● La théorie de Maradona : La théorie est appelée « la théorie des taux d’intérêt de Maradona » ou « the Maradona theory of interest rates ». Les ménages et les entreprises fondent leurs décisions sur les anticipations plus que les décisions elles mêmes de la banque centrale. Si une banque centrale s’engagerait à maintenir le taux d’inflation stable en répondant rapidement à tous les chocs économiques, le résultat serait un taux d’inflation stable. Les ménages et les entreprises sauraient que tout changement dans le taux d’inflation serait automatiquement neutralisé. Dans ce sens, le taux d’intérêt changerait sans avoir une relation apparente avec le taux d’inflation. Ainsi, les agents économiques estimeraient que la banque centrale décide de façon arbitraire, ce qui est n’est pas le cas. Car si cette conclusion est vraie, le taux d’inflation ne serait pas stable. Quelle est la relation alors entre la politique monétaire, le taux d’intérêt, le taux d’inflation, les décisions de la banque centrale et le joueur argentin Diego Maradona ?? La réponse vient du match qui réunissait l’Argentine à l’Angleterre le 22 juin 1986. Maradona a pu marquer son deuxième but (après un premier avec sa main sans que l’arbitre s’en aperçoive, ce qu’il a appelé après la main de Dieu) en driblant la moitié de l’équipe anglaise. Ce qui est anormal c’est comment Maradona a pu faire pour esquiver cette moitié alors qu’il courait quasiment en ligne droite ? La réponse est que les joueurs qui se plaçaient devant Maradona régissaient à ses feintes. Pour eux, Maradona devrait aller à droite ou à gauche (ils anticipaient qu’il irait à droite ou à gauche). Maradona ne choisit alors ni la droite ni, non plus, la gauche mais continue dans sa ligne droite. La théorie parait ainsi claire. Les agents économiques réagissent aux anticipations plus que aux décisions effectives. Pour l’auteur de cette théorie, Mervyn King, les joueurs sont comme les marchés, ils réagissent aux signaux émis par les banques centrales que aux décisions effectives de ces mêmes banques centrales. by: Asserrar Hassan.✍🏻🏛️📝
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𝗢𝗻 𝗻𝗲 𝗱𝗲́𝗯𝗮𝗿𝗾𝘂𝗲 𝗽𝗮𝘀 𝘀𝘂𝗿 𝘂𝗻 𝗺𝗮𝗿𝗰𝗵𝗲́ 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲 𝗰̧𝗮. Même à grands coups de pognon. Surtout quand on en est très éloigné. Encore plus quand ce marché a un tel ancrage historique, symbolique et social. J'en avais parlé dans un post l'été dernier (lien en commentaire). C'était prévisible. On y est. 