Post de Hélice Hélas Éditeur

Cette conférence a pour but de révéler la richesse de la bande dessinée (BD) à un public cultivé et averti. Il s’agit entre autres de faire oublier la perception de la BD trop souvent associée aux souvenirs d’enfance. Considérée comme le 9ème art, la BD peut être porteur de messages sociaux, politiques, scientifiques et autres. Voici les sujets traités : . Fausses idées sur la BD · Définition de la BD · Reconnaissance de la BD · Un métier pas facile · Vocabulaire de la BD · Le marché de la BD · Quelles BD choisir ? N’hésitez pas à vous inscrire via le lien ci-dessous ⬇️

MISSEL SELON L’usage de STRASBOURG XVe SIÈCLE le canon de la messe s’ouvre sur la Formule. [. Te ] Igitur ; depuis le début du Moyen Âge , C’était un emplacement privilégié Pou les Enluminures. La CRUCIFIXION était le Thème représenté, le. [. T ] Se prêtant naturellement à la Représentation de la CROIX. Mais en lieu et place d’une miniature, ce Manuscrit de. XVe siècle nous présente un choix : L’initiale à été enluminée, et la CRUCIFIXION se présente sous la forme d’une gravure sur bois coloriée Collée en pleine page. Elle est de très belle facture : L’équilibre de la composition , la Monumentalité des personnages et la Finesse des traits, Alliés à une mise en couleur soignée En fait une réussite. On connaît que SEPT exemplaires de Cette scène gravée, avec des variantes minimes , provenant d’un modèle commun Aujourd’hui disparu. Ce m’ombre de témoins préservés jusqu’à Nous, quoique très modeste, Suffit à attester que cette gravure était très appréciée. Car depuis son apparition à la fin du XIV e. Siècle La gravure sur bois avait permis de produire un très grand nombre D’images, surtout des cartons à jouer Et des images religieuses. Parmi celles-ci les scènes de la Passion du CHRIST. Et les saints, protecteurs fréquemment invoqués Étaient les thèmes privilégiés. Mais ces représentations Aujourd’hui treprares , ne nous sont Généralement parvenues Qu’en un seul exemplaire…

Le dessin du jour ...à voir sur le blog

Iconoclastes et iconodules. Lesquels ont eu raison ? Si Dieu a interdit à l’homme de se donner des dieux étrangers, Exode 20, 2 "Je suis Yahvé, ton Dieu, qui t'a fait sortir du pays d'Egypte, de la maison de servitude. Exode 20, 3 Tu n'auras pas d'autres dieux devant moi.  Il lui a aussi interdit de se donner des images, Exode 20, 4 Tu ne te feras aucune image sculptée, Yahveh a ajouté : rien qui ressemble à ce qui est dans les cieux, là-haut, ou sur la terre, ici-bas, ou dans les eaux, au-dessous de la terre. On pourrait penser d’un côté, que Dieu qui veut le culte à sa Personne, a interdit les autres dieux, le culte à l’image, mais non l’image sculptée, ni ce qui ressemble à ce qu’Il a créé, en tant qu’œuvres d’homme imitant plus ou moins ce qu’Il a créé – quid du verset 20, 4 ? On pourrait penser d’un autre côté, que Dieu a interdit l’image sculptée trouvée sur un lieu de culte, au sens où dans ce cas il y a culte à l’image, que, par-là, Il a interdit l’image sculptée, ce qui ressemble à ce qu’Il a créé – quid de l’art ? On pourrait craindre une inexactitude dans la traduction du verset 20, 4 ou une interprétation qui aurait entraîné qu’iconoclastes et iconodules se seraient vu justifier, ne seraient pas parvenus à s’entendre. Non. En vérité, il n’y a ni inexactitude, ni interprétation, mais une sagesse qui a échappé aux 2 camps.

𝑻𝑬𝑴𝑷𝑬𝑻𝑬 - Phare de Tevennec Quand le ciel et les vagues incroyablement belles et puissantes au pied du phare de Tevennec ne font qu’un .. Un moment qui restera gravé dans ma mémoire ! 𝑀𝑎𝑡ℎ𝑖𝑒𝑢 𝑅𝑖𝑣𝑟𝑖𝑛 Mes plus belles images (affiches, livres, tirages d'art, ...) sur mon site : https://lnkd.in/e6N4VVp

