Post de Géonord

Chacune prétend énoncer de nouvelles modalités de gestion de l’espace et des ressources au titre de la protection écologique de la zone tropicale, soit au nom du risque des incendies, soit au nom des crises climatiques, ou encore de la préservation de la biodiversité. Durant les deux dernières décennies, l’aire tropicale sud-américaine a vu se multiplier les initiatives de ce type, affichant d’un côté un objectif, naturellement louable, de protection du risque ou du bien commun, mais occultant de l’autre une manœuvre de nature stratégique et conflictuelle.

L'invasion silencieuse : la coexistence troublée entre faune sauvage et l'urbanisation... 🌏🐻💔 Dans notre ère où la distinction entre la nature sauvage et les espaces urbains s'estompe, un événement récent nous interpelle : L'apparition alarmante d'un ours en plein désarroi dans les rues de Liptovský Mikuláš, en Slovaquie. 🇸🇰 Ce signal d'alarme ne peut être ignoré. Cette interaction, presque surréaliste, n'est malheureusement pas un cas isolé. Explications avec Virginie HILSSONE-LEVY : ⤵️ De l'Europe au Canada, la faune sauvage, poussée hors de ses territoires naturels par la réduction de ces derniers et attirée par nos déchets. 🇨🇦 Elle s'aventure de plus en plus fréquemment dans nos villes. Ces incursions se terminent souvent mal pour les animaux impliqués, soulevant des questions critiques sur leur sécurité et la nôtre. 💥 Au cœur de cette crise de cohabitation se trouve le changement climatique. Les records de température et la diminution des habitats naturels à un rythme alarmant sont des indicateurs d'un déséquilibre grandissant. #science #animaux #planete #environnement #biodiversité

Urgence climatique, effondrement de la biodiversité, enjeux de santé (physique, mentale, sociale) : l’arbre est un allié primordial. Lorsqu’ils bordent les routes, rues, chemins, voies d’eau, tramways pour former des allées, les arbres constituent une infrastructure verte qui possède des qualités spécifiques, qui s’ajoutent aux nombreuses qualités dont disposent les arbres de manière générale, en particulier leur dimension culturelle et démocratique forte - l’espace des rues et des routes est accessible à tous en permanence et au plus près, pour des usages variés, et leur caractère esthétique lié à leur architecture. Préserver et planter des allées est un impératif. Mais impossible à réaliser lorsqu’on s’interdit de planter en bord de chaussée au motif, faussement espéré, d’accroître la sécurité routière. N'en déplaise à ceux qui continuent à parler d'arbres "tueurs" : le niveau de sécurité routière des régions est indépendant des allées d’arbres. Les allées contribuent au contraire à la vie, en termes de santé physique, de santé mentale et de biodiversité. Forts des arguments scientifiques et éthiques apportés par les intervenants, les participants au colloque "La beauté essentielle des allées d'arbres" (Carcassonne, novembre 2023) ont adopté une importante Déclaration baptisée « Déclaration de Carcassonne ». Elle dit ceci : -   les allées d’arbres sont un patrimoine culturel et naturel d’intérêt général qui contribue à la vie ; -   les politiques publiques doivent traduire cela concrètement pour assurer le maintien et la replantation d’allées ; -    pour cela, l’application de distances minimales pour le maintien et la replantation d’allées (distances au bord de chaussée ou distances aux propriétés voisines), doit être abandonnée. Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page https://lnkd.in/eVHMFkim et lisez (et partagez) notre communiqué de presse https://mailp.ro/Qx3syl

