[TRIBUNE✍️] L'avenir de notre agriculture passe par l’agroécologie et la reconnaissance du droit à l'alimentation !
Le projet de loi d’orientation pour la souveraineté agricole est débattu à l’Assemblée nationale à partir d'aujourd'hui. Pour nous, les solutions proposées par le gouvernement ne sont pas à la hauteur de la crise du système alimentaire.
Lire la tribune 👉 https://lnkd.in/ehTdW-Er#SecoursCatholique#Alimentation
Avec Benoit Cassart sur notre liste, nous voulons apporter l’expertise du monde agricole au cœur du Parlement européen.
Le discours est clair: stop à l’agribashing, à la superposition des règles et leur modification constante, à la concurrence déloyale.
Grâce à David Clarinval et Willy Borsus, au soutien d’Olivier Chastel et Frédérique Ries, nous avons obtenu une simplification de la PAC, très attendue des agriculteurs. Aucun recul, comme j’ai pu l’entendre. Juste du bon sens, comme la prise en compte des conditions météo ou des types de sol par exemple.
Nous pensons qu’une autre approche est possible. Agriculture et environnement ne sont pas incompatibles, les efforts consentis ces trente dernières années le confirment.
C’est aussi une question d’autonomie stratégique via la souveraineté alimentaire.
🚜 Découvrez les priorités d'Annie Genevard , nouvelle Ministre du Ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
Dans le cadre de sa prise de fonction, Annie Genevard s’est adressée aux agriculteurs, en soulignant les enjeux majeurs pour le secteur agricole. Décryptons ensemble ses engagements clés. 👇
1/ Un contexte agricole complexe
Dans son discours, Annie Genevard a décrit l'agriculture française comme fragilisée par des crises multiples : sécheresse, excès d'eau, et une baisse historique des rendements, notamment dans les céréales et la viticulture. 🌾🌍
2/ Un soutien indéfectible aux agriculteurs
A.Genevard a affirmé son admiration et son soutien total aux agriculteurs. Elle promet des réponses rapides et concrètes aux défis auxquels ils sont confrontés. Elle insiste sur l'importance de travailler avec eux pour ajuster les solutions. 🤝🌾
3/ Souveraineté alimentaire : une priorité
Elle a mis en avant la nécessité de renforcer la souveraineté alimentaire du pays. Selon elle, il est crucial de regagner du terrain face à la concurrence étrangère et de proposer des solutions avant d'imposer des interdictions, comme avec la filière betteravière. 🍎🥦
4/ Simplification des normes : un chantier urgent
Annie Genevard a identifié la simplification des règles et des normes agricoles comme une priorité. Elle veut réduire la bureaucratie qui pèse sur les exploitants et alléger les procédures administratives, notamment les dates agronomiques irréalistes. 📋🖊️
5/ Un engagement pour l'innovation
A.Genevard a aussi rappelé que les agriculteurs sont de véritables chefs d’entreprise, devant constamment moderniser leurs équipements. Elle souhaite soutenir l'innovation technologique, essentielle pour la productivité agricole. 🚜💡
6/ Les défis du changement climatique
La ministre a souligné que le réchauffement climatique affecte tous les secteurs agricoles, réduisant les rendements. Elle compte engager des discussions approfondies sur ce sujet lors du Sommet de l’élevage la semaine prochaine. 🌡️🌍
8/ Contre le déclinisme
Annie Genevard a affirmé son opposition à toute idée de renoncement ou de décroissance. Son engagement est de ne jamais abandonner la lutte pour l’agriculture, en apportant des solutions concrètes face aux difficultés. 💪🚜
#Agriculture#SouverainetéAlimentaire
Le saviez-vous ? L’Europe joue un rôle prépondérant sur le contenu de nos assiettes. La mention d’un allergène bien visible sur un pot de sauce, la quantité de sucre dans les céréales, l’exclusion d’additifs ou de contaminants dangereux pour la santé, l’interdiction de certains pesticides, l’importation de produits frauduleux ou issus de la déforestation, les contrôles dans le secteur agroalimentaire... Tout cela est décidé par la Commission européenne, avec les Etats membres et les eurodéputé·es. À l’approche des élections du Parlement européen le 9 juin 2024 et face aux politiques ultra-libérales, anti Europe et face à la montée en puissance des groupes d’extrême-droite, foodwatch rappelle l’importance de se mobiliser pour une Europe plus juste et plus solidaire, au service de l’intérêt général plutôt que des intérêts privés.
foodwatch est une organisation européenne, un contrepouvoir citoyen 100% indépendant présent dans cinq pays. Pour nous, il ne fait aucun doute que l’Europe doit mieux protéger, grâce à des règles communes, le droit à une alimentation saine et tous les droits fondamentaux pour toutes et tous. A l’aune des élections au Parlement européen, force est de constater qu’il y a encore du boulot pour une transition agricole et alimentaire plus durable. Ces élections seront donc capitales pour peser dans la balance des décisions européennes et des choix politiques pour ces prochaines années.
Il est fondamental de reconnaître l'impact significatif des lois émanant de la société civile, qui incarnent souvent une réponse aux attentes citoyennes et catalysent des réformes profondes. Ces textes législatifs, en reflétant véritablement les aspirations de la population impactée par les défis actuels, encouragent un changement durable et positif.
Quand une loi est adoptée avec peu de modifications, cela témoigne généralement d'un consensus initial sur sa pertinence et son efficacité. Exceptionnellement pertinent dans le secteur agricole, ce type de législation agit comme un levier essentiel pour l'innovation et pour une gestion pérenne des ressources agricoles, secteur qui a constamment montré sa capacité à surmonter des défis significatifs.
