Post de Guillaume Rall

Faut-il encore parler de #desert #medical ? Avec ce terme (vestige du 20eme siècle), nous ignorons le formidable travail réalisé par les #CPTS au niveau de chaque #territoire français. A date d’avril 2024, #900 #territoires ont une #CPTS dont une des missions principales est d’améliorer l’accès aux soins primaires et de recours dans un #territoire de #santé. Des résultats significatifs commencent à apparaître et la #telesante, en particulier la #teleexpertise, y contribue. Les organisations coordonnées territoriales de #telemedecine ( #OCTT) se développent. En clair, donnons l’espoir à la #population #âgée atteinte de #maladies #chroniques du vieillissement que les difficultés d’accès aux soins sont en train de s’estomper. Que les médias le disent plutôt que d’utiliser sans cesse ce terme qui est dépassé. Voir l’analyse 👇

💣 💣 Expertise en Plaie : Quel Avenir pour la France ? 💣💣 En France, malgré l'émergence de centres spécialisés et de formations en plaies et cicatrisation, le domaine ne progresse pas comme espéré. Les infirmiers, bénéficiant d'une extension de leurs compétences, affrontent encore des limites, notamment dans l'établissement de collaborations médicales. Or du côté médical, l'intérêt pour cette spécialisation est rare, en partie à cause d'une tarification inadaptée. Les médecins sont confrontés à des défis significatifs, entre le temps investi, les coûts matériels, et le besoin de personnel supplémentaire, sans une rémunération qui reflète ces contraintes. Les tarifs actuels (NGAP), dépassés, ne reconnaissent pas l'ampleur du travail dans la cicatrisation alors qu'en Suisse la mise en place du TARMED a permis dès 2004 une tarification au temps passé avec le malade. La CCAM ne propose pas non plus de codes spécifiques pour les soins des plaies chroniques, compliquant davantage la situation. Les centres de soins de plaies peinent à trouver des modèles économiques viables, dépendant souvent de financements incertains. Face à un contexte économique difficile, leur avenir reste précaire. Il suffit de suivre l'actualité sur le dispositif ASALEE. La prise en charge des plaies ne s'améliorera que lorsque les tarifs seront réévalués pour motiver davantage les médecins. Néanmoins, il est possible de réaliser des collaborations fructueuses dans ce domaine, malgré les défis actuels. Ces dynamiques de coopération réussies seront l'objet d'une analyse plus approfondie dans un futur post, soulignant comment un projet bien structuré peut surmonter les obstacles financiers et institutionnels. Qu'en pensez-vous ? Partagez vos expériences et idées pour enrichir cette discussion.

La cicatrisation, mal aimée et mal comprise des pouvoirs publics, peine à faire reconnaître sa technicité et sa pluridisciplinarité alors que : les DU sont de plus en plus sollicités, les infirmiers de plus en plus impliqués (pouvoir de prescription et de diagnostic) et des centres de plaies et cicatrisation ouvrent ! On parle souvent de cicatrisation simple et le patient en retard de cicatrisation est le grand oublié des recommandations…. Alors qu’il pourrait bénéficier de nouvelles techniques et thérapeutiques arrivées ces dernières années si ce domaine était reconnu à sa juste valeur !

La légère augmentation du nombre de médecins en France est encourageante, mais cela ne suffit pas encore à combler les déserts médicaux, en particulier pour les soins optiques. Dans de nombreuses régions, l'accès à un ophtalmologue reste encore difficile. 👓 En tant qu'acteur impliqué dans l’accès à la santé visuelle, nous nous interrogeons sans cesse sur la manière de garantir une prise en charge équitable sur l'ensemble du territoire. En proposant depuis plus de 2 ans notre solution de téléconsultation dans les zones tendues, nous contribuons à pallier à ces inégalités. Nous avons déjà réalisé plus de 25 000 téléconsultations. Face à la persistance de ces inégalités, il est impératif de continuer à innover pour garantir un accès aux soins visuels pour tous, partout en France. #Santé #Optique #Téléconsultation #DésertsMédicaux #AccèsAuxSoins #Innovation #Afflelou https://lnkd.in/emEW9p58