𝗟𝗮 𝗦𝗮𝗼𝘂𝗱𝗶𝗮𝗻 𝗣𝗿𝗼 𝗟𝗲𝗮𝗴𝘂𝗲 𝗱𝗲 𝗳𝗼𝗼𝘁𝗯𝗮𝗹𝗹 𝘁𝗼𝘂𝗿𝗻𝗲 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗳𝗮𝗿𝗰𝗲 𝗺𝗲́𝗱𝗶𝗮𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲. En plus d'être une mascarade sportive et une obscénité financière. Un bordel pour gigolos du ballon en fin de carrière. Comme la tentative des USA dans les années 70. Et celle de la Chine dans les années 90. On aime ou pas ce sport et ce qu'il est devenu, mais il y a un fait : Le foot c'est de l'Histoire et des légendes. Ancrées dans un contexte social, des identification et des rivalités. Le tout sublimé par des maillots et des stades. Des couleurs, des noms et des lieux. 𝗟𝗲𝘀 𝗰𝗹𝘂𝗯𝘀 𝗱𝗲 𝗟𝗼𝗻𝗱𝗿𝗲𝘀 𝗻𝗲 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿𝗰𝗵𝗮𝗻𝗴𝗲𝗮𝗯𝗹𝗲𝘀. Ni ceux de Manchester, Liverpool, Milan, Rome, Lisbonne, Rio ou Madrid. Parce qu'il ont tous leur sociologie et leurs racines. 𝗜𝗹𝘀 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝗲𝗻𝗰𝗼𝗿𝗲 𝗺𝗼𝗶𝗻𝘀 𝗿𝗲𝗺𝗽𝗹𝗮𝗰̧𝗮𝗯𝗹𝗲𝘀. Car leur Histoire n'est pas achetable. 𝗟𝗮 𝗳𝗼𝗼𝘁𝗯𝗮𝗹𝗹 𝗲𝘀𝘁 𝘂𝗻 𝗺𝗮𝗿𝗰𝗵𝗲́ 𝗱𝗲 𝗹'𝗮𝘁𝘁𝗲𝗻𝘁𝗶𝗼𝗻 𝘀𝘁𝗿𝘂𝗰𝘁𝘂𝗿𝗲́ 𝗽𝗮𝗿 𝗹𝗲 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗲́ 𝗲𝘁 𝗹'𝗲𝗻𝗱𝗿𝗼𝗶𝘁. C'est l'Histoire qui y génère l'argent. Pas l'argent qui y fait l'Histoire, comme ça, ex-nihilo. Aujourd'hui encore, les fans se mettrons plus volontiers devant un match d'Anderlecht que devant Ronaldo dans le désert. C'est ainsi. C'est cela que les riches du pétrole ne comprennent pas. Les nouveaux riches en général d'ailleurs. L'argent ne peut pas tout. Encore moins ici. Le Qatar a mis 18 ans à le comprendre à Paris (?). Le football n'est pas la Formule 1. 𝗖𝗼𝗺𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲 𝗹𝗲 𝗺𝗮𝗿𝗰𝗵𝗲́ 𝗮𝘃𝗮𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝘀'𝘆 𝗹𝗮𝗻𝗰𝗲𝗿, 𝗰'𝗲𝘀𝘁 𝗲𝘀𝘀𝗲𝗻𝘁𝗶𝗲𝗹.
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Selon différents médias Killian Mbappé va toucher une prime à la signature de 100 millions d'euros du Real de Madrid et il n'aurait pas été payé d'une prime de 80 Millions d'euros de "fidélité" de la part du PSG. En effet, le PSG souhaite que cette prime de 80 Millions d'Euros soit payée par le Real de Madrid, car ils se sentent lésés de ce départ sans indemnité de transfert. Alors, je me pose des questions sur cette situation. La première est de savoir comment le contrat de Killian Mbappé au PSG a été rédigé ? Le cabinet d'avocat qui n'a pas inclus de garde fous dans son contrat, va t'il survivre à une telle erreur de conseil (on parle de 80 millions d'euros quand même) ? De votre point de vu, qui est responsable de cette situation au PSG (le président, les avocats du club, autres...) ? Le joueur a t'il manqué de respect au club, ou a t'il simplement saisi une opportunité difficilement refusable ? Y'a t'il un problème d'éthique selon vous (côté Real et Mbappé) ou "c'est le business d'aujourd'hui qui est comme ça" ? Cette situation amène à se poser beaucoup de questions sur le natif de Bondy, mais également sur le foot business et l'éthique que nous portons tous et toutes dans le milieu professionnel. Qu'en pensez-vous ?
