Je fais le festival d’Avignon cette année !
Comme on me le demande souvent, je précise : c’est Avignon OFF (car je joue habillé et mon spectacle dure moins de huit heures, dirais-je, plein d’a priori)
Ce sera au Théâtre Le Paris Avignon à 14h55 :
https://lnkd.in/dE3tJiX3
Information que je serai souvent amené à répéter pendant le festival (le fameux créneau), même si cette année je m’offre le luxe (au risque de moins remplir ma salle) de ne pas distribuer de tracts dans la rue. Non par suffisance, mais parce que “faire le festival” c’est aussi en profiter, notamment rencontrer des gens et aller voir des spectacles. C’est ma 6ème participation à Avignon, et je me rends compte que lors des éditions précédentes, occupé à essayer d’avoir plus de (ou juste des) gens en salle : d’une je me suis beaucoup fatigué et ça s’est ressenti sur scène (cernes, veine sur le front qu’on dirait la Seine qui traverse Paris) ; et surtout (surtout) je suis passé à côté de toute la magie du festival !
Avignon est une île, une terre d’exil au pays des histoires, de la culture, de l’imaginaire, de l’improbable ; une multitude de genres, de styles, de registres ; un concentré d’idées, d’émotions, de beau, d’idées (au milieu d'effluves de frites et de steak hâché et de granités bleu radioactif, et entre Orange et Vitrolles et entre deux tours d’élection, pourtant) …
J’aimerais bien en retenir un peu plus que : “aujourd’hui c’était complet” ou “on a fait 57 personnes en moyenne” ou “aujourd’hui j’ai annulé parce qu’il y avait moins de monde en salle que sur scène”.
Oui, c’est un luxe que je m’offre parce qu’Avignon est une énorme prise de risque financière pour les compagnies et productions, et la meilleure manière de les soutenir est de venir découvrir leur travail.
Bref, moi aussi je veux être une bulle de l’ébullition, une vibration dans la vibration. Un foison du foisonnement.
ENCORE UN TOUR