Je suis tout à fait d'accord avec vous David Valancogne , c'est un domaine qui intéresse peu de médecins en général et encore moins de médecins infectiologues alors que la prescription des antibiotiques devant des plaies chroniques, après ecouvillonages à droite et à gauche, pose en vrai problème de santé publique et de résistances bactériennes futures. Les différentes alternatives aux antibiotiques pour lutter contre le biofilm bactérien, ne sont pas remboursés, considérés comme trop chères, nottament le #MedCu et #Debrichem. Alors que l'économie doit être réfléchie à moyen et long terme. Je soutiens cette discipline et j'encourage les professionnels à se former.

💊 Réduire la consommation des somnifères et anxiolytiques chez les seniors : un enjeu de santé publique ! 🎥 Un reportage diffusé sur France 5 dans le Mag de la santé, consacré à l’allègement des prescriptions de benzodiazépines chez les personnes âgées, a mis en lumière les travaux des chercheurs du CHU de Nantes, dont Jean-Jean-François Huon, Pierre Nizet et Alexandra Gallin-Castagné, ainsi que Jean-Pascal Fournier du Département de Médecine Générale de Nantes Université, dans le cadre du projet de recherche BESTOPH-MG. BESTOPH-MG, financé par la Direction générale de l'offre de soins (DGOS) , a pour objectif d'accompagner la déprescription de ces médicaments grâce à une intervention conjointe entre médecins généralistes et pharmaciens d’officine. Cette approche innovante, menée en collaboration entre le CHU de Nantes et Nantes Université, vise à améliorer la qualité de vie des personnes âgées en limitant les risques liés à la consommation prolongée de benzodiazépines. Lien vers le reportage en commentaire 👇 #Ingénieux #Éclaireur #ActivisteDuSoin #Coopérateur

[#DOSSIER] #Santé en #Outremer : Médecins, ophtalmologues ou sages-femmes, les professionnels de santé manquent à l’appel (3/5) 🩺 Médecins généralistes, infirmiers, cancérologues, radiologues, sages-femmes… Les Outre-mer subissent une pénurie de professionnels de santé avec de fortes disparités selon les communes. Les territoires ultramarins seraient-ils devenus moins attractifs ? Tour d’horizon des raisons qui expliquent ce désamour dans le troisième volet de notre dossier consacré à la santé dans les Outre-mer

🪥 Journée Mondiale de la Santé Bucco-Dentaire : focus sur la Génération sans Carie Saviez-vous que 12%* des élèves de CM2 ont au moins une dent cariée non soignée ? 👉 Pour renverser la tendance, la nouvelle convention dentaire “Génération sans Carie” en place depuis le 25 août 2023 a opéré un véritable changement de paradigme, passant d’une prise en charge curative à une démarche préventive et de dépistage précoce. Grâce à l’engagement des complémentaires santé et de l'Assurance Maladie, l’Examen Bucco-Dentaire (#EBD) bénéficie désormais d’un co-financement avec une facturation simplifiée par le Tiers payant. 🤝 Cette évolution marque une étape importante dans notre mission commune de rendre les soins dentaires accessibles à tous, en particulier aux populations les plus vulnérables. Et cette collaboration entre les complémentaires santé et l'Assurance Maladie illustre parfaitement le rôle actif que jouent nos clients partenaires dans la co-construction des politiques de santé. 🦷 Rappelons certains des points forts de la convention pour les enfants et adolescents : 🔵 Prévention en milieu scolaire : la sensibilisation et le #dépistage sont renforcés dès le CP et s’étendent progressivement aux grandes sections maternelles et aux établissements spécialisés. 🔵 Ciblage des zones prioritaires : pour les enfants en zone REP et REP+, ainsi que ceux éloignés géographiquement des établissements de soins dentaires. Ensemble, et avec nos 6 500 Chirurgiens-Dentistes partenaires, faisons de cette vision préventive de la santé bucco-dentaire une réalité ! #Prévention #EBD #Mutuelle #Dentaire #GénérationSansCarie #SantéPublique *Agence Régionale de Santé (ARS) Île-de-France.