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Le trading dans le football va-t-il disparaître ? Si vous suivez l'actualité du sport et du sport business de près, vous n'avez pas pu manquer l'affaire qui oppose l'ancien international français Lassana Diarra à la FIFA. Enfin, je devrais plutôt dire "qui opposait" car la Cour de Justice de l'UE a rendu sa décision aujourd'hui. Pour rappel, l'ancien joueur du Real, du PSG et de l'OM accusait la FIFA de monopole et d'orientation exclusive dans ses décisions en faveur des clubs lorsqu'un joueur voulait rompre son contrat de manière unilatérale. Car dans le système du football mondial et européen, un joueur ne peut pas rompre son contrat de façon unilatéral et aller ensuite signer dans un autre club. Chose qu'un salarié lambda dans n'importe quel autre secteur d'activité peut faire. C'est cette atteinte à ses droits que le joueur a souligné et exposé devant la CJUE. Et la décision rendue par la CJUE va dans ce sens. Enfin, semble-t-il. Et si c'est bien le cas (je dis bien "si"), alors c'est une grande partie du modèle économique du football professionnel mondial, européen et français qui pourrait s'écrouler. Pourquoi ? Parce que si un joueur peut rompre son contrat et s'engager ensuite avec une autre équipe, ça signifie que le trading et les transferts sont morts. Alors, pas tout à fait mort. Mais pour les plus grosses stars, pour les plus gros transferts, si. Le système pourrait encore convenir à des joueurs de niveau intermédiaire car accepter un transfert pourrait arriver les rendre plus intéressant pour un club. Et donc leur apporter une valeur marchande plus grande (pour le joueur). Mais pour les grandes stars, ce système des transferts ne leur apporte rien et au contraire, leur cause plus de soucis et de contraintes. Ces stars pourraient donc faire sans et changer de club comme bon leur semble, simplement en rompant leur contrat. Est-ce un bien ou un mal pour cette industrie ? Attendons d'en savoir plus sur les détails de cette décision avant de tirer des conclusions. Et d'ailleurs, on pourrait aussi retourner la question : le système économique actuel reposant sur le trading est-il bénéfique pour ce secteur ? Pour le football professionnel ? Quoi qu'il en soit, si les transferts doivent disparaître, ce qu'on peut dire, c'est que ça pourrait être un contrainte importante pour l'économie du football. Mais on ne meurt pas d'une contrainte. On s'adapte pour y faire face et faire autrement. Et vous, quel est votre avis sur cette décision et sur ce qu'elle pourrait engendrer ? Et quel est votre avis sur les bienfaits et les méfaits du système actuel ? #SportsBusiness #Football #Marketing #sportsMarketing #HelloSportsBiz
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Le monde du football est en ébullition depuis la décision retentissante de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) dans l’affaire Lassana Diarra. Cette affaire, qui trouve son origine il y a dix ans lorsque le joueur avait contesté les conditions de son départ du Lokomotiv Moscou, pourrait bien sonner le glas du système actuel des transferts et plonger l’économie du ballon rond dans une crise sans précédent. Un arrêt historique aux conséquences imprévisibles La décision de la CJUE fait l’effet d’une bombe dans le microcosme du football. Beaucoup craignent qu’elle ne remette en cause les fondements mêmes du marché des transferts, au risque de déstabiliser durablement l’écosystème économique des clubs. Car si les contours exacts de cet arrêt restent encore à préciser, une chose est sûre : plus rien ne sera comme avant. C’est une véritable révolution qui s’annonce. Personne ne sait encore quelles seront les règles de demain, mais une chose est sûre : le football va devoir se réinventer. – Un agent de joueurs Vers une libéralisation totale des transferts ? Parmi les scénarios les plus redoutés figure celui d’une libéralisation à outrance du marché, où les joueurs pourraient quitter leur club à tout moment, sans indemnité. Un cauchemar pour les clubs, qui perdraient alors tout contrôle sur leurs effectifs et verraient la valeur de leurs actifs partir en fumée. Mais aussi un risque pour l’équilibre compétitif des championnats, avec une concentration des meilleurs joueurs dans une poignée de clubs surpuissants. Face à ces inquiétudes, certains appellent à une refonte en profondeur du système, avec la mise en place de nouvelles règles encadrant plus strictement les transferts. Mais le chemin s’annonce semé d’embûches, tant les intérêts divergents sont nombreux et les enjeux colossaux. L’incertitude, le pire ennemi des clubs En attendant, c’est l’incertitude qui règne en maître, et avec elle la peur de lendemains qui déchantent. Car plus que tout, les clubs ont besoin de visibilité pour construire leur projet sportif et assurer leur pérennité économique. Une visibilité qui fait cruellement défaut aujourd’hui, et qui pourrait pousser certains clubs au bord du gouffre. Tant qu’on ne saura pas à quelle sauce on va être mangé, ce sera impossible de se projeter. Et un club qui ne se projette pas, c’est un club qui court à sa perte. – Un président de club Un modèle économique à réinventer Plus largement, c’est tout le modèle économique du football qui est remis en question par cette affaire. Un modèle basé sur une inflation constante des transferts et des salaires, qui a vu les budgets des clubs exploser ces dernières années. Un modèle qui montre aujourd’hui ses limites, et qu’il va falloir repenser de fond en comble pour assurer la survie du football professionnel. Encadrer plus strictement les transferts et les salaires Favoriser la formation et la promotion des jeunes joueurs Mieux redistribuer les revenus entre les...
