Cette île est 6 mois française, 6 mois espagnole (cas unique au monde ! 😲) À la frontière franco-espagnole, au Pays-Basque entre Hendaye (🇫🇷) et Fontarabie (🇪🇸), il existe une petite île particulière, au milieu du fleuve Bidassoa : l'île des Faisans. Elle a une particularité singulière : depuis plus de 160 ans, elle est administrée six mois par an par la France et les six mois restants par l'Espagne. Pourquoi ? Au fil des siècles, ce dépôt d'alluvions est devenu une plateforme diplomatique, fruit séculaire de la rivalité franco-espagnole : 👉 1463 : Pourparlers entre Louis XI L'Araignée et Henri IV de Castille. 👉 1526 : Après Pavie, échange de François Ier, prisonnier de Charles Quint, contre ses 2 fils ainés. 👉 1530 : Libération des 2 fils de François Ier en échange d'une lourde rançon. 👉 1615 : Échange de 2 fiancées royales, Élisabeth (fille d’Henri IV promise à Philippe IV) contre Anne, sœur de Philippe IV, promise à Louis XIII. 👉 1659 : Siège de la Conférence pour la paix, qui aboutira au traité des Pyrénées. 👉 1904 : Jean Jaurès, s'y bat en duel au pistolet contre Paul Deroulede, poète et homme politique français, banni en Espagne après une tentative de coup d'état en 1899. En mémoire de son poids historique, l'île est aujourd'hui gouvernée par les commandants de la marine de la région, appelés "vice-rois"... même en France ! Source de la carte : https://lnkd.in/dTdBwmvZ 325/366
Post de Hugo G.
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𝗗𝗲́𝗯𝘂𝘁 𝗱'𝘂𝗻 𝘀𝗶𝗲̀𝗴𝗲 𝗺𝗲́𝗺𝗼𝗿𝗮𝗯𝗹𝗲 📆 4 septembre 1346 Le siège de Calais, qui se déroule du 4 septembre 1346 au 3 août 1347, est un moment clé de la guerre de Cent Ans. Initié par Édouard III d'Angleterre après sa victoire à la bataille de Crécy, le siège dure onze mois. Calais, protégée par des fortifications et des terrains marécageux, résiste sous le commandement de Jean de Vienne. Malgré des tentatives de ravitaillement par la mer, les Anglais coupent les communications en avril 1347. Le 3 août 1347, après une résistance acharnée, la ville capitule. Les habitants sont remplacés par des colons anglais, et Calais devient une place forte anglaise pendant plus de deux siècles. ◤ Pas le temps de tout lire. Eh bien, enregistre pour plus tard 😉◢ Les protagonistes principaux de cet événement sont, côté anglais, le roi Édouard III, qui dirige l'assaut, et côté français, Jean de Vienne, capitaine de Calais, qui organise la défense. Philippe VI de France tente de secourir la ville, mais doit battre en retraite face aux forces anglaises et flamandes. Parmi les habitants, Eustache de Saint-Pierre se distingue en se portant volontaire pour se livrer aux Anglais, un geste devenu symbolique grâce à la tradition historique. L'épisode des bourgeois de Calais, où six notables se livrent à Édouard III pour sauver la ville, est largement mythifié. Selon la tradition, ces hommes, conduits par Eustache de Saint-Pierre, se présentent pieds nus et la corde au cou pour être exécutés. Toutefois, la reine Philippa de Hainaut intercède et obtient leur grâce. Cet événement, souvent perçu comme un acte d'héroïsme, est en réalité un rituel de capitulation courant au Moyen Âge. La mythification de cet épisode a été renforcée par des œuvres d'art, notamment la célèbre sculpture d'Auguste Rodin, "Les Bourgeois de Calais". ◤Hey🖐️, je suis Dominique Bousseau, alias b1001d. La mise en œuvre d'une base de données intégrant divers contenus à destination de tout un chacun prend un nouveau cap.◢
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#Vietnam🇻🇳 Du 13 mars au 7 mai 1954 se jouait la bataille sanglante de#Diên Biên Phu, opposant le corps expéditionnaire français d'Extrême-Orient et le Viêt-minh communiste d’Hô Chi Minh. Soixante-dix ans plus tard, et pour la première fois, le ministre des Armées et sa secrétaire d’État sont invités à la cérémonie nationale vietnamienne pour commémorer cette histoire commune. Ils rendront également hommage aux soldats français tombés sur place au cours d’une cérémonie dédiée. A lire aussi : Diên Biên Phu : « Il existe une foule d’anonymes dont le récit n’a jamais été écrit » Lire l'article Ce déplacement est par ailleurs l’occasion de renforcer les liens en matière de défense, et d’afficher une volonté partagée de contribuer à la stabilité de l’Indopacifique, notamment en Asie du Sud-Est. Au regard des enjeux sécuritaires actuels dans la zone, la position géographique du Vietnam est stratégique. Cette perspective de consolidation du partenariat franco-vietnamien s’inscrit pleinement dans la volonté de la France de développer la relation bilatérale dans de nouveaux domaines d’intérêts partagés : mémoire, santé militaire, formations, escales maritimes, maintien de la paix et équipements de défense.