“Il vaut mieux dater d’un siècle que d’une saison.” Alfred Capus. Les Pensées Pour les collecteurs d’images que nous sommes, la date est une obsession. Par l’indication précise du jour, du mois, de l’année, d’une période où une image a été créée, nous allons pouvoir (re)situer cet objet d’Histoire dans le temps et envisager une reconstruction rigoureuse et objective du passé. Hormis la précision des iconographies légendées, la traque des indices prend souvent des allures de travail de bénédictin : supports de l’image, procédés techniques, diagnostics de la conservation préventive permettant d’authentifier l’œuvre étudiée. Au-delà de la haute technicité de ces outils qui fixent le temps de la création, d’autres détails vont se révéler pertinents comme marqueurs chronologiques : un événement de l’Histoire, la mode vestimentaire, des éléments du progrès technique ou de l’architecture… Ces traces posent des repères en rien intangibles. Désormais les terminaux interconnectés viennent enrichir substantiellement cette quête chronologique. La photographie positive proposée n’a pas manqué d’interroger la communauté virtuelle. Il s'agit d'un tirage positif très intéressant de l'hôtel de ville de Saint-Denis de La Réunion, orné de drapeaux, de bandes de draps et d'un immense écusson - sur l'avant-corps à colonnade portant les initiales SC - un indice important qui va permettre de dater la photographie. Les drapeaux sont en berne et marquent le deuil national décrété après l'assassinat du Président Sadi Carnot le 24 juin 1894 par un anarchiste à Lyon. La photographie est attribuée à Henri Georgi, mais ce dernier est mort en 1891, elle a par conséquent vraisemblablement été prise en juillet 1894, les obsèques nationales se déroulant à Paris le 1er juillet. Au-delà de la date, notre regard dessine déjà les contours d’une autre Histoire… Drapeaux en berne - Hôtel de ville de Saint-Denis, [1894], Don Jean-François Hibon de Frohen, Musée Léon Dierx, FRIHOI_15P7.H1

Nous sommes ravis de voir Étienne Hervy rejoindre notre équipe d'auteurs / contributeurs. Notre intention partagée ? Proposer une approche culturelle qui, partant d'une situation précise (une image, un objet graphique…), permet d'interroger plus largement le regard et de questionner les enjeux de la communication visuelle. Pour ce premier article, il nous livre une réflexion sur le texte et l’image… Et plus spécifiquement la notion « d’image avant la lettre ». On y croise Jean de Paleologu, dit PAL, mais aussi Peter Saville, Jean Widmer ou encore Josef Müller-Brockmann. Article à découvrir sur notre blog : https://lnkd.in/eKEbU7vf PS : Vous avez envie de rejoindre notre équipe d’auteurs / contributeurs ? Laissez-nous un commentaire et on en parle. Visuel : détail d’une des affiches « Musica viva » créées par Josef Müller-Brockmann pour la Tonhalle de Zurich

Dans une installation comportant des photographies, des textes et des matières naturelles, Soleil Launière parle du territoire, le Nitassinan, comme un lieu de guérison symbolique, comme un espace que l’on habite, où l’on se connecte.https://https://lnkd.in/e6UabvKb

La série « Afriques Intimes » de @yvergniaux est une déambulation qui s'inscrit dans une photographie humaniste. L'ouvrage nous entraîne à la rencontre d'autres modes de vie et formes d'échanges. Réflexions et découvertes tout à la fois, l'image et le texte mélés apporte une lecture complémentaire tant sur la démarche du photographe que sur les modes de vie si proches et si lointains de l'occident. https://urlr.me/wkNBW

Le scientifique français Pascal Cotte a étonné les historiens de l'art en faisant une découverte majeure sur le chef-d'œuvre de Léonard de Vinci, la Dame à l'hermine (1489-91). Il a découvert que l'artiste italien Léonard de Vinci avait peint l'œuvre non pas en une, mais en trois phases clairement différenciées. La technologie que Cotte a mise au point et utilisée pour percer les secrets de la peinture s'appelle la méthode d'amplification des couches (LAM). Elle consiste à projeter une série de lumières intenses sur une œuvre tandis qu'une caméra mesure les reflets. La technique LAM permet de peler le tableau comme un oignon, en enlevant la surface pour voir ce qui se passe à l'intérieur et derrière les différentes couches de peinture. Sa première version était un simple portrait, sans animal. Dans la deuxième tentative, le peintre a inclus une petite hermine grise. Dans la troisième et dernière étape, l'animal a été transformé en une grande hermine blanche, symbole de pureté. L'hermine joue un rôle symbolique crucial dans l'œuvre d'art, de sorte que le changement est extrêmement important, non seulement sur le plan technique, mais aussi en termes d'interprétation. La Dame à l'hermine est un portrait de Cecilia Gallerani, une charmante jeune femme de la cour milanaise qui était la maîtresse préférée de Ludovic Sforza, le duc de Milan marié. Le duc, qui était le mécène de Vinci, était surnommé "l'hermine blanche". La progression du tableau peut indiquer un désir croissant du couple d'affirmer leur relation d'une manière plus publique. La transformation de l'hermine - de petite et sombre à musclée et blanche - pourrait également indiquer le désir du duc d'obtenir un "portrait plus flatteur". Il convient de noter que le regard de Cecilia et de l'hermine est tourné dans la même direction. Cela signifie qu'elles entretiennent une relation harmonieuse. La posture tendue de l'animal indique qu'il est prêt à protéger Cecilia du danger. Via Myra Clergé