Post de Guillaume Thiboult

✨ Troisième session de la CEC (Convention des Entreprises pour le Climat) : un voyage inspirant ! Ces 2 jours passés avec #CECHautsDeFrance ont été une véritable bouffée d’air frais ! Nous avons partagé des moments forts, mais aussi pris le temps de nous reconnecter avec le vivant… d’une manière inattendue. Imaginez une balade contée dans les dunes de Leffrinckoucke, où l'on parcourt 4,6 milliards d’années d’histoire de la Terre (#Ecotopia). Quelle expérience ! D’un côté, l'émerveillement face à la beauté de la vie, de l’autre, la prise de conscience de notre petite taille face à l’immensité de la planète… mais aussi de l'impact que nous pouvons avoir. Deux réflexions nous ont particulièrement marqués : ❎ Le castor, ce régénérateur incompris 🦫 : longtemps vu comme un perturbateur d'écosystèmes, il est aujourd’hui reconnu comme un acteur essentiel dans la préservation des zones humides. Parfois, nous nous disons que notre Entreprise Adaptée est un peu comme ce castor. Notre valeur sera pleinement reconnue lorsque le regard changera. ❎ Le Monopoly collaboratif : saviez-vous que les premières règles du Monopoly étaient collaboratives ? Pourtant la version retenue aujourd'hui valorise la performance individuelle et le succès au détriment des autres joueurs. Et si notre économie revenait à un modèle où le collectif triomphe plutôt que l’individu. Une belle réflexion pour notre avenir, non ? Merci à tous pour ces moments passionnants et inspirants 🙏 . Ensemble, continuons à bâtir un futur plus collectif et inclusif. ❓ Et vous, quelle leçon du vivant vous inspire le plus ? #Urbilog #CEC #Inclusion #EconomieCollaborative #Accessibilité

Je viens de finir le livre de Camille Etienne, Pour un soulèvement écologique. Dépasser notre impuissance collective. Je partais avec un double a priori : ➕ Favorable car, comme Camille, c’est la #montagne qui m’a forgé, enfant, puis, surtout adolescent, que je ne me sentais pas à ma place quand j’ai poussé les lourdes portes de #SciencesPo, et que l’#action est pour moi le principe de vie primordial ➖Défavorable car j’ai toujours préféré celles et ceux qui plantent des #arbres à celles et ceux qui s’y enchaînent, et que je fais partie des privilégiés qui espèrent pouvoir faire bouger les choses de l’intérieur J’ai donc aimé ! D’abord c’est bien écrit 👏 Ensuite j’aime la thèse générale : la #peur est un puissant moteur d’action, souvent plus que le savoir. Elle ne cite pas Paul Valéry, mais pourrait : « Que de choses faut il ignorer pour agir » Camille Étienne s’est donc donné ici pour mission de faire peur, et le fait avec des exemples chiffrés, qu’elle est allée voir sur le terrain. Il y en a plein, mais 4 m’ont bien fait peur : 🤯 Les 2000 bennes de camion de glace qui fondent toutes les heures du Vatnajökull 🤯 Les 92% de la population martiniquaise contaminée au Chlordecone et les 2% de cancer de la prostate 🤯 Les 10 terrains de foot de forêt rasés chaque minute en Amazonie 🤯 Les 34 millions de tonnes de CO2 annuelles émises par le plus grand pipeline chauffé du monde, construit en Ouganda par TotalEnergies (7 fois les émissions du pays, 100 000 personnes déplacées) Camille prône la #désobéissance comme éthique de vie et rappelle que si 3,5% de la population se soulève, un regime (ou plutôt un modèle car c’est de cela dont il s’agit ici) tombe. Cela m’a rappelé l’extraordinaire livre de Saramago, La lucidité, dans lequel une « épidémie » de votes blancs mène à l’effondrement d’un système politique Elle rappelle également qu’aucun droit fondamental bouleversant l’ordre établi n’aurait pu être acquis sans la cohabitation d’un flanc radical et d’une branche plus modérée. Alors que faire ? Personnellement, je vais continuer à planter des arbres, en très grande quantité, et à essayer d’aider ceux qui en plantent d’autres et les protègent, car ils sont, là où je vis en tous cas, le meilleur espoir de l’humanité. Et en bonus, je regarderai différemment ceux qui s’y enchaînent. Conscient de leur rôle vital 🍀

