Post de Guimauve et Aubépine

Le Conservatoire d'espaces naturels de Nouvelle-Aquitaine est propriétaire de plus de 95 hectares sur la commune de Thézac à l'est du département de Lot-et-Garonne. Les premières actions de restauration de cet ancien parcours ovins avant enrésinement à la fin des années 1960 prennent forme avec les contrats Natura 2000 et donnent des résultats encourageants : - 🥀 retour des espèces floristiques patrimoniales comme la Leuzée conifère (Rhaponticum coniferum) ; - 🦋 reconnexion des pelouses et de nouvelles surfaces accessibles aux Zygènes, à l'Azuré du serpolet, l'Azuré du thym et à tous le cortèges des lépidoptères en général ; - 🐑 retour d'une dynamique pastorale dans le cadre de la création de la première Association Foncière Pastorale Libre du Lot-et-Garonne ; - 🏞️ redécouverte de nos paysages proches du Quercy voisin, coteaux, pechs, vallons, etc. Toutes ses actions favorisent aussi le tissu local et l’appropriation du patrimoine naturel par les élus et les habitants qui vivent sur ce territoire. Ils valorisent ces espaces qui ont été peu à peu délaissés, par diverses activités, usages et manifestations.

Rallye Oiseaux avec construction de mangeoires et de nichoirs dans le PND de San-Peyre à Mandelieu-la-Napoule (06) Le mois de mai a été riche en rallyes, organisés pour les familles par le Conseil Départemental des Alpes-Maritimes, un partenaire important.   Celui-ci a eu lieu au Parc Naturel Départemental de San-Peyre le 2 mai à l’occasion de la fête de la nature. Une famille a participé et a découvert la richesse de ce parc en terme d’espèces et de paysage puisqu’il offre, à son point culminant, un panorama à 360 degrés.   Sur le parcours, l’animatrice a installé des étapes avec des explications et activités ludiques sur le thème des oiseaux. La famille doit résoudre les énigmes étape par étape à l’aide de leur feuille de route. A chaque étape validée, elle gagne un bout de bois qui formera une mangeoire ou un nichoir. A la fin du rallye, ils les construisent eux-mêmes et repartent avec !  Cette famille a eu la chance de construire un nichoir et une mangeoire !  Les nichoirs permettent de pallier un manque d’habitat en contexte urbain. Ici il s’agit d’un nichoir à Mésange bleue. Cette espèce est cavicole, c’est à dire qu’elle a besoin d’une cavité, souvent un trou dans un arbre, pour nidifier. En ville, les cavités sont plus rares.   Il convient de…

📣Jeu des 7 familles du patrimoine ⏩Épisode 23 : La famille Bellemain se met à l'oléiculture Lors de leur balade dans la Combe des Bourguignons à Marguerittes, les Bellemain ont l’occasion d’admirer un arbre emblématique de notre territoire : l’olivier. Le moment idéal pour évoquer l’histoire de l’oléiculture dans notre région. Dans le mythe de la fondation d’Athènes, Athéna et Poséidon se disputent le patronage de la cité. Pour se départager, les deux divinités doivent offrir un don. Poséidon donne vie à un cheval invincible au combat. Athéna donne naissance au premier olivier, un arbre nourricier et remporte le duel. Selon les données polliniques, il est difficile de savoir quand l’Homme a commencé à domestiquer l’olivier car il est impossible de différencier le pollen de l’oléastre (l’ancêtre sauvage de l’olivier) de celui de l’olivier cultivé. Dans notre région, la formation de la colonie de Massalia constitue un évènement fondamental. L’historien Justin indique que ce sont les Grecs qui apprirent aux Gaulois à cultiver l’olivier. Pour protéger les citoyens romains de la concurrence gauloise, les Romains mettent en place des lois au 1er siècle avant notre ère pour limiter la plantation d’oliviers en Gaule. Par la suite, le seul témoignage littéraire de l’Antiquité sur le Languedoc est de Sidoine Apollinaire qui vante ses moulins à huile au 5e siècle. Durant le Moyen Âge, les paysans ont l’obligation de presser les olives au moulin seigneurial. À la Renaissance, la découverte de nouvelles espèces comme les tournesols engendre une diminution de la fabrication d’huile d’olive. Entre le 16e et le 17e, c’est la « fièvre de l’olivier ». La culture connait une expansion liée au développement des échanges et notamment par l’utilisation de l’huile dans l’industrie. Au 18e siècle, les oliviers souffrent du gel et l’oléiculture est en déclin à la fin du 19e siècle. En 1913, le Gard était le premier producteur d’huile d’olive et d’olive de bouche. Au milieu du 20e siècle (suite à la pébrine) de nouvelles plantations d’olivier ont lieu, mais en 1956, le grand gel frappe les oliveraies. Le développement des AOC et des AOP participe à la reconnaissance du savoir-faire de l’oléiculture en pays nîmois au patrimoine culturel immatériel français en 2020, ce qui impulse une nouvelle dynamique. À Marguerittes, l’olivier assure une parfaite transition entre la plaine des Costières et la Garrigue. En 1989, un incendie ravage les collines mettant au jour des capitelles et des constructions en pierres sèches édifiées par les Rachalans au 17e et 18e. Ces paysans louaient leur bras à la journée dans les riches domaines agricoles en plaine. Les ouvrages en pierre sèche ont été réhabilités selon les techniques ancestrales, certains espaces ont été replantés en petites parcelles d’oliviers (les olivettes). 🔜Prochain épisode demain, la famille Lebourg découvrent les pigeonniers à La Rouvière. Nîmes Métropole Nîmes Tourisme Rémi NICOLAS