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🔴 Hambourg, éphémère chef-lieu des Bouches-de-l’Elbe Entre 1811 et 1814, l’Empire s’étend démesurément jusqu’à intégrer une grande partie des Pays-bas et de l’actuelle Belgique ainsi qu’une vaste région autour de la ville de Hambourg laquelle devient mème le chef-lieu d’un département des Bouches-de-l’Elbe, le 128ème département de l’Empire. C’est que Napoléon - dans sa lutte désespérée contre l’Angleterre - entend interdire le commerce de cette dernière avec le continent. Et pour cela, le contrôle des grands ports de l’Europe du Nord est - sinon vital - du moins stratégique. Et c’est ainsi que - pour un grand nombre d’Européens - le jeune général révolutionnaire - héros romantique des dernières années du XVIIIème siècle - devint cet ogre corse, à l’insatiable appétit territorial, que dénonçait sans relâche la propagande de la perfide Albion. Remarquons enfin que, de 1813 à 1814, la préfecture des Bouches-de-l’Elbe fut confiée à Achille Charles Stanislas Le Tonnelier, comte de Breteuil (1781-1864), lequel ci-devant fit une brillante carrière qu’il poursuivit après la chute de Napoléon jusqu’à la pairie. Le genre d’homme - considéré comme un administrateur utile à défaut d’être indispensable - qui survit à tous ses maîtres et prospère d’un régime à l’autre. Ci-dessous : L’Empire comptait à son apogée 134 départements. Les Bouches-de-l’Elbe sont cerclées de rouge. Carte (en anglais) : Andrein.
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COSSACKS STORY... Quand Alexis 1er, le "Tsar très paisible", octroyait leurs terres aux Cosaques... "Nous, grand souverain, Majesté tsarienne, à notre sujet Bogdan Hmelnickij, hetman de l'Armée zaporogue et à toute notre Armée zaporogue, octroyons ce qui suit : ils seront sous la haute main de notre Majesté tsarienne avec leurs droits et privilèges précédents tels qu'ils leur ont été donnés par les Rois de Pologne et les grand-ducs de Lithuanie, et nous interdisons que ces droits et privilèges soient en rien lésés, et nous voulons qu'ils soient jugés par leurs anciens selon leurs précédentes lois [...] Et si par la volonté de Dieu la mort frappe le hetman, nous voulons que l'Armée zaporogue élise elle-même dans son sein son hetman selon la coutume [...] De même, les biens et les terres des Cosaques, qu'ils détiennent pour leur subsistance, nous interdisons qu'ils leur soient enlevés, non plus qu'à leurs veuves ou enfants après eux". Charte consécutive au traité de Pereiaslav, 1654. L'hetmanat a été scindé entre la Pologne et la Russie par le traité d'Androussovo du 30 janvier 1667. #Ukraine #StandWithUkraine #SupportUkraine #SlavaUkraini #Russia #Europe #HistoryEnthusiastsGroup
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Le 27 juillet 1214, en une journée décisive inscrite dans l’histoire médiévale, la bataille de Bouvines marque un événement central pour le destin de la monarchie française et, plus largement, pour l’équilibre politique de l’Europe. Ce que l’on nomme désormais « Le dimanche de Bouvines » n’est pas qu’une simple confrontation militaire : c’est une victoire symbolique, politique et idéologique qui transcende les champs de bataille pour devenir un jalon majeur dans la construction de l’État moderne. Sous le règne de Philippe II Auguste, roi de France, cette bataille oppose les forces françaises à une coalition européenne d’une rare envergure. La coalition réunit notamment l’empereur germanique Otton IV, le roi d’Angleterre Jean sans Terre, et des grands seigneurs flamands comme Ferrand de Flandre. Leur objectif commun ? Renverser l’hégémonie croissante du royaume capétien en Europe. Face à cette menace, Philippe II Auguste mobilise une