Et si l’écologie était d’abord un chemin intérieur ? Dans cet épisode, Jérôme Gaillard nous entraîne dans une exploration fascinante de son parcours, où chaque rencontre et expérience devient une boussole vers un engagement plus profond. Entre défis personnels et projets collectifs, il partage ce qui l’a conduit, peu à peu, à faire de la sensibilisation écologique sa voie. À travers des expériences marquantes – de "Ma Petite Planète" à des ateliers immersifs comme "La Fresque du Climat" – Jérôme dévoile la force subtile du lien humain et de la coopération. Il choisit d’accompagner, laissant entrevoir la beauté d’une écologie qui résonne à la fois au cœur de la Terre et de soi-même. Un épisode riche en émotions, où chaque mot est une invitation à ralentir, à écouter, et peut-être à éveiller sa propre partition écologique. Lien épisode : https://lnkd.in/epx8q7YW ------------------------------------------------------------------------------------ Je m'appelle Amélie, je te donne les clés pour être plus sereine avec ton éco-anxiété et à créer un projet à impact. Si tu veux en savoir plus, je suis disponible par message sur LinkedIn et sur toutes les plateformes d'écoutes via mon podcast E.vie.demment.

*Tout ne repose pas sur mes petits bras !* Par Audrey Destremau : “J’ai 32 ans, 2 enfants et j’ai parfois tendance à l’oublier : tout ne repose pas sur mes petits bras ! Le Courant pour une écologie humaine me l’a rappelé avec beaucoup de délicatesse lors du forum à Marseille. Je suis entourée d’acteurs incroyables, et d’une créativité collective qui cultive mon espérance. Ces acteurs bâtissent le nouveau récit que le Courant propose. La transition écologique commence par un changement radical de posture pour passer : *de la solitude à la communauté, *de la maîtrise à la surprise. 👉 Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin Franci Kéré, architecte humaniste, a reçu les plus grands prix d’architecture. Il a conçu chaque projet en créant une communauté locale, pour s’appuyer sur les savoir-faire, les idées et les matériaux locaux. Cela donne par exemple une incroyable bibliothèque en terre, percée de puits de lumière en poterie au Burkina Faso. Le lien transcende le savoir-faire technique. La communauté déborde de créativité et assure la justesse du projet. 👉 Laissons-nous surprendre ! En passant de l’agriculture raisonnée à l’agroécologie, Emmanuel Ogier a dû lâcher prise pour se faire agréablement surprendre. Il est passé du chef d’orchestre qui maîtrise et contrôle tout à celui qui accompagne. En observant et en cherchant à comprendre l’écosystème, il a trouvé des solutions naturelles. (par exemple : les micro-guêpes pour faire face aux ravageurs des champs). Celles-ci étaient déjà en place, il suffisait de les renforcer en nourrissant leur écosystème (de haies, etc.). Cette transformation est la plus grande prise de risque qu’Emmanuel ait jamais prise. Et au fond, il ne s’est jamais senti aussi serein. 👉 Prenons le risque de vivre Nous aurons immanquablement des deuils à traverser si nous prenons le risque de vivre pleinement. Ce sont les liens, le temps, la beauté de la nature qui ont – entre autres – permis à Amélie Roullier de faire le deuil de son petit frère. 👉 Et concrètement, comment on change ? C’est le chemin que nous invite à vivre la Form’action écologie humaine : * En équipe de 5/8 personnes, * 15 réunions, une toutes les 2 semaines (la première réunion pour 2024/2025 se tiendra en visio le mercredi 25 septembre à 19h), * Un temps convivial * Un temps sérieux : vidéo, étude de cas, action * 40 euros l’année. 💣 RDV le 11 septembre en visio pour en savoir plus ! Invitez vos amis ! C’est du lourd !"