La réserve naturelle régionale du Grand-Voyeux : zone d'expansion des crues Situé à seulement une heure de Paris, en Seine et Marne, se niche un site d’exception : le Grand-Voyeux, l’une des 12 Réserves naturelles régionales d’Île-de-France inclue dans la zone Natura 2000 des Boucles de la Marne. Il n’y a pas si longtemps, le Grand-Voyeux était encore une carrière. Creusées dans les années 1970, les cavités se sont peu à peu transformées en points d’eau, rapidement colonisés par les roseaux et les oiseaux, laissant ainsi la nature reprendre ses droits. Aujourd'hui, le site du Grand-Voyeux est recouvert à 60% d’eau. Il présente des paysages et des milieux étonnants sur lesquels nous veillons au quotidien : roselières, étangs, mares, prairies, boisements. Nous y avons inventorié 1 100 espèces animales, 250 espèces d’oiseaux, 25 espèces de mammifères et plus de 40 espèces de libellules. Mais ce site joue aussi un rôle méconnu : avec une capacité à recevoir des quantités phénoménales d’eau, il contribue à absorber les crues et protéger les communes en aval. Suite aux pluies importantes attendues chaque année entre décembre et mars, la Marne déborde régulièrement et la réserve du Grand-Voyeux se gorge d'eau. Chose surprenante : si les crues créent des désastres, elles sont aussi bénéfiques pour les écosystèmes et les espèces des zones humides. L'alimentation des plans d'eau permet notamment d'affronter de futures sécheresses, de favoriser le flux des poissons et de dynamiser la roselière, un habitat exceptionnel de cette réserve implanté sur 11 hectares d'un seul tenant. Sachez le : la Maison du Grand-Voyeux vous accueille toute au long de l'année sur réservation pour une immersion naturaliste au cœur de ce site d'exception : https://lnkd.in/eff4Avfi Pour en savoir plus sur la réserve naturelle régionale du Grand-voyeux : https://lnkd.in/ev9ggkci Réserves naturelles de France Agence régionale de la biodiversité en Île-de-France (ARB îdF)

Le génie forestier à la française, l'ONF (Office National des Forêts), garant d'une gestion multifonctionnelle de nos forêts qui consiste à faire cohabiter la production de bois pour alimenter la filière bois et donc stocker du carbone et aussi en substituer grâce à des systèmes moins intenses en carbone, préserver la biodiversité, accueillir le public pour les loisirs, et lutter contre les risques naturels de type éboulements, avalanches...la gestion multifonctionnelle est aussi garante de l'entretien de nos paysages et des services écosystémiques rendus par les forêts (cycle de l'eau, rafraîchissement de l'air, lutte contre les incendies...) 🌱🌳🌲🪵☁️🌧️💧⛅🍂🍄🚴 C'est beaucoup leur demander à nos forêts et à leurs sachant mais ils sont à l'oeuvre et répondent toujours à la hauteur de l'enjeu "génies, artisans et bienfaiteurs de la nature" et bien sûr gardiens de notre #patrimoine immatériel culturel français 🇫🇷 Ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire

La forêt de la Comté Située à proximité de Vic-le-Comte, la forêt de la Comté est délimitée à l’ouest par la vallée de l’Allier et à l’est par les plateaux granitiques du Livradois. La forêt de la Comté abrite une flore très riche : à titre d’exemple, le géranium noueux, espèce montagnarde qui atteint dans cette forêt sa limite nord sur le territoire national. Et quatre espèces protégées : le lys martagon, l’oeillet superbe, l’anémone pulsatille et la céphalanthère rouge. La richesse floristique de la forêt se double d’une richesse faunistique remarquable aussi bien pour la grande faune sauvage (chevreuils, sangliers, renards) que pour les petits mammifères (chauves-souris : murin de Daubenton), les oiseaux (bondrée apivore, milan royal, pic mar), les insectes ou encore les amphibiens avec des espèces emblématiques comme la salamandre tachetée ou le sonneur à ventre jaune, espèces considérées comme rares et menacées en France. Flore et espèces remarquables de la Comté, samedi 11 mai 2024, de 14 h à 17 h. Gratuit, sur réservation. Tel : 04 73 62 09 91. Causerie et balade au cœur d’une chênaie-charmaie d’intérêt patrimonial. Âge minimum : 8 ans. Distance : 2 à 3 km, peu de dénivelé. https://lnkd.in/dvpbNgBD

L'oiseau du jour: le Crabier chevelu. J'aime sur cette photo la discrête tolalité dans le vert que l'on retrouve sur le plumage de l'oiseau. Photo prise sur la réserve de Bandia - Sénégal. Le Crabier chevelu, également connu sous le nom scientifique d'Ardeola ralloides, est un échassier gracieux appartenant à la famille des Ardeidae, qui comprend également les hérons et les aigrettes. Originaire de régions européennes, africaines et asiatiques, le crabier chevelu est souvent trouvé dans les zones humides telles que les marais, les étangs et les rivières à débit lent. Ce bel oiseau se distingue par son plumage élégant et ses caractéristiques distinctives. Il porte un plumage blanc avec des marques sombres sur les ailes, et son nom provient des plumes plus longues sur sa tête qui ressemblent à une crête ou à des cheveux ébouriffés, d'où son nom de "chevelu". Le crabier chevelu est un prédateur agile qui se nourrit principalement de petits poissons, de grenouilles, de crustacés et d'insectes. Il chasse en se tenant immobile dans l'eau peu profonde, puis en utilisant son bec pointu pour capturer ses proies avec précision. Pendant la saison de reproduction, les crabiers chevelus forment des colonies souvent situées dans les roselières ou les arbres au-dessus de l'eau. Les mâles et les femelles coopèrent dans la construction du nid et l'incubation des œufs, qui sont généralement au nombre de trois à cinq. Bien que le crabier chevelu ne soit pas en danger critique d'extinction, il est confronté à des menaces telles que la perte d'habitat due à la destruction des zones humides et à la pollution de l'eau. Les efforts de conservation visant à protéger les habitats humides sont essentiels pour assurer la survie de cette espèce et de nombreuses autres qui en dépendent.

🎥 Notre chargé de mission milieux #aquatiques, Stéphane BIK, a été interviewé par Le Figaro TV pour un reportage dédié à la commune de Château-Landon ! 💧 L'objectif ? Mettre en lumière les atouts historiques, patrimoniaux, touristiques et #écologiques de la commune, avec un zoom particulier sur la zone humide des Prés Pâtouillats. 🌿 Avec une capacité de #stockage de 35 000 m3 en cas de crue et sur une superficie de 5.2 hectares, voici les différentes actions entreprises par notre structure lors de la restauration de cette zone humide : - Mise en place d’un cheminement #PMR de 275 ml et d’un cheminement rustique en copeaux de 600 ml - Installation de 5 plateformes d’observation, de 2 mares et de 7 panneaux #pédagogiques - Projet #scolaire des primaires de Château-Landon : réalisation d’un hôtel à troll - Gestion de la #végétation en alternance avec la commune de Château-Landon - Création de 3 parcs d’une surface totale de 5 000 m2, avec une gestion par pâturage avec des moutons d’Ouessant 👉 #Reportage prévu pour septembre 2024 ! #eau #rivière #inondation