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🚨 Kylian Mbappé a reçu une prime à la signature d'un montant de 110 millions d'euros 😱 | La prime à la signature est différent du montant d'un transfert. Quand il s'agit d'un transfert, la somme va directement dans les caisses du club. Le joueur ne gagne rien. La prime à la signature va directement dans la poche du joueur en l'occurrence Kylian Mbappé. Tout pour le joueur et rien pour le club. Le PSG sort bredouille dans l'affaire. | Il a reçu 110 millions d'euros après avoir signé pour le Real Madrid C.F.. 😱 It's sky high comme le disent les anglais. Dire que le PSG - Paris Saint-Germain doit toujours de l'argent à Kylian Mbappé. Lui, il n'est pas un débout, c'est un suspendu🥱 ➡️ La prime à la signature n'a rien à avoir avec le salaire. Petite explication, la prime à la signature, c'est l'argent que le Real Madrid a versé à Mbappé pour le convaincre de signer. Le salaire, c'est la rétribution que le Real Madrid va payer à Mbappé en échange de ses services sur le terrain. 👉🏾 Il va être 𝗹𝗲 𝗷𝗼𝘂𝗲𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗺𝗶𝗲𝘂𝘅 𝗽𝗮𝘆𝗲́ 𝗱𝗲 𝗹'𝗵𝗶𝘀𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗱𝘂 𝗥𝗲𝗮𝗹 𝗠𝗮𝗱𝗿𝗶𝗱 ! 🤑 Son salaire 15 millions d'euros net. Après avoir déduit tous les taxes et impôts, Kylian Mbappé touchera 15 millions d'euros. Ce n'est pas les 70 millions d'euros du PSG mais ce n'est pas petit. ➡️ D'autres informations supplémentaires 👉 80% de ses droits à l'image. Un joueur de football, c'est une marque. C'est un nid d'audience qui attire les grosses marques. Sur les nouveaux contrats de sponsoring ou publicitaires que Mbappé va signer à l'avenir, il reversera 20% au Real Madrid et gardera le reste. C'est le même deal que Cristiano Ronaldo à l'époque. 🏆 Bonus en cas de Ballon d'Or et autres titres. Ce n'est pas précisé. La somme est gardée secrète mais elle devrait être aussi élevée. Les clubs reverses des primes de rendement aux joueurs pour les motiver. Mbappé ne va échapper à cela. 🤔 Toutes les conditions sont réunies pour Mbappé reproduisent la même carrière que Cristiano Ronaldo au Real Madrid. (🗞️ Marca)
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Le montant des transfers est basé, le plus souvent, sur la loi de l'offre et la demande. Un joueur très demandé n'aura donc pas la même valeur que les autres joueurs. Donner autorité à une quelconque instance pour décider les montants des transfers aura-t-il des répercussions ? On parle ici d'actifs pour les clubs, d'investissements comme on pourrait en parler pour l'immobilier. Dans ce cas, c'est une perte sèche pour les clubs et particulièrement pour les clubs formateurs. Est-ce que l'on doit retirer aux personnes physiques ou morales le droit de décider d'un prix de vente ? Il est ici question d'humains, de familles. Est-ce que l'on doit retirer aux joueurs le droit de décider de leur destination de vie et de l'entreprise pour laquelle ils souhaitent travailler ? Ce sujet est intéressant car il s'agit d'une question récurrente en Europe actuellement, l'humain ou le marché ? Pas simple... Merci pour ces informations Nicolas Bourreau.