Aucun joli futur n’est possible sans sobriété. C’est ce que nous enseigne le “jour du dépassement”. Chaque année, nous l’atteignons quand l’humanité a consommé l’ensemble des ressources que la planète est capable de régénérer en 1 an. Comme le rappelle cette illustration de Vert, le média qui annonce la couleur. Notre situation ressemble à s’y méprendre à celle de naufragés sur une île déserte, qui coupent les quelques arbres fruitiers leur permettant de manger, pour se faire des jouets en bois. À la différence près que, sur Terre, personne ne viendra nous chercher… En moyenne, nous consommons chaque année 1,7 fois les ressources vitales que notre planète est capable de renouveler. Un enfant le comprend : Nous produisons donc 1,7 fois trop de choses. La très bonne nouvelle, c’est qu’il ne s’agit pas de biens essentiels. Ni à notre survie, ni à notre bonheur. C’est même bien souvent l’inverse ! Nous nous noyons dans une vague d’opulence et d’hyperconsommation, dopée à coup d’obsolescence et de publicité. Cela nous rend profondément malheureux, et esclaves de modes de vie qui finissent souvent pas être vides de sens. La Terre va donc nous imposer un retour à l’essentiel, pour notre plus grand bonheur. Et pour nous aider à faire autrement, il va falloir être inventifs. C’est aussi pour cela que Team for the Planet existe : tous ensemble, nous pouvons permettre à des solutions essentielles d’émerger, pour changer nos comportements et nos modes de vie. Alors faites un premier pas, et rejoignez l’aventure sur team-planet.com 💚

1971 (326.7 PPM), année de ma naissance... en ce temps-là (pas si lointain), le jour du dépassement était une notion toute nouvelle et c'était le 25 décembre, jour de Noël 🎄 Cette année 2024, 53 ans plus tard, le jour du dépassement était le 1er août, soit 146 jours plus tôt qu'en 1971 !! Symboliquement, le jour du dépassement exprime que pour le reste de l'année civile, notre consommation de ressources va consister à grignoter le capital naturel de la planète (et ce calcul ne prend même pas en compte les besoins des autres espèces vivant sur Terre). En d'autres termes, cela signifie qu'en seulement sept mois, l'humanité a utilisé toutes les ressources naturelles que les écosystèmes peuvent renouveler en une année. Allons-nous continuer de la sorte ? Une solution existe, c'est la sobriété, la décroissance, qui consiste en une réduction de la production et de la consommation, avec quatre aspects : - pour alléger l’empreinte écologique, - de manière planifiée démocratiquement, - en faisant attention aux inégalités, - et dans le souci du bien-être. C’est devenu une boîte à outils formidable pour repenser l’économie aujourd’hui. A chacun de nous de s'en saisir pour un construire avenir désirable, car créer le monde que nous voulons est bien plus puissant que détruire celui que nous ne voulons plus !

Nous sommes ravies de te retrouver pour ce nouvel épisode de L'Entreprise Consciente - Saison 2 : "Vers un modèle régénératif !" Avant de plonger dans la série d'interviews, à la rencontre des acteurs et actrices des entreprises conscientes qui œuvrent vers un modèle régénératif, nous te proposons de t'immerger dans un texte qui nous à personnellement touchées et que nous souhaitons faire connaitre au plus grand nombre à travers cette lecture à deux voix. Ce texte, c'est la 𝗗𝗲́𝗰𝗹𝗮𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗨𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗗𝗿𝗼𝗶𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗧𝗲𝗿𝗿𝗲-𝗠𝗲̀𝗿𝗲 🌎 Adoptée en 2010, lors de la Conférence mondiale des peuples contre le changement climatique, cette déclaration est à l’initiative des peuples amérindiens qui en demandent l’adoption par l’ONU. C'est le principal texte international de protection des Droits de la Nature. Il établit d’une part un ensemble de droits pour la Terre-Mère et tous les êtres vivants qui l'occupent et d’autre part un ensemble de devoirs et d’obligations des êtres humains à son égard. Considérant qu'apprendre à vivre avec la Terre , ce n'est pas seulement profiter de ses bienfaits mais aussi contribuer à les régénérer, les droits de la Terre-Mère (Pacha Mama) ont été inclus dans certaines constitutions d’États d’Amérique du Sud, comme l’Équateur. Aujourd'hui, nous te partageons ce texte car il nous parait être une base fondatrice et, nous l'espérons, transformatrice, pour inspirer des entreprises vers un modèle régénératif 🌱 Alors, à toi qui nous écoute, prêt.e à considérer ces droits et les diffuser largement autour de toi ? Lien de l'épisode en commentaire ⬇, également dispo sur ta plateforme d'écoute préférée 😉 Tu peux également rejoindre la newsletter associée au podcast pour recevoir toutes les informations et de l’inspiration pour devenir facilitateur.ice de la régénération. De belles surprises et de jolis moments collectifs t'attendent ✨ En attendant, nous te souhaitons une belle écoute 🎙 #entrepriseconsciente #inspiration #régénération #nature #vivant

