Post de Gilles Yabi

Gouvernance : crise de la démocratie ou crise de l’État en Afrique ? Pour que la démocratie et le multilatéralisme prospèrent en Afrique, le continent a besoin d’États forts dotés d’institutions efficaces. La myriade de crises africaines liées à la gouvernance et à la sécurité est souvent imputée à une absence de démocratie. Mais est-ce vraiment le cas ? Les crises ne résultent-elles pas plutôt du dysfonctionnement des États qui entrave l’instauration de systèmes de gouvernance responsables?... https://lnkd.in/eu3tDRAh

📢 Le Nigeria fait face à de nombreux défis en matière de sécurité et d'économie. Selon le Professeur Pat Utomi, une refonte politique est urgente pour y faire face. Il suggère même la fusion des partis d'opposition pour créer une véritable force capable de changer la donne. 💪 Il souligne l'importance de la bonne gouvernance et de la prise en compte des préoccupations des Nigérians pour remettre le pays sur la voie du progrès. 🌍 La situation économique actuelle requiert des mesures décisives et une refonte politique pourrait être la clé pour sauver le Nigeria d'une crise imminente. 🛠️ Qu'en pensez-vous ? 🤔 Partagez vos opinions et vos idées dans les commentaires ! #RefontePolitique #NigeriaEnCrise #EngagementCitoyen 🗣️💬 Note : Cet article est basé sur une interview récente du Professeur Pat Utomi, éminent économiste. 📰🎙️

Régression #démocratique en #Afrique subsaharienne L'année 2023 a été marquée par une baisse significative de l'indice global de #démocratie en Afrique subsaharienne, passant de 4,14 en 2022 à un niveau historiquement bas de 4,04, selon The Economic Intelligence Unit. Cette régression reflète la montée des régimes militaires à travers le continent, avec 25 des 54 États ayant connu des coups d'État ou des tentatives de coup d'État au cours des deux dernières décennies. La prise de pouvoir militaire s'est intensifiée, s'étendant de la #Guinée à l'ouest jusqu'au #Soudan à l'est. Le #Niger a été le théâtre d'un coup d'État militaire en juillet, rejoignant ainsi la liste des gouvernements militaires qui se multiplient dans la région. Cette tendance est alimentée par le mécontentement croissant de l'opinion envers les systèmes politiques en place et une pauvreté généralisée. La démocratie électorale est de plus en plus discréditée, avec une approbation croissante du régime militaire dans plusieurs pays. Déclin dans toutes les catégories La détérioration de l'indice de démocratie découle d'une baisse généralisée dans les cinq catégories, notamment, le processus électoral et le pluralisme ont été gravement affectés par les coups d'État et les tentatives réussies en 2023. Les scores en participation politique, culture politique et libertés civiles ont également chuté, avec des pays comme le Niger, le #Gabon, la #SierraLeone, le #Mali et #Madagascar enregistrant les baisses les plus marquantes. Les régimes militaires imposent des restrictions croissantes aux libertés civiles et aux médias indépendants. Au #Burkina Faso, au Mali, au #Tchad et en Guinée, la répression de la dissidence s'intensifie, avec des arrestations et des menaces contre les voix critiques. Les réactions contre les régimes en place et les anciennes puissances coloniales, comme la #France, sont de plus en plus visibles. Les putschs au Niger et au Gabon ont été accueillis avec un certain soutien public, reflétant le mécontentement généralisé envers les politiques. Perspectives pour l'avenir La tendance à la régression démocratique en Afrique subsaharienne pose des défis considérables pour la stabilité politique et économique de la région. La montée des régimes militaires et la répression croissante soulignent la fragilité des institutions démocratiques et la nécessité d'un engagement accru en faveur de la gouvernance démocratique et des droits de l'homme. Par I- Sahel

Questions d'Automne !! 1) Le peuple israélien a élu en 2022, Netanyahou comme PM ,en sachant très bien, que lors de sa première élection en 1996,son premier acte "politique" a été de casser les "Accords d'Oslo " et ordonner une reprise de la colonisation en Cisjordanie, contraire aux Accords. Les choix étaient clairs : pas de Paix . Il en résulte que sa réélection en 2022,pose une question fondamentale : les Israéliens veulent ils vraiment la Paix (une fois pour toutes ),ou veulent ils vivre "en sécurité" ,en regardant ailleurs, sur les moyens "mis en œuvre" pour avoir cette "sécurité " toute relative et toujours menacée?? 2) L'Afrique Subsaharienne, Mali et Burkina- Faso, en particulier, avec les dernières attaques de ceux que l'Occident appelle "djihadistes" et qui ne sont que des assassins du désert, se dirige à grands pas, vers la notion d' " Etats faillis ",avec tout ce qu'elle comporte en termes de risque sociétal d'abord (désagrégation d'une Société ),et géopolitique ensuite, avec une explosion certaine de la migration "clandestine " qui deviendra un enjeu régional majeur . Quand des incultes prennent le pouvoir et ne déterminent pas les objectifs urgents à appliquer de suite, il ne faut pas s'étonner de ce qui arrive . Il ne s'agit pas d'une défense indirecte de la présence française dans ces pays ,loin de là .Les pays occidentaux ont négligé pendant des années, une véritable politique de développement, en se focalisant sur leurs propres intérêts stratégiques et miniers d'abord. Le résultat est là . 3) Que faut il attendre du futur gouvernement en France ,où le Président Macron, joue, depuis Juin 2024, au jeu de Coluche "qui perd gagne"??? 4) Comment faire comprendre aux Tunisiens, que Fitch Ratings qui vient de relever la note du pays de CCC- à CCC+, ne s'intéresse pas aux variables clés que sont l'Investissement ( situé à des niveaux bas ),la Santé ,l'Education ?? l'Agence indique en outre ,"que la trajectoire de la dette reste trés sensible aux chocs budgétaires " : autrement dit, si le pays rembourse ce qu'il doit en subventions, aux différents secteurs (boulangeries, filière lait ),le déficit budgétaire va augmenter et impacter directement la dette. Dans ce cas, la note a telle toujours un sens défendable, du point de vue macroéconomique?

