Post de Haut Conseil Breton pour le Climat

🌍 Début de la 2ème semaine du processus de négociations à la COP 29 (29ème conférence des États Parties à la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique). Quels sont les enjeux des discussions techniques et politiques relatives à la mise en œuvre de l’Accord de Paris (en vigueur depuis 2016) ? 💰 Financement de l’action climatique, dont vont dépendre en partie les politiques d’adaptation aux conséquences du changement climatique, notamment dans les pays du Sud. ⚖️ Règles de gouvernance du marché du carbone prévu par l’Accord de Paris (art. 6.4), adoptées très rapidement au premier jour de la COP. Ces règles sont encore peu précises sur certaines technologies controversées, qui peuvent être créditées sur le marché (CCS). 🤝 Maintenir la confiance entre les négociateurs, notamment entre pays du Nord et pays du Sud, pour préserver l’acquis du droit international du climat. Le droit international du climat permet de maintenir le climat à l’agenda des priorités et offre une transparence sur les niveaux d’émissions et de financement. Il pose aussi des objectifs communs d’atténuation (2°C 🌡️) et oblige les États à préciser le contenu de leurs plans de transition à moyen et long terme. 🗣️ Simon Stiell, secrétaire exécutif de l’ONU Climat, a toutefois exprimé clairement le risque d’essoufflement des négociations : « Arrêtons le théâtre et passons aux choses sérieuses ». Alors que la décision issue de la COP 28 avait inscrit la « transition vers la sortie des énergies fossiles », la confiance entre les délégations étatiques est difficile à maintenir, tant leurs visions du financement climatique divergent. Cet exercice géopolitique sensible doit être aussi compris dans le contexte des débats sur la perspective d’adoption de l’accord de libre-échange UE-MERCOSUR, dont la compatibilité avec l’Accord de Paris ne cesse d’interroger, ainsi qu’avec la concomitance du G20 et la récente élection de D. Trump. L’exercice diplomatique est, comme à chaque COP, difficile, et les progrès se font par petits pas. Simon Stiell en appelle cependant au pouvoir transformateur de cette COP : « Le financement existe. Nous devons le débloquer ». Sur la question du financement, évaluer le coût de la réduction des émissions et de l’adaptation aux effets du réchauffement est particulièrement complexe et révèle la difficulté de parvenir à un consensus quand les intérêts et les priorités politiques divergent. Il s’agit de : 🤝 Négocier un nouveau montant de financement de l’action internationale des pays industrialisés vers les pays en développement, au-delà des 100 milliards annuels qui prévalent actuellement. 💰 Garantir que ce financement soit en priorité assumé par les États (et non les acteurs privés), transparent et additionnel par rapport aux promesses d’aide publique au développement. Les décisions prises à Baku poseront-elles les bases d’une meilleure justice climatique ? #COP29 | #ChangementClimatique | #JusticeClimatique |#FinancementClimatique

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