On lit/regarde quoi en novembre ? 👀 🎭 Coupures, une pièce qui questionne notre rapport à la démocratie Ce soir, dans l’assistance, personne n’y comprend plus rien. Comment Frédéric, maire écologiste, agriculteur, jeune père de famille, engagé, rêveur, recyclage, circuit-court, pistes cyclables et festival de musique débranchée… bref, comment Frédéric a-t-il pu décider seul, et dans le secret, du déploiement de la dernière génération d’antennes-relais partout dans la commune ? Saluée par la critique, Coupures aborde la place que le public occupe, ou plutôt celle qu’il n’occupe pas, dans le débat démocratique. Une pièce de théâtre signée La Poursuite du Bleu on ne peut plus d’actualité, alors que les citoyens se sentent de moins en moins représentés et écoutés par les responsables politiques. Dernières dates parisiennes : 14, 16, 17 et 19 novembre au Théâtre de la Concorde 📚 12742 kilomètres, oser un nouveau regard sur la Transition 12 742 kilomètres, comme le diamètre de la Terre. Homo sapiens y a pris ses quartiers il y a 300 000 petites années ; sa population dépasse aujourd’hui les 8 milliards et continue de croître, dans un espace quant à lui inextensible. Comment faire alors pour soutenir une croissance infinie dans un monde fini ? Le chemin qui nous guide dans ce périple de la vie sur Terre porte un nom : la Transition. Abondance, effet rebond, futurs désirables, limites planétaires, … Jean-Claude Razel vulgarise de manière claire et concise (et avec une pointe d’humour) les mots qui font (et défont) la transition écologique. Mention spéciale pour le parcours guidé qui nous aide à y voir plus clair en nous tenant par la main, le tout avec pédagogie bien sûr ! 📽️ Flow, le chat qui n’avait plus peur de l’eau Un chat se réveille dans un univers envahi par l’eau où toute vie humaine semble avoir disparu. Il trouve refuge sur un bateau avec un groupe d’autres animaux. Mais s’entendre avec eux s’avère un défi encore plus grand que de surmonter sa peur de l’eau ! Tous devront désormais apprendre à surmonter leurs différences et à s’adapter au nouveau monde qui s’impose à eux. Ce film animé à la bande son envoûtante nous questionne de manière poétique sur notre capacité d’adaptation et de vivre ensemble, à travers le regard des animaux (dans toute leur singularité). Le film réussit également la prouesse de nous transmettre énormément d’émotions différentes, et ce, sans aucune parole. 📰 Low-tech journal, pour une écologie du quotidien Low-Tech Journal, c’est le premier magazine papier consacré à la low-tech, garantie sans greenwashing, qui vous accompagne dans votre transition vers une vie plus sobre, plus simple et plus libre. Chaque mois, découvrez des tutos DIY, des bonnes adresses et des conseils pour adopter un mode de vie en adéquation avec vos valeurs et avec les limites planétaires. Toutes nos recos pour le mois de novembre : https://lnkd.in/eHg7TpQh

#routesdestransitions Chapitre 2/30 - Chartres La sobriété peut-elle être mise au service du développement des territoires ? #bonusslam Pourquoi partir sur la route des transitions durant les six prochains mois ? Parce que chaque territoire dispose de personnes merveilleuses, citoyens engagés, acteurs associatifs, entreprises locales, et qui toutes et tous déploient des trésors d’imagination et d’action pour inventer dès aujourd’hui le monde que nous voulons habiter. Après Lyon, nous sommes allés à Chartres pour nous poser la question suivante  La sobriété peut-elle être mise au services des territoires? Nous étions avec Eric Campos, Stéphane Gabalda, Veronique Faujour, Yaelle Teicher, Jérôme Hombourger du Groupe Crédit Agricole, et Soazic Leroy-Huré, Chloé Descombes, Mathilde Maulat et l'esprit de Martin Duval de bluenove, et tant d'autres, lors de cette première étape sur un chemin qui devrait en compter au moins 20. De très belles nouvelles rencontres, et ce petit slam rédigé rapidement pour mettre en valeur la moëlle de ce que nous avons entendu de la part de ces exploratrices et explorateurs Avions-nous tout ?  Ou n’avions nous rien? Quels sont nos besoins? La sobriété, c’est réapprendre à observer le monde La sobriété, c’est être fainéant La sobriété, c’est laisser faire la nature pour nous.  La sobriété, c’est le retour aux sources Nous avions déja tout Et nous avons moins Nous cherchions le plus?  Et nous avons moins Comment chercher le mieux ? Comprendre d’abord que  la sobriété n’est pas synonyme de renoncement. La sobriété est l’antonyme du renoncement Ouvrir le coffre de la sobriété,  C’est découvrir un trésor C’est voir de la lumière là ou l’on ne voyait que de l’ombre C’est découvrir du plein là ou l’on voyait du vide C’est découvrir l’abondance au lieu du rien . C’est aussi être libre, se rendre libre. C’est être autonome  C’est être humain, mais pas infantilisé  C’est être humain, adulte  C’est être digne. C’est connaitre la terre si on est agriculteur,  Et la carotter pour en son coeur,  La voir comme un livre ouvert C’est connaitre l’eau si on est constructeur de toit Végétalisé, C’est faire de nouveaux raisonnementss Qui dit ville dense dit nouvelle nécessité Qui dit ville dense dit ville confortable dit ville verte dit rafraichissement dit sol pérméable dit nouvelle technologie dit retour au cycle de l’eau Et finalement, si la  sobriété était notre nouvelle devise ?

Septembre 2018, je pose mes valises à Toulouse pour y faire mon master d’écologie. Sans être réellement engagé, je participe aux marches climat, assiste à des ateliers et essaye de comprendre comment on en a pu arriver là. Début 2019, Maxime de Rostolan donne une conférence dans une école d’ingénieur de Toulouse. Nous sommes en plein mouvement des gilets jaunes, et les questions de convergence des luttes et de justice sociale sont dans toutes les discussions du mouvement climat. À la fin de sa conférence, il propose de passer à l'action en créant un lobby citoyen qui lierait transition écologique, justice sociale et ancrage local. C’est ainsi que fut lancer La Bascule, association regroupant des étudiants et des travailleurs voulant accélérer la transition écologique et sociale. Je rejoins l’association et pars à l’été 2019 cinq semaines à Pontivy, en Centre-Bretagne. À l'époque, je suis bénévole à temps plein, c'est-à-dire que je travaille, mange et dors dans une clinique désaffectée avec 40 inconnus. Pourquoi je vous raconte ça ? Parce que ces 5 semaines ont été une véritable claque. Partager mon quotidien avec des personnes aux parcours aussi différents est venu à l’époque bousculer ma manière de voir le monde et surtout celle d’appréhender la question écologique. Entre les veillées, les repas et les discussions (parfois mouvementées), je me suis rendu compte que chacun d’entre nous vivait la situation de manière différente. Là où certains ressentent de la peur qui les paralyse, d’autres cultivent la joie en essayant de construire un nouveau monde. J'ai eu la chance de rencontrer des personnes comme Maxime Ollivier, Tanguy Descamps ou encore Audrey Dufils, qui aujourd'hui œuvrent pour ce monde meilleur. Cinq ans après, et de nombreuses expériences de bénévolat en plus, j’ai eu l’envie de partager ces témoignages qu’on me racontait. J’ai donc créé une page Instagram où je partage ces récits de personnes engagées, en espérant que d’autres personnes se reconnaissent dedans et se sentent moins seules. Vous pouvez les trouver sur terre_castor. Et pourquoi pas vous aussi témoigner. poke cyrielle istin