Post de gilles Brassat

Je demande au Bourgmestre de la Ville de Bruxelles qu'il nous fournisse une explication claire et détaillée des risques mis en avant. De plus, il doit justifier son incapacité à y faire face. A-t-il laissé la police de la Ville de Bruxelles se détériorer au point qu'il est désormais impossible d'organiser un match de football dans la capitale de l'Europe ? Cela constitue un aveu de faiblesse grave ! En outre, le Premier Échevin de la ville invoque, lui, des motifs politiques dans une vidéo, où il affirme que Bruxelles ne peut pas accueillir une fête du football dans le contexte de la Guerre entre Israël et le Hamas. Il est clair que l'un des deux, soit le Bourgmestre, soit le Premier Échevin, ne dit pas la vérité. Enfin, il y a un enjeu sportif considérable. La Belgique risque de perdre par forfait 3 à 0 si elle ne trouve pas un autre terrain. On n’imagine pas que la France n’organise pas les Jeux Olympiques en raison de la présence d’une délégation israélienne. Je demande donc que la Ville de Bruxelles prenne ses responsabilités et organise ce match.

La CAN 2025 avance. A l'instar de l'Europe et de l'Amérique, le monde du football africain sera en ébullition. Toutefois, force est de relever l'existence d'une difficulté majeure à savoir l'insuffisance de stades homologués. En effet, des 48 pays qui prennent part aux éliminatoires de la CAN, 21 ne disposent pas du moindre stade répondant aux normes internationales sur leur territoire. Ces pays sont contraints de disputer leurs prochains matchs " à domicile" dans un autre pays. Cette réalité constitue une interpellation à deux niveaux : - les Etats concernés : une révision des politiques sportives s'impose en vue d'accorder une attention particulière à la réalisation de stades selon les normes de la CAF pour la satisfaction des acteurs de premier plan du football et des populations. Le football se développe et les compétitions de la CAF représentent des enjeux cruciaux pour les Etats. Alors, aucun pays ne veut rester en marge; - la CAF: un suivi de sa politique de dotation des pays d'au moins un stade homologué est nécessaire. Ce suivi peut se traduire par la mise en place de cadres de concertation permanents pour non seulement décliner sa vision aux autorités de ces pays mais surtout les inciter à la réalisation de ces infrastructures. La CAF pourrait mettre à leur disposition des experts afin de faciliter la réalisation des dites infrastructures.

L’insatisfaction semble régner aux abords des stades dans lesquels se jouent les matchs de l’Euro 2024. C’est du moins ce qu’on comprend à la lecture de cet article paru le 19 juin dernier. La faute à des transports publics bondés, à des files d’attente interminables, à l’irrégularité des rames de métro, au manque de clarté des indications… La question qui s’impose est la suivante : à qui incombe finalement la gestion des accès à un événement ? Aux organisateurs ? Aux équipes de sécurité ? Aux villes ? https://lnkd.in/eecAwGPw L’expérience des spectateurs devrait en fait être gérée dans son intégralité. Leur parcours complet devrait être réfléchi – arrivée, accessibilité, départ – pour leur garantir de passer un agréable moment, avant, pendant et après l’événement. Dans un article paru hier sur le site https://lnkd.in/ekspiAAV, Pascal Viot, directeur d’iSSUE, s’exprime d’ailleurs à ce sujet : « […], cette satisfaction doit se retrouver tout au long de l’expérience des participants. Alors que l’on se focalise souvent sur ce qui se passe à l’intérieur de l’enceinte, sans se soucier du parcours du combattant que les spectateurs doivent mener pour y arriver. Et pour en repartir. […] S’assurer à tout prix de la sécurisation de l’intérieur se fait bien souvent au détriment de la qualité d’accueil et de la protection du public en périphérie. » Cette approche globale fera l’objet du module « Planification de mesures de gestion de foule » qui se tiendra le 8 novembre prochain dans le cadre de notre Certificat et Diplôme en sécurité événementielle et gestion de foule. Plus d’informations et inscriptions : https://lnkd.in/erQsnPiQ #experiencetotale #experiencepositive #sécurité #concerts #formation #certificat #événementiel #gestiondefoule 

Mon dernier article sur la qualification des Bleus...