Les transferts sont-ils réellement bénéfiques pour l'industrie du football professionnel ? Et au contraire, ne peut-on pas penser qu'ils sont néfastes ? L'ancien international français Lassana Diarra entrera-t-il dans l'histoire du football comme la fait avant lui le Belge Jean-Marc Bosman ? Peut-être bien. Vous en avez sûrement entendu parler. En fin de semaine dernière, la Cour de Justice de l'UE a présenté ses décisions dans l'affaire qui opposait Diarra à la FIFA. Le conflit portait sur les règles de transferts et notamment sur le monopole de décisions de la FIFA et de sa tendance a toujours se positionner en faveur des clubs au détriment des joueurs - les employés. Si le sujet vous intéresse, je vous invite vivement à lire des articles sur le sujet. Il y a en beaucoup et vous pourrez comprendre le contexte et le déclencheur de cette affaire ainsi que les répercussions possibles des décisions de la CJUE. Pour faire simple, les décisions de la CJUE ne sont pas tranchées. C'est d'ailleurs rarement le cas dans ces affaires. Elles laissent de la place à l'interprétation et donc, au jeu des avocats. Mais quoi qu'il en soit, deux points sont centraux et importants dans ces décisions : 1. La CJUE ne remet pas en question l'idée même de transferts dans le football professionnel. Au contraire, elle la valide et la renforce. 2. Par contre, elle remet en question les montants des indemnités liées à ces transferts et la cohérence de leur calcul. En résumé : l'intérêt économique des transferts pour les clubs de football pro est fortement remis en question. Et avec, de nombreux "modèles économiques" de clubs, notamment chez nous en France. Mais bon, je pense que des articles peuvent expliquer ça bien mieux que moi. Car de mon côté, ce qui m'étonne dans cette affaire, c'est que tout le monde semble s'accorder pour dire que si l'intérêt économique des transferts disparaît, ce sera une catastrophe pour les clubs. Ce qui tend à affirmer comme vérité que le marché des transferts est quelque chose de bénéfique pour le football professionnel et pour notre football en France. Mais personne n'a posé la question de l'intérêt même de ce modèle économique. Personne ne s'interroge pour savoir si ce modèle économique est réellement bénéfique au football professionnel et au contraire, s'il n'est pas néfaste. C'est dommage, car ça serait vraiment le moment de s'interroger là-dessus. L'affaire Diarra est un boulevard pour aborder ces questions. Comme l'affaire Mediapro, le deal CVC et le dernier appel d'offres ont été l'occasion de se pencher sur les droits TV et l'utilisation de l'argent dans le football pro. Mais non. Personne ne pose la question. Alors, je la pose ! Pensez-vous que le marché des transferts est bénéfique ou néfaste pour le football professionnel, notamment français ? Je suis curieux d'avoir vos avis sur ce sujet et vos arguments. #Football #SportsBusiness #SportsMarketing #Marketing #HelloSportsBiz
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Les transferts sont-ils réellement bénéfiques pour l'industrie du football professionnel ? Et au contraire, ne peut-on pas penser qu'ils sont néfastes ? L'ancien international français Lassana Diarra entrera-t-il dans l'histoire du football comme la fait avant lui le Belge Jean-Marc Bosman ? Peut-être bien. Vous en avez sûrement entendu parler. En fin de semaine dernière, la Cour de Justice de l'UE a présenté ses décisions dans l'affaire qui opposait Diarra à la FIFA. Le conflit portait sur les règles de transferts et notamment sur le monopole de décisions de la FIFA et de sa tendance a toujours se positionner en faveur des clubs au détriment des joueurs - les employés. Si le sujet vous intéresse, je vous invite vivement à lire des articles sur le sujet. Il y a en beaucoup et vous pourrez comprendre le contexte et le déclencheur de cette affaire ainsi que les répercussions possibles des décisions de la CJUE. Pour faire simple, les décisions de la CJUE ne sont pas tranchées. C'est d'ailleurs rarement le cas dans ces affaires. Elles laissent de la place à l'interprétation et donc, au jeu des avocats. Mais quoi qu'il en soit, deux points sont centraux et importants dans ces décisions : 1. La CJUE ne remet pas en question l'idée même de transferts dans le football professionnel. Au contraire, elle la valide et la renforce. 