armée composée de chevaliers, de fantassins et même de milices urbaines, unissant ainsi noblesse et peuple sous une bannière commune. Au-delà des stratégies militaires, Bouvines représente un choc idéologique. En triomphant face à une coalition soutenue par le Saint-Empire romain germanique, Philippe Auguste assoit non seulement sa souveraineté territoriale, mais affirme également le rôle prépondérant de la monarchie française comme institution centralisatrice. Cette victoire consolide l’autorité capétienne sur des régions stratégiques, notamment le Nord, et symbolise l’émancipation progressive des rois de France vis-à-vis des ambitions impériales germaniques. Dans son ouvrage de référence La Bataille de Bouvines, l’historien Georges Duby analyse l’importance de cet événement non seulement comme un exploit militaire, mais aussi comme une affirmation d’un pouvoir monarchique légitimé par la victoire. Il y voit les prémices d’un sentiment proto-national, unissant les sujets autour de la figure du roi. Bouvines, écrit Duby, est « une victoire du roi sacré », sanctifiée par la foi chrétienne et renforçant la fonction quasi divine du monarque. Sur le plan international, la défaite d’Otton IV affaiblit considérablement le pouvoir impérial. Ce revers facilite l’ascension des Hohenstaufen en Allemagne et modifie durablement l’équilibre des forces en Europe. Quant à Jean sans Terre, déjà affaibli par la perte de la Normandie en 1204, il voit son autorité vaciller en Angleterre, ouvrant la voie à la révolte baronniale qui aboutira à la Magna Carta en 1215. Le « dimanche de Bouvines » ne doit pas être relégué au rang d’anecdote médiévale. Il incarne une étape cruciale dans la transition de l’Europe féodale vers des structures étatiques modernes.
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LES 3 VICTOIRES DE DIEN BIEN PHU Par Jean-Marc Illouz Loin de la cuvette sanglante de Dien Bien Phu,La deuxième victoire de cette décisive bataille est celle de la Paix, le respect et l’amitié retrouvée entre Vietnam et France d’aujourd’hui et concélébrés sur place par nos deux Ministres de La Défense. Pour avoir couvert la guerre américaine, appris la patience, la résilience et l’inventivité de la société vietnamienne civile ou militaire,la défaite ultime des des Etats-Unis m’avait dès les début paru inéluctable en dépit du rapport de force,de la division du pays et en dehors de toute idéologie à la mode du moment. Inéluctable rétrospectivement aussi 30 ans plus tard,pour avoir eu l’honneur de rencontrer en son jardin de Hanoï le Général Giap,immense stratège de DBP puis de la chute de Saïgon aujourd’hui Ho Chi Minh Ville. Que tous ceux et celles qui sont tombés soient remerciés d’avoir laissé le pardon repousser parmi les coquelicots des cimetières vietnamiens ou les bleuets de France celebré par nos 2 pays en ce 70e anniversaire Les Americains aussi ont renoué avec leur adversaire d’hier et retrouvé leur immense base aéro portuaire de Danang Aux portes de l’énorme Chine dont il subi l’occupation pendant des siècles, le Vietnam longtemps dépendant de la Russie soviétique n’a pas attendu la mauvaise surprise Ukrainienne pour protéger son « bien le plus sacré » son indépendance nationale. C’est la 3e victoire de DBP En ce sanglant mois de mai 2024, une double leçon de sagesse pour les Européens mais aussi tous les protagonistes des increvables conflits du Proche et Moyen Orient. J-M I https://lnkd.in/eV6Ggs7U
Vidéo. Pourquoi la France a perdu la bataille de Dien Bien Phu, il y a soixante-dix ans
lemonde.fr
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Clarification exhaustive et définitive du contentieux qui oppose la France aux Africains en Afrique 🤔 🤗 ; Suite ; Episode 39 Egypte plagiée par la France ; rôle de Napoléon « De la décision du Directoire, le 5 mars 1798 au départ de la flotte de Toulon, le 19 mai 1798, Bonaparte et ses officiers se sont livrés à un véritable exploit : Rassembler en si peu de temps une armée de 36 000 soldats et 2 500 officiers, les équiper d'armes et de chevaux, disposer des bateaux nécessaires, 55 bateaux de guerre et 300 bateaux de transports, répartis sur plusieurs ports de la Méditerranée et qui devront converger à une date donnée. Mais l'expédition n'est pas que militaire, elle est aussi scientifique et civilisatrice : Les sciences et les arts retournent en Egypte, leur patrie d'origine. C'est pourquoi Bonaparte s'adjoint une Commission de savants. Déjà lors de la campagne d'Italie, il s'était fait accompagner par des savants, qui avaient surtout eu pour mission de choisir parmi les prises de guerre ce qui allait enrichir les collections nationales. En Egypte, le but de la commission des savants est différent : Il faut étudier le pays pour mieux connaître son apport aux sciences et aux arts, mais aussi lui apporter les bienfaits de la civilisation. ( ... ) Les conditions d'une intervention militaire semblent favorables, mais il ne faut pas oublier l'attrait exercé par les mystères égyptiens, si on en juge par cette phrase de l'article "Egypte" de l'Encyclopédie : "C'était jadis un pays d'admiration ; c'en est un aujourd'hui à étudier. " (…) Force est de reconnaître que l'expédition d'Egypte se solde par un échec militaire total. Les Français quittent l'Egypte en 1801, avec les honneurs de la guerre, mais vaincus. Or cet échec militaire reste un événement considérable dans l'histoire des connaissances, car c'est la première fois qu'une expédition militaire s'est doublée d'une expédition scientifique. Une fois le fracas des armes terminé et oubliée l'amertume du retour, une autre aventure a commencé: La publication des travaux des savants. Jamais on n’avait mis autant de moyens financiers et techniques dans une édition scientifique, et l’œuvre produite est un monument irremplaçable. (…) Le 23 août 1798, l'Institut d'Égypte, créé par Bonaparte à l'image de l'Institut de France, tient sa première séance, sous la présidence de Monge. (…) L'institut est le symbole du travail des savants en Égypte, mais il n'en est pas la seule expression. Les savants et les ingénieurs de la commission se sont livrés à des recherches multiples. Tout les a intéressés: Les antiquités, mais aussi l'architecture, la langue, les structures sociales, l'état sanitaire, le régime des eaux, la musique, l'artisanat, l'industrie, la topographie et même la minéralogie ». L'Expédition d'Égypte Francine MASSON, directrice de la Bibliothèque de l'École des Mines de Paris. #Economics #Technology #LinkedIn #Innovation #Afrique #Manager #France #Histoire #Creativity #Politique
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Diên Biên Phu, 70 ans après, le temps de l’apaisement des mémoires et d’un nouvel élan..? 🇨🇵🇻🇳 Cette première commémoration commune de la bataille de Diên Biên Phu, en cette date anniversaire emblématique et à ce niveau de représentation, témoigne en effet de l’atteinte d’une belle maturité dans notre relation bilatérale, qui mérite d’être saluée. Elle s’inscrit de surcroît dans un contexte régional sensible, où nous partageons des intérêts communs. Au delà de notre histoire partagée, n’oublions pas que la France est une nation de l’Indo-Pacifique et que le Vietnam cherche à équilibrer ses partenariats stratégiques face à une Chine de plus en plus menaçante... (Rappelons que la dernière guerre du Vietnam n’est pas celle contre les Américains, mais celle - moins connue - contre la Chine en 1979)!