Jeux Olympiques, chaos semé par Macron, dissolution et défaite du RN, dégout de la politique, révolution nécessaire… Retrouvez 8 pages d’entretien dans Causeur cette semaine.

La France qui gagne 🇫🇷 🥅 ⚽️ Mike Maignan : L’Art du Gardien de but et le Leadership en Entreprise. 🧤 Hier soir, Mike Maignan de l’Equipe de France de football a prouvé que le poste de gardien de but est bien plus qu'un simple rôle : il est l'âme défensive de l’équipe, le pilier de notre qualification pour les demi-finales de l’Euro. 👏 🧤 Être gardien de but, c'est un défi d'endurance et de mental. C’est être prêt à tout donner sans attendre de reconnaissance immédiate. C’est un poste souvent ingrat, que peu de jeunes joueurs ambitionnent. Mais sans un gardien solide, la stratégie ne tient pas voire, elle s'effondre. 💡 Cela ressemble étrangement à la dynamique d'une équipe au travail . En entreprise, chaque membre de l’équipe joue un rôle essentiel, même ceux qui sont moins visibles. 💼 Le #management et le #leadership sont cruciaux. Le gardien, comme un bon manager, inspire confiance et sécurité à toute l’équipe, il protège, il soutient permettant à chacun de donner le meilleur de soi-même. Mike Maignan a montré comment un leadership fort, une résilience à toute épreuve, et un mental fort peuvent mener une équipe à la victoire. 🚀 La performance de Mike Maignan, élu selon moi meilleur homme du match, nous rappelle que le succès repose sur l'effort collectif et le soutien mutuel pour atteindre les objectifs. 💬 Likez, partagez ou commentez pour diffuser ce contenu à votre communauté. FFF - Fédération Française de Football Sportricolore #Management #Leadership #MikeMaignan #ÉquipeDeFrance #Performance #Engagement #Succès

Mon dernier article sur le dernier succès des Bleus...

C'est samedi, et rares sont les occasions de mixer #sanctions et #sport. Pourtant, alors que le sport, et le #football en particulier, voire les #JO, sont de plus en plus utilisés comme des vecteurs d'une diplomatie d'influence (tiens tiens...) visant généralement à véhiculer une image différente d'un pays donné, voici que les évènements internationaux s'immiscent dans une économie largement boostée par l'absence de prise de distance salutaire vis-à-vis des investissements dont l'origine embarque un niveau de #risque élevé. C'est l'expérience douloureuse vécue par le basket français, impacté par les sanctions à l'encontre de la Russie et de ses #oligarques. On a développé récemment l'incidence des sanctions sur les paiements. C'est bien ce que vivent les joueurs de l'équipe monégasque. Avec le football désormais inclus dans le dispositif #antiblanchiment de l'Union européenne (il était temps, mais pourquoi seulement ce sport ?), l'on voit bien qu'aucun des pans de l'économie ne peut s'affranchir des règles de la compliance. Jusque, et y compris, celles liées aux sanctions internationales. Certainement une piste de réflexion au moment de signer des partenariats pluri-annuels. A voir comment le monde du sport intégrera la dimension géopolitique dans sa logique de développement, et comment l'accompagnement de ce secteur pourra guider les acteurs économico-sportifs vers des modèles de-risqués. Cercle K2 Allyteams https://lnkd.in/d5yUAUMf