Damien Fillon, le policier héroïque qui a sauvé deux personnes piégées dans leur maison à la Bérarde, nous raconte l’opération de secours. 👏 Je me permets de partager ici l’éclairage du géologue Éric Larose (CNRS) sur cet événement dramatique et l’impact du dérèglement climatique en montagne : « Les conséquences en cascade du réchauffement climatique, et l'exemple dramatique de la vallée du Vénéon/Etançon : - disparition du glacier en amont du vallon des Etançons, et libération des éboulis de la glace/neige. - mobilisation des éboulis et débris rocheux par les pluies orageuses, sous forme de lave torrentielle. Impact sur le refuge du Chatelleret les été précédents, peut-être en lien maintenant avec la Bérarde en aval - avec l'augmentation de la température de l'océan, donc de l'évaporation, des vagues d'air très humide qui augmentent la fréquence et l'intensité des pluies orageuses - et dans le même temps, avec le recul des glaciers, des périodes de sécheresse et de manque d'eau en haute montagne, poussant certains refuges à la fermeture Les conséquences du réchauffement climatique en montagne ne se limitent pas à la disparition des glaciers et du permafrost en haute montagne, mais touchent progressivement la moyenne montagne et les vallées. Nous sommes probablement entrés dans une période de crise érosive : augmentation de la fréquence et de l'intensité du transport des sédiments de toute taille de l'amont vers l'aval. Un énorme travail reste à faire pour quantifier les implications et conséquences du réchauffement climatique sur ces phénomènes d'érosion, le dernier rapport du GIEC a d'ailleurs bien précisé ce manque de connaissance. Solidarité avec les habitants du Haut Vénéon et de la Bérarde. »

Tremblement de terre et tornade en Normandie dans la même semaine : Thor et ses marteaux semblent s’être réveillés ! Les forces de la nature nous rappellent à quel point nous sommes petits face à ces phénomènes, qui semblent tout droit sortis de la mythologie nordique. Entre le grondement de la terre et les vents furieux, on pourrait presque sentir la présence de Thor, maître des orages, ou même de Loki, semeur de chaos. Au-delà de la légende, ces événements doivent nous pousser à repenser notre relation avec l’environnement. Le dérèglement climatique pourrait bien être le véritable "ragnarök" auquel nous faisons face. Nous devons renforcer notre engagement pour une planète plus durable, protéger nos écosystèmes, et investir dans des solutions écologiques qui atténueront l'impact de ces catastrophes naturelles. Agissons dès maintenant pour préserver ce que nous pouvons encore, avant que la nature ne reprenne tous ses droits. #Thor #Normandie #Ecologie #Résilience #ChangementClimatique #DéveloppementDurable PS: une pensée pour les personnes sinistrées

« A l’abandon. Quand la nature reprend ses droits » : une ode à la renaissance sauvage de la faune et la flore En visitant douze sites délaissés par l’être humain, la journaliste écossaise Cal Flyn témoigne de leur vigueur écologique et de la résilience de la nature. Permettons simplement à la nature de reprendre ses droits. * multiplier les espaces réellement protégées * terrestres et maritimes * en libre évolution pour certaines * participer si nécessaire à des coopératives d'achat de parcelles forestières dans le but d'en assurer une protection intégrale. * sans activités humaines pour certaines * avec des activités compatibles pour d'autres Comment ? * reprendre la main sur les évolutions récentes de la PAC qui visent à réduire les zones de jachère et de prairie. * soutenir les pratiques agroécologies * soutenir les pratiques de Sylviculture Mélangée à Couvert Continu * soutenir les aménagements d'hydrologie régénerative * soutenir les projets de renaturation en ville et sur le foncier des entreprises. * lutter contre les pesticides * Soutenir le bio (moyen de lutte contre les pesticides) ⚠️ Protéger les espaces naturels des projets de bois-energie qui voient le végétal comme un ressource à exploiter au même titre qu'une mine de charbon : prélever, exploiter, brûler. Quand les chaudières bois industrielles et de chauffage collectif seront installés, il faudra les nourrir tous les jours ⚠️