Il est cependant impératif que tous les acteurs, y compris les groupes d'influence et les organisations de lobbying, priorisent le bien commun plutôt que des intérêts particuliers. Ce principe assure que la législation bénéficie à l'ensemble de la société, et pas seulement à certains groupes, favorisant ainsi l'intérêt collectif et la prospérité de l'agro-économie.
La conception de lois efficaces nécessite une projection des conséquences à long terme et une compréhension intégrale des enjeux pour tous les secteurs impactés, particulièrement l'agriculture, pilier de l'économie française.
La législation idéale doit fournir un cadre clair et flexible, tout en dotant les acteurs agricoles des outils nécessaires pour répondre efficacement aux défis futurs, garantissant ainsi la durabilité du secteur.
Il convient de percevoir cette législation non seulement comme régulateur des pratiques actuelles mais aussi comme pierre angulaire pour l'agriculture de demain, permettant à tous les acteurs: agriculteurs, entreprises, consommateurs et la société dans son ensemble , de naviguer avec confiance à travers les défis d'un monde changeant.
Considérons comme essentielle la garantie de la qualité alimentaire, directement liée à la santé publique et source d'économies significatives en matière de soins de santé.
C'est une composante fondamentale pour une agriculture qui nourrit et promeut la santé.
La loi devrait prioritairement soutenir :
1. L'autosuffisance alimentaire de la nation,
2. La survie des exploitations agricoles,
3. La durabilité de nos systèmes agricoles,
4. Le bien-être des citoyens,
5. La stabilité de l'économie nationale,
6. La paix sociale.
Cette législation doit devenir le phare qui illumine et guide le secteur agricole à travers les tempêtes futures.
La décision est désormais entre vos mains : choisir entre des paroles et des actions concrètes.
Président du groupe Les Démocrates à l’Assemblée nationale | Député de Loir-et-Cher | Conseiller communautaire Beauce - Val de Loire | Conseiller municipal de Marchenoir
Nous avons besoin d’écrire dans la loi l’intérêt général majeur que représente la souveraineté alimentaire. #ploa
Nous avions donné le sentiment qu’à chaque fois c’était l’agriculture qui trinquait, il nous faut réaffirmer notre volonté de produire.
Les trajectoires ne pourront s’exprimer que dans une volonté d’équilibre entre l’agriculture et les transitions.
Faire face au dérèglement climatique est une nécessité pour le monde agricole qui se doit aussi d’être pleinement investi dans les transitions, sans quoi nous ne produirons plus.
Stéphane TravertÉric GirardinNicole Le PeihPascal LECAMPPascal LavergneMinistère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaireAssemblée nationale
Dès demain, l’Assemblée nationale va discuter du texte « d’orientation pour la souveraineté alimentaire et agricole et le renouvellement des générations en agriculture ». Un texte attendu depuis plus d’un an !
Cette loi est bien loin de répondre aux besoins du monde paysan (assurer les remplacements des agriculteurs qui vont partir à la rentrée dans les prochaines années, assurer un revenu à la hauteur, assurer l’installation d’exploitation à taille humaine). Au contraire, elle marque de nombreux reculs environnementaux et, par ce biais, risque d’accélérer la chute du monde paysan au profit de l’industrialisation de l’agriculture.
👉 Interpellez vos députés sur cette loi : https://lnkd.in/g8T-4MEQ
🇪🇺🗳️ Pourquoi le vote du 9 juin est important ? #européennes2024
À l’aune des élections au Parlement européen, force est de constater qu'une transition agricole et alimentaire plus juste et plus durable n’est pas encore là. Ces élections seront donc capitales pour peser dans la balance des décisions européennes et des choix politiques pour les prochaines années.
La majorité des réglementations qui concernent le contenu de nos assiettes est décidée au niveau de l’UE. En tant qu'ONG européenne, foodwatch International rappelle l’importance de se mobiliser pour une Europe plus juste et plus solidaire, au service de l’intérêt général plutôt que des intérêts privés.
Découvrez l'analyse approfondie de foodwatch France sur le sujet 👇 https://lnkd.in/e92Ar8-W
Président du groupe Les Démocrates à l’Assemblée nationale | Député de Loir-et-Cher | Conseiller communautaire Beauce - Val de Loire | Conseiller municipal de Marchenoir
Nous avons besoin d’écrire dans la loi l’intérêt général majeur que représente la souveraineté alimentaire. #ploa
Nous avions donné le sentiment qu’à chaque fois c’était l’agriculture qui trinquait, il nous faut réaffirmer notre volonté de produire.
Les trajectoires ne pourront s’exprimer que dans une volonté d’équilibre entre l’agriculture et les transitions.
Faire face au dérèglement climatique est une nécessité pour le monde agricole qui se doit aussi d’être pleinement investi dans les transitions, sans quoi nous ne produirons plus.
Stéphane TravertÉric GirardinNicole Le PeihPascal LECAMPPascal LavergneMinistère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaireAssemblée nationale
❌ 🚜 Une absence de cap sur le renouvellement des générations. Un manque dʼambition et de cohérence avec les enjeux de transition écologique. Une vision trompeuse et lacunaire de la souveraineté alimentaire.
Ce sont les 3 notions que nous ressortons de ce projet de loi dʼorientation pour la souveraineté agricole et le renouvellement des générations agricoles qui a été présenté par le gouvernement en Conseil des Ministres aujourd'hui après de nombreux reports.
Nous invitons les parlementaires avec le Collectif Nourrir à se saisir de ses propositions pour que cette loi réponde réellement aux objectifs de renouvellement de générations agricoles en capacité de faire face aux enjeux du changement climatique et des équilibres mondiaux.
Notre réaction > https://lnkd.in/eNkMbqemLorine AZOULAI#CCFD#SouveraintéAlimentaire#Agriculture#Agriculteur#Climat#TransitionMinistère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire