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Sobriété mon amour - Parfois incomprise ou décriée par ceux qui l'associent à la privation, la sobriété relève en réalité d'un savoir-être, d'un savoir-faire et d'un savoir-vivre qui se veulent à la fois innovants, intelligents, sociaux et justes. En effet, les actions de sobriété énergétique sont des actions d'optimisation des usages, qui visent à réduire la demande en énergie (et en ressources) sans diminuer le service rendu (se chauffer, se déplacer, se vêtir, se nourrir…). La sobriété nécessite d'abord de nous interroger sur nos besoins réels et de mettre en œuvre des changements - tant au niveau collectif qu’individuel - de comportements, de modes de vie et d’organisation. Cette 3e conférence régionale a été l'occasion d'échanger sur les représentations de la sobriété, ses potentiels d'innovation et sur la place qu'elle a prise ou qu'elle pourrait prendre dans les politiques territoriales.  L'Institut Paris Region#Sobriété 📻 https://lnkd.in/edfceRZj))

[𝙈𝙤𝙞𝙣𝙨 𝙘'𝙚𝙨𝙩 𝙢𝙞𝙚𝙪𝙭 : 𝙇𝙖 𝙨𝙤𝙗𝙧𝙞𝙚́𝙩𝙚́ 𝙣𝙚 𝙥𝙚𝙪𝙩 𝙥𝙖𝙨 (𝙨𝙚𝙪𝙡𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩) 𝙧𝙚𝙥𝙤𝙨𝙚𝙧 𝙨𝙪𝙧 𝙡𝙚𝙨 𝙞𝙣𝙙𝙞𝙫𝙞𝙙𝙪𝙨 🙍♀️] Le cycle "Moins c'est mieux" est proposé par l'Université de Lausanne en partenariat avec Romande Énergie. Les événements ont été filmés et sont disponibles sur la plateforme.  Les conférences ont comme objectifs : - d'ouvrir les discussions - d’apporter des éléments de cadrage sur la sobriété énergétique - de proposer des manières concrètes de mises en œuvre sur le terrain Voici un exemple de vidéo que vous pourrez retrouver en ligne :  "La sobriété ne peut pas (seulement) reposer sur les individus", les invités étaient: 📌 Orlane Moynat, doctorante et assistante d’enseignement et de recherche en sociologie de la consommation à l’Université de Genève 📌 Bruno Villalba, politistes et professeur à AgroParisTech, expert sur l’écologie politique et les politiques de sobriété. Ensembles, les intervenant·es développent comment articuler les échelles individuelle et collectives lors de la mise en place d’une politique sobriété, et quelles en sont les réelles conséquences sur la consommation et le bien-être. Pour visionner la conférence ➡️ lien en commentaire Université de Lausanne  Romande Energie

Il est question de sobriété dans l'émission de Mathieu VIDARD, la Terre au carré sur France Inter aujourd'hui. Dominique Bourg, philosophe professeur honoraire à l'Université de Lausanne, et invité de l'émission, mentionne à cette occasion "Matière à penser sur la sobriété" de l'Académie des technologies, parue en 2023. Dans sa préface, Denis RANQUE, alors Président de l'Académie, soulignait la mission qu'il donnait à cette publication : "𝘌𝘯 𝘢𝘯𝘢𝘭𝘺𝘴𝘢𝘯𝘵 𝘭𝘦𝘴 𝘣𝘦́𝘯𝘦́𝘧𝘪𝘤𝘦𝘴, 𝘤𝘰𝘶̂𝘵𝘴 𝘦𝘵 𝘳𝘪𝘴𝘲𝘶𝘦𝘴 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘭𝘢 𝘤𝘰𝘭𝘭𝘦𝘤𝘵𝘪𝘷𝘪𝘵𝘦́ 𝘥𝘦𝘴 𝘵𝘦𝘤𝘩𝘯𝘰𝘭𝘰𝘨𝘪𝘦𝘴, 𝘭’𝘈𝘤𝘢𝘥𝘦́𝘮𝘪𝘦 𝘴𝘰𝘶𝘩𝘢𝘪𝘵𝘦 𝘦́𝘤𝘭𝘢𝘪𝘳𝘦𝘳 𝘭𝘦𝘴 𝘤𝘩𝘰𝘪𝘹 𝘥𝘦 𝘴𝘰𝘤𝘪𝘦́𝘵𝘦́ 𝘦𝘵 𝘤𝘰𝘯𝘵𝘳𝘪𝘣𝘶𝘦𝘳 𝘢̀ 𝘶𝘯 𝘯𝘦́𝘤𝘦𝘴𝘴𝘢𝘪𝘳𝘦 𝘥𝘪𝘴𝘤𝘦𝘳𝘯𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘦𝘴 𝘤𝘩𝘰𝘪𝘹 𝘥’𝘰𝘱𝘵𝘪𝘰𝘯𝘴 𝘵𝘦𝘤𝘩𝘯𝘰𝘭𝘰𝘨𝘪𝘲𝘶𝘦𝘴."  𝗦𝗶𝘅 𝗺𝗲𝘀𝘀𝗮𝗴𝗲𝘀 𝗿𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗮 𝗽𝗼𝘀𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹’𝗔𝗰𝗮𝗱𝗲́𝗺𝗶𝗲 : ✔ la sobriété est nécessaire à court terme, car la technologie ne suffira pas à faire face à l’urgence climatique ; ✔ la sobriété est nécessaire au progrès et le progrès est nécessaire à la sobriété ; ✔ les experts doivent éclairer les choix pour favoriser un discernement technologique collectif ✔ la sobriété nécessite une approche globale combinant comportements individuels, mesures systémiques (infrastructures, réglementation…) et évolution de la structure de nos consommations ; ✔ la sobriété ne sera possible que si les efforts sont équitablement partagés ; ✔ il faut agir sans tarder. Vous souhaitez lire "Matière à penser sur la sobriété" : 🔗 https://lnkd.in/g8_KRhjG

Je vous conseille vivement la lecture de cet essai, fort passionnant qui retrace l’histoire de la sobriété de l’antiquité à nos jours. C’est le fruit d’un long travail de recherche de mon ami journaliste scientifique Stéphane Signoret. J’ai eu le plaisir de le lire et de le corriger. On y apprend énormément de choses très intéressantes, l’ouvrage est très accessible aux non-scientifiques, et on y trouve de très bons conseils pour vivre heureux mais sans mettre en péril nos ressources. À lire absolument !

Il me tenait à ❤️ depuis longtemps de creuser le concept de #sobriété. C’est chose faite aujourd’hui à travers la parution de mon livre SOBRIÉTÉ, NOTRE ALLIÉE, aux Editions l'Harmattan. L’ouvrage est rythmé par quatre grandes parties pour répondre à quatre questions : 1/ Pourquoi est-il nécessaire de rendre nos modes de vies plus sobres ? Je rappelle ici combien nos consommations se sont transformées après la révolution industrielle et comment elles ont viré vers d’immenses gâchis et dégâts, notamment environnementaux ; 2/ Quelles sont les bases philosophiques du concept de sobriété ? Qu’on l’appelle tempérance, modération, frugalité ou sobriété, le sens de la mesure a quasiment toujours été promu comme vertu essentielle et bénéfique au fil des siècles. J’explore dans cette partie 2500 ans d’histoire ; 3/ Comment et par qui la sobriété est-elle portée aujourd’hui ? Avec la crise énergétique de 2022, le mot sobriété est entré plus fortement dans l’espace public. J’examine là les différentes facettes de son utilisation par une multitude d’acteurs ; 4/ De quelle manière faire de la sobriété un pilier de nos sociétés ? Face aux enjeux sociaux et environnementaux, il est urgent de dire non à la démesure. Je propose ainsi des pistes pour autolimiter les désirs, réduire les richesses excessives et se défaire des technologies démesurées. Simultanément, la sobriété permet de fonder une éthique du contentement. Ce nouveau livre éclairera toutes les personnes qui découvrent le concept de sobriété ou celles qui veulent renforcer leurs connaissances sur le sujet. Je vous en reparle bientôt ! 😃

Sobriété, notre alliée… Excellent titre pour un ouvrage tout juste paru, que je n’ai donc pas encore entre les mains mais que j’attends de lire avec impatience. Dans un monde et une société de plus en plus en tension, où il est de plus en plus évident que la surconsommation est le moteur d’inégalités de plus en plus insupportables comme de dégradations de plus en plus irréversibles de l’environnement, et face aux tentations égoïstes et populistes, la sobriété concertée est la seule réponse qui vaille ! Depuis deux ans maintenant, la sobriété est reconnue, mais elle reste trop peu investie. Elle continue souvent à faire peur, véhiculant par exemple l’image de décroissance là où elle nous invite précisément à repenser la création de valeur, d’appauvrissement là où elle appelle en fait à la redistribution, et de restriction là où elle est au contraire porteuse de liberté d’esprit et de qualité de vie. La sobriété est notre alliée, mais nous ne l’avons pas encore apprivoisée… Merci donc à Stephane Signoret pour ce livre, dont je ne doute pas, le connaissant, qu’il apporte un éclairage aussi riche sur le plan historique et philosophique que sur des dimensions plus concrètes, et permette à chacun de développer cette “éthique du contentement”.

[ 𝙈𝙤𝙞𝙣𝙨 𝙘'𝙚𝙨𝙩 𝙢𝙞𝙚𝙪𝙭 : 𝙇𝙖 𝙨𝙤𝙗𝙧𝙞𝙚́𝙩𝙚́ 𝙣𝙚 𝙥𝙚𝙪𝙩 𝙥𝙖𝙨 (𝙨𝙚𝙪𝙡𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩) 𝙧𝙚𝙥𝙤𝙨𝙚𝙧 𝙨𝙪𝙧 𝙡𝙚𝙨 𝙞𝙣𝙙𝙞𝙫𝙞𝙙𝙪𝙨 ] Le cycle "Moins c'est mieux" est proposé par l'Université de Lausanne en partenariat avec Romande Énergie. Les événements ont été filmés et sont disponibles sur la plateforme.  Les conférences ont comme objectifs : - d'ouvrir les discussions - d’apporter des éléments de cadrage sur la sobriété énergétique - de proposer des manières concrètes de mises en œuvre sur le terrain Voici un exemple de vidéo que vous pourrez retrouver en ligne :   "La sobriété ne peut pas (seulement) reposer sur les individus", les invitées étaient: ◾ Orlane Moynat, doctorante et assistante d’enseignement et de recherche en sociologie de la consommation à l’Université de Genève. ◾ Bruno Villalba, politiste et professeur à AgroParisTech, expert sur l’écologie politique et les politiques de sobriété. Durant cette conférence, ils développent comment articuler les échelles individuelle et collectives lors de la mise en place d’une politique sobriété, et quelles en sont les réelles conséquences sur la consommation et le bien-être.  Pour visionner la conférence ➡️ lien en commentaire #durabilité #experts #climat  Université de Lausanne Romande Energie

La sobriété est un ensemble de politiques publiques de long terme qui évitent en amont la demande de matériaux, d’énergie, de terres, d’eau et d’autres ressources naturelles tout en livrant un niveau de vie décent pour tous dans le cadre des limites planétaires. Par niveau de vie décent, on entend un ensemble de conditions matérielles essentielles au bien-être humain (logement, alimentation, équipements de base, soins de santé, transport, information, éducation et espace public). La sobriété résout le problème d’une consommation équitable de l’espace et des ressources. Elle va au-delà du cadre dominant de la demande énergétique, au-delà de l’efficacité et du comportement individuel. https://lnkd.in/dgjxM5WM

La sobriété heureuse. 🤗😊 Pierre Rabhi 😉 Même si on en parle de plus en plus dans le grand public et les médias, la sobriété est souvent caricaturée et instrumentalisée. Comment faire de la sobriété un véritable pilier de la réflexion écologique ? Pourquoi est-ce indissociable des enjeux de justice sociale et solidarité ? La sobriété est un concept suffisamment polysémique pour être mobilisé à des fins et dans des contextes très variés. Quel sens lui prêtent nos concitoyens, les scientifiques et nos représentants politiques ? Que recouvre vraiment ce pilier essentiel de la lutte contre le changement climatique et de la protection de la planète ? La sobriété n’est pas juste « faire moins » ou « consommer moins », mais doit s’inscrire au cœur d’une réflexion plus large sur le monde de demain, ce à quoi devraient ressembler les sociétés soutenables, dans le cadre des limites planétaires. Au-delà des enjeux d’économie de ressources et d’énergie, la sobriété demande une remise en cause de nos modes de vie à la fois individuels et collectifs. Comment lever les freins culturels et sociaux qui ralentissent sa mise en place ? Avec : Dominique Bourg , philosophe professeur honoraire à l'Université de Lausanne. Commissaire scientifique de l'exposition Demain est annulé, … de l'art et des regards sur la sobriété, à la Fondation EDF Et auteur de Voix de la Terre : douze portraits, qui sort aux PUF. Yamina Saheb Ingénieure et docteure en énergétique, enseignante à Sciences Po Paris, qui vient de lancer un Laboratoire mondial de la sobriété. Provenant du podcast La Terre au carré Mathieu VIDARD https://lnkd.in/eUg3bRN2

A l'heure du XXIème siècle, la sobriété énergétique émerge comme un combat vital, non seulement pour les individus mais également pour la société dans son ensemble. Ce défi, caractérisé par la nécessité de repenser notre rapport à l'énergie, requiert une prise de conscience profonde ainsi qu'un changement radical de nos comportements et systèmes. Au cœur de ce combat se trouve le pouvoir de l'engagement, une notion profondément soulignée par Johann Wolfgang von Goethe, qui affirmait que « L'engagement est ce qui transforme la promesse en réalité. ». 💪 Goethe nous rappelle que lorsque nous nous engageons pleinement, une multitude de ressources, souvent insoupçonnées, se mettent en mouvement pour nous soutenir. Dans le contexte de la sobriété énergétique, cela signifie que chaque action, chaque décision en faveur de pratiques plus durables peut déclencher une chaîne d'événements positifs, contribuant ainsi à un changement plus vaste 🔄. Les initiatives individuelles et collectives s'entremêlent, créant des synergies et ouvrant la voie à des solutions innovantes qui étaient auparavant inimaginables.💡 C'est dans cette optique que la sobriété énergétique, en tant que combat de nos jours, transcende la simple nécessité écologique🍃 pour devenir un véritable mouvement d'empowerment ⚡. Elle invite chacun à reconnaître son pouvoir d'action, à s'engager résolument et à contribuer, à son échelle, à la transformation de notre société. La sobriété énergétique devient ainsi une quête collective vers un avenir plus résilient et harmonieux, où chaque pas, guidé par l'engagement et la détermination, compte dans la marche vers la durabilité de la planète bleue.🌍 #SobriétéÉnergétique #EngagementPourLeClimat #ÉnergiesRenouvelables #JeanMarcJANCOVICI #JeanBaptisteFRESSOZ