Pourquoi le solaire PV est une alternative économique rentable en Algérie.
LE SOLAIRE PHOTOVOLTAIQUE EST TRES RENTABLE EN ALGERIE. Selon la revue Energy Magazine (https://lnkd.in/dBwPSu2g, le PDG de Sonatrach a parlé du ''DIFFICILE ARBITRAGE ENTRE LE MARCHE INTERIEUR ET L’EXPORTATION'' en ce qui concerne l'usage efficient du Gaz Naturel. A ce titre, la retranscription des paroles de M. Hachichi montre que ''le plus gros défi est lié à l’arbitrage entre la consommation nationale de gaz naturel (production d’électricité et distribution publique) et l’exportation de gaz, le taux de raccordement en électricité étant pratiquement de 100%''. Il est dit aussi que ''L’Algérie consomme 50% de sa production en gaz avec un prix de 0,28 dollar le MMBTu, alors que ce prix sur le marché international est de 11 à 12 dollars le MMBTu''. Selon la retrascription apportée par d'autres journaux, chaque année, Sonatrach livre 25 milliards de m3/an à sonelgaz à un prix de 250 millions US$ alors que la vente de cette gigantesque quantité de GN aurait rapportée 10 milliards US$ (https://lnkd.in/dTiT4epA). Faisons un petit calcul pour démontrer que LE SOLAIRE PV EST UNE SOLUTION ECONOMIQUE en mesure de régler cette problématique. 1) 1 milliard de m3 de GN (non exporté) equivaut à un manque à gagner de 400 millions US$. 2) 1 GWc solaire PV a un CAPEX de 616 millions US$ (voir rapports publiés ici dans ce sens pour les 2 projets de 2000 MWc et du Solar 1000). On estime que 1 GW solaire PV produit une électricité équivalente à une consommation en GN de 600 millions de m3/an. 3) 1 GWc solaire PV coûterait sur les 25 annnées environ 680 - 700 millions US$ (CAPEX + OPEX) 4) Sur 25 années, Sonatrach (et donc l'Algérie) aurait eu un manque à gagner de 6 milliards US$ en vente de GN. Si on prend le rapport entre le manque à gagner (6 milliards US$) et le coût (CAPEX + OPEX) d'un projet solaire de 1 GWc sur 25 ans (de l'ordre de 700 millions US$), on peut se rendre compte que le gain serait de l'ordre de 5,3 milliards US$. Il pourrait être moindre (tenant compte du MMBtu) mais il restera encore très rentable pour Sonatrach. 5) le retour sur investissement du projet solaire de 1 GWc est de l'ordre de 3 années (700/240). Qui dit mieux! En conclusion: Si ce calcul est rapporté à 2 GWc, 3 GWc et au-delà (le programme algérien est de 15 GWc), on peut se rendre compte du bénéfice à investir dans le solaire photovoltaïque (industrie et production d'énergie) et dans les meilleurs délais. Je vous laisse deviner les chiffres faramineux du manque à gagner que le pays peut éviter.