2. Par contre, elle remet en question les montants des indemnités liées à ces transferts et la cohérence de leur calcul. En résumé : l'intérêt économique des transferts pour les clubs de football pro est fortement remis en question. Et avec, de nombreux "modèles économiques" de clubs, notamment chez nous en France. Mais bon, je pense que des articles peuvent expliquer ça bien mieux que moi. Car de mon côté, ce qui m'étonne dans cette affaire, c'est que tout le monde semble s'accorder pour dire que si l'intérêt économique des transferts disparaît, ce sera une catastrophe pour les clubs. Ce qui tend à affirmer comme vérité que le marché des transferts est quelque chose de bénéfique pour le football professionnel et pour notre football en France. Mais personne n'a posé la question de l'intérêt même de ce modèle économique. Personne ne s'interroge pour savoir si ce modèle économique est réellement bénéfique au football professionnel et au contraire, s'il n'est pas néfaste. C'est dommage, car ça serait vraiment le moment de s'interroger là-dessus. L'affaire Diarra est un boulevard pour aborder ces questions. Comme l'affaire Mediapro, le deal CVC et le dernier appel d'offres ont été l'occasion de se pencher sur les droits TV et l'utilisation de l'argent dans le football pro. Mais non. Personne ne pose la question. Alors, je la pose ! Pensez-vous que le marché des transferts est bénéfique ou néfaste pour le football professionnel, notamment français ? Je suis curieux d'avoir vos avis sur ce sujet et vos arguments. #Football #SportsBusiness #SportsMarketing #Marketing #HelloSportsBiz
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Nouvel épisode dans le feuilleton opposant Kylian Mbappé au Paris Saint-Germain. La commission paritaire d’appel de la Ligue de Football Professionnel (LFP) a une nouvelle fois ordonné au club de la capitale de verser les 55 millions d’euros de salaires et primes impayés que lui réclame son ancienne star. Une décision que le PSG a encore choisi de contester, prolongeant un conflit qui dure maintenant depuis plusieurs mois. Le PSG sommé de payer, mais refuse d’obtempérer Vendredi dernier, la commission paritaire d’appel de la LFP a donné raison à Kylian Mbappé dans son bras de fer l’opposant à son ancien club. L’instance a en effet ordonné au PSG de verser les 55 millions d’euros correspondant aux salaires et primes que lui réclame l’international français. Une somme conséquente dont le club conteste devoir s’acquitter. Dès l’annonce de la décision, le Paris Saint-Germain a fait savoir son intention de ne pas s’y plier. D’après une source proche de la direction, le club estime en effet que le joueur n’a pas respecté ses engagements, contractés au mois d’août 2023, et qu’il n’a donc pas à honorer les montants demandés. La décision de la LFP n’étant pas contraignante, le PSG campe sur ses positions. Une affaire aux origines nébuleuses Pour comprendre les racines de ce conflit, il faut remonter au cœur de l’été 2023. A cette période, Kylian Mbappé et les dirigeants parisiens auraient passé un accord dont la nature exacte n’a jamais été révélée publiquement. C’est le respect de cet accord qui est aujourd’hui au centre des contentieux entre les deux parties. Problème : selon des sources concordantes, ce fameux accord serait juridiquement douteux. Certains évoquent des promesses faites sans cadre légal, d’autres des clauses abusives. Quoi qu’il en soit, le PSG s’appuie aujourd’hui sur ce flou pour refuser de payer son ancien joueur vedette. Une position jugée intenable par le clan Mbappé. Un contexte particulièrement tendu Au-delà des questions purement contractuelles, cette affaire intervient dans un contexte plus que houleux entre le joueur et son ancien club. La récente ouverture d’une enquête pour viol en Suède visant Kylian Mbappé, suite à son passage à Stockholm il y a quelques semaines, a en effet jeté une ombre supplémentaire sur les relations déjà dégradées. Même si l’attaquant star n’est à ce stade pas mis en examen, son entourage dénonce un acharnement de la part du PSG. Certains y voient une manœuvre visant à décrédibiliser le joueur dans le cadre du litige financier qui les oppose. Des accusations que le club de la capitale a fermement rejetées, assurant n’avoir rien à voir avec cette procédure. Quels recours pour Mbappé ? Malgré le refus du PSG d’appliquer la décision de la commission d’appel de la LFP, Kylian Mbappé dispose encore de nombreux leviers. Le joueur peut en effet saisir la commission supérieure d’appel de la Fédération Française de Football, puis éventuellement un tribunal administratif après une tentative de...