Dans une décision aussi inédite que lourde de sens, la Belgique vient d’admettre son incapacité à assurer la sécurité sur son propre sol. En effet, le match de football entre la Belgique et Israël, prévu initialement le 6 septembre prochain à Bruxelles dans le cadre de la Ligue des Nations, sera finalement délocalisé en Hongrie. Les autorités belges ont jugé que les risques liés à l’organisation d’une telle rencontre étaient trop élevés, en raison des fortes tensions communautaires qui agitent le pays. Un aveu d’impuissance qui ébranle la souveraineté même de l’État belge. Un précédent historique en temps de paix Si le déplacement de matchs internationaux dans des pays tiers n’est pas inédit, il est généralement lié à des situations de guerre ou d’instabilité majeure. Jamais encore, hors conflit armé, un pays européen n’avait dû renoncer à accueillir une rencontre sportive sur son territoire en raison de problèmes de sécurité intérieure. C’est pourtant le constat auquel est arrivée la Belgique, qui se voit contrainte de déléguer à la Hongrie l’organisation du match face à Israël. Notre capitale n’est même plus capable de recevoir l’équipe d’Israël. Peut-on réaliser ce que cela représente pour notre démocratie ? Une démocratie libérale qui n’est plus capable d’accueillir un pays démocratique ? Georges-Louis Bouchez, président du MR Les raisons d’une décision controversée Si la fédération belge de football (URBSFA) dit comprendre les inquiétudes liées à la situation en Israël et en Palestine, elle souligne que la sécurité est sa priorité absolue. Elle était prête à organiser le match à huis clos, mais aucune ville belge n’a souhaité l’accueillir, pas même Bruxelles où se trouve le stade Roi Baudouin, antre habituel des Diables Rouges. Les autorités locales ont jugé “impossible” d’assurer la sécurité d’une rencontre considérée “à très haut risque”, en raison des vives tensions intercommunautaires. Car au-delà du conflit au Proche-Orient, c’est bien la situation intérieure belge qui est pointée du doigt. La forte présence d’une communauté arabo-musulmane, souvent pro-palestinienne, ferait peser des risques trop importants sur le déroulement du match. Un constat implacable sur les fractures qui minent la société belge. L’aveu d’un État fragilisé En renonçant à organiser sur son sol une rencontre sportive impliquant Israël, la Belgique admet de facto qu’elle n’est plus en mesure de garantir l’ordre public face à d’éventuelles protestations ou débordements communautaires. Un constat alarmant qui remet en cause la souveraineté même de l’État sur son territoire et sa capacité à faire respecter ses décisions. Cette décision sans précédent illustre la profondeur des divisions qui traversent la société belge, minée par les tensions entre communautés. Elle met en lumière les défis immenses auxquels est confronté le pays pour maintenir sa cohésion et affirmer son autorité. Car en se montrant incapable d’accueillir un simple match de footbal...

Le transfert de joueurs de football au sein du marché de l'UE devient de plus en plus important. Les joueurs nationaux qui évoluent dans des clubs d'autres États membres représentent aujourd'hui environ 35 % de la valeur marchande totale des équipes nationales de l'UE, soit 7 points de pourcentage de plus qu'il y a dix ans. C'est ce qui ressort d'une étude réalisée par le Centre for European Policy (cep). « Le football est un exemple éclatant de la valeur des échanges transfrontaliers en Europe. Les ligues de toute l'Europe profitent des concepts de formation qui ont fait leurs preuves dans les différents pays. Inversement, les clubs étrangers compétitifs contribuent à l'amélioration des joueurs nationaux de ces pays », déclare André Wolf, économiste du cep, qui a mené l'étude. Selon l'étude, l'équipe nationale française se distingue par son succès à l'exportation parmi les grandes nations du football. Les joueurs travaillant pour des clubs étrangers représentent plus de 60 % de la valeur marchande de cette équipe. Cette proportion est nettement supérieure à celle de l'Allemagne (25 %) et de l'Italie (20 %). L'intégration européenne s'est également intensifiée de manière significative au cours des dix dernières années dans les domaines du commerce des marchandises et des investissements directs étrangers. Cela vaut pour tous les États membres, y compris pour les pays qui se détachent de plus en plus de Bruxelles au niveau politique. « Les conditions préalables à des matches de football passionnants - l'équité et un esprit de compétition sain - doivent redevenir les principes directeurs du marché intérieur de l'UE. Pour cela, il faut plus de vision stratégique et moins de fautes tactiques à Bruxelles », exige l'auteur de l'étude, André Wolf. Le championnat d'Europe de football débutera le 14 juin en Allemagne. 32 équipes y participeront pour la première fois, soit plus que jamais auparavant. Pour retrouver l'étude en français dans son intégralité, veuillez cliquer sur le lien suivant : https://lnkd.in/eP6FWVEW