🤩 Découverte exceptionnelle sur la Réserve Naturelle Nationale Grand Pierre et Vitain !      Le 22 mai dernier a été observé sur la réserve naturelle un Grand Paon de nuit ! Mais Késako ? 🦋 Le Grand Paon de nuit (Saturnia pyri) est le plus grand papillon que l’on peut observer en Europe, en général d’avril à juin. Son envergure peut atteindre 15 centimètres, sa chenille change plusieurs fois d’apparence et peut atteindre plus de 12 cm de long ! Cette espèce est présente en France métropolitaine mais semble peu répandue au Nord de la Seine et au Nord-Est de la France. Elle protégée est déterminante pour 12 types d’habitats, surtout boisés dont les steppes et les toundras, mais ne vit pas au-dessus de 2000m d’altitude. Ses plantes-hôtes favorites sont les arbres fruitiers (amandiers, pêchers, poiriers…) comme son nom latin l’indique : Saturnia pyri : pyri étant le nom latin de la poire. La femelle pond également ses œufs sur d’autres espèces d’arbres telles que les frênes, les saules ou encore les peupliers. Son observation est plutôt exceptionnelle à plusieurs titres. C’est un papillon nocturne et ses larges ailes aux fragiles écailles présentent un dégradé de marron et de gris entouré d’une bordure blanche/beige et de reflets rosés créant un mimétisme avec l’écorce du bois. Mais surtout, il ne vit pas très longtemps ! En effet, il ne possède pas de trompe et n’est donc pas en capacité de se nourrir, de ce fait, il a une durée de vie d’à peine une semaine ! 3 jours pour le mâle et 10 jours pour la femelle. Son seul but est donc de se reproduire… Heureusement pour lui, ce papillon a un “nez” ultra puissant qui peut sentir les phéromones sexuelles de la femelle à des kilomètres à la ronde, jusqu’à 5 kilomètres sur un territoire de près de 80 km2. Ouf, sauvé ! ℹ️ Dans une réserve naturelle nationale, il n’est pas rare de trouver des espèces de flore et de faune d’exception ! Respectez cette nature sauvage en les observant, en les écoutant mais sans les toucher !

[ Le projet de Réserve naturelle nationale des falaises jurassiques du Calvados, sur la table ] 🚄 Ce jeudi, des représentants de Réserves naturelles de France (RNF) ont fait le déplacement à Paris pour rencontrer Marie LEHOUCK, conseillère préservation et restauration de la biodiversité terrestre au cabinet du secrétaire d’État auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargé de la mer et de la biodiversité, au sujet du projet de Réserve naturelle nationale des falaises jurassiques du Calvados. 🌊 Ce dernier s’étend sur près de 40 km cumulés de linéaire côtier, entre la Pointe du Hoc et la Pointe du Heurt, qui abritent plusieurs sites emblématiques du patrimoine géologique français et même mondial. La réserve naturelle protègera également une faune et une flore remarquables associées à ces milieux rocheux et côtiers sensibles.   ⚒️ RNF est venue renouveler son soutien au projet porté par la DREAL Normandie et rappeler que celui-ci ne vise pas à interdire totalement le ramassage des fossiles sur les plages, traditionnel notamment sur le site des Vaches noires, mais d’encadrer cette pratique à des fins scientifiques et pédagogiques en s’appuyant sur des structures locales. Un message-clef pour lever les inquiétudes exprimées par les opposants au projet et permettre la création de cette aire protégée porteuse de valeurs ajoutées pour le territoire et qui s’inscrit totalement dans les stratégies cadres et les ambitions affichées par l’État (notamment celle de placer 10 % du territoire en protection forte d’ici 2030).   #RéservesNaturelles #Géodiversité #PatrimoineGéologique #AiresProtégées #SNAP #SNB