Cette PPL, trans-partisane, a priori courte puisque de 16 articles, participerait à traiter notamment du statut de PADHUE. A travers les tentatives de résolution des problèmes de déserts médicaux, perlent tous les échecs d'une décentralisation inaboutie, d'une formation médicale aux réformes incessantes et peu percutantes, d'un aménagement du territoire sélectif contré par des exigences environnementales, d'une dotation très faible en bâtiments adaptés à l'exercice de professions médicales tant en libéral qu'en salariat, d'une infrastructure aléatoire de transports et j'en passe. Mais déjà, implanter des cabinets de professionnels de la santé là où le soin n'est plus dispensé, paraît juridiquement une obligation. Les déserts médicaux ne sont pas seulement ruraux. Par exemple, nous avons des narcoquartiers qui rendent impossible l'exercice de certaines activités médicales, et encore moins les visites à domicile. A suivre de très près. Dr Abdelhalim Bensaidi

Gabriel Attal, les symboles et l’inefficacité en matière de santé Ce week-end, le Premier ministre a détaillé à la presse quelques mesures censées répondre aux urgences en matière de santé : « taxe lapin » de 5 euros en cas d’absence injustifiée à un rendez-vous médical. Comme pour les APL : on sait très bien pour qui cela sera une véritable pénalité et sur qui non ; augmentation du numerus clausus au concours d’entrée en médecine. Mais cela n’est pas accompagné pour autant par la création de davantage de places dans les centres hospitaliers universitaires ce qui pose d’énormes problèmes de gestion des flux de ressources humaines ; possibilité de s’adresser directement à un spécialiste sans passer par la case généraliste. Est-ce que cela résoudra le problème des temps d’attente pour certains spécialistes qui sont parfois de plusieurs semaines ? Non. Le problème que le gouvernement ne veut pas voir et auquel il ne veut pas s’attaquer est celui de la désorganisation de notre système de santé : aujourd’hui, lorsque l’on choisit son médecin sur Doctolib, on ne le connait souvent pas et on est rarement amené à le revoir. Dès lors, oui, les annulations sont plus courantes que s’il s’agissait de son médecin traitant. Une pratique d’autant plus répandue que la plateforme de réservation permet de réserver trois mois à l’avance par un seul petit clic… alors que les besoins de consultation sont parfois immédiats. Parallèlement à ces habitudes des patients, il ne faut pas se voiler la face sur la crise des vocations qui touchent des pans entiers de la médecine : la moitié des praticiens formés à la médecine généraliste ne sont pas installés en tant que tel. Ils choisissent plutôt l’urgence, les soins non-programmés ou la téléconsultation. Alors au lieu de faire comme lorsqu’il était ministre de l’Éducation nationale et de penser résoudre des désordres structurels par des mesures cosmétiques – ou pis, de prendre le problème par le mauvais bout –, Gabriel Attal ferait mieux de réfléchir à la place croissante et délétère des plateformes de réservation dans l’accès aux soins et la revalorisation de certaines spécialités, comme la médecine généraliste, notamment pour lui donner une chance à tous les territoires d’en bénéficier en nombre suffisant. PS : on passera sur le fait que ces annonces ont été faites en pleine convention entre les organisations représentatives des médecins généralistes et l’État, une impolitesse qui a passablement énervé les premières avec une conséquence immédiate : le principal syndicat a tout de suite suspendu sa participation. Pablo Pillaud-Vivien