Nouvel épisode dans le feuilleton opposant Kylian Mbappé au Paris Saint-Germain. La commission paritaire d’appel de la Ligue de Football Professionnel \(LFP\) a une nouvelle fois ordonné au club de la capitale de verser les 55 millions d’euros de salaires et primes impayés que lui réclame son ancienne star. Une décision que le PSG a encore choisi de contester, prolongeant un conflit qui dure...
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Quel rapport entre le dollar, la grzywna et la hryvnia ? Aucun, me direz-vous, le premier est connu, la seconde s'éternue et la troisième ressemble à un mauvais mal de gorge. Alors, accrochez-vous au pinceau, je retire l'échelle ! Le mot dollar vient du thaler, unité monétaire allemande, qui équivalait à une demi-livre ancienne d'argent. En Amérique du Nord, le « thaler », déformé en « daalder » puis en « dollar », est introduit au XVIIème siècle par les Hollandais sur la côte nord-est, et donc dans les colonies britanniques (se rappeler que La Nouvelle-Amsterdam est l'ancêtre de New York, et en passant que la Nouvelle-Amsterdam n'est autre que la Nouvelle-Angoulême, nommée ainsi en hommage à François 1er). Et donc quel rapport avec la grzywna et la hryvnia? La grzywna, ou plutôt la grivna, était un marc monétaire, un lingotin d'argent. Il y avait plusieurs grivnas différentes telles que la grivna de la Rus' de Kiev (sous Vladimir le Grand, entre 980 et 1015), qui pesait entre 163 et 165g, la grivna de Novgorod, la grzywna de Chełmno ou la grzywna de Cracovie. C'était l'équivalent des différents marcs de l'Ouest, qui pesaient plus lourd, et qui comptaient pour une demi-livre ancienne. Voilà donc le rapport entre la grzywna et le thaler, et donc avec le dollar. Mais alors la hryvnia ? La hryvnia est la devise monétaire de l'Ukraine depuis le 2 septembre 1996. C'est la même racine proto-slave : hříva au sens étymologique de « cou », ou encore de « crinière », c’est-à-dire « collier d’argent », du vieux slave grivъna qui donne grzywna en polonais, гривна en russe. Nous y sommes, vous n'éternuez plus et votre mal de gorge est dissipé. Grzywna est le nom de mon grand-père maternel Polonais, Franciszek Grzywna (1902 - Swiniary ; 1975 - La Rochelle), qui a combattu contre l'Armée Rouge en 1920 lors de la guerre Polono-Russe, gagnée par la Pologne lors du « miracle de la Vistule » , et contre la Wehrmacht en France de mai à juin 1940, enrôlé qu'il fût fin octobre 1939, comme 84000 autres hommes, dans l'armée Polonaise en France, sous le commandement de Władysław Sikorski. Nous sommes les brins d'une guirlande éternelle.
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Les ARBITRES DE FOOTBALL ET LE OU LA VAR Grand amateur de football, j’ai assisté cet am devant mon téléviseur au match LENS -LE HAVRE et je suis dubitatif sur le pénalty accordé aux havrais L'utilisation de la vidéo assistance à l'arbitrage (VAR) dans le football professionnel. Le VAR est un système technologique utilisé dans de nombreux pays pour aider les arbitres à prendre des décisions sur des situations litigieuses lors des matchs. Cependant, il existe également des critiques à l'égard du VAR. Certaines personnes le qualifient d'"avare" en raison de l'impact qu'il peut avoir sur le déroulement du jeu, car il peut entraîner des interruptions fréquentes du jeu. D'autres problèmes liés à la VAR incluent la subjectivité des décisions prises par les arbitres et le temps parfois long nécessaire pour prendre une décision. Je constate que la notoriété de l’arbitre central international a eu son influence sur la décision du VAR de ne pas le contester lors de match et cela devient de plus en plus fréquent Une refonte complète de l’arbitrage professionnel qui depuis des mois évolue dans des contradictions est urgente. En résumé, l'utilisation du VAR dans le football professionnel suscite de diverses réactions, allant de l'appréciation de son aide à l'arbitrage à la frustration causée par les interruptions et les décisions parfois discutables comme celle de ce samedi 6 avril 2024 FRANCIS TISON MEMBRE HONORAIRE DU CONSEIL DE LA LIGUE Hauts-de-France DE FOOTBALL
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