Gouvernance : crise de la démocratie ou crise de l’État en Afrique ? Pour que la démocratie et le multilatéralisme prospèrent en Afrique, le continent a besoin d’États forts dotés d’institutions efficaces. La myriade de crises africaines liées à la gouvernance et à la sécurité est souvent imputée à une absence de démocratie. Mais est-ce vraiment le cas ? Les crises ne résultent-elles pas plutôt du dysfonctionnement des États qui entrave l’instauration de systèmes de gouvernance responsables?... https://lnkd.in/eu3tDRAh

Pour un pays enclavé comme le #Niger, il est préférable d’avoir toujours des relations cordiales avec ses voisins. Qui aurait imaginé un jour que la relation avec le Bénin serait aussi tendue ? De même, que nous réserve l’avenir avec les autres pays comme le #Burkina, le #Mali ou le #Nigeria ? Dieu Seul sait ! En matière de relations internationales, la complexité qui en découle conduit les pays à faire preuve d’équilibrisme, voire de pragmatisme. Loin d’être un signe de faiblesse, cette posture a objectif, entre autres, de limiter les coûts inhérents à un éventuel conflit (au sens propre comme figuré). Soyons lucides. L’isolement que certains d’entre-nous prônent ne fait qu’accroître le coût déjà exorbitant, à la suite du blocus économique, pour la population - inflation élevée, finances publiques exsangues, recours systématique à la dette faute de recettes… - que l’Etat, faute de moyens, peine à compenser. Le fait continuer à miser sur les symboles, tout en laissant « crever » une frange non négligeable de la population peut s’avérer contreproductif et fragiliser la cohésion sociale. D’où l’impérieuse nécessité de poser des actes devant permettre de sortir de l’impasse. On a l’habitude de dire que l’on ne choisit pas ses voisins. S’il tient véritablement à la prospérité du pays, le gouvernement doit reconsidérer ses positions et aller vers une « approche » qui concilie la sauvegarde des intérêts du pays et le respect aussi des intérêts légitimes de ses voisins. Vive le Niger 🇳🇪 ! Vive l’intégration régionale et internationale ! Qu’Allah vous bénisse !

Gouvernance : crise de la démocratie ou crise de l’État en Afrique ? Pour que la démocratie et le multilatéralisme prospèrent en Afrique, le continent a besoin d’États forts dotés d’institutions efficaces. La myriade de crises africaines liées à la gouvernance et à la sécurité est souvent imputée à une absence de démocratie. Mais est-ce vraiment le cas ? Les crises ne résultent-elles pas plutôt du dysfonctionnement des États qui entrave l’instauration de systèmes de gouvernance responsables?... https://lnkd.in/eu3tDRAh

Les débats et autres spéculations sur les trois pays de l’Afrique de l’Ouest formant l’AES devraient prendre de la hauteur en posant les bonnes questions et avoir des discussions dialectiques. 1.Est-ce que la minorité des peuples ‘’avertis’’ soutiennent les autorités en place? 2.Est-ce que les objectifs annoncés sont en phase avec les aspirations des populations. 3.Est-ce que les actes posés sont de nature à promouvoir et assurer la sécurité et le développement socioéconomique? 4.Qu’est-ce qui a changé depuis la prise du pouvoir par les militaires, dans chacun des 3 pays? Chaque gouvernement (chaque autorité en place) doit privilégier les intérêts nationaux dans ses actions de tous jours et dans ses relations avec des entreprises et gouvernements étrangers. S’enraciner profondément pour pouvoir s’ouvrir intelligemment dans un monde où seuls les intérêts des états/entreprises comptent. Il faut dépassionner le débat.

Les débats et autres spéculations sur les trois pays de l’Afrique de l’Ouest formant l’AES devraient prendre de la hauteur en posant les bonnes questions et avoir des discussions dialectiques. 1.Est-ce que la minorité des peuples ‘’avertis’’ soutiennent les autorités en place? 2.Est-ce que les objectifs annoncés sont en phase avec les aspirations des populations. 3.Est-ce que les actes posés sont de nature à promouvoir et assurer la sécurité et le développement socioéconomique? 4.Qu’est-ce qui a changé depuis la prise du pouvoir par les militaires, dans chacun des 3 pays? Chaque gouvernement (chaque autorité en place) doit privilégier les intérêts nationaux dans ses actions de tous jours et dans ses relations avec des entreprises et gouvernements étrangers. S’enraciner profondément pour pouvoir s’ouvrir intelligemment dans un monde où seuls les intérêts des états/entreprises comptent. Il faut dépassionner le débat.

L'analyse de H.Niang sur la situation socio-politique du Mali Notre pays pour beaucoup de nos compatriotes est sur une bonne voie celle qui s’appuie sur les concepts de souveraineté et de développement endogène. Nous voulons prendre notre destin en main, réduire les influences extérieures nuisibles à nos intérêts nationaux et faire de l’aide un appoint à nos efforts internes et non une dépendance... https://lnkd.in/ep5XicTp