⛰ La Bérarde : agir face à la solastalgie 💬 La solastalgie est une forme de souffrance et de détresse psychique ou existentielle causée par les changements environnementaux passés, en particulier concernant la destruction des écosystèmes et de la biodiversité, et par extension le réchauffement climatique. Il peut aller de pair avec un sentiment d'impuissance et de perte de sens. ... Bien que déjà affecté et conscient des épisodes avant coureurs (effondrement en face sud de la Meije en 2018, lave torrentielle au refuge du Chatelleret l'été dernier ... ... Bien que plutôt assez informé et engagé sur ces sujets Je suis abasourdi par la destruction de la Bérarde, lieu cher à mon coeur, et regarde en boucle ces vidéos, ces témoignages, dans une sorte de déni. Avec en même temps un besoin d'agir, d'aller de l'avant ... à un moment particulier pour les prochaines années et sur notre territoire. ↘ Je vous invite à lire cet article, dont les réflexions résonnent, pour moi, bien au-delà de la vallée du Vénéon et de l'Oisans. Extrait : "Face à la généralisation annoncée de ce type de situation, devons-nous multiplier et surdimensionner les infrastructures ? Construire de nouvelles remontées mécaniques pour enjamber les vallées et glaciers en déroute au titre d’un « accès pour tous » à tout prix ? Ou au contraire prioriser la consolidation des infrastructures existantes quand c’est possible, et sinon réduire la voilure, faire preuve de plus d’humilité en acceptant l’indisponibilité du monde, selon la formule d’Hartmut Rosa ? Le retrait, la soustraction et le renoncement ne sont-ils pas de puissants ressorts créatifs, même si nous avons pris la fâcheuse habitude de ne raisonner qu’en termes d’addition et d’accumulation ?"

Les sols de nos littoraux s’enfoncent progressivement sois le poids des bâtiments et des habitants, un problème méconnu qui aggrave le risque de #submersion côtière en cas de #tempête et d’#inondation. Pour la première fois, un organisme vient de cartographier le risque sur l’ensemble de l’Europe. Mon article pour Futura :

S'avez-vous qu'un arbre développé atténue dans son ombre 80% de l’ensoleillement? (le feuillage réfléchit 30% du rayonnement et l’arbre lui-même en absorbe 50% par la photosynthèse, la transpiration et l’échauffement de sa masse). D'autres info. à découvrir dans cet article pour limiter, grâce au Vivant, la surchauffe de nos villes ...

[Observons] Scène d' #érosion #côtière filmée, semble-t-il, jeudi 25 juillet 2024 à Djiffer. SOS ! De quoi s'agit-il ? L'érosion côtière est le processus par lequel les côtes perdent du terrain sous l'action de divers agents naturels. Ce phénomène peut se manifester par le recul des falaises, la diminution des plages et la perte de terres émergées. Les causes de l'érosion côtière sont multiples. Les forces naturelles, comme les vagues, les marées et les courants marins, jouent un rôle crucial en érodant progressivement les côtes. Les tempêtes et les ouragans intensifient ces processus en générant des vagues puissantes et des surcotes de tempête. Le changement climatique contribue également à l'érosion côtière, avec l'élévation du niveau de la mer et l'augmentation de la fréquence des tempêtes. Les activités humaines, telles que la construction de barrages et la destruction des habitats naturels (mangroves, dunes), aggravent encore la situation en perturbant les sédiments côtiers. Les conséquences de l'érosion côtière sont significatives et variées. Elles incluent la perte de terres agricoles et résidentielles, menaçant ainsi les communautés locales. L'érosion peut également détruire des infrastructures, telles que les routes, les bâtiments et les installations portuaires, entraînant des coûts économiques considérables. En outre, les écosystèmes côtiers, tels que les marais et les récifs coralliens, peuvent être gravement affectés, entraînant une perte de biodiversité. Pour lutter contre l'érosion côtière, plusieurs solutions sont envisageables. Les méthodes de protection douce, comme le rechargement des plages et la restauration des dunes, visent à renforcer naturellement les côtes. Les ouvrages de protection dure, tels que les digues et les épis, peuvent être utilisés pour réduire l'impact des vagues. Toutefois, ces infrastructures doivent être conçues avec soin pour éviter les effets secondaires négatifs. La gestion intégrée des zones côtières, impliquant la coopération entre les autorités locales, les scientifiques et les communautés, est essentielle pour mettre en œuvre des stratégies durables. Enfin, l'adaptation au changement climatique, par exemple en limitant les émissions de gaz à effet de serre, est cruciale pour réduire les impacts futurs de l'érosion côtière. Par Ousseynou SOKHNA, ingénieur géologue de conception. #géologie #marine #geotechnique