise en place de projets collaboratifs sur les territoires. Celle-ci s’articule autour de trois piliers moteurs : 📍 𝗟’𝗮𝘀𝗽𝗲𝗰𝘁 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗶𝘁𝗼𝗿𝗶𝗮𝗹 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗱𝗲́𝗺𝗮𝗿𝗰𝗵𝗲 : agir à échelle réduite, au plus près des acteurs, pour comprendre leurs réalités concrètes et obtenir des avancées significatives 👋 𝗟’𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿𝗰𝗼𝗻𝗻𝗮𝗶𝘀𝘀𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗼𝗿𝗴𝗮𝗻𝗶𝘀𝗮𝘁𝗲𝘂𝗿·𝗿𝗶𝗰𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝗰𝗼𝗹𝗹𝗲𝗰𝘁𝗶𝘃𝗶𝘁𝗲́𝘀 : générer une synergie entre les acteurs, favoriser l’acculturation et la compréhension mutuelle des enjeux de chacun 🤝 𝗟𝗲𝘀 𝗱𝘆𝗻𝗮𝗺𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝗹𝗹𝗮𝗯𝗼𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗺𝘂𝘁𝘂𝗮𝗹𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 : permettre aux parties prenantes d’identifier des engagements et des leviers communs, pour mettre en place des actions collectives plus impactantes et réduire les coûts associés 📝 Découvrez le bilan de cette rencontre et les étapes à venir dans cette démarche territoriale : https://lnkd.in/g75SZYhi

L’IMPACT ÉCONOMIQUE DU FESTIVAL 💵 Organisé par une association à but non lucratif, le festival Art Rock a un budget de 3.7 millions d'euros et attire 85 000 festivalier.ère.s. 👛 En 2023, le public du festival à lui seul a dépensé plus de 1,5 million d’euros dans les commerces de l'agglomération. 75% de ces dépenses ont été réalisées à Saint-Brieuc, avec 1,1 million d’euros injectés dans les commerces du centre-ville. Les premiers bénéficiaires de ces dépenses sont les bars et restaurants (40% des dépenses), mais aussi les hôtels et les commerces. 🏠 De notre côté, soucieux de soutenir l’économie locale, nous dépensons 1/3 de notre budget dans l'agglomération. Si on élargit l'échelle : 60% des frais d’organisation et des frais de structure sont dépensés dans les Côtes d’Armor, ainsi que 65% des salaires. 🤝 Le festival et son public génèrent au final 9 millions d’euros de flux financiers dans l'agglomération, et des retombées économiques de plus de 2.55 millions d’euros auprès des acteurs économiques locaux ! 🔎 Des chiffres issus d'une étude réalisée par l'Institut d'études et de sondages Gece #festivals #local #territoire