𝐂𝐨𝐦𝐦𝐞́𝐦𝐨𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐛𝐚𝐭𝐚𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐃𝐢𝐞̂𝐧 𝐁𝐢𝐞̂𝐧 𝐏𝐡𝐮̂ : 𝐫𝐞𝐧𝐟𝐨𝐫𝐜𝐞𝐫 𝐥𝐞 𝐥𝐢𝐞𝐧 𝐟𝐫𝐚𝐧𝐜𝐨-𝐯𝐢𝐞𝐭𝐧𝐚𝐦𝐢𝐞𝐧 À l’occasion du 70e anniversaire de la bataille de Diên Biên Phû, le 7 mai 2024, le Vietnam invite pour la première fois des membres du Gouvernement français à sa cérémonie nationale de commémoration. Ce geste fort témoigne de la volonté des deux pays de regarder le passé ensemble « sans fard et sans haine » et de se tourner vers les nouveaux défis que l’Histoire pose devant nous. Sur place, Sébastien Lecornu, ministre des Armées et Patricia Miralles, secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire, entament une nouvelle page de notre histoire commune, devant favoriser le renforcement de notre partenariat stratégique. Objectif : renforcer la sécurité et la souveraineté de nos deux Nations, en développant un partenariat pour consolider en particulier la stabilité de l’Indopacifique et celle de l’Asie du Sud Est en lien avec l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est et de ses États membres. https://lnkd.in/effGXGYk
70 ans de Diên Biên Phu : Sébastien Lecornu et Patricia Miralles au Vietnam
defense.gouv.fr
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Les accords prévoient l'évacuation du territoire des Sudètes par les Tchèques avant le 10 octobre 1938 et son occupation progressive par les troupes allemandes et la rétrocession d'une partie de la Silésie à la Pologne(906 km2 - 258 000 habitants). En plus de ces accords, Chamberlain repart avec une résolution supplémentaire entre le Royaume-Uni et l'Allemagne engageant les parties à négocier de manière pacifique leurs différends futurs. C'est ce document que Chamberlain brandit à son arrivée à Londres, lors de l'accueil triomphal qui lui fut fait. En effet, il est accueilli en héros à sa descente d'avion au retour de Munich ; il est même surnommé « the peacemaker ». L'opinion publique, ayant conscience qu'on vient de frôler un conflit majeur, est soulagée et reconnaissante de ces accords de paix, mais de nombreux commentateurs ne voient pourtant qu'un compromis lâche et dilatoire. De même, à son retour en France, Daladier pense qu'il sera hué pour avoir cédé à Hitler en livrant la Tchécoslovaquie sans contrepartie, sinon de vagues promesses de paix ; pourtant, à sa grande surprise, il est vivement acclamé au Bourget, à sa sortie de l'avion l'ayant ramené à Paris, pour avoir « sauvé la paix » (c'est là qu'il aurait prononcé à l'attention de son directeur de cabinet "Ah les cons, s'ils savaient"). C'est à cette occasion que fut réalisé le premier sondage d'opinion en France (IFOP). Il fit apparaître que 57 % des personnes interrogées étaient favorables aux accords mais 70 % estimaient qu'il ne fallait plus accepter aucune autre concession. ALORS, AVEC POUTINE , FAUT IL FAIRE DU MUNICH BIS ?
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🔴 Et si le berceau de la France se trouvait… en Wallonie ? On y pense rarement mais - à bien regarder la carte que vous avez sous les yeux – il semblerait que l’on doive rechercher l’origine du royaume de France dans la Wallonie actuelle. C’est en effet dans cette région – centré sur la cité de Tournai, la Turnacum du Bas-Empire – que se situait le royaume des Francs saliens lesquels, à la fin du Vème siècle de notre ère, obéissaient au roi Hilderik (notre Childéric Ier). Entre 457/8 et 481, date de sa mort, ce dernier jeta les bases d’un royaume dont son fils Hlodweg (Clovis) fit la première puissance de l’Occident post-impérial en remportant bataille sur bataille contre ses voisins au premier rang desquels figuraient les Wisigoths, les Burgondes et les Alamans. Sans oublier Syagrius (vous vous rappelez des cours de 6ème ?) et les derniers des Romains. C’est ce que nous montre la carte avec toutes ces petites flèches agressives qui partent du royaume des Francs. Au fait, comme rien n’est jamais simple, Hilderik avait une double casquette (c’est une image) : il était roi des Francs bien sûr mais il était aussi… gouverneur de la province romaine de Belgique seconde (nous y revoilà) dont il fit le cœur de son royaume. Ajoutons enfin que Hilderik, Hlodweg et Karl le Grand s’exprimaient dans un rude parler tudesque, le francique, ancêtre – non pas du français – mais du flamand et du néerlandais actuels. Bref, en ses débuts, l’Histoire de France est une Histoire belge. Ci-dessous : cette carte représente les conquêtes des Francs au temps de Clovis. Cartographie : SEGEFA-Ulg & Institut